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Photo

 TSD3 du Clos Bertrand

Val d'Allos - Le Seignus (Espace Lumière)

Poma

T2 HS
Description rapide :
L'un des derniers télésièges poma à pince S qui soit encore en exploitation. De plus celui-ci possède une poulie flottante.

Année de construction : 1975
Année de fin de service en : 2014

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Auteur de ce reportage : fredo_chato
Section écrite le 01/10/2009 et mise à jour le 30/01/2012
(Mise en cache le 23/08/2013)

Bonjour à tous et à toutes, pour mon septième reportage sur ce site, je vais vous présenter un Télésiège débrayable d'un autre temps, car à pince de type « S » construit par le manufacturier Poma.
Voici donc le télésiège débrayable trois place du Clos Bertrand au Seignus d'Allos


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I La station

Vous me direz alors: « il parle du Seignus comme si je connaissais parfaitement, mais il est où ce Seignus d'Allos, c'est ou cette petite station que je ne connais que de nom, comment elle se décline ? »

Le Seignus d'Allos est une station village de moyenne altitude. La station, à une altitude de 1500M, s'est développé autour d'un hameau déjà existant avant l'essor du ski, en vrai même, autour d'un pâté de maison. Le premier Téléski de la vallée du haut Verdon a vraisemblablement été installé ici pour la première fois. Le parc des remontées a ensuite évolué au fil du temps avec une rupture des investissements de 1986 à nos jours.

Cette dernière construction, en date de 1986, à permis à la station, jusqu'alors perchée en amont du village d'Allos, d'obtenir le label de station village. En effet un télécabine va-et-vient a été crée entre la station et le village, un arrêt intermédiaire dessert également un parking de plus de 300 place pour les visiteurs à la journée.

A Allos l'architecture y est unique, pas de cubes en bétons, pas de grattes ciel, seulement des chalets typiquement montagnard, sinon des gros bâtiment (hôtel résidence), bardés de bois et, au final, parfaitement intégrés dans le cadre alpin.

Au Seignus, on est déjà plus dans des résidences, des bâtiment collectifs et plus massifs mais peu visible depuis les piste comme depuis Allos et donc peu gênants visuellement, car de toute façon bien intégrés. Dans cette charmante station familiale on y ski depuis 1400M, le village d'Allos sur un téléski à perches fixes et deux télécordes réservés au débutant et aux plus petit.
Les personnes déjà initiées skient sur le Seignus dès 1500M et jusqu'à 2426M. Le Domaine regroupe tout les niveaux de difficultés de la facile piste verte de l'adret jusqu'à la terrible noire de combe lacroix. Le domaine comporte aussi la plus longue piste des Alpes du Sud: Valcibière, piste rouge de 6,7KM de long.
Le domaine skiable est découpé en trois parties:

-Le Bas, desservi par les Téléskis de la thune (déjà en reportage sur ce site), le télésiège bi-place du grangeole, et le Télésiège débrayable trois place du Clos Bertrand (dont je vous fait le reportage)
-Le Gros tapy, 2nd sommet de la station à 2374M, desservi via l'antique télésiège deux places du gros tapy. Départ également de la plus longue piste de la station. De ce sommet il ne part que des pistes rouges et noires
-L'Autapie, accès via télésiège quatre place de Fond frede( remplaçant dès 2010/2011 le téléski du même nom) et les téléskis de l'Autapie qui donnent accès au sommet du même nom, qui est LE sommet absolu de la station qui culmine à 2426M. De se sommet part la plus belle piste bleu de la station (malheureusement desservi par des TKD montant à plus de 60% pauvres débutants), ainsi qu'une piste rouge et une piste noires, toutes autant magnifiques.


II Le télésiège: Historique et situation

Ce télésiège a été construit au Seignus d'Allos en 1974, avant sa construction on ne pouvait monter que grâce aux téléskis de la thune. Ce télésiège dessert quatre pistes:

-L'adret, un chemin d'été damé et rejoignant la piste bleu en son milieu
-Les Champons, entièrement équipée en enneigeurs artificiel, celle-ci est souvent saturé par les écoles de ski, et les débutants, rotations faciles et rapides par TSD ou TKD
-La Serre, piste, également équipée d'enneigeurs, prisée pour les compétitions de l'ESF, très agréable à descendre.
-La Thune, piste noire, raide verglacée peu fréquentée et très difficile.

A noter que les quatre pistes exposées plein Nord, se rejoignent tout sur leur bas, ou il n'est malheureusement pas rare de voir que la neige naturelle tant à manquer les années faiblement enneigés, malgré une exposition idéale. Heureusement des enneigeurs artificiels rattrapent les déficit naturels.

Sur le plan des pistes le TSD est ainsi situé:

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Le Télésiège débrayable dont je vais vous parler part du front de neige principal, un peu en aval de ses prédécesseurs les Téléskis de la Thune I&II, pour arriver au même endroit, à mi-hauteur du domaine, en plus de desservir les quatre pistes précédemment cités et quelques itinéraires hors-pistes, il permet l'accès aux remontées du haut du domaine (qui mènent au sommet)
L'été il permet aux bikers de dévaler les pistes qu'il dessert et également de les mener vers le Télésiège du Gros Tapy


III Caractéristiques technique du télésiège

Selon le FIRM:

* Nom de l'installation : Télésiège du Clos Bertrand
* type : Télésiège débrayable
* Constructeur : Poma
* Année : 1975
* Exploitation : Hiver / Été

* Véhicule :Sièges à pinces débrayables
* Modèle des sièges: Sièges de type "goutte d'eau" avec pivot, Poma
* Capacité à la montée : 3 Personnes / siège
* Capacité à la descente: 3 Personnes / siège
* Nombre véhicules : 92 (d'après plaquette Poma)
* Sens d'exploitation : Montée et descente
* Sens de montée: Gauche
* Débit à la montée : 1500 P/H
* Débit à la descente: 1500 P/H
* Vitesse : 4m/s
* Temps de Trajet : Env 5 min 30

* Altitude Aval :1516 M
* Altitude Amont :1912 M
* Dénivelée : 386 M
* Longueur développée : 1234M (panneau au pied de l'appareil), 1300M (FIRM) ou bien 1320M (géoportail)
* Pente Moyenne : -- %
* Pente Maximale: 55 %

* Emplacement motrice : aval
* Emplacement tension : amont
* Type de tension: contrepoids avec poulie flottante
* Motorisation principale: moteur électrique
* Motorisation de secours: moteur thermique diesel engrenant sur l'unique réducteur
* Nombre pylônes : 13
* Configuration:
P0 : 8C / 8C ( intégré à la G1)
P1 : 4S / 4S
P2 : 8S-4C / 8S-4C
P3 : 8S-4C / 8S-4C
P4 : 6S / 6S
P5 : 8S / 8S
P6 : 4S/4S
P7 : 8C / 8C
P8 : 6S / 6S
P9 : 8S / 8S
P10 : 8S / 8S
P11 : 8S / 8S
P12 : 8S / 8S
P13 : 8S/8S

G2: 4S / 4S en entrée/sortie de gare
8C / 8C, déviation vers la poulie flottante
Poulie: 1C 1C afin de rectifier l'alignement et d'empêcher à la poulie retour de "tomber" sous son propre poids, en faisant dérailler le câble par "dessus"

A noter qu'entre le P11 et le P12 se trouve la grande portée de la ligne, et la plus importante hauteur de survol. La ligne se compose d'un grand nombre de 8S
La montée est douce au début, puis, près avoir survolé un bref instant la piste noire, la ligne est quasiment plate, ensuite on attaque le plus gros de la montée, souvent ombragée, dans des mélèzes, forte déclivité et hauteur de survol maximale de la ligne.

A savoir également que le télésiège a été construit dans une situation particulière, car le montage a débuté en NOVEMBRE 1974 pour pouvoir ouvrir au public en FEVRIER 1975. Donc construit en hiver et en plus très rapidement ( 4mois) et des conditions très rigoureuses notamment à cause du froid, de la neige et des conditions météorologiques montagnardes que vous connaissez tous.


IV Description du télésiège:

La G1:

Il s'agit de la gare la plus importante, car c'est la station motrice. Un bruit incessant règne dans la gare notamment à cause du moteur. Il y as aussi un rail de stockage pour le véhicule de service, la pince rouge (j'y reviendrait) et une plateforme de révision / changement des pinces.

Le Trainage et le cylage dans les stations du télésiège:

Sur cet appareil le cyclage s'effectue dans chaque gare via un pneu. Et une chaine de trainage. Le contour s'effectue en cinq étapes:

1) Les sièges arrivent en gare et sont débrayés via les cames de débrayage, le ralentissement s'effectue alors par gravité, c'est à dire qu'une fois débrayé le siège monte une rampe qui va faire passer sa vitesse de 4m/s aux alentours de 0,5m/s. C'est la vitesse en gare du véhicule.

2) En haut du ralentisseur, une faible montée, que le siège parcourra grâce à une câblette, guide le siège jusqu'au contour, il s'agit aussi de la zone de débarquement. Au bout de cette câblette le rail descend légèrement afin de pouvoir faire rouler le siège tout seul jusqu'à sa prochaine étape. Cette câblette est alimenté par un moteur indépendant.

3) Le siège arrive ensuite dans le contour et un pneu va faire respecter la distance minimale entre chaque siège. Au beau milieu du contour le siège passera sous un pneu à la sortie duquel il heurte une baguette qui déclenchera une minuterie. Lors du déclenchement de la minuterie le pneu s'arrête de tourner, si le siège suivant est en avance, il va se coincer sous le pneu qui est bloqué par un frein. Lorsque la temporisation est écoulé, le pneu redémarre et le siège va pouvoir passer, lequel re-déclenchera la baguette arrêter le pneu etc...
Par contre si le siège suivant a du retard, le pneu tournera dans le vide jusqu'à son arrivée, c'est à dire jusqu'au déclenchement de la temporisation

Le pneu a pour principal fonction d'empêcher les siège d'arriver trop proche sur la zone d 'embarquement afin de pouvoir laisser le temps aux usagers de passer tranquillement entre deux véhicules. Et est inutile dans le cadencement (d'ailleurs absent sur les TCD4 « œufs » utilisant la même technologie) Ce pneu est alimenté via un petit moteur électrique indépendant.

4) Après le pneu le siège va rouler sur le rail du contour qui descend légèrement. Au bout de la pente c'est le début de la zone d'embarquement et la fin du contour, le rail au dessus de la zone d'embarquement monte assez fortement ce qui va bloquer le siège dans la cassure entre la descente du contour et la montée du trainage. Le cadencement final se fait grâce à une chaine de trainage qui prends les sièges dans la cassure et les fait progresser dans la zone d'embarquement à vitesse lente. Et leur fait garder une vitesse constante et des espacements parfaits. Les siège accrochent uniquement à certaines zones de la chaine, grâce à de petits crochets. Ce qui permet d'égaliser les intervalles. Si le siège a trop de retard l'agent d'exploitation peut soit laisser un trou qui est la cause d'un manque de siège, ou bien pousser le siège jusqu'à ce qu'il accroche à la chaine, si le retard est du à un défaut de cyclage en station opposé.
La chaine est alimentée par un moteur indépendant

5)Au bout de cette chaine le rail redescend fortement, c'est le lanceur qui va permettre au siège de revenir à une vitesse de 4m/s, qui est celle du câble, en bas de la forte pente du rail il y as la came d'embrayage, qui va solidariser la pince du siège au câble. Une fois embrayé le siège mènera ses trois passagers en station amont

A l'entrée et sortie et de gare, une poutre de quatre pneus tournant à la vitesse du câble, permet au siège de se débrayer et de s'embrayer à une vitesse exactement égale à celle du câble (afin de limiter les à-coups)

Imagé, le trainage donne ceci:

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Dans chaque gare se trouve également un pesage. Le pesage est une sécurité primordiale à la sécurité des usagers, car elle vérifie le serrage des pinces des véhicules. Il s'agit d'une « plaque » montée sur ressort, dont la puissance est inférieur à ceux de la pince. Le bras du mors de la pince doit faire monter cette plaque à une certaine hauteur, faute de quoi le serrage de la pince est considéré comme insuffisant.
Auquel cas l'appareil s'arrête et l'exploitant peut soit laisser le siège en ligne ( le mener au garage en station opposé), ou bien le mettre de coté (rail de stockage/réparation). Le pesage est lui même vérifié quotidiennement par la « pince rouge », un siège démuni d'assise dont simplement la pince est coloriée en rouge. Celle-ci est volontairement serré de façon insuffisante. Lors de son passage au pesage, celui-ci doit automatiquement faire arrêter l'appareil.
Je ne sais pas exactement ou se trouve le pesage en gare, mais logiquement avant l'aiguillage de la voie de garage afin de pouvoir mettre le véhicule de coté.

En avant sur la ligne:

Montée longue (en distance) et courte (en temps). Le seul appareil débrayable semble toujours, malgré son âge, franchir le mur du son. La ligne à un profil uniquement montant et est totalement symétrique. L'exploitation est ouvert aux piétons pour la vue et le restaurant d'altitude. Le télésiège sert également, avant l'ouverture au public, de transporteur spécial pour le restaurant d'altitude.

La G2:

Station ultime de la ligne, aucun mécanisme particulier n'est présent à son intérieur, car la poulie retour est flottante et extérieure à la gare. Pourtant il y as autant de bruit qu'en G1, si ce n'est plus!
La G2, spacieuse, accueil également le garage. Le garage est entièrement manuel. Un aiguillage envoie les sièges au garage, le rail du garage fait un allé retour, les sièges sont rangés pince contre pince. Pour ranger les sièges il faut pousser les sièges sur la rail. Le rail a un dénivelé égal a celui du contour (donc une pente très faible sur la longueur). Il n'y as ni câblette ni rien dans ce garage.

La poulie retour est extérieur, un long train de galet en compression fait monter le câble vers la sortie et la poulie il y as deux trous dans le bardage en tôle pour permettre le passage du câble.
La poulie retour est flottante, le câble du télésiège est soutenue par deux petits galets juste avant d'entrer dans la poulie. De nombreux câbles relient la poulie au contre poids. Aux nombre de six les câbles assurent a la fois la stabilité de la poulie et permettent de sur multiplier le poids du contrepoids
Le câble de soutient du contrepoids est dévié en tête du poussard, une fois arrivée à la poulie retour un galet renvoi le câble de tension au milieu de poussard, du milieu du poussard le câble retourne à la poulie retour, et un galet le renvoie en tête du poussard, le câble retourne au contrepoids et effectue ce circuit 3 fois. Au total du contre-poids au sommet du poussard il y as six brins, de la poulie retour au poussard il y as douze brins.

Cet appareil d'un genre rare et en voie de disparition a encore de belles années devant lui, au minimum trois saison d'exploitation, surement quatre, la station est actuellement dans un lourd programme de rénovation qui consiste à construire un TSD6 (lachaup, 2008), 2TSF4 (fond frede 2009 , observatoire (2010) de sur, et un et un Troisième télésiège dont on ne connait ni la technologie, ni la capacité (crous 2011) sur 4 année, le programme finira donc pendant l'été 2011.
L'été 2012 sera surement soft en investissements. Au plus tôt ce TSD ne sera donc pas remplacé avant 2013,
Des rumeurs courent sur un TSD6 au tracé identiques. L'implantation de ce TSD étant à peu de choses près irréprochable, quoique la G2 mériterait d'être sur une butte pour donner plus de devers au « plateau » de l'arrivée, et éviter de pousser pour rejoindre les diverses destination accessible via le TSD. Le remplacement sera surement aussi l'arrêt de mort des téléskis de la Thune parallèles au TSD.

Véhicules:

Cet appareil en compte 66 répartis en 64sièges, 1 benne de service et la pince rouge.
La benne de service est stockée en G1, sur le rail de réparation des pinces. Celle-ci sert principalement à transporter le matériel des pisteurs (jalons, flammes...)
La pince rouge est stocké la nuit en G1, dans le contour. Et le jour dans le garage en G2
A noter également qu'il y as en tout plus de sièges que nécessaire, lorsque le télésiège fonctionne à 100%, quelques véhicule (3,4) restent au garage. Les véhicules en rab sont la pour remplacer des véhicules « accidentés » (tapés contre des pylônes par vent, dégradations, ...). Comme cet appareil a subi un nombre minime d'incident ceux là sont toujours en stock depuis plus de 30ans.

Il s'agit de sièges gouttes d'eau trois places. De série équipés de gardes corps enfants, ceux-ci ont été enlevés car inutiles car quand on baisse ce garde corps, les adultes sont vraiment très serrés sur le siège.


V Les photos du télésiège:

La G1

Sans plus attendre passons aux photos, de la G1 à la G2 en passant par la ligne, et pour finir les véhicules.

Diverses vue extérieurs de la G1:

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Allé on s'approche et voici le plan des pistes desservies par ce TSD:

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En rentrant dans la gare on commence par voir le contour:

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Je ne vous ait pas menti le TSD sert au ravitaillement du restaurant d'altitude, remarquez qu'il y a dans le contour tout les sièges qui ne rentrent pas dans le garage même si l'on colle véritablement les véhicules les uns aux autres. De plus garder quelques sièges en bas permet d'envoyer la vigie en G2 et de mettre plusieurs sièges en ligne afin d'éviter notamment les problèmes de vrillage:

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Bon alors dans l'ordre nous avons:
Le ralentisseur:

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La synchronisation lors du débrayage est effectué par quatre pneus montés sur un poutre, en effet le siège ne doit pas décélérer tant qu'il n'est pas dans le ralentisseur, pneus que voici, remarquez que sur la deuxième photo on voit la came de débrayage:

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Voici le pneu de prise de mouvement avec l'arbre d'entrainement:

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De l'autre coté du ralentisseur, on aperçoit une courroie fixé au renvoi d'angle qui fait tourner la tachymétrie :

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Une vue générale du ralentisseur:

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Revoici le contour, il y as tout les sièges qui ne rentrent pas dans le garage. A droite on aperçoit l'aiguillage vers la voie de garage, avec un siège dessus:

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N.B.: s'il y as du papier bulle sur les dossier c'est uniquement pour l'exploitation estivale: augmentation du confort du dossier, ne pas se bruler contre un plastique noir bouillant.



Voie de garage que voici avec la benne de service en permanence dessus:

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Le pneu de cadencement dans le contour:

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Au début du trainage au dessus de la zone de l'embarquement, il y as un frein ( caoutchouc noir épais) et un taquet anti-retour (en plastique gris, la suspente appuie contre) pour que le siège ne bouge pas en attendant d'être "attrapé" par la chaine:

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Voici le moteur qui entraine cette chaine:

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Et après la zone d'embarquement le siège repart dans le lanceur, c'est exactement comme dans le ralentisseur mais à l'envers, voici la prise de mouvement pour les pneus de synchronisation qui servent à avoir une différence de vitesse entre le câble et le siège la plus minime possible:

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Le ralentisseur dans toute son intégralité:

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Pour clore ce tour de la G1 voici le pupitre de commande, d'époque et vraiment plein de boutons, voyants et cadrans:

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Et voici ce que l'on peut apercevoir du groupe moteur, seulement le moteur thermique (moteur Chrysler essence):

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Et en avant sur la ligne

P1:

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P2:

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P3, Support compression comme ils étaient à l'époque

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P4, de sa base:

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P5:

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P6:

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P7:

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P8:

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P9:

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P10:

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P11, juste avant la grande portée:

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P12 et P13, consécutifs, derniers pylônes de ligne:

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La G2



Arrivée en G2 (à pied) mais depuis l'axe de la ligne:

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En siège:

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Le ralentisseur de la G2:

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Ici aussi nous retrouvons le pneu de cadencement:

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Et également le trainage/cadencement au dessus de l'embarquement:

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La déviation du câble vers l'extérieur s'effectue par deux trains de galet, il ne s'agit pas de balanciers, mais de galets fixé sur une plaque, le tout ayant une allure de "banane":

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Poulie retour que voici:

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Voici le pupitre de la G2:

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Diverses vues extérieures de la G2:

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Dans le blizzard:

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Et voici le garage:

Lorsque tout les véhicules sont au garage on as:

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N.B. on aperçoit la pince rouge, seul véhicule dont la suspente et blanche et le cadre rouge



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Pince contre pince (d'ailleurs on aperçoit cette fameuse pince rouge):

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Et le garage vide, en exploitation il y as la pince rouge et deux sièges en stock:

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La sortie du garage, et de la gare pour les utilisateurs, on voit aussi la sortie du câble, et le moteur qui entraine la chaine de trainage au dessus de la zone de débarquement:

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Les véhicules & les pinces


Un siège en ligne:

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La benne de service qui sert principalement...à rien, car même les barquettes et filets sont montés en siège ou par TK:

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Et la pince rouge sur la zone d'embarquement de la G1:

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La pince de dessous:

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De coté:

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Sous un pylône compression:

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Et deux pinces à terre, une à l'endroit et l'autre à l'envers:

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N.B. Remarquons au passage que les aiguilles ne sont pas pareilles, celle de devant la pince est longue et en plastique. Celle de derrière la pince est courte et en métal. Rien qu'à voir une pince d'un appareil de ce type, on peu donc déterminer le sens de montée au sens des aiguille de la pince



Vues diverses

Pour clore ce reportage je vous propose diverses vues sur l'appareil:

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VI Goodies


Et pour compléter le reportage, allez voir la vidéo suivante sur dailymotion:

Télésiège débrayble trois place du seignus d'Allos construit par Poma en 1974

Si le lien ne marche pas ils suffit de taper "TSD3 Clos Bertrand" dans l'accueil du site


VII Conclusion


Un appareil très utile pour le domaine, ancien, mais pourtant le plus prisé des clients car le plus rapide et confortable du domaine du Seignus. Des pistes desservies très sympathiques, des HP à découvrir et à savourer.

J'espère que ce reportage vous a plu (j'espère vraiment vu le temps qu'il m'a pris :smile: ) Que vous avez bien pris du plaisir à le lire et qu'il répond à toutes vos interrogations en matière de Télésiège :Poma: à pince S, le cas échéant signalez ce qui manque à ce reportage.
Si vous avez vu des erreurs flagrantes (et il y en a) signalé le au plus vite, comme ca un minimum de personnes le verra :tongue: .
Si cela vous a plu ou que vous avez quelque chose a rajouter surtout n'hésitez pas, dites moi toutes vos remarques car aucune n'est nulle.



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