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 TSD4 Rousset Express

Col de Rousset

Poma

T3 ES
Description rapide :
Un des 3 premiers TSD Oméga

Année de construction : 1991

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Auteur de ce reportage : Bovinant
Section écrite le 25/03/2017 et mise à jour le 31/12/2017
(Mise en cache le 31/12/2017)

Je vous présente un reportage sur le télésiège débrayable quatre places Rousset Express au Col de Rousset :

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Au sommaire :

  • Le Col de Rousset
  • Historique de l’aménagement du Col de Rousset et de la Montagne de Beure
  • Rôles et situation du télésiège Rousset Express
  • Les caractéristiques de l'installation
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Véhicules et pinces
  • L'appareil, vu depuis les pistes
  • Panorama
  • Conclusion
  • Crédits et remerciements

Le Col de Rousset

Le Col de Rousset est un domaine skiable drômois situé dans le massif du Vercors. Il est composé de deux portes d’entrées, une principale, la station du Col de Rousset proprement dite ainsi qu’une secondaire au niveau de la Montagne de Beure, montagne située à l’est du col. Elle tire son nom de son implantation, à proximité du Col de Rousset, positionné une centaine de mètre plus haut, à 1367 mètres d’altitude. Grâce à un tunnel percé sous le col géographique, la station se situe à mi chemin entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud avec au nord la commune de Saint Agnan en Vercors sur laquelle est implantée le domaine skiable et au sud la ville de Die.

Le domaine skiable du Col de Rousset se compose de 26 pistes desservies par un télésiège débrayable, six téléskis et un tapis. Celui-ci s’étend entre 1249 mètres et 1691 mètres d’altitude, de la station du Col de Rousset au sommet du téléski des Escondus. Depuis ce sommet et l’arrivée du télésiège, les clients peuvent profiter d’un magnifique panorama qui s’ouvre sur les Hauts Plateaux du Vercors et le Diois. D’autres activités sont praticables en hiver telles que les balades en raquettes ou la luge quatre saisons qui est également ouverte durant la saison estivale.

En plus de la luge quatre saisons, le Col de Rousset dispose également en été de chemins de randonnées ainsi que des pistes notamment de VTT de descente, de trottinettes tout terrain, accessibles par le télésiège.

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^^ Cliquez sur le logo pour accéder à une présentation du Col de Rousset plus détaillée. ^^


Historique de l’aménagement du Col de Rousset et de la Montagne de Beure

En 1866, un tunnel est construit sous le Col de Rousset, culminant à 1367 mètres d’altitude, afin de relier le plateau du Vercors (Isère) au Diois (Drôme). Ce tunnel devient alors un point de jonction stratégique entre ces deux régions montagneuses. Des activités ont alors pu se développer sur les pentes environnant le col grâce à la venue de personnes qui se garaient sur un replat en aval de l’entrée nord du tunnel. C’est à cet endroit précis où a été aménagé par la suite la station du Col de Rousset. C’est ainsi que la pratique du ski a pu débuter sur les montagnes surplombant le col dans les années 1920 – 1930. A cette époque, il n’existait aucune remontée mécanique, les montées s’effectuaient donc à l’aide de peaux de phoques, fixées sur les skis.

La première installation n’a été construite qu’en 1938. Il s’agissait d’un télétraineau qui fonctionnait grâce à un moteur à essence. Cet appareil permettait de monter uniquement huit skieurs à la fois sur une distance de deux kilomètres. L’année suivante, un téléski à essence a été installé. Son exploitation n’a duré qu’une saison à cause du début de la Seconde Guerre mondiale.

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Vue sur ce qui deviendra plus tard la station du Col de Rousset, avant la Seconde Guerre mondiale. On peut voir sur la gauche l’entrée nord du tunnel.


L’aménagement du domaine skiable du Col de Rousset a débuté véritablement en 1952 avec la construction par Poma du téléski du Vallon pour la somme de 3 800 000 francs. Cet appareil permettait de remonter trois cents skieurs par heure sur les pentes environnant le Col de Rousset depuis les environs de l’entrée nord du tunnel.

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Vue sur la gare aval et le début de la ligne du téléski du Vallon durant ses premières années d’exploitation. On peut également voir sur cette carte postale, la station du Col de Rousset à cette époque ainsi que la route descendant vers Die.


En 1964, le développement du domaine skiable du Col de Rousset a continué mais cette fois ci du côté de la Montagne de Beure où de premiers aménagements ont été réalisés. C’est ainsi que le téléski de But Sapiau est construit sur ces pentes par Montaz Mautino afin de rallier les environs du sommet éponyme, à 1600 mètres d’altitude. Il a permis de desservir des pistes faciles.

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La gare aval du téléski de But Sapiau, de nos jours inexploité.


Afin d’accéder à ces remontées mécaniques, un télésiège fixe deux places est installé par Montaz Mautino cette même année. Sa gare aval était située à proximité de chalets sur le front de neige de la station du Col de Rousset, quelques mètres en dessous du départ du téléski du Vallon. Ce télésiège possédait une arrivée intermédiaire située légèrement en dessous de la gare amont. Cependant, seul l’intermédiaire était utilisée pour le débarquement des skieurs.

C’est également durant les années 1960 que la station commence à être aménagée, et à prévoir un plan d'ensemble comprenant des hôtels, des magasins, un accueil, un parking, sans oublier l'alimentation en eau, en électricité et l'assainissement.

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L’étendue du domaine skiable du Col de Rousset en 1969. L’arrivée intermédiaire et la gare amont du télésiège sont bien visibles.

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La gare aval de l’ancien télésiège durant ses premières années d’exploitation.

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Vue sur la station aval et le début de la ligne. On remarque que la gare est désormais comprise dans un bâtiment.

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La première partie de la ligne en été.

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Vue sur la gare amont et le système de tension du câble du téléporté avec la Montagne de Beure et les Hauts Plateaux du Vercors à l’arrière plan.


Afin de desservir de courtes pistes faciles à proximité directe de l’arrivée du télésiège, le téléski de la Bergerie est construit en 1974 par Montaz Mautino. A noter que deux ans plus tard, un nouveau tunnel est percé en parallèle du précédent afin de fiabiliser la liaison entre le nord et le sud du massif du Vercors.

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Vue sur la gare amont du téléski de la Bergerie ainsi que l’arrivée intermédiaire et la fin de la ligne du télésiège.


En 1982, le domaine skiable du Col de Rousset s’agrandit une fois de plus avec l’aménagement d’une nouvelle porte d’entrée et la route d’accès associée, au niveau de la Montagne de Beure, à plus de 1370 mètres d’altitude. Au départ de cette porte d’entrée, les téléskis de l’Abrevoir et du Berger sont construits afin de desservir les faibles pentes de cet montagne, propices à l’apprentissage du ski.

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La ligne du téléski de l’Abreuvoir, actuellement, avec à l’arrière plan la vallée de Saint-Agnan en Vercors.

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Vue de nos jours sur la gare amont du téléski du Berger.


Le Col de Rousset étant surtout une station familiale destinée à l’apprentissage du ski, la station a souhaité continuer le développement des espaces débutants du domaine skiable en construisant en 1986 le téléski de Échelette sur la Montagne de Beure.

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Vue de nos jours sur le téléski de l’Échelette et la portée suivant le virage de cet appareil.


En 1991, la station du Col de Rousset a voulu moderniser son domaine skiable. Pour ce faire elle a remplacé l’ancien télésiège fixe deux places, véritable ascenseur de la station par un télésiège débrayable quatre places Poma : Rousset Express. Cet appareil a été construit sur le même tracé que la précédente installation. C’est également durant cette année que les principaux logements du Col de Rousset sont construits.

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Le télésiège Rousset Express durant ses premières années d’exploitation.


La Montagne de Beure a été aménagée pour la dernière fois en 1999, malgré les protestations des défenseurs de la nature. En effet, cette année voit la construction du téléski des Escondus par Gimar Montaz Mautino. Il est issu de la récupération d’un ancien téléski Poma. Cet appareil a permis d’atteindre le nouveau sommet du domaine skiable, à 1695 mètres d’altitude, auparavant situé au sommet du téléski de But Sapiau. Cette installation a permis de desservir de nouvelles pistes plus raides sur le secteur d’altitude de la Montagne de Beure. A noter que parallèlement à cette construction, le téléski de l’Échelette a été rallongé par le bas jusqu’au parking de la Montagne de Beurre et que sa vitesse s’est vu réduite. Sa gare aval se situait au niveau de l’actuel virage de ce téléski.

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Vue sur la gare aval du téléski des Escondus, de type H.

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L’étendue du domaine skiable du Col de Rousset de nos jours.


Rôles et situation du télésiège Rousset Express

En hiver

Le télésiège Rousset Express est la principale remontée mécanique du domaine skiable du Col de Rousset. Situé au départ de la station, principale porte d’entrée du domaine skiable, il permet d’accéder au secteur de la Montagne de Beure. Ainsi, il est emprunté par les skieurs débutants qui peuvent profiter des pistes faciles de ce secteur. Pour les skieurs plus expérimentés, ce téléporté dessert les pistes les plus difficiles du domaine skiable.

A noter que le télésiège ne tourne que très rarement à sa vitesse maximale. Dans un premier temps, cela s’avère inutile du fait de la faible affluence. De plus, à vitesse maximale, les skieurs ne disposent que de très peu de temps pour atteindre la zone d’embarquement depuis les portiques de cadencement avant que le siège n’arrive. Cela peut provoquer des arrêts d'urgences car des skieurs débutants peuvent tomber où être situés encore dans le contour. Par conséquent, le débit est plus important lorsque la vitesse est plus faible.

Le télésiège Rousset Express dessert directement onze pistes :

  • Le Faon
  • Le Cerf
  • La Biche
  • La Bergerie
  • Le Chemin de Beure
  • Le Vallon
  • Le Boulevard
  • La Forêt
  • L’Eterlou
  • Le Cabri
  • Les Bouquetins
  • La Noire

En plus de desservir une grande partie des pistes du domaine skiable du Col de Rousset, cette installation donne également accès à des itinéraires non damés et non sécurisés qui constituaient d’anciennes pistes.

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La situation du télésiège Rousset Express par rapport à l'ensemble du domaine skiable du Col de Rousset.

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Gros plan sur cet appareil ainsi que les pistes qu’il dessert.


En été

Le télésiège Rousset Express est également ouvert lors de la saison estivale. Il donne accès à un large panel d’activités comprenant, le VTT de descente, la trotin’herbe ainsi que que la trottinette tout terrain. Il dessert des pistes de tous niveaux accessibles à la fois à ceux souhaitant découvrir ces pratiques et aux plus expérimentés. Les piétons, quant à eux, peuvent rejoindre des départs de randonnées depuis le sommet du téléporté et ainsi découvrir la Montagne de Beure ou les Hauts Plateaux du Vercors. Par conséquent, cette installation est aussi utilisée à la descente pour que ces personnes puissent regagner la station.

Le télésiège Rousset Express dessert principalement et directement neuf pistes, huit d’entre elles sont accessibles aux VTT, trois sont réservées aux trottinettes tout terrain et une est notamment dédiée aux trottin’herbes :

  • La Tartine
  • La Blue Touch
  • La Drôme Adhère
  • La Wood Stosk
  • El Tomato
  • Le Ketchup
  • L’Expresso
  • La Noir C’Est Noir

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La situation du télésiège Rousset Express sur le plan des activités estivales du Col de Rousset.


Les caractéristiques de l’installation

Caractéristiques administratives

  • TSD – Télésiège à pinces débrayables : Rousset Express
  • Exploitant : CG26
  • Constructeur : Poma
  • Année de construction : 1991
Caractéristiques d’exploitation

  • Saison d'exploitation : Hiver - Eté
  • Capacité : 4 places
  • Débit maximal théorique à la montée : 2400 p/h
  • Débit maximal théorique à la descente : 1200 p/h
  • Vitesse d'exploitation maximale théorique : 4,25 m/s
  • Sens de montée : Gauche
Caractéristiques géométriques

  • Altitude aval : 1251 m
  • Altitude amont : 1500 m
  • Dénivelée : 249 m
  • Longueur développée : 886 m
  • Longueur horizontale : 827 m
  • Portée maximale : 201 m
  • Survol maximal : 16 m
  • Pente maximale : 35 %
  • Pente moyenne : 30,11 %
  • Temps de trajet : Environ 3 min 28 s
Caractéristiques des gares

  • Types de gares : Omega à couverture basse
  • Emplacement motrice : Aval
  • Type de motorisation : Courant continu
  • Puissance développée : 358 kW
  • Emplacement tension : Amont
  • Type de tension : Hydraulique
  • Nombre de vérins : 2
  • Tension nominale : 17 253 daN
  • Pression nominale : 147 bars
  • Type d’embarquement : Dans l’axe de la ligne
  • Type de débarquement : Dans l’axe de la ligne
Caractéristiques de la ligne

  • Nombre de pylônes : 9
  • Type de sièges : Arceau 4 places
  • Dispositif d'anti-sous-marinage : Oui (sur la place extérieure)
  • Nombre de sièges : 61
  • Espacement : 25,5 m
  • Dispositif d'accouplement : Pince débrayable TB
Caractéristiques du câble

  • Année de fabrication : 2009
  • Fabricant : Redaelli
  • Diamètre : 40,00 mm
  • Composition : 6x17 fils
  • Type d'âme : Textile
  • Résistance à la rupture : 116 342 daN

La gare aval

Présentation générale

La gare aval du télésiège Rousset Express est implantée à 1251 mètres d’altitude sur le front de neige de la station, à proximité de la station aval du téléski des Vallons et du tapis débutant de la station. Elle se situe à proximité de la place principale du Col de Rousset et par conséquent, du magasin de location de ski, des restaurants et des caisses de forfait. Elle est ainsi accessible aux personnes logeant dans les résidences de la station. Il est également facile d’y parvenir depuis le parking journée du Col de Rousset.

La gare aval du téléporté est compacte, de type Omega à couverture basse. Ses lanceurs sont relativement courts. La vitesse de l’appareil est donc limitée à 4,25 m/s au maximum.

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La gare aval dans son environnement vue depuis la fin des pistes vertes du Vallon en hiver et de la Tartine en été. Le départ du téléski du Vallon est visible sur la gauche.

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Vue générale.

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Vue de trois quarts sur la gare aval et le premier pylône de la ligne.

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Vue de profil.

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Vue générale depuis la place centrale de la station du Col de Rousset. On voit bien le tracé de la piste noire des Bouquetins dans la forêt.

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Vue de face.

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Vue de trois quarts sur l’arrière de la gare.

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Vue de trois quarts sur l’avant de la station aval du télésiège.

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Dans le lanceur. C'est parti !


Approfondissements techniques

Il s’agit de la station motrice de l’installation. Le câble est entraîné par l’intermédiaire d’un moteur électrique à courant continu développant une puissance de 358 kW. Le mouvement de ce dernier est transmis à un réducteur qui permet en abaissant la vitesse, d'augmenter le couple au niveau de la poulie motrice. Ce moteur est relié à un volant d'inertie sur lequel agit un frein de service. Deux autres freins dits d'urgence sont également placés au niveau de la poulie motrice. En cas d'avarie sur le moteur principal, un moteur thermique de secours peut être accouplé au réducteur grâce à une seconde entrée.

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La poulie motrice

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Vue générale sur l’intérieur de la gare aval. On peut voir la conduite de refroidissent du moteur ainsi que les armoires électriques de puissance.

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Vue sur le moteur électrique, le volant d’inertie ainsi que le frein de service.

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Autre vue sur le moteur.

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Vue sur le réducteur. On remarque la boite sélective qui permet de choisir entre le moteur principal et celui de secours en entrée du réducteur.

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Le moteur thermique de secours


Dans un premier temps, lors de l'entrée des sièges en gare, les pinces sont stabilisées par des trompettes qui permettent d'assurer la bonne tenue des véhicules. Ce dispositif est également présent en sortie de gare. Par la suite, les véhicules se désolidarisent du câble grâce à une came qui fait pression sur les ressorts des pinces. Les sièges sont ensuite ralentis par une rampe à pneus appelée ralentisseur, dont la vitesse est décroissante. L'embarquement en gare aval ou le débarquement en gare amont sont effectués à faible vitesse pour améliorer le confort des skieurs. Une prise de mouvement sur le câble à l’aide d’un galet dédié permet de transmettre le mouvement aux pneus du ralentisseur et du lanceur. La transmission du mouvement d’un pneu à un autre s’effectue grâce à des courroies. Après, les véhicules font demi-tour dans la partie de la gare appelée contour où les pinces sont aussi entraînés par des pneus mais la transmission du mouvement entre eux s’effectuent via des engrenages. Ensuite, afin de s'embrayer sur le câble, les pinces des sièges sont accélérées à l’aide d’une poutre à pneus, appelée lanceur, dont la vitesse est croissante. Cette rampe permet aux sièges d'approcher le plus possible la vitesse du câble. En sortie de lanceur, une came appuie sur la pince afin de la faire embrayer sur le câble.

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Vue générale sur la poutre à pneus du ralentisseur. Les courroies transmettant le mouvement d’un pneu à un autre sont bien visibles.

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La sortie du contour. Dans cette zone de la gare, la transmission du mouvement d’un pneu à un autre est assurée par des engrenages.

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Vue générale sur le lanceur.

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Les armoires de commande de l’installation


La ligne

La ligne du télésiège Rousset Express parcourt 886 mètres de longueur pour 249 mètres de dénivelé afin de rallier l’altitude de 1500 mètres.

Dès les deux premiers pylônes, de type compression, une pente relativement importante est imposée à la ligne. Celle-ci est régulière jusqu’au pylône 7. Durant ces portées, le télésiège survole tout d’abord la piste noire des Bouquetins entre les ouvrages 2 et 3, puis les pistes du Chemin de Beurre et de La Noire durant la portée vers le pylône 6. A partir du septième ouvrage, la montée devient moins raide puis la ligne devient quasi-horizontale entre le pylône 9 et l’entrée en gare amont.

Cette installation comporte 9 pylônes tubulaires dont 2 compressions et 7 supports, équipés ainsi :

  • P1 : 16C/16C
  • P2 : 8C/8C
  • P3 : 6S/6S
  • P4 : 6S/4S
  • P5 : 6S/6S
  • P6 : 6S/4S
  • P7 : 6S/6S
  • P8 : 8S/8S
  • P9 : 8S/8S

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Vue sur la ligne depuis les abords de la gare aval.

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Les P1 et P2. En avant sur la ligne !

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La portée vers le pylône 3. On survole l’arrivée de la piste noire des Bouquetins.

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Le P3.

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La tête du pylône 3.

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La portée vers le pylône 4.

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Le P4.

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Vue arrière sur la première partie de la ligne.

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Le P5.

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La tête du pylône 5.

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La portée vers le pylône 6. On survole la piste La Noire.

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Le P6.

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La portée vers le pylône 7.

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Le P7.

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La portée vers le pylône 8.

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Le P8.

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La portée vers le pylône 9.

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Le P9.


La gare amont

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L’arrivée en gare amont.


Présentation générale

La gare amont du télésiège Rousset Express est implantée à 1500 mètres d’altitude. Tout comme la gare aval, cette station est compacte, de type Omega à couverture basse. Ses lanceurs sont relativement courts.

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La gare amont dans son environnement.

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Vue générale depuis le départ de la piste verte du Faon en hiver, des pistes de trottinettes tout terrain et de certaines pistes de VTT de descente en été.

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Vue en plongée depuis la crête surplombant la gare du téléporté.

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Gros plan sur la station amont depuis le même emplacement.

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Vue de trois quarts sur l’arrière de la gare et la zone de débarquement.

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Vue de face.

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Vue de trois quarts avec les deux derniers pylônes de la ligne ainsi que le But de Nève à l’arrière plan.

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Vue de profil.

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Vue de trois quarts depuis le départ de la piste verte du Chemin de Beure, et de certaines pistes de VTT de descente, en été.

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La face avant de la gare amont. On peut voir au centre de l’image une partie des deux vérins assurant la tension dynamique du câble de l’installation.


Approfondissements techniques

Il s’agit de la station tension de l’installation. La poulie retour est montée sur un lorry qui coulisse sur la structure de la gare à l’aide de deux vérins hydrauliques, ce qui a pour effet de plus ou moins tendre le câble. Ces vérins sont contrôlés à l’aide d’une centrale hydraulique.

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Les deux vérins hydrauliques

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La centrale hydraulique


Le fonctionnement du débrayage et de l’embrayage des pinces sur le câble ainsi que le cheminement des sièges est identique dans cette station qu’en gare aval.

On notera qu'un cadenceur de type TOR (Tout Ou Rien) est présent en gare amont. Ce dispositif permet de conserver un espace constant entre chaque siège en corrigeant uniquement l’avance d’un véhicule. Il s’agit d’un ensemble de pneus présent en avant du contour qui peut se désynchronisé des autres pneus, lorsque l’avance d’un véhicule est détectée. Ainsi le siège est arrêté temporairement puis quand l’écart avec le siège précédent est corrigé, cet ensemble s’embraye avec les autres pneus pour remettre en mouvement le siège. Cette poutre à pneus est animée par un motoréducteur.

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Vue sur la trompette de sortie de gare amont.

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Vue générale sur la poutre à pneus du ralentisseur. Les courroies transmettant le mouvement d’un pneu à un autre sont bien visibles.

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La prise de mouvement sur le câble. Ainsi, la vitesse de rotation des pneus du ralentisseur et du lanceur sont proportionnelles à la vitesse du câble.

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Vue sur le cadenceur et son motoréducteur.

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Des pneus et des roues dentées du contour.

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L’armoire électrique de commande de la gare amont.

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Vue intérieure de cette armoire.


Véhicules et pinces

Le télésiège Rousset Express est équipé de 61 sièges quatre places Arceau. Ils disposent sur la place extérieure d’un dispositif d'anti-sous-marinage qui permet d'éviter que les jeunes enfants ne tombent de ceux-ci. Comme les véhicules de cet appareil ne disposent pas d’attaches spécifiques pour pouvoir monter les vélos et autres trottinettes, ces derniers sont simplement posés sur les sièges pendant la montée. Il n’est ainsi possible de ne charger qu’un véhicule roulant (VTT, trottinettes...) par siège. Les véhicules sont reliés au câble par l'intermédiaire d'une pince débrayable TB. A noter que le débit de l'appareil a été légèrement réduit. En effet des sièges ont été démontés et servent de bancs au pied de la station.

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Croisement de deux sièges avec le But de Nève culminant à 1656 mètres d’altitude, sur la gauche.

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Vue de face sur un siège.

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Une assise. Le dispositif d'anti-sous-marinage sur la place extérieur est bien visible.

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Vue sur une pince et sa suspente depuis un siège.

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La pince débrayable TB.


L'appareil, vu depuis les pistes

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Vue sur la gare amont et le dernier pylône de la ligne depuis le début de la piste verte du Chemin de Beure en hiver et de certaines pistes de VTT de descente, en été.

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Les deux derniers pylônes depuis le même emplacement. Le But de Nève est bien visible à l’arrière plan.

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Le pylône 9 vue depuis ce chemin.

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Vue sur le pylône 8 depuis le départ de la piste rouge du Cabri en hiver, et des pistes noires Expresso et Noir C’Est Noir en été.

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La portée entre les pylônes 5 et 6 vue depuis la piste La Noire.

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La même portée mais vue en direction de l’aval, à proximité du croisement avec les pistes vertes Chemin de Beure en hiver et de la Tartine en été.

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La portée entre les pylônes 4 et 5.

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Le pylône 4.

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Vue en plongée sur la gare aval et le début de la ligne depuis la fin de la piste noire des Bouquetins.

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Vue de profil des deux premiers pylônes de la ligne.


Panorama

Je vous propose de découvrir le panorama qu’offre le télésiège Rousset Express sur l’ensemble des Hauts Plateaux du Vercors et de la Montagne de Beure.

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Vue sur la crête de la Montagne de Beure. Au centre, on aperçoit la ligne puis la gare amont du téléski de But Sapiau, aujourd’hui inexploité, situé à proximité du sommet éponyme qui culmine à 1619 mètres d’altitude. Sur la droite, on peut voir le point de vue aménagé par la station avec des tables d’orientation.

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Vue générale sur la Montagne de Beure. Le Grand Veymont point culminant du massif du Vercors à 2341 mètres d’altitude domine l’arrière plan. Sur la gauche on distingue la fin de la ligne et la gare amont du téléski des Escondus, qui constitue le point le plus haut du domaine skiable du Col de Rousset, à 1695 mètres d’altitude.

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Gros plan sur le Grand Veymont.

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Vue en direction de Saint-Agnan en Vercors, la commune sur laquelle est implantée la station du Col de Rousset. On peut voir sur la gauche, la gare amont du télésiège Rousset Express et un peu plus à droite l’arrivée du téléski de la Bergerie. Sur la droite on aperçoit les sommets des Hauts Plateaux du Vercors.

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Au second plan, on peut voir la fin de la ligne et la gare amont du téléski des Vallons qui culmine à 1425 mètre d’altitude. A l’arrière plan, les Rochers de Chironne sont visibles.

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Vue depuis le même emplacement, avec à gauche le But de Nève culminant à 1656 mètres d’altitude.

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Vue sur le Col de Rousset situé à 1367 mètres d’altitude depuis la piste La Noire.


Conclusion

Construit en 1991 en remplacement d’un télésiège deux places, le télésiège Rousset Express a permis de moderniser l’accès à la Montagne de Beure depuis la station. Il constitue en hiver la principale remontée mécanique du domaine skiable en desservant de nombreuses pistes. Durant la saison estivale son rôle est tout aussi important car il permet d’accéder à de nombreuses activités de descente tel que le VTT ainsi qu’à des chemins de randonnées permettant de découvrir la Montagne de Beure et les Hauts Plateaux du Vercors. Sa fréquentation est néanmoins relativement faible en été. Le télésiège Rousset Express correspond aux attentes des clients que ce soit en terme de confort ou de temps de parcours, il lui reste par conséquent un bel avenir devant lui. En effet, même si son avenir pour la pratique du ski est compromise du fait du manque de neige, les nombreuses et diverses autres activités qu’il propose à son sommet lui permettent de rester utile.

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Crédits et remerciements

Je tiens à remercier remontees pour ses relectures et corrections ainsi que Raphaël B pour ses photographies techniques.

Photographies : Bovinant et Raphaël B
Date des prises de vues : 6 juillet 2016 pour les photos de Bovinant et 26 Juillet 2010 pour celles de Raphaël B
Graphisme et bannière : Bovinant
Texte : Bovinant
Relecture et corrections : remontees



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