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TCD15 de la Steinplatte
Waidring (Steinplatte - Winklmoosalm)
Doppelmayr
Description rapide :
Télécabine d'accès à la Steinplatte, à pinces DT-215 et cabines Conus 15.
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Télécabine d'accès à la Steinplatte, à pinces DT-215 et cabines Conus 15.
Options techniques :
- Motrice enterrée
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Auteur de ce reportage : monchu
Section écrite le 14/04/2019 et mise à jour le 18/04/2019
(Mise en cache le 18/04/2019)
Construite en 1998, la télécabine reliant le village de Waidring au plateau de la Steinplatte a marqué un tournant dans l’aménagement du domaine skiable. En se substituant aux navettes routières, elle a rendu l’accès au secteur d’altitude plus rapide et plus confortable. Elle a permis aussi une exploitation estivale absente jusqu'alors.
Techniquement, il s’agit d’un modèle de télécabine Doppelmayr peu répandu, utilisant une double pince à barre de torsion DT-215 et des cabines CWA Conus de 15 places.
1. La Steinplatte et la Kammerköralpe
Waidring et la Steinplatte
La Steinplatte est un massif calcaire culminant à 1869 mètres, à cheval sur le Tyrol et Salzbourg. Au sud, elle présente un paysage de falaises abruptes surplombant la station tyrolienne de Waidring. Au nord, le paysage est complètement différent : la Steinplatte descend en pente douce jusqu'à la frontière allemande et le plateau de la Winklmoosalm, au-dessus de la station bavaroise de Reit im Winkl.
Les deux secteurs sont équipés pour le ski alpin et le ski de fond. Un ensemble de 13 remontées dont 8 sur le versant autrichien desservent 44 kilomètres de pistes, de difficulté moyenne, destinées à une clientèle familiale. Depuis Waidring ou Reit im Winkl, l'accès au domaine skiable s'effectue par une télécabine ou une route d'accès, sans aucune piste de retour station.
La Steinplatte et la télécabine montant de Waidring à droite.
La télécabine directe
Depuis 1998, l'accès au domaine skiable se fait par une télécabine reliant le village de Waidring et le plateau de la Kammerköralpe, centre névralgique du domaine avec le départ des principales pistes bleues.
Le retour à la station se fait en empruntant la même télécabine à la descente. En raison du relief accidenté, de l'exposition sud et de la faible altitude, il n'y a pas de piste de retour dans la vallée.
Il existe toutefois une alternative à la télécabine, assurant une redondance en cas de défaillance. L'ancienne route à péage montant vers la gare aval du télésiège de Kammerkör a été maintenue en service.
La télécabine est ouverte également en été. Elle transporte des randonneurs ainsi que des familles venues visiter le « Triassic Park », une attraction gratuite qui combine des expositions intérieures et des mises en scènes extérieures sur le thème de la paléontologie, avec des répliques d’animaux préhistoriques. Cet ensemble d’attractions est né de la géologie de la Steinplatte, un site particulièrement riche en fossiles, qui abrite le plus grand gisement d’Europe de coraux fossilisés.
La télécabine est le point d'accès depuis Waidring.
Il n'y a aucune piste de retour à la station, mais une route d'accès dessert également le domaine.
2. L'évolution des accès au domaine de 1972 à 1998
La route d'accès et le téléski de Schwarzlofer (1972)
Le pionnier de l'aménagement de la Steinplatte était le propriétaire d’une scierie à Waidring, Andrä Brandtner. Il s'était lancé dans l'exploitation d’un hôtel, puis élabora au début des années 70 un projet d'équipement de la Steinplatte depuis le versant tyrolien.
Les difficultés d'aménagement étaient financières mais aussi techniques. En raison du relief accidenté du côté tyrolien, aucune piste de retour station n'était réalisable. Dans ces conditions, la construction d’un téléphérique d'accès au plateau, utilisable à la montée comme à la descente, n'était pas été rentable en l'absence de ski propre.
Andrä Brandtner s’est donc rabattu sur un accès routier. Un chemin forestier a été élargi au printemps 1972 et asphalté jusqu'à l’Alpengasthaus, point de départ des pistes. Les clients étaient acheminés par des navettes privées, ou pouvaient gagner eux mêmes le parking aménagé au terminus de la route d'accès moyennant un péage.
Plan des pistes durant les premières saisons d'exploitation, avec l'emplacement du parking en vert, le TKE2 Schwarzlofer (14), les TKE2 Kammerkör (15) et le TKE2 Plattenkogel (16). Les autres remontées sont situées sur le domaine bavarois de la Winklmoosalm.
Les navettes depuis la station jusqu'au parking à proximité du TKE2 Schwarzlofer.
A l’hiver 1972, trois téléskis à enrouleurs Swoboda sont entrés en service. Aucune remontée ne partait du parking proprement dit. Au début de leur journée de ski, les clients devaient se laisser glisser dans le vallon jusqu’au point de départ du téléski Schwarzlofer. Celui-ci donnait accès au plateau central desservi par le téléski Kammerkör. Depuis le sommet de cet appareil, les skieurs les plus expérimentés pouvaient accéder au sommet du domaine skiable avec le téléski du Plattenkogel. En l’absence de raccordement au réseau électrique, ces téléskis fonctionnaient au diesel les premières années.
L’aménagement des pistes a demandé une énergie considérable. D’abord en raison de la géologie, le sol karstique qui rendait difficile les terrassements. Ensuite, le plateau n’avait presque pas été aménagé en alpages, et il a fallu défricher la végétation de pins et de buissons pour créer 40% de surface skiable supplémentaire.
L’ensemble de ces opérations, création de la route d'accès, construction de 3 téléskis et aménagement des pistes, représentait en décembre 1972 un investissement de 18 millions de schillings, ce qui correspondrait à 5,7 millions d’euros actuels.
Le télésiège biplace de Kammerkör (1980)
Pour éviter le détour par le téléski de Schwarzlofer et de Kammerkör, un accès direct entre le parking et le plateau de Kammerkör a été mis en place en 1980, sous forme d’un télésiège biplace Swoboda.
Ce premier téléporté permettait aussi aux piétons d'accéder au plateau. Il assurait aussi la descente des skieurs en cas d’enneigement insuffisant, lorsque le retour skis aux pieds jusqu’au parking n’était plus possible.
Le TSF2 Kammerkör reliant directement le parking, en bas à droite, au refuge Kammerkör au cœur du domaine skiable. Il permettait d'éviter le détour par le TKE2 Schwarzlofer (A) et les TKE2 Kammerkör (C et D) pour gagner le centre névralgique du domaine. Le nouveau télésiège permettait aussi la desserte d'une nouvelle piste rouge (10).
Arrivée du TSF2 sur le plateau.
La transformation en télésiège triplace (1989)
Pour faire face à l’affluence, notamment en début de journée, le télésiège biplace a été transformé en triplace par SSG, constructeur qui avait pris le relais de Swoboda. Les pylônes en béton étaient jugés suffisamment robustes pour supporter le poids supplémentaire. De nouvelles têtes de pylônes plus larges ont été posées sur le sommet des poteaux.
Le télésiège transformé est entré en service le 25 décembre 1989.
Tracé identique du TSF3 et apparition de l'enneigement artificiel.
Depuis le parking, le télésiège de Kammerkör permettait de gagner le cœur du domaine skiable. (cliquez sur l'image pour afficher le reportage)
Le projet de télécabine (1998)
Pour éviter la fastidieuse montée en navette ou en voiture jusqu'au parking d’altitude, Andrä Brandtner concrétisa en 1998 le projet de gros porteur depuis le village, qu’il n'avait pas pu réaliser en 1972.
Le projet consistait à établir une gare de départ et un nouveau parking, à l'extérieur du village, au lieu-dit Rettenmoos, idéalement placé au bord de la route fédérale bien fréquentée reliant Kitzbühel et Salzbourg. Le terrain était plat et facilement aménageable. Ce fut l'occasion d’y construire un bâtiment à l'architecture marquante, dessiné par Peter Thurner. Le concept prévoyait d’héberger sous un gigantesque toit ondulé la télécabine avec son garage, les locaux de l’exploitant ainsi que tous les services et commerces nécessaires : toilettes, consignes, caisses, magasin de sport ou école de ski. La pratique est devenue courante en Autriche de nos jours, mais à l’époque le projet était visionnaire.
Techniquement, l’appareil choisi était une télécabine 15 places, le plus gros monocâble au catalogue Doppelmayr à l'époque. Les cabines CWA Conus offraient 9 places assises et 6 debout. Le retour d'expérience de l’exploitant de Nassfeld, qui disposait depuis 1996 de la première télécabine Doppelmayr à cabines CWA Conus 15 avait assuré que le débit réel approchait le débit théorique durant les pointes, grâce à la facilité d'embarquement. Pendant les périodes creuses, les banquettes offriraient le confort suffisant. Un compromis était trouvé entre capacité et confort, car cet appareil sans ski propre devait servir uniquement d'ascenseur et être capable d’absorber les pointes du matin et du soir.
Par ailleurs, le volume intérieur de la cabine et l'absence de barre d'appui centrale permettait de charger facilement des marchandises pour l’approvisionnement du restaurant d’altitude.
La télécabine est entrée en service le 28 novembre 1998. C’est la deuxième télécabine 15 places Doppelmayr à cabines Conus construite au monde.
Etude CWA pour le chargement des cabines Conus 15.
3. Caractéristiques techniques
- Caractéristiques administratives
Télécabine débrayable Waidring – Steinplatte
Exploitant : Steinplatte Aufschließungs GmbH & Co KG
Constructeur : Doppelmayr
Année de construction : 1998
Caractéristiques d’exploitation
Saison d'exploitation : été-hiver
Capacité : 15 personnes
Débit maximum théorique : 2500 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 6 m/s
Temps de trajet minimum : 7 min 48 s
Sens de fonctionnement : gauche
Caractéristiques géométriques
Altitude aval : 780 m
Altitude amont : 1650 m
Dénivelée : 870 m
Longueur horizontale : 2640 m
Longueur développée : 2813 m
Pente moyenne : 33,0 %
Pente maximum : 77,0 %
Caractéristiques techniques
Emplacement motrice : amont
Type de motorisation : courant continu
Puissance développée : 1200 kW
Emplacement tension : amont
Dispositif d’accouplement : pinces à barres de torsion DT-215
Nombre de véhicules : 49
Largeur de voie : 6,10 m
Nombre de pylônes : 19
Diamètre du câble : 54 mm
Fabricant du câble : Teufelberger
4. Gare aval
Bâtiment
Le bâtiment situé au bord de la route fédérale impressionne par la forme de son toit, œuvre de l’architecte Peter Thurner. Il abrite sous ses formes ondulées la télécabine proprement dite, le perron d'entrée avec les bornes de contrôle, et un grand bâtiment arrondi, avec les caisses, l'école de ski, un magasin de sport. Un bâtiment annexe de forme similaire propose de la restauration. Le toit se détache des constructions, soutenu par des piliers métalliques, qui autorisent des portées atteignant 10 mètres.
Les différentes composantes du bâtiment sont reliées entre elles par un passage couvert à l’arrière, surmonté d’un toit vitré pour la luminosité.
Pour réduire la largeur de la construction, l’architecte a profité de la pente naturelle pour enterrer le garage à l’arrière de la gare, au même niveau.
Dans le domaine des remontées mécaniques, l’architecte Peter Thurner a également signé d’autres gares marquantes, notamment celles de la télécabine Festkogl à Obergurgl et la télécabine Schattberg à Saalbach.
Le bâtiment et son long toit, avec le garage enterré en pointillés jaunes.
Le toit arrondi couvre à la fois la station à gauche et le bâtiment à droite.
Le bâtiment est légèrement surélevé par rapport au parking.
Les murs du bâtiment sont aussi arrondis.
Les caisses.
L'entrée de l'école de ski et du magasin de sports avec le village de Waidring.
La forme arrondie du toit reprend celle de la chaîne de montagnes.
La couverture basse des lanceurs dépasse du toit.
À l'extrémité est, le toit se termine par une série de piliers métalliques qui laissent entrer la luminosité dans la gare.
La gare en enfilade avec le garage au fond.
Les lanceurs reposant sur un pilier central.
Deux autres réalisations de Peter Thurner : la télécabine Festkogl à Obergurgl et la télécabine Schattberg à Saalbach (photos Rodo_Af).
Station
La gare aval est une station UNI rallongée, sans couverture, mise à part l’extrémité des lanceurs disposant d’une couverture basse. La gare est retour tension. Le traînage est effectué par des poutres à pneus, avec deux prises de mouvement sur le câble.
A côté des caisses, l'accès à l'appareil.
Les bornes de contrôle.
Au centre, l'abri du personnel chargé d'aider pour le contrôle des billets en cas d'affluence
De l'autre coté des bornes, la sortie vers le parking.
Au début de la file d'attente, un guichet de renseignements
A l'arrière un long couloir dessert les boutiques et donne sur le village.
Le ralentisseur et le quai de débarquement.
Une rampe de sortie en demi-cercle permet de rattraper la différence de niveau entre le quai et le sol du bâtiment.
L'embarquement s'effectue à partir du milieu du contour.
La cabine dispose d'un marchepied qui épouse la forme du quai dans les virages. Il permet aussi de la stabiliser lors d'embarquement, tout comme le rail central sur lequel vient glisser la quille de la cabine.
Sur le pilier central, l'extrémité des 2 vérins de tension.
Dans l'axe du lanceur, avec le local du conducteur à gauche. Au sol, la bande métallique correspond à la limite du quai mobile, qui peut être abaissé pour rentrer et sortir les cabines du garage.
Le local opérateur avec un boitier de commandes déporté.
Capacité maximum.
Après la limite d'embarquement marquée par une chaine, commence le lanceur.
Came de fermeture des portes, en hauteur.
Le lanceur et la poulie tension.
Un feu de cadencement, obligatoire en Autriche à l'époque de la construction, vérifie l'espacement entre les véhicules.
Détail de la poulie tension, avec à l'arrière la prise de mouvement pour la poutre à pneus du ralentisseur.
Garage
Le garage est situé au même niveau que le contour, mais il a été enterré dans la pente naturelle. Il est de type bouclé, relié au contour par 2 aiguillages et 2 rails de transfert sur lesquels le traînage s’effectue par chaîne.
Dans le garage le traînage s’effectue par plusieurs rampes montantes muni de poutres à pneus. Disposées régulièrement sur le parcours, elles permettent aux cabines de gagner un peu de hauteur avant de continuer leur chemin par gravité.
Les cabines sont stockées sur 4 rangées parallèles. En suivant la boucle du garage, les cabines effectuent donc au total deux virages à droite et un virage à gauche. Ce dernier s’effectue du côté extérieur des pinces. Compte tenu de la géométrie de la pince double particulièrement longue, ce virage à gauche serait impossible à franchir sur un rail normal, car l’extrémité des tubes contenant les barres de torsion viendrait buter contre le rail. C’est pourquoi la cabine est prise en charge par un bras articulé, qui va la transférer d’une rangée à l’autre.
Le trainage est assuré par des pneus dans le contour, et par une chaine sur le rail de transfert au garage, à droite.
Détail de l'aiguillage, et du moto-réducteur de la chaîne de trainage.
Détail de l'autre aiguillage, coté cyclage.
Les deux rails de transfert parallèles.
Double porte du garage, entrée à gauche, sortie à droite.
Les quais s'abaissent lors du transfert.
Le garage est en boucle. Les cabines progressent par gravité. Des poutres à pneus leur permettent de franchir les rampes montantes disposées régulièrement, dans chaque virage et au milieu de chaque rangée. Compte tenu de la grande longueur des pinces DT 215, un bras articulé, visible partiellement en haut à droite, fait franchir aux cabines le virage intérieur très serré.
Cabines en cours de décyclage.
5. Ligne
Généralités
La ligne compte 19 pylônes. Elle est particulièrement chargée en raison de la grande capacité des cabines, et le tracé subit de nombreuses ruptures de pente. C’est pourquoi les pylônes comptent un nombre élevé de galets.
Contrairement à la pratique habituelle en Autriche, la ligne de sécurité n’a pas été enterrée en raison du terrain particulièrement difficile.
Voici le détail de l’équipement des pylônes :
P1 : 8SC/8SC
P2 : 4SC/4SC
P3 : 12C/12C
P4 : 6S/6S
P5 : 10S/10S
P6 : 10S/10S
P7 : 10S/10S
P8 : 8SC/8SC
P9 : 8SC/8SC
P10 : 8S/8S
P11 : 6S/6S
P12 : 10S/10S
P13 : 10S/10S
P14 : 10S/10S
P15 : 8SC/8SC
P16 : 8SC/8SC
P17 : 10S/10S
P18 : 10S/10S
P19 : 10S/10S
Vue du bas de la ligne.
En ligne
P1 avec la gare de départ dont les formes arrondies rappellent celles des montagnes à l'arrière.
Le parking et la bulle "Triassic Parc" qui fait office de publicité pour le parc d'attraction préhistorique au sommet.
P2.
P3.
P4.
Passage d'une première arête.
P6.
P7.
Traversée du deuxième vallon au pied de la Steinplatte.
P8.
Au P9, changement de ligne de sécurité.
Deuxième forte montée.
La vue se dégage sur Waidring et les pistes au-dessus du village.
P10.
P11.
Deuxième passage d'arête.
P13.
P14.
La forêt s'éclaircit.
P15.
Dernière montée.
La barre de la Steinplatte apparait.
Dernier passage de crête.
Triple pylône 10S.
L'arrivée apparait.
Regard sur la vallée.
Vues depuis le sol
En raison du relief difficile, le nombre de vues depuis le sol est particulièrement limité.
Au dessus du parking et de la bulle "Triassic Park".
Devant le massif de Leogang.
Le bas du tracé.
Au sommet, avec dans le fond du vallon les installations près de l'ancien parking au terminus de
la route d'accès.
la route d'accès.
Au-dessus de la barre rocheuse.
6. Gare amont
Emplacement
La gare amont est implantée à l’extrémité du plateau de Kammerkör, près des restaurants d’altitude et des gares d’arrivée des télésièges Kammerkör et Steinplatte. L’emplacement a été choisi pour que la motrice soit intégralement au Tyrol, la frontière avec Salzbourg passant à quelques mètres.
La gare amont en limite de barre rocheuse.
Station
La station supérieure est une gare à couverture complète de la gamme UNI de Doppelmayr. Elle présente la particularité d’avoir une motrice enterrée, en raison des conditions climatiques parfois difficiles au sommet. Il est ainsi plus facile de démarrer l’appareil le matin.
Tympan aval.
Au centre, contre le massif, l'arbre lent, en rouge, sortant de la motrice enterrée.
Quai de débarquement.
Contour.
Le local opérateur abrite l'escalier vers la motrice.
A l'arrière du local opérateur, des locaux ont été aménagés récemment pour le
personnel.
personnel.
Le début du ralentisseur avec au centre le massif et les points pour la reprise de tension.
Contre le quai d'embarquement pour la descente, le local opérateur avec une commande déportée et le feu de cadencement.
Les conditions météo peuvent être très difficiles au sommet, c'est pourquoi l'exploitant a choisi une motrice souterraine.
7. Véhicules
Généralités
La ligne est équipée de 49 véhicules munis de doubles pinces à barres de torsion et de cabines Conus 15 de CWA.
Chapelet de cabines Conus.
La cabine est reliée à la suspente avec 4 silent blocks.
Sous la cabine, la quille de stabilisation lors du passage en gare.
La longueur de la double pince est marquante.
Sous l'aiguille, les 2 tubes renfermant les barres de torsion.
Schéma d'une cabine Conus. L'amortisseur n'est pas présent à Waidring.
Pinces et suspentes
Les pinces à barres de torsion DT-108 supportent traditionnellement un poids allant jusqu’à 8 passagers. Pour les mettre en œuvre sur une cabine de 15 places, Doppelmayr a donc utilisé 2 pinces à barres de torsion reliées par une pièce métallique commune. La double pince est particulièrement longue en raison de la présence des tubes métalliques contenant les barres de torsion de chaque pince, dans l’axe de la ligne.
Contrairement à la première télécabine de Nassfeld, le levier d’ouverture des portes n’est plus situé sur la cabine, mais en haut de la suspente.
Détail des deux pinces à barres de torsion.
Les 2 mors mobiles sont reliés par une aiguille souple.
Cabines
Les cabines circulaires offrent suffisamment de place pour embarquer jusqu’à 15 personnes pendant les heures de pointe. Leur espace central permet aussi le transport des VTT pendant la saison d’été.
Embarquement de plain pied.
Les banquettes circulaires à 9 places.
Caméra factice au plafond.
La plupart des cabines ont une livrée rouge mais certaines sont décorés d’un pelliculage particulier. Deux cabines prennent les couleurs d’un vaisseau d’exploration sous-marine. Elles mettent en scène le fond des océans au moment de la préhistoire. Elles permettent au jeune public de se mettre dans l’ambiance du parc d’attractions au sommet. D’autres cabines sont pelliculées avec des messages publicitaires.
Cabine spéciale Triassic Park.
Pelliculage translucide.
Cabine publicitaire.
Un investissement rentable... avec le parc d'attractions
La télécabine de la Steinplatte a offert un gain de temps considérable à tous les clients gagnant le domaine skiable chaque matin. Elle a aussi permis à l’exploitant d’ouvrir une saison d’été au sommet. Cependant, l’exploitation estivale était déficitaire pendant les premières saisons. Au début des années 2000, la télécabine enregistrait certes 300 000 passages chaque hiver, mais seulement 26 000 chaque été.
C’est pour doper la fréquentation estivale que l’exploitant a créé le parc d’attractions sur le thème de la préhistoire en 2008. Partant du principe que la randonnée et le VTT ne suffisent plus à assurer l’équilibre économique en été, il a cherché ensuite continuellement à attirer une nouvelle clientèle familiale, en multipliant les activités. Une plateforme panoramique du type « pas dans le vide » a été ouverte au dessus de la falaise en 2009 et le parc préhistorique a été largement agrandi en 2011. Depuis ces investissements, la fréquentation estivale a été multipliée par 3.
Après la construction de cette télécabine, l’exploitant a continué massivement à investir dans les remontées, en remplaçant la plupart de ses installations d'origine par des télésièges débrayables. Le prochain projet est déjà programmé pour 2020 lorsque le télésiège 6 places de Kapellen laissera la place à modèle 8 places.
La nuit tombe devant Waidring et le massif de Leogang.
Remerciements
Remerciements chaleureux au personnel.
Les photos de l’appareil ont été pris par Autriche.
Informations pratiques
Sites Internet :
Site officiel de l’exploitant :
www.steinplatte.tirol
Office de Tourisme :
https://www.kitzbueheler-alpen.com
Tarifs :
Forfait journalier Steinplatte + Winklmoosalm : 46 euros (2018)
Alliances tarifaires :
3 Länder Freizeit Arena, avec les domaines non reliés de Erpfendorf, Buchensteinwand, Kirchdorf, St. Johann in Tirol, Lofer et Unken : 233 euros pour 6 jours (2018)
Kitzbühler Alpen + Salzburg Superski Card, avec en plus le SkiWelt, Alpbachtal-Wildschönau, Zillertalarena, Kitzbühel, Schneewinkel, Skicircus, Wildkogel-Arena, Zell am See-Kaprun, Piesendorf, Uttendorf, Rauris, Mölltal, Mallnitz, Lungau, Obertauern, Ski Amadé, Schladming, Werfenweng, Dachstein West : 925 remontées, 283 euros (6 jours)
Vidéo :
Vidéo amateur en montée :
https://www.youtube.com/watch?v=pKxHrm1pvVo
Vidéo amateur en descente :
https://www.youtube.com/watch?v=U3AAEq_qNG8
Timelapse :
https://www.youtube.com/watch?v=lBuQC3QgcsE
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