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 TSD6B Kapellenbahn

Waidring (Steinplatte - Winklmoosalm)

Leitner

T2 ES
Description rapide :
Premier TSD6 construit par Leitner.

Options techniques :
  • Bulles
  • Amortisseur d'oscillations
  • Tapis d'embarquement ou de positionnement
  • Garage
Année de construction : 1995

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Auteur de ce reportage : monchu
Section écrite le 26/01/2020 et mise à jour le 26/01/2020
(Mise en cache le 26/01/2020)

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Au cœur du domaine skiable de la Steinplatte, le télésiège Kapellenbahn est l’un des plus fréquentés de la station. Cet appareil prototype, premier télésiège débrayable 6 places construit par Leitner, sera démonté prochainement. Voici l’occasion de découvrir le précurseur d’une longue lignée de télésièges devenus le standard aujourd’hui.




1. Au cœur du domaine de la Steinplatte


Waidring et la Steinplatte

La Steinplatte est un massif calcaire culminant à 1869 mètres, à cheval sur le Tyrol et Salzbourg. Au sud, elle présente un paysage de falaises abruptes surplombant la station tyrolienne de Waidring. Au nord, le paysage est complètement différent : la Steinplatte descend en pente douce jusqu'à la frontière allemande et au plateau de la Winklmoosalm, au-dessus de la station bavaroise de Reit im Winkl.

Les deux secteurs sont équipés pour le ski alpin et le ski de fond. Un ensemble de 13 remontées dont 8 sur le versant autrichien desservent 44 kilomètres de pistes, de difficulté moyenne, destinées à une clientèle familiale. Depuis Waidring ou Reit im Winkl, l'accès au domaine skiable s'effectue par une télécabine ou une route d'accès, sans aucune piste de retour station.

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La Steinplatte et la télécabine montant de Waidring à droite.



Le télésiège Kapellenbahn

Le télésiège est implanté au cœur du domaine de la Steinplatte, desservant les pistes les plus faciles du massif. Il double sur les trois quarts de la longueur le TSD8B Steinplatte, véritable colonne vertébrale du domaine. Le point de départ est situé au point le plus bas du versant, tandis que l’arrivée est placée environ 150 m en dessous de la gare amont de la télécabine montant de la station. Il tire son nom d’une petite chapelle à proximité de l’arrivée.

L’appareil est très prisé des débutants, car il dessert trois larges pistes bleues, numérotées 4, 5 et 1. Il dessert aussi le seul Snow Park de la station, ce qui lui assure une forte fréquentation.

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Le TSD6B Kapellenbahn, au cœur du domaine.


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Il dessert les pistes bleues 4, 5 et 12 ainsi que le Snow Park, mais il ne permet pas le retour direct à Kammerkör, où se trouve la gare amont de télécabine descendant à la station.




2. Les investissements du secteur Kammerkör



L’implantation du TSD6B en 1995 et son remplacement prématuré par un TSD8B en 2020, sont des marqueurs de la course au débit qui sévit dans ce secteur central du domaine skiable, victime de son succès depuis l’ouverture du domaine en 1972.


Les premiers téléskis

Tout avait commencé modestement à l’hiver 1972, avec la mise en service de 3 téléskis à enrouleurs Swoboda qui permettaient une rotation sur les 3 secteurs : dans le bas du domaine: le téléski Schwarzlofer, sur le plateau central le téléski Kammerkör, et au sommet des pistes le téléski du Plattenkogel. En l’absence de raccordement au réseau électrique, ces téléskis fonctionnaient au diesel les premières années.

Le succès fut tel que le téléski Kammerkör fut doublé dès 1973.

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Plan des pistes durant les premières saisons d'exploitation, avec l'emplacement du parking en vert, le TKE2 Schwarzlofer (14), les TKE2 Kammerkör (15) et le TKE2 Plattenkogel (16). Les autres remontées sont situées sur le domaine bavarois de la Winklmoosalm.


La fréquentation du plateau central fut si importante que les 2 téléskis Kammerkör furent complétés en 1979 par le téléski Kapellen, desservant la partie basse du secteur sur un tracé légèrement différent. Malgré ce nouvel équipement, l'exploitant dut tripler les téléskis Kammerkör en 1983, ce qui portait le débit à plus de 3000 personnes par heure sur l'axe principal et plus de 1000 personnes par heure sur l'axe secondaire du téléski Kapellenlift.

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Le TKE2 Kapellenlift (repéré B ) et les TKE2 Kammerkör I, II et III (C et D).


Le téléski Kapellenlift était un appareil d'environ 1500 mètres de longueur présentant un virage en ligne de type tourbillon, permettant aux arbalètes du brin descendant d’effectuer un virage à l'envers par le passage successif sur 2 poulies de déviation à l’endroit. En même temps que sa construction en 1979, l'exploitant fit installer une ligne électrique depuis la station, ce qui permit d'équiper d'emblée le téléski Kapellenlift d'un entraînement électrique, et de remplacer les entraînements diesel des autres installations.

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L’ancien TKE2 Kapellenlift.


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En ligne.


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L’enroulage des arbalètes et la motrice amont.


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A côté de l'arrivée, la chapelle qui a donné son nom à l'appareil.


L'exploitant continua à investir dans la modernisation du secteur en 1988, avec le remplacement des téléskis Kammerkör par le TSD4B Steinplatte en 1988, et la construction du téléski Mösern dans le bas du secteur pour délester partiellement le téléski Kapellenlift. Malgré ces nouveaux équipements, l'exploitant dû remplacer dès 1995 les téléskis Kapellenlift et Mösern, après seulement 19 et 7 saisons d’exploitation, par un télésiège débrayable à plus haut débit : le TSD6B Kapellenbahn.


Le télésiège Kapellenbahn, premier TSD6 Leitner

Le télésiège Kapellenbahn de 1995 a été le prototype des télésièges débrayables à 6 places Leitner, inaugurant la série SA 6 (pour Seggiovia Automatica). Le constructeur italien s'est lancé un peu plus tard que ses concurrents dans la construction d’un appareil à 6 places. En 1991, la filiale française de Doppelmayr, Etudes de Transport, avait conçu en premier le TSD6 A du Mont Orignal, au Canada, puis en 1993 c’est Poma qui avait construit le TSD6 du Tour à Avoriaz, issu de la gamme Oméga, avec un massif unique en béton et des lanceurs courts.

Comme pour Poma, Leitner s’est appuyé sur sa gamme SA, une génération de débrayables à l’emprise au sol réduite, et reposant sur un seul massif en béton. L'histoire de cette gamme, apparue en 1993, est disponible dans le reportage sur le TSD4 Möserbahn.. Lorsque le télésiège Kapellenbahn a été conçu, toutes les gares de la gamme SA disposaient d’une couverture basse. Le prototype SA6 reprit donc les fondamentaux de cette gamme, comme le même type de couverture et le principe de modularité des différents éléments, standardisés et préassemblés en usine.

La gare d'arrivée du nouvel appareil fut implantée légèrement plus bas que celle de l'ancien téléski, ce qui permit de dégager la surface nécessaire pour construire une collinaire pour les enneigeurs. Le nouveau télésiège fut mis en service le 16 décembre 1995.

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Le TSD6B Kapellenbahn, et sa couverture basse (DR).


Leitner poursuivit lentement développement de sa gamme SA6, en faisant évoluer les gares vers une couverture plus complète. En 1996, un seul télésiège SA6 fut construit, le TSD6B du Plateau à Kronplatz (Italie), qui fut doté de canons hauts recouvrant les lanceurs et permettant le passage du personnel.

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En 1996, apparition de canons hauts sur le TSD6B du Plateau à Kronplatz (DR).


En 1997, la couverture intégrale de gare fit son apparition sur le TSD6B Kreuzwankl à Garmisch (Allemagne), seul appareil à 6 places livré cette année-là. En 1998, Leitner livra 2 appareils : le TSD6 La Coma del Forat à Arcalis (Andorre), à couverture complète, et le TSD6B Duved Linbana à Are (Suède), à couverture basse. Ce n’est qu’en 1999 que la construction de TSD6 prit véritablement son essor : le constructeur italien livra 8 appareils cette année-là. La gamme SA6 s’exporta pour la première fois en Suisse avec le TSD6B Chamossaire à Villars et le TSD6B Aebi à Adelboden. Il faudra attendre l’an 2000 pour voir un appareil de la gamme SA6 implanté en France : le TSD6 de la Tute à Ax-les-Thermes.

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TSD6B Kreuzwankl Express à Garmisch, premier SA6 à couverture haute (photo Rodo_Af).


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TSD6 de la Tute à Ax-les-Thermes, premier SA6 français (photo Collonges74).





3. Caractéristiques techniques


    Caractéristiques administratives

    Télésiège 6 places à pinces débrayables Kapellenbahn
    Exploitant : Steinplatte Aufschliessungsgesellschaft
    Constructeur d’origine : Leitner
    Année de construction : 1995

    Caractéristiques d’exploitation

    Saison d'exploitation : hiver
    Capacité : 6 personnes
    Débit maximum théorique : 2 800 personnes/heure
    Vitesse d'exploitation maximale : 4,5 m/s
    Temps de trajet minimum : 4 min 6 s
    Sens de fonctionnement : droite

    Caractéristiques géométriques

    Altitude aval : 1 266 m
    Altitude amont : 1 539 m
    Dénivelée : 273 m
    Longueur horizontale : 1 419 m
    Longueur développée : 1 447 m
    Pente moyenne : 19,7 %
    Pente maximum : 42,0 %

    Caractéristiques techniques

    Emplacement motrice : amont
    Type de motorisation : moteur à courant continu
    Puissance développée : 457 kW
    Emplacement tension : aval
    Nombre de véhicules : 86
    Diamètre du câble : 42 mm
    Emplacement garage : amont
    Nombre de pylônes : 13
    Largeur de voie : 5,80 m





4. Gare aval


Emplacement

La gare aval est située au point le plus bas du versant Steinplatte. Elle est survolée par la ligne du TSD4 Möserbahn, dont la gare de départ est située à proximité.

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A l’arrivée des pistes du versant Steinplatte.


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La gare de départ du TSD6 Kapellenbahn à gauche, et celle du TSD4 Möserbahn à droite.


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La gare de départ du TSD6 est survolée par la ligne du TSD4 construit 6 ans plus tard.



Equipement

La gare aval est une station retour-tension du type SA6 Compact, occupant une faible emprise au sol et permettant une exploitation à 4,5 m/s.

La tension est effectuée par un unique vérin hydraulique, qui dispose d’une course de 3 mètres. Le trainage est intégralement effectué par pneus, avec une prise de mouvement sur chaque brin de câble. Le pesage est effectué au débrayage, dans le contour et lors de l’embrayage.

L’embarquement s’effectue dans l'axe. Il est facilité par un tapis de positionnement.

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La couverture basse plutôt discrète.


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Dans l’axe de la ligne.


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En l’absence de portique de contrôle des forfaits, les clients accèdent directement à l’embarquement.


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La plus ancienne plaque de caractéristiques techniques d’un TSD6 Leitner.


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Le tapis amène les clients à la zone d’embarquement.


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Au centre, l’unique massif en béton sur lequel repose la gare. Au fond en rouge, le vérin de tension.


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La poulie de tension et l’indicateur de pression du circuit hydraulique.


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La poulie et le vérin de tension (DR).


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Lanceur et P1.





5. Ligne


Généralités

La ligne est courte et implantée sur de la prairie. De manière classique pour l’Autriche, la ligne de sécurité et le multipaire sont enterrés.

Voici le détail de l’équipement des pylônes :

P1 : 12C/12C
P2 : 10S/8S
P3 : 10S/6S
P4 : 10S/6S
P5 : 12S/8S
P6 : 4SC/4SC
P7 : 10S/8S
P8 : 10S/8S
P9 : 10S/8S
P10 : 10S/6S
P11 : 4SC/4SC
P12 : 10S/8S
P13 : 12S/12S

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L’ensemble de la ligne.



En ligne

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La hauteur de ligne est basse au P2, ce qui nécessite passage d’une dameuse.


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La piste bleue numéro 16.


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P3.


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Jonction des pistes 4 et 15.


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P4.


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P5.


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P6.


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A gauche, le sommet de la Steinplatte.


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P7.


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P8 avec une balise pour le trafic aérien.


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P9.


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P10.


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P11.


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P12.


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P13.




6. Gare amont


La gare amont est implantée environ 150 mètres plus bas que le Kammerkör, centre névralgique du domaine skiable avec l’arrivée de la télécabine.

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L’arrivée du télésiège en vert, plus en retrait de la ligne de crête que l’ancien téléski.


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Depuis Kammerkör, la gare d’arrivée à gauche avec la retenue collinaire.


La gare amont est du type Compact à couverture basse, comme en aval. La station est motrice fixe, mais l’entraînement est monté sur un chariot déplaçable sur une distance de 2,5 m, ce qui permet de compenser l’allongement du câble jusqu’à 5,5 m, en combinaison avec la course du vérin de tension en gare aval.

Pour la conformité aux normes autrichiennes de l’époque, le moteur et les systèmes électriques ont été fournis par Elin plutôt qu’Ansaldo, fournisseur habituel de Leitner.

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En aval, seuls les lanceurs sont visibles.


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En amont, la structure reste discrète avec la couverture basse et le garage enterré.


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Le ralentisseur, et au centre des voies sous les capots, l’entraînement.


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Le contour.


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La zone de débarquement.


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La poulie motrice, avec la piste de freinage.


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Le rail de transfert au garage souterrain.


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A gauche de la poulie motrice, la poutre crantée permettant le déplacement de l’entraînement et de la poulie sans raccourcir le câble.


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Détail de la poulie, et à gauche le frein d’urgence.


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Le local opérateur.




7. Véhicules


L’installation dispose de 72 sièges et d’un véhicule de service.

Les pinces débrayables utilisées sont les LA (Leitner Automatic), modèle LA 612, dont la force de serrage est adaptée aux véhicules de 6 à 12 personnes. Cette pince monostable à ressorts extérieurs est un des précurseurs de la pince LPA. Développée en 1984, elle était marquée par sa simplicité mécanique avec un nombre réduit de pièces, en particulier de pièces mobiles, une structure ouverte, une redondance et une séparation complète des 2 ressorts, un fonctionnement direct sans genouillère ni levier, ainsi que l’absence de point mort et un fonctionnement monostable, ce qui était peu courant pour l’Autriche à l’époque.

Les premières versions de la pince étaient d’abord le modèle LA 48, pour véhicule de 4 à 8 personnes, mis en œuvre sur les TSD4 à partir de 1985, puis le modèle LA 612, pour véhicule de 6 à 12 personnes, mis en œuvre sous forme de pinces doubles sur les télécabines 8, 12 et 15 places à partir de 1988, et enfin le modèle LA 23, pour véhicule de 2 à 3 personnes, mis en œuvre sur les TSD2 à partir de 1991. Sur le TSD6B Kapellenbahn, c’est la pince LA 612 qui fut utilisée, sous forme de mono-pince.

Les suspentes et arceaux Leitner de cette génération sont apparus pour la première fois en 1989 à Sestrières sur le TSD4 Banchetta. Un an plus tard, Leitner développait une version à bulles pour le TSD4B de Jaufen à Ratschings. La version modifiée pour 6 places fut mise en œuvre sur le TSD6B Kapellenbahn en 1995, avant d’installer la première version sans bulles en 1998 sur le TSD6 La Coma del Forat à Arcalis (Andorre).


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Les sièges en ligne.


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La pince LA 612 et le siège SA6.


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Sous la coque plastique.


La ligne du TSD6B Kapellenbahn étant particulièrement exposée au vent de travers, qui peut provoquer des oscillations latérales à des sièges. Ce phénomène peut être dangereux si un véhicule entre résonance, ou tout simplement au passage des pylônes. A l’époque de la construction du TSD6B Kapellenbahn, le gabarit entre les fûts des pylônes et les sièges était plus petit que sur les constructions actuelles : la largeur de voie de l’appareil est de 5,80 mètres alors que le standard est actuellement de 6,10 m.

C’est pourquoi l’exploitant a fait installer un amortisseur d’oscillations sur les sièges en 2007. Toutes les pièces de liaison suspente-arceau ont été remplacées par un nouveau modèle disposant à l’arrière d’un tube coudé rempli d’un liquide, qui vient modifier l’inertie du siège. Le fonctionnement de cet amortisseur hydraulique est expliqué dans le reportage sur le TSD4B des Jasseries à Chalmazel, première installation équipée de ce système.

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Les sièges d’origine, avant l’installation de l’amortisseur d’oscillations (DR).


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A l’arrière, sous le numéro du siège, l’amortisseur hydraulique d’oscillations.




8. Vues supplémentaires


Implanté sur un terrain facile et entouré de nombreuses pistes, le télésiège se laisse facilement photographier.

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Vue vers la Bavière et le Predigtstuhl.


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Sur la piste bleue numéro 4.


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Le télésiège en bas, et la frontière allemande en haut à gauche.





Une seconde vie après 2020…


Avec près de 1,4 million de passages annuels, le télésiège est l'un des plus fréquentés du domaine après le TSD8B de la Steinplatte. L’ouverture sous la ligne d’un Snow Park très apprécié a renforcé l'attractivité du secteur et la fréquentation du télésiège. Il atteint fréquemment sa limite de débit. Il reste pénalisé par son statut d'appareil prototype, avec sa vitesse limitée en raison des gares courtes, l’usure mécanique et des problèmes de fiabilité, notamment au niveau de la fermeture intempestive des bulles au passage des pylônes.

Il sera remplacé en 2020 par un TSD8B Doppelmayr sur le même tracé. Après un démontage soigneux et une remise à niveau, l'ancien appareil sera réimplanté dans la station tchèque de Říčky v Orlických horách en remplacement du TSF4 Zakletý vrch (Poma). Ainsi le précurseur des TSD6 Leitner restera encore visible pendant plusieurs saisons en République Tchèque.



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En milieu de ligne.




Informations complémentaires

Les photos de l’appareil ont été pris par Autriche.

Remerciements chaleureux au personnel.

Remerciements particuliers à l’exploitant pour les photos anciennes.


Informations pratiques

Sites Internet :

Site officiel de l’exploitant :
www.steinplatte.tirol

Office de Tourisme :
https://www.kitzbueheler-alpen.com

Tarifs :

Forfait journalier Steinplatte + Winklmoosalm : 46 euros (2018)
Alliances tarifaires :
- 3 Länder Freizeit Arena, avec les domaines non reliés de Erpfendorf, Buchensteinwand, Kirchdorf, St. Johann in Tirol, Lofer et Unken : 233 euros pour 6 jours (2018)
- Kitzbühler Alpen et Salzburg Superski Card, avec en plus le SkiWelt, Alpbachtal-Wildschönau, Zillertalarena, Kitzbühel, Schneewinkel, Skicircus, Wildkogel-Arena, Zell am See-Kaprun, Piesendorf, Uttendorf, Rauris, Mölltal, Mallnitz, Lungau, Obertauern, Ski Amadé, Schladming, Werfenweng, Dachstein West : 925 remontées, 283 euros (6 jours)



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