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 TKE des Cimes

Chalmazel

Leitner

T3 ES
Description rapide :
Le téléski des Cimes a été réalisé pour la saison 2008-2009 en remplacement d'un appareil de 1967. Il atteint la calotte sommitale du massif et dessert les pistes les plus techniques de Chalmazel, en particulier, les deux noires du domaine. L'arrivée offre un beau panorama qui se développe d'Ouest en Est.

Année de construction : 2008
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Auteur de ce reportage : lolo42
Section écrite le 29/12/2008 et mise à jour le 14/12/2019
(Mise en cache le 14/12/2019)

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Massif central Station Chalmazel téléski cimes téléski Leitner Skilift 42 Forez Conseil général de la Loire CG42
Chalmazel est une station du Massif central située dans les monts du Forez, dans le département de la Loire (42). Le domaine skiable est aménagé à quelques tours de roue du bourg et de son château du XIIIe . On y skie de 1109 à 1600 mètres d´altitude sur les pentes de Pierre-sur-Haute (1634 mètres), point culminant des monts du Forez. Le domaine reste modeste : il compte 12 kilomètres de pistes qui se développent depuis les landes sauvages des calottes sommitales (les Hautes-Chaumes) jusquʼau cœur de la dense forêt de sapins. (Retrouvez plus d'informations sur la page relative à Chalmazel).

Durant les années 2000, avec la reprise de la gestion de l’exploitation par le Département de la Loire, ce petit domaine du Massif Central s’est modernisé. Ainsi, l'été 2008, la station a investi dans un nouvel appareil Leitner pour desservir au mieux le haut de son secteur plus technique : le téléski à enrouleurs des Cimes.


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Pierre-sur-Haute et le domaine alpin de Chalmazel. (Fourinas)
Cliquez sur le visuel pour accéder à une présentation détaillée de la station.

Au sommaire
  • Des investissements à destination d’une clientèle plus sportive
  • La station motrice-tension Leitner T86i
  • Ligne du téléski des Cimes
  • Les Cimes : l'offre ski la plus alpine de la station


Des investissements à destination d’une clientèle plus sportive


Situation sur le domaine


Le téléski des Cimes est situé sur la partie haute du secteur de Couzan, accessible avec le télésiège à bulles des Jasseries, puis la piste du replat courant dans un petit bois de résineux.

Cimes donne accès aux itinéraires les plus techniques de Chalmazel puisqu’il dessert par gravité l’ensemble des pistes rouges et noires de la station.



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Situation du téléski sur le domaine (cliquez sur le plan pour l'agrandir)

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Vue du haut de secteur de Couzan repérage du téléski (Fourinas42)



De Nascivera à Leitner

Dès les années 1930, on pratiquait le ski sur la calotte sommitale de Pierre-sur-Haute, sur le Mur des Granges, précisément à l'emplacement du téléski des Cimes. L'endroit, apprécié pour sa pente (jusqu'à 45 %) et son altitude, permettait le déroulement de compétitions jusqu'à tard dans la saison. Le téléski des Cimes a donc été imaginé dès lors que l'on a projeté d'équiper en remontées les pentes des Granges, à la fin des années 1950.

L'appareil a été commandé en 1966 au constructeur italien Nascivera après que le téléski des Granges ait été réalisé (en 1964). Il a été livré à Chalmazel en octobre, mais la neige précoce a empêché l'installation de la remontée mécanique, qui n'a pu être mis en service que pour la saison 1967/1968, en même temps que la télécabine. Sa gare amont a été, pendant près de 35 années, le point culminant du domaine, ce, jusqu'à la création du téléski de Pierre-sur-Haute en 2002.

Avec sa gare motrice sur massif béton, ses pylônes en portique, et sa gare amont emprisonnée dans une petite « cabane » ; cette remontée donnait à ce secteur de la station un petit touche Tyrol du Sud.


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La gare aval du précédent téléski des Cimes

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La ligne et ses pylônes portiques typiques du constructeur italien Nascivera

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L’arrivée (implantée quelques mètres plus bas que celle de l’actuel appareil)


Sur les sommets du massif, l'appareil, très exposé au givre, n'était pas toujours facile à exploiter. Cette contrainte avait conditionné le choix d'un appareil à enrouleurs, alors que tous les exploitants français ne juraient que par les téléskis à perches débrayables.

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Marcel Marchand au dégivrage du téléski dans les années 1980 (Coll. Fabienne Chazelle).


L'appareil fut rénové plusieurs fois, en particulier en 2006, avec le remplacement du treuil et des enrouleurs par Leitner. Mais une casse du réducteur dès l'année suivante a finalement eu raison de la remontée. Le téléski avait encore pu fonctionner durant l’hiver 2007/2008, mais uniquement grâce à une réparation de fortune, car aucune pièce de rechange Nascivera n’était plus disponible depuis que l'entreprise avait été absorbée par Gradio (Graffer - Agudio). Après 40 années de service, le remplacement du téléski des Cimes, dernier remontées française Nascivera, s'imposait.

Un reportage complet sur ce précédent appareil Nascivera est disponible sur remontees-mecaniques.net : lien vers le reportage

Son remplaçant a été commandé à Leitner durant l’été 2008. Chalmazel est la 6e station française à faire appel au constructeur transalpin pour la livraison d’un téléski. Le chantier a été réalisé durant l'automne sous la maîtrise d'œuvre de MTC. L'appareil a été mis en service le 7 décembre pour l'ouverture de la station. Avec une vitesse désormais de 3,2 m/s, un débit augmenté de 50 % et une ligne allongée sur la partie haute permettant un accès plus aisé à la Chamboîte et aux deux pistes noires, le nouvel appareil optimise au mieux la desserte de la partie sommitale du domaine.

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Les travaux de construction du nouveau téléski



Ce remplacement s'est inscrit dans la logique de redynamisation du secteur de Couzan , déjà entamée par la station avec l'intégration de la Combe des Alettes au domaine, l'engazonnement, la mise en place de barrières à neige, la modernisation et l’allongement du téléski de Couzan 1 et la commande d’enneigeurs Johnson. Ces derniers investissements réalisés par l’exploitant sur Couzan, tous orientés vers une offre ski plutôt technique, sont clairement destinés à toucher au mieux une clientèle plus expérimentée.


Caractéristiques du nouveau téléski

- Nom de l'installation : Les Cimes
- Type : RAE - Remonte-pente à enrouleurs
- Constructeur : Leitner
- Modèle : SL-1
- Année de construction : 2008
- Exploitant : Département de la Loire

- Véhicule : enrouleur Leitner
- Capacité : 1 personne/agrès
- Nombre : 111
- Vitesse d'exploitation : 3,2 m/s
- Débit : 900 personnes/heure

- Altitude aval : 1 400 mètres
- Altitude amont : 1 573 mètres
- Dénivelée : 173 mètres
- Longueur : 708 mètres
- Pente maximale : 46 %
- Pente moyenne : 29 %

- Sens de montée : gauche
- Nb pylônes : 9
- Temps de trajet : 3 min 41

- Station aval : motrice-tension T86i
- Puissance motrice : 86 kW
- Type tension : hydraulique
- Pression nominale : 82 bar

- Station amont : renvoi simple

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Le panneau du constructeur et les caractéristiques



La station motrice-tension Leitner T86i

Le départ des Cimes est situé au cœur d’une clairière à 1 400 mètres d’altitude, au niveau du secteur de Couzan. Avec sa petite jasserie en pierres et le Signal de Procher qui se dessine en arrière plan, le lieu n'est pas dénué d'un certain charme bucolique.

La station aval du téléski y a été implantée légèrement plus en amont que celle du précédant appareil, permettant ainsi d’élargir l’accès à la piste de Couzan passe en aval de la G1. Le départ, avec sa gare compacte de faible emprise au sol et son petit chalet en bois, reste relativement discret dans le paysage.


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Une jasserie à l'arrivée sur le téléski depuis la piste du Replat

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Le départ ; en arrière plan, le local du moteur thermique de l'ancien appareil a été conservé

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Le départ et la ligne


Cet équipement est la première installation française réalisée par Leitner à bénéficier de la nouvelle gamme commune à Leitner et Poma. En plus d'uniformiser leur catalogue de pièces au travers de leurs filiales de production commune, les deux entreprises n'hésitent désormais plus à piocher l'une chez l'autre : on retrouve d'ailleurs déjà en France cette gamme de téléskis initialement proposée par le constructeur italien au travers des réalisations Pomagalski de 2007, à Arêches Beaufort ou Aussois. Elle partage des éléments modulaires communs avec ses petites soeurs plus légères, les gares T10i à T20i, équipant des installations à destination des débutants.

Voici donc une présentation détaillée de la station motrice-tension, la Txxi. Le « xx » représente la puissance en kilowatts de la motorisation installée. Cimes disposant d'un moteur développant 86 kW, nous avons donc à Chalmazel une T86i.

Visuellement, la gare reprend les schémas de construction, désormais classiques, d’une station aval d’appareil à enrouleurs, à savoir :
- un pilier central unique et une poutrelle maîtresse transversale (d'où l'appellation T) servant de lorry de tension,
- un treuil monté sur l’arrière à l’aplomb de la poulie motrice,
- une tension hydraulique située sur l’avant.


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Sur l’avant, la tension, et, à l’arrière, à l’aplomb de la poulie motrice, le treuil



Le treuil

La motorisation du téléski et son système de freinage sont abrités dans une armoire capitonnée sur l’intérieur d’un isolant mince résistant au feu. La ventilation de l’ensemble est assurée par une circulation d’air naturelle depuis le bas via un plancher ajouré jusqu’aux sorties hautes latérales, capotées pour éviter la pénétration de l’eau.

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L’armoire prise lors d’une opération de réglage, en présence de Patrice Archimbaud, chef d’exploitation de Chalmazel

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A l’intérieur, l’entraînement est monté de façon verticale.

Au point bas est monté le moteur asynchrone de 86 kW. Leitner l’a équipé d'un système d'analyse vibratoire, qui, le cas échéant, fait directement remonter un éventuel problème mécanique à l’armoire de commande et stoppe l’installation.


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Le moteur asynchrone et son système d'analyse vibratoire (petit boîtier noir)


Juste au dessus du moteur, directement pris sur l’arbre de transmission rapide, on trouve le système de freins à disque à pince Sime-Stromag.

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Les freins avec leur pince Sime-Stromag et l’arbre rapide (jaune) sortant par le haut de l’armoire


Poursuivons notre chaîne cinématique… L’arbre sort de l’armoire par le haut et alimente le réducteur Sew qui demeure toute proportions gardées, plutôt imposant au regard de la taille de l’appareil.

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Le réducteur Sew alimenté par l’arbre rapide en son bas


La poulie motrice est montée directement à l’aplomb de l’arbre lent en sortie de réducteur. Elle dispose d’un galet central avec système de cliquet anti-retour qui permet de sécuriser l’ensemble de la chaîne cinématique et empêche toute mouvement de marche arrière.

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La poulie motrice est directement prise sur l’arbre lent en sortie de réducteur

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En son centre, le système de cliquet anti-retour empêche toute marche arrière



La tension

La tension du téléski est effectuée via un vérin dont la base est fixée directement au sommet du pilier de la gare. L’extrémité du piston est solidaire de l’avant de la poutrelle transversale sur laquelle, à l’autre extrémité, est montée la poulie motrice et toute la cinématique du treuil.
Classiquement, cette poutrelle repose sur un rouleau, et lors du réglage, coulisse, déportant la poulie motrice sur l’arrière d’autant, jusqu’à obtention de la tension effective voulue.

Pour protéger le piston des mauvaises conditions météorologiques, Leitner l’a livré gaîné d’une protection à soufflets. La tension est gérée par une centrale hydraulique située dans une armoire au pied du pilier de la gare.


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Vue générale du système de tension : sur l’avant le vérin (en rouge), et la centrale hydraulique au pied du pilier

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La poutrelle horizontale et le vérin pris sur le pilier central

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Vue sur la fixation du vérin à la poutrelle transversale et le gainage à soufflets protégeant le piston

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Détail de la liaison pilier-vérin et du rouleau sur lequel coulisse la poutrelle transversale



A l’intérieur, un manomètre mesure la pression, de 82 bar sur Cimes. En cas de pression trop faible ou trop forte (de + ou – 6 bar), une alarme est envoyée à l'armoire de commande. Si le différentiel atteint 8 bar, l’appareil est automatiquement stoppé. Au delà de 94 bar, le clapet de sécurité se déclenche pour préserver les organes de l’appareil.

Le réglage s’effectue par une pompe hydraulique manuelle que l’on actionne via un manchon stocké sur le côté de l’armoire et que l’on vient enficher dans l’amorce.


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La centrale hydraulique

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Le manomètre, la pompe manuelle, et son levier stocké à droite qui vient s’enficher dans l’amorce (au centre) lorsqu’il est nécessaire de rajouter de la pression.



L'entrainement électrique

Le constructeur de Vipiteno fournit désormais avec ses téléskis sa propre armoire électrique, la Leitner +SA. L'entreprise a, ici également, pioché dans les compétences de son groupe, en allant chercher des équipements électriques du Français Semer pour les assembler sous la forme d'un produit "tout en un" qu'elle commercialise désormais avec tout ses appareils neufs, ou en rénovation d'équipements électriques existants.

L'armoire, installée dans le chalet du conducteur, regroupe les trois fonctions habituelles :
- puissance : reliée au transformateur du Plat des Granges, elle assure l'alimentation de l'appareil,
- sécurité : via un circuit de ligne "sélectif" basé sur un Safeline 1.1 de Semer qui fait remonter les éventuels défauts et permet leur identification géographique,
- commande : avec, à la disposition du conducteur, l’ensemble des fonctions de pilotage de l'appareil (démarrage, arrêt d’urgence…).


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Le chalet de commandes

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L’armoire Leitner +SA




Ligne du téléski des Cimes

Caractéristiques générales

L’appareil se développe sur une longueur de 708 mètres avec une dénivelée de 173 mètres. Le tracé débute de façon douce puis traverse un petit bois en prenant progressivement de la pente. Il quitte alors cet environnement végétal pour le paysage plus sauvage des Hautes-Chaumes où, à l’attaque de la calotte sommitale, la pente atteint sa valeur maximum : 46 % entre les pylônes 5 et 6 pour se radoucir ensuite progressivement jusqu'à l’arrivée.

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L’ensemble de la ligne est soutenu par neufs pylônes montés en biais. Cette configuration permet plusieurs optimisations :
- d’une part le passage de la dameuse est facilité notamment au niveau du petit bois grâce à l’embase au sol déportée,
- d’autre part l’emprise générale de la ligne est moins conséquente, grâce à une largeur de voie limitée (trouée dans le bois moins importante et dimensionnement des supports réduit),
- et enfin, en gare, l’emploi de poulies de diamètre réduit (tout en conservant la largeur identique à celle de la ligne) permet un impact visuel réduit et une conception moins lourde.

Toujours au chapitre de l'intégration dans l'environnement, signalons également que la ligne de sécurité est totalement enterrée.


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Les échelles de service sont disposées de façon parallèle à la ligne



Les balanciers sont fixés par étrier et simple serrage, permettant un réglage précis et réversible. Pour les balanciers de compression, les traverses se prolongent d’un rattrape-câble pour minimiser les conséquences d’un éventuel déraillement. Celui-ci sera alors détecté par les capteurs actionnés par le propre poids du galet qui, privé de la force du câble, tombera et fera pivoter une pièce montée sur l'axe entre les deux galets, dont l'encoche entrera en contact avec la barrette, et déclenchera la sécurité.

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Les balanciers sont fixés par étriers

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Détail d'une compression : les barrettes (en rouge) destinées à détecter un déraillement par rotation de la pièce située dans l'axe entre deux galets.



Le parcours en détail

L’appareil étant exploité à 3,2 m/s, cela en fait un téléski à enrouleurs relativement rapide ; aussi, quand il y a foule, pour assurer le débit de 900 personne/heure, le perchman présente les agrès auprès des skieurs.

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Le perchman présente les agrès aux skieurs

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La pente du début de ligne est douce

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Le P1, de type 2S - 2S

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La piste de la Chamboîte croise l'appareil

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La ligne traverse un petit bois

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Le P2, 2S/2C - 2C

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Le P3 4C - 4C

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Le P4, 2S/2C – 2C assure un changement de pente

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Une vue opposée de la ligne avec vue sur le Signal de Procher

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Approche du P5, puis attaque du passage plus pentu jusqu’au P6

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Le P5, 2S/2C - 2S/2C

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Le P6 est un pylône de support (4S/4S), comme tous les suivants

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La pente diminue progressivement

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Le P7 4S - 4S

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Le P8 2S - 2S



Le lâcher et la station retour

L'un des inconvénients du précédant appareil était sa desserte peu pratique de la rouge et des deux noires situées au nord de sa ligne : le skieur devait, une fois l'agrès lâché, entamer une contre-pente sur plusieurs dizaines de mètres. Avec une ligne rallongée et un lâcher situé au sommet de d'une bute (créée pour l'occasion), l'arrivée du téléski Leitner offre désormais un accès nettement plus pratique à ces pistes, complété d'une large zone de dégagement offrant une belle vue directe sur Pierre-sur-Haute, le sommet des Monts du Forez, mais également, par soleil rasant, sur les Alpes.

L'enrouleur poursuit quant à lui son trajet sur encore 40 mètres avant d'atteindre la station de retour. L'ensemble est composé de deux balanciers équipés de deux galets de compression et d'une poulie de retour à largeur de voie.


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Le lâcher de l'ancien appareil était situé à ce niveau. La ligne de l’actuel téléski se prolonge sur une trentaine de mètres.

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Le P9 4S – 4S après lequel le skieur lâche l'enrouleur

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La G2 est située 40 mètres après le lâcher

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La G2 et la base de Pierre-sur-Haute, sommet des monts du Forez (1 634 m)

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La station amont est pourvue d’un balancier 2C sur chaque brin, et d'une poulie retour

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Vue sur Pierre-sur-Haute et l'arrivée du téléski du même nom



Les véhicules

Le téléski des Cimes dispose de 111 enrouleurs Leitner répartis en ligne tous les 12,8 mètres qui permettent un départ toutes les 4 secondes, le maximum autorisé par la réglementation.
Comme souvent avec les appareils de ce type, le confort de ligne est indéniable, notamment au niveau du départ, très progressif, et du passage des pylônes tout en douceur, et, force est de constater, tout particulièrement avec les véhicules conçus et produits par le constructeur italien, dont la prise en main et la résistance de l'enroulement s'avèrent très bien étudiées.


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Vue d'ensemble de l'enrouleur, la suspente et l'agrès

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L'enrouleur

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Gros plan sur l'attache

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Passage d'un pylône




[size=4]Les Cimes : l'offre ski la plus alpine de la station

A l'arrivée, le skieur peut directement emprunter les pistes rouges suivantes :
- le Stade (à gauche de la ligne sur le plan de pistes), une piste plutôt pentue, qui longe l’appareil et aboutit directement au départ du téléski,
- la Chamboîte (à droite de la ligne sur le plan des pistes), qui longe d’abord les crêtes en direction du col du même nom, puis plonge ensuite en direction du téléski.
Ces descentes se prolongent agréablement au cœur des mélèzes avec la piste rouge de Couzan qui conduit jusqu’au bas du secteur, offrant au total une dénivelée de 300 mètres sur 1 500 mètres de long.


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La piste du Stade

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Le téléski des Cimes et le départ de la piste du stade

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Vue sur le plat des Granges et le télésiège des Jasseries depuis la piste du Stade


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La piste du stade évolue le long de la ligne du téléski des cimes

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Arrivée de la piste rouge de la Chamboîte sur la droite du téléski


Le téléski des Cimes dessert également les deux pistes noires du domaine :
- le Banban, avec une partie raide en lisière de forêt, puis un prolongement plus doux jusqu’au bas de Couzan ; une belle piste dont beaucoup regrettent qu'elle ne bénéficie pas d'un entretien toujours suivi avant février, alors qu'elle est souvent bien travaillée par après,
- la Combe des Alettes, un passage qu’il faut aller chercher à l'extrémité du domaine, mais dont le mur constitue l’itinéraire le plus pentu sur Chalmazel. Un endroit jamais damé et dont le brusque changement de pente permet un beau saut de corniche.

Le départ de ces deux pistes offre un splendide panorama qui se développe d'Ouest en Est, du département du Puy de Dôme jusqu'à la chaine des Alpes (on peut apercevoir le mont Blanc par beau temps), avec une vue splendide du le Signal de Procher.


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Le panorama au départ des pistes noires du Banban et de la Combe des Alettes. Cliquez sur l'image pour l'agrandir et disposer du descriptif

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La piste du Banban et Signal de Procher

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La partie la plus pentue de la piste noire du Banban

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Le Banban, au cœur du bois de Couzan

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La piste de la Combe des Alettes permet d'effectuer un beau saut de corniche (Fourinas)

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Le mur de la Combe des Alettes


Enfin, Cimes constitue une alternative intéressante au téléski de Pierre-sur-Haute puisque l’appareil donne également accès aux pistes tracées directement en contrebas de la base militaire. En semaine, hors vacances scolaires, l'exploitation du téléski de Pierre-sur-Haute est d'ailleurs délaissée au profit de celle du téléski des Cimes.

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La piste de liaison vers les pistes de Pierre-sur-Haute avec le mont Blanc se détachant au loin

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Au bas des pistes de Pierre-sur-Haute, on regagne le départ du téléski par la piste du Replat qui offre une belle vue sur le Signal de Procher

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Le bas de la piste du Replat vue depuis le départ du téléski des Cimes




Viser une cible plus large et lointaine ?

L’installation de ce douzième téléski à enrouleurs Leitner français porte à plus de 85% la part de remontées remplacées ou en grande partie reconstruites sur Chalmazel entre 2002 et 2008.

La station, avec un domaine il est vrai modeste, reste avant tout familiale ; mais avec un parc moderne et de débit adapté, une fiabilisation de l'ouverture des pistes aidée par plus de 100 enneigeurs et l'ouverture de l'autoroute A89 qui positionne la station à 1h45 de Lyon, l’exploitant vise désormais à accroître la part de clientèle aguerrie à la pratique d’un ski plus alpin et fidéliser une cible plus large et, pourquoi pas, plus lointaine.



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Le départ de la piste du stade sur la calotte sommitale

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Le Signal de Procher vu depuis le téléski



Remerciements à Patrice Archimbaud, chef d'exploitation.



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