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TPH15 du Dahu
Les Arcs (Paradiski)
Bartholet - Ingélo
Description rapide :
Téléphérique desservant le quartier de Chantel à Arc 1800.
Année de construction : 2015
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Téléphérique desservant le quartier de Chantel à Arc 1800.
Année de construction : 2015
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- Accéder à la partie : 1. Arc 1800 et le quartier de Chantel
- Accéder à la partie : 2. L’évolution du front de neige d’Arc 1800
- Accéder à la partie : 3. Caractéristiques techniques
- Accéder à la partie : 4. La gare aval
- Accéder à la partie : 5. La ligne
- Accéder à la partie : 6. La gare amont
- Accéder à la partie : 7. Les véhicules
- Accéder à la partie : 8. Vues supplémentaires
1. Arc 1800 et le quartier de Chantel
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
La station d’Arc 1800 a complètement modifié son front de neige entre 2014 et 2015. Parmi les remontées construites figure un petit téléphérique à va-et-vient, le Dahu, construit pour desservir le nouveau quartier de Chantel. Il vient remplacer sur un tracé plus court un des premiers télésièges triplaces de France. Voici un reportage qui explique l'évolution du front de neige d’Arc 1800 pour comprendre comment et pourquoi un petit téléphérique pour piétons est venu remplacer un télésiège destiné au ski propre. De nombreuses photos prises pendant le chantier par TSD6 Arpette ou en exploitation par 91@g permettent de mieux cerner ce petit téléphérique atypique.
Sommaire :
1. Arc 1800 et le quartier de Chantel
2. L’évolution du front de neige d’Arc 1800
3. Caractéristiques techniques
4. Gare aval
5. Ligne
6. Gare amont
7. Véhicules
8. Vues supplémentaires
1. Arc 1800 et le quartier de Chantel
Arc 1800
Arc 1800 est la principale station des Arcs, ouverte en 1974 juste après Arc 1600. Elle a été établie en-dessous d’un plateau de 45 hectares sur lequel sont tracés les pistes de ski en hiver et un parcours de golf en été. La station s’organise en 4 villages disposés en arc de cercle autour du golf : le Chantel, le Charvet, les Villards et Charmettoger. Les immeubles les plus anciens, conçus sous la direction de l’architecte Charlotte Perriand, se caractérisent par leur taille imposante atténuée par l’étalement en cascade dans les pentes et les grands espaces séparant les bâtiments.
Le domaine skiable commun avec Peisey, Vallandry et Villaroger comprend 130 remontées culminant à 3226 mètres à l’aiguille Rouge. Depuis 2003, les Arcs et Peisey-Vallandry sont reliés à la Plagne pour former l’ensemble Paradiski grâce au téléphérique Vanoise Express.
Le front de neige d’Arc 1800. (crédit : les Arcs)
Le téléphérique du Dahu
Le téléphérique du Dahu est un court appareil à va et vient qui relie le front de neige d’Arc 1800, au niveau du quartier du Charvet, et le récent quartier de Chantel situé à environ une centaine de mètres en amont.
L’installation fonctionne sur une amplitude horaire élevée. Elle s'adresse principalement aux résidents des immeubles de Chantel qui peuvent l’emprunter dans les deux sens, pour gagner le front de neige et ses commerces. Elle n’est pas censée desservir de pistes même si elle est empruntée par certains skieurs pour gagner le départ du télésiège du Carreley.
Le fonctionnement du téléphérique est partiellement automatique. La surveillance s'effectue par un poste déporté au départ de la télécabine des Villards. Les quais et l'accès aux cabines ont été complètement sécurisés pour permettre l'exploitation sans opérateur.
L'exploitation de l'appareil s'ajuste à la fréquentation, en fonctionnement normal par rotations programmées toutes les 5 à 10 min, et en cas de faible affluence, notamment le soir, en fonctionnement à la demande de type ascenseur accessible en libre-service.
L’accès est gratuit.
Situation du téléphérique dans le domaine des Arcs.
Le téléphérique et les quartiers de Chantel et du Charvet.
Le téléphérique et le front de neige réorganisé.
2. L’évolution du front de neige d’Arc 1800
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
2. L’évolution du front de neige d’Arc 1800
La création d’Arc 1800
Arc 1800 est historiquement la deuxième station des Arcs à avoir vu le jour, mais son développement s’est fait progressivement entre 1972 et 1996. Contrairement à la plupart des stations nouvelles de l’époque, les immeubles n’ont pas été construits sur un front de neige continu, mais dispersés sur 4 secteurs : Chantel, Charvet, Villards et Charmettoger.
L’aménagement des remontées mécaniques a dû s’adapter à l’étalement des hébergements et à la construction progressive des différents secteurs de la station. Le promoteur n’a pas installé de remontée centrale mais plusieurs appareils construits successivement au plus près des quartiers au fur et à mesure de l’urbanisation.
L’éventail des remontées historiques d’Arc 1800 au début des années 1990 : TSF3 du Carreley (1), TSF3 de Chantel (2), TKD et TSF3 du Charvet (3), TKD de la Vagère (4), TSF3/TSD4 des Villards (5), TCD15 Transarc (6) et TSF4 de Charmettoger (7).
Le quartier des Villards dans les années 80, avec à gauche les TSF3 Carreley et Chantel, au centre le TKD et le TSF3 du Charvet et à droite le TSF2 des Villards.
Les télésièges de Chantel et du Carreley
La station d’Arc 1800 ou Arc Chantel ouvrit progressivement à partir de 1974 autour de l’actuel secteur du Charvet. Deux télésièges parallèles furent mis en service cette année-là : les TSF3 de Chantel et du Carreley. Le premier, de 1042 m de longueur pour 226 m de dénivelé, desservait le plateau tandis que le second, de 1570 m de longueur pour 420 m de dénivelé, donnait accès aux pistes d’altitude et au TSF3 du col des Frettes, permettant de basculer sur le versant Arc 2000.
Un an après la construction de son premier télésiège triplace à Lanslebourg, Poma commença la production en série de la gamme Delta, dont les télésièges du Carreley et de Chantel ont assuré la promotion grâce à leurs motrices accolées. Les deux appareils assuraient un débit cumulé de 2700 personnes par heure, un record pour l’époque.
Les télésièges de Chantel à gauche et du Carreley à droite.
Le quartier du Charvet et les télésièges.
Les gares sur le front de neige.
Les gares Delta.
Les gares Delta, et à l’arrière de la couverture les moteurs à courant continu BBC de 140 et 240 kW.
En été, avec les lests pour les essais en charge.
Les gares étaient légèrement inclinées vers l’arrière.
Les files d’attente parallèles.
Les structures Delta depuis l'arrière, sans portes.
Les départs.
Les gares juxtaposées reprises dans les publicités de Poma.
Depuis l’autre côté, les gares Delta dans les premières années, recouvertes d'un demi-cylindre ouvert à chaque extrémité.
A l’avant, en rouge, les thermiques de secours.
Ultérieurement les couvertures ont été fermées par des portes à l'avant et à l'arrière.
Les portes ouvertes.
Juste après les balanciers compression, la première portée avec une faible hauteur de survol.
Première portée.
En aval des P1.
Les P1.
Les portées en amont des P1.
Les P1 et l'immeuble Nova en construction à l'arrière.
A gauche, le début du quartier des Villards.
Les impressionnantes files d’attente.
A gauche le télésiège du Charvet.
Les départs du téléski et du télésiège du Charvet.
Les P2.
L’arrivée du télésiège du Chantel à gauche, et la ligne du télésiège du Carreley. qui continue vers l’amont. A droite, les téléskis de la Vagère.
Les sièges peints en blanc comme tous ceux de cette première génération.
Les sièges goutte d’eau au design moderne à l’époque.
Les dossiers à lattes métalliques verticales.
Le télésiège de Chantel a été utilisé pour la pratique du ski nocturne, une activité toujours proposée de nos jours sur la télécabine des Villards.
Le télésiège de Chantel, à gauche, ouvert pour le ski nocturne.
La file d’attente au départ du télésiège de Chantel.
Le développement des autres quartiers
Avec la poursuite du développement du quartier du Charvet et de début de l’aménagement du quartier des Villards en 1975, deux nouvelles remontées furent mises en service en 1977 : les téléskis du Charvet, livrés par Pingon-Transcâble. Leur courte ligne de 650 m de long et 117 m de dénivelé reliait le nouveau quartier des Villards au plateau, où les skieurs pouvaient enchaîner avec les téléskis de la Vagère. Le débit cumulé des 2 appareils atteignait 1800 personnes par heure.
En 1980, le débit fut augmenté par le remplacement d’un des 2 téléskis par un télésiège triplace Poma débitant 1500 personnes par heure.
Le télésiège et le téléski du Charvet et le nouveau quartier des Villards à l’arrière.
] L’avant de la motrice tripode.
Le téléski Pingon-Transcâble et le télésiège Poma.
Le développement du quartier des Villards à partir de 1975, en particulier l’urbanisation du front de neige en 1980, ont conduit le promoteur à installer le télésiège des Villards en 1979. Ce TSF3 Poma, doté d’une motrice monopode amont, a permis l’accès au télésiège du Grand Renard installé la même année, ouvrant un nouvel accès vers le versant Arc 2000.
En bas à droite, la gare de départ du TSF3 des Villards devant les immeubles Tournavelles du nouveau quartier des Villards.
La gare de départ retour tension.
En 1985, l’appareil a été transformé en télésiège débrayable avec une gare Alpha et des lanceurs pentagonaux. De nombreux fûts ont été conservés et toutes les potences ont été remplacées. Les sièges goutte d’eau ont été remontés sur le TSF3 de Comborcière installé la même année, tandis que les gares ont été réutilisées sur le TSF3 de l’Arpette construit en 1986.
La gare aval dans le quartier des Villards.
La gare aval et le front de neige ?
Avec la construction du quartier de Charmettoger à partir de 1982, le déplacement du centre de gravité de la station vers le sud s’est poursuivie. La livraison de nouveaux hébergements a conduit à la construction du TSF4 de Charmettoger en 1987 et à la construction de la télécabine Transarc de 1990 à 1992.
Le front de neige a subi une rénovation importante en 2002 avec le remplacement du téléski et du télésiège du Charvet par le TSD6 de la Vagère.
Le Transarc et le TSD4 des Villards.
Le secteur de Chantel a été le dernier à être aménagé. La zone située au dessus du secteur du Charvet, sur la gauche de l’ancien télésiège de Chantel, avait fait l'objet de premières études en 1978 mais le projet avait été suspendu en 1981 en raison de la crise immobilière. Il reprit en 1997 mais l'aménageur modifia complètement le plan original élaboré par les architectes historiques de la station. Au lieu des immeubles éclatés et étagés dans la pente, il organisa un ensemble beaucoup plus compact de résidences type chalets avec toits à double pente, qui tranche fortement avec l'architecture du reste de la station d’Arc 1800.
Le nouveau secteur, situé en amont du front de neige du Charvet, était desservi par les télésièges du Chantel et du Carreley, avant que ce dernier ne soit raccourci en 2002 puis démonté en 2005.
Comparaison du secteur avant et après la construction du secteur de Chantel.
Le projet de téléphérique du Dahu
Un réaménagement important des remontées d’Arc 1800 s’est déroulé au cours des étés 2014 et 2015. Les télésièges de Chantel et des Villards ont été démontés et remplacés par 3 appareils :
- La télécabine des Villards du front de neige au plateau, fonctionnant été comme hiver, pour les skieurs et les piétons, desservant notamment une nouvelle zone de loisirs et d’activités,
- Le TSD6 du Carreley du plateau au col des Frettes, permettant la liaison directe avec Arc 2000,
- Le téléphérique du Dahu pour la desserte du quartier du Chantel.
La nouvelle zone de loisirs, baptisée Mille8 pendant quelques années, a été aménagée sur environ 27 hectares. Elle comprend plusieurs espaces clos et sécurisés de ski facile, notamment un tapis sur le plateau et un autre au front de neige, une piste de luge, un centre aqualudique desservi par un nouvel ascenseur depuis le front de neige, de nouveaux enneigeurs, un bâtiment de service et un Club house sur le golf, un espace de ski ludique et des cheminements piétons.
En 1974, le secteur de Chantel était vierge de toute construction. Le télésiège de Chantel était donc bien adapté à la pratique du ski propre. Mais avec l'urbanisation du quartier de Chantel, situé en amont du front de neige historique, le secteur avait besoin d’un appareil plus adapté à la desserte interne du site, pour les piétons notamment, et sur une plage horaire étendue, de type ascenseur urbain.
Plusieurs solutions techniques ont été proposées par les constructeurs, avec des véhicules fermés. Le téléphérique bicâble a été préféré à une télécabine pulsée à va-et-vient qui aurait nécessité 5 pylônes au lieu de 2 avec le téléphérique, ainsi que des terrassements plus importants.
La fourniture de l'appareil a été assurée par BMF, devenu Bartholet, qui a livré un petit téléphérique mono-porteur mono-tracteur en boucle épissurée, équipé de cabines de 15 places. Ingélo, filiale de la compagnie des Alpes comme l'exploitant des Arcs, a conçu et construit les couvertures des gares, sous la forme d'une bâche textile tendue recouvrant une structure en bois, ainsi que les quais et les portes palières.
Schéma de la réorganisation du front de neige en 2014, avec le téléphérique du Dahu en rose. (photo : TSD6 Arpette)
Le tracé du projet de téléphérique en rouge, qui reprend la partie inférieure de la ligne de l'ancien télésiège.
Le projet de liaison pour desservir la partie haute de la station.
La ligne en jaune et le nouveau quartier de Chantel en haut à droite.
Projet de couverture des gares.
Insertion de la gare amont à côté des résidences les plus récentes d'Arc Chantel.
Le chantier du téléphérique
Le télésiège de Chantel a été démonté à partir de la fin du mois d'avril 2015 pendant 15 jours.
Le chantier de construction du téléphérique a commencé le 11 mai 2015 avec les fouilles et le béton des fondations, puis le montage des structures métalliques des pylônes et des gares, et enfin la pose des câbles et des cabines. Les travaux ont duré tout l'été 2015 et ont nécessité une modification des chemins piétons et VTT pendant la saison estivale.
Le démontage du télésiège de Chantel et le montage du téléphérique du Dahu ont été assurés par VLM.
L’appareil a été mis en service le 12 décembre 2015. Il représente un investissement de 3,932 millions d'euros hors taxes financés par l’exploitant ADS.
Vous pouvez retrouver le suivi de chantier sur le forum.
Voici l’évolution du chantier en gare aval :
Ferraillages des fondations de la gare aval. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Les massifs pour la structure de la gare, les quais, et la couverture.
Montage des sabots. Au centre en jaune, le vérin de tension du câble tracteur.
Au bout des sabots, les poulies de déviation. Au centre la poulie de tension montée sur lorry.
Le lorry et le vérin. (crédit : Mick Allouis - ADS)
La peinture des bétons et le montage des passerelles.
Le montage des quais et de la vigie.
Les sabots en porte-à-faux au-dessus des quais.
Les guidages pour l'entrée des cabines en gare en cours de montage.
Les quais. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Après tirage des câbles, montage de la couverture. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Après l'installation des cabines. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Voici l'évolution du montage des pylônes, qui sont numérotés en ordre décroissant :
Montage au sol de la tête du P1 et des sabots. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Montage du P1. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Le P2 à gauche.
Le P2 et le P1.
Le P1.
Voici l’évolution en gare amont :
Les massifs et l'emplacement des tomes d'ancrage.
Le haut des massifs avec l'emplacement de la tome d'ancrage et la liaison avec les sabots.
Levage des sabots et de la structure métallique supportant les poulies. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Au fond à gauche et à droite, les deux poulies motrices, au centre la poulie déplaçable destinée à rattraper l'allongement du câble. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Sur le côté, les tomes d'ancrage et la future réserve de câble. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Construction du poste de transformation sous les quais à l'avant. À l'arrière montage des moteurs et des réducteurs sous les deux poulies motrices.
Sous les poulies motrices, de haut en bas, le réducteur, le moteur, le volant d'inertie et le frein de service.
Sur le côté du massif, la tome d'ancrage et la future réserve de câble.
Les sabots en porte-à-faux au-dessus des quais.
Détail de haut en bas d'une poulie motrice en jaune avec le frein d'urgence, le réducteur en bleu, le moteur en bleu, le volant d'inertie en jaune et le frein de service.
La gare amont lors du tirage des câbles. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Montage de la couverture.
Terrassement des abords.
Les 2 poulies motrices et les portes palières des quais en cours de montage.
La couverture en bois avant le tirage de la bâche.
Le câble tracteur effectue presque un demi-tour sur chaque poulie motrice et presque un demi-tour sur la poulie déplaçable au centre des quais.
Les quais avant le montage des vitres et au-dessus la poulie déplaçable pour rattraper l'allongement du câble.
Début de l'installation de la bâche.
Après l'installation de la bâche. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Après l'installation des vitres de protection des quais. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Les photos suivantes présentent la ligne pendant les opérations de tirage de câbles.
Les porteurs et le tracteur au P2 avant réalisation de l'épissure.
En aval du P1.
Les reprises de tension sur les câbles porteurs.
Les photos suivantes représentent le chantier lors de l'installation des cabines et des essais.
Le montage des 2 cabines en gare aval. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Une cabine à quai. (crédit : Mick Allouis - ADS)
L’autre cabine à quai. (crédit : Mick Allouis - ADS)
Une cabine en amont. (crédit : Mick Allouis - ADS)
3. Caractéristiques techniques
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
3. Caractéristiques techniques
TPH – Téléphérique à va-et-vient : DAHU
Constructeur : BMF (devenu Bartholet), Ingélo
Maître d’ouvrage : ADS
Maître d'œuvre : ERIC
Exploitant : ADS
Terrassements : BRUNO TP
Génie civil et montage : VLM
Installation électrique : SEIREL
Année de construction : 2015
Montant de l'investissement : 3 932 000 €
Caractéristiques d'exploitation
Saison d'exploitation : Été et hiver
Capacité : 15 personnes
Débit par sens : 325 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 7,5 m/s
Caractéristiques géométriques
Altitude gare aval : 1717 m
Altitude gare amont : 1815 m
Dénivelé : 98 m
Longueur horizontale : 442 m
Longueur développée : 457 m
Pente moyenne : 22,17 %
Pente maximale : 59,3 %
Temps de trajet : 2 minutes 46 secondes
Caractéristiques techniques
Emplacement gare de tension du câble tracteur : Aval
Type de tension du câble tracteur : Hydraulique jusqu’en 2022 puis contrepoids
Tension nominale : 3100 daN
Pression nominale : 91 bars
Type de tension des câbles porteurs : Fixe
Emplacement gare motrice : Amont
Puissance développée : 42 kW
Nombre de pylônes : 2
Nombre de véhicules : 2
Constructeur des cabines : GANGLOFF
Caractéristiques des câbles
* Câble tracteur :
Fabricant du câble : REDAELLI
Diamètre : 20 mm
Âme : Textile
Type de câblage : Lang à droite
Composition : 6×19 fils
Résistance à la rupture : 22 500 daN
Section du câble : 138 mm²
Pas de câblage : 138 mm
Pas de toronage : 55,4 mm
* Câbles porteurs (× 2) :
Fabricant du câble : REDAELLI
Diamètre : 36 mm
Type de câblage : Clos
Résistance à la rupture : 139 000 daN
Section du câble : 883 mm²
Pas de câblage : 318 mm
4. La gare aval
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
4. La gare aval
La gare aval est située sur le front de neige à l'extrémité du secteur du Charvet. Cet emplacement permet d'éviter le croisement des piétons avec les skieurs.
Au fond à gauche, le quartier des Villards. À droite, à partir du bâtiment Nova en courbe, le quartier du Charvet.
De gauche à droite, l'ascenseur vers le centre aqualudique, le départ du télésiège de la Vagère et le départ du téléphérique du Dahu.
Le quartier du Charvet.
Les derniers bâtiments du quartier du Charvet à gauche, et le nouveau quartier de Chantel en haut.
A gauche, un des tapis de l'espace débutants géré par l’ESF.
L'accès de plain-pied à la gare depuis le front de neige.
La couverture conçue par Ingélo.
L’accès aux quais.
Sous la couverture, les sabots et la poulie de tension au centre.
L’accès libre aux quais.
La vigie inoccupée.
Les portes palières qui permettent le fonctionnement sans opérateur.
Le lorry et la poulie de tension.
Une des deux poulies fixes de déviation.
5. La ligne
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
5. La ligne
La ligne reprend le bas du tracé de l'ancien télésiège de Chantel. Le numérotation des pylônes s'effectue dans l'ordre décroissant.
Le bas de la ligne depuis les quais.
Les filets de protection lorsque la hauteur de survol est faible.
Le P2.
Tête du P2.
A gauche, l'espace débutants.
A droite, la ligne du télésiège de la Vagère.
La traversée du petit bois selon le même tracé que l'ancien télésiège.
Le croisement des cabines.
Les résidences récentes du quartier de Chantel.
P1.
Tête de P1.
La dernière portée avant l'arrivée.
6. La gare amont
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
6. La gare amont
La gare amont est située dans la partie supérieure du plateau, à la limite sud du quartier de Chantel, à proximité des résidences les plus récentes construites en 2015. Même si l'appareil sert principalement à desservir le nouveau quartier, il permet aussi de gagner le départ du télésiège du Carreley accessible par gravité depuis la gare amont.
Les résidences Éden Arc et la gare amont. À droite la ligne du télésiège du Carreley.
Les sabots et l'entraînement abrités sous la couverture.
Les portes palières des quais permettant une exploitation sans opérateur.
L’accès en libre-service.
L’accès à la gare de plain-pied.
Les massifs, les ancrages et les réserves de câbles.
Une cabine à quai.
Les portes palières des quais.
Un sabot.
Le chariot reposant partiellement sur le sabot lorsque la cabine est à quai.
Une tome d’ancrage du câble porteur et la réserve de câble à l'avant.
Depuis l’aval avec le poste électrique sous les quais.
Le quai central avec portes palières au-dessus du poste électrique.
7. Les véhicules
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
7. Les véhicules
L'installation est équipée de 2 cabines de 15 places construites par Gangloff, le cabinier suisse repris par Bartholet en 2014. Le chariot dispose de 8 galets. La liaison avec le câble tracteur en boucle épissurée se fait au moyen de 6 pinces fixes. Il n'y a pas de frein de chariot.
Au croisement des cabines.
Le chariot, la suspente et la cabine.
Les portes palières et les portes de la cabine.
Dans l’axe.
La plaque du constructeur Gangloff intégré dans Bartholet.
8. Vues supplémentaires
Section écrite le 10/04/2023 et mise à jour le 10/04/2023
(Mise en cache le 10/04/2023)
8. Vues supplémentaires
Voici quelques photos supplémentaires de l'appareil de l’amont vers l’aval.
Les dernières résidences de Chantel, le P1, le domaine skiable de la Plagne en face.
Le P1.
Le P1 et la gare amont.
Depuis le quartier de Chantel, le front de neige des Villards.
Le croisement des cabines et le départ du télésiège de la Vagère.
Le milieu de la ligne.
Le P2.
Les photos du téléphérique ont été prises au cours de la saison 2021/2022. L'appareil disposait alors encore d'une tension hydraulique. En raison de son manque de réactivité, elle a été remplacée en 2022 par une tension par contrepoids.
Après cette restructuration totale du front de neige conduite en 2014 et 2015, le remplacement de la télécabine Transarc en 2023 et 2024 achèvera la phase de rénovation des remontées au départ d’Arc 1800.
Remerciements : ADS
Photos : 91@g, TSD6 Arpette, archives A&M Guigui74 et monchu
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