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 TSF2 Perche - Conche

Les Diablerets - Meilleret (Alpes vaudoises)

Garaventa

T2 HS
Description rapide :
Ce télésiège démonté en 2016 assurait la liaison entre les domaines skiables du Meilleret et de Villars. En plus de posséder une ligne originale, il avait la particularité d'être utilisé dans les deux sens.

Année de construction : 1996
Année de fin de service en : 2016

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Vidéos de l'appareil










 
Auteur de ce reportage : Fael
Section écrite le 25/07/2016 et mise à jour le 04/08/2019
(Mise en cache le 05/08/2019)

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Les Diablerets

La station des Diablerets, dans les Préalpes vaudoises, possède trois domaines skiables. On trouve d'une part le Glacier 3000, accessible depuis le col du Pillon, qui permet de skier sur le glacier de Tsanfleuron et ses environs, et d'autre part les domaines situés à proximité immédiate du village. Au nord de celui-ci se trouve le domaine d'Isenau, très ensoleillé et destiné principalement aux familles. À l'opposé se trouve le domaine du Meilleret, relié à la station voisine de Villars-sur-Ollon. Il abrite des pistes plus longues et pentues que le domaine d'Isenau, mais aussi moins ensoleillées. Elles s'étendent entre 1145 et 1949 mètres d'altitude et sont desservies par trois télésièges débrayables et trois téléskis.

Histoire de la liaison les Diablerets - Villars

Les stations des Diablerets et de Villars-sur-Ollon, dans les Préalpes vaudoises, sont relativement proches (dix kilomètres à vol d'oiseau), mais sont séparées par le massif du Meilleret culminant à 2027 mètres d'altitude. Le passage le plus facile pour le traverser est le col de la Croix (1660 m), entre la tête du Meilleret (1949 m) et la pointe d'Arpille (1982 m). Dès 1872, la construction d'une route pour franchir ce col a été envisagée. Néanmoins, le projet a rapidement été abandonné suite aux oppositions des propriétaires des terrains concernés. Plusieurs années après, il a été repris avant d'être à nouveau bloqué pour les mêmes raisons.

Suite aux difficultés rencontrées avec le projet routier, une nouvelle idée a vu le jour en 1959. Elle prévoyait de relier les deux stations non plus par la route mais à l'aide de remontées mécaniques. La première étape prévue était la construction d'une télécabine 4 places les Diablerets - les Mazots - le Meilleret, longue de presque quatre kilomètres. De là, il aurait été possible de gagner la combe de Perche, puis Bretaye et enfin Villars. Ce projet, lancé par des personnalités extérieures, a rencontré une opposition assez vive auprès des habitants concernés. De plus, le chantier visant à construire la route du col de la Croix avait commencé entre-temps. En 1971, les seize kilomètres de route manquants entre les deux villages ont été achevés et le chantier s'est terminé avec l'inauguration de la route en septembre de la même année, presque cent ans après le premier projet.

Plus tard, les domaines skiables du Meilleret et de Villars s'étant considérablement agrandis, l'idée de les relier a à nouveau été évoquée. Pour ce faire, la première étape du côté des Diablerets consistant à construire un téléski reliant le lieu dit le Laouissalet au sommet du Meilleret, a été envisagée dès 1978. Le sommet du Meilleret était accessible depuis 1974, avec la construction du télésiège les Mazots - Meilleret.

L'idée d'un téléski au Laouissalet s'est précisée en 1981, date à laquelle la société des remontées mécaniques Meilleret - les Diablerets - Vers l'Eglise a décidé d'augmenter son capital action de 800'000 CHF pour financer la nouvelle installation, dont l'ouverture était espérée pour la fin de l'année suivante. En 1982, alors que seule la moitié du montant nécessaire avait été récoltée, la société s'est tournée vers le canton et la Confédération pour obtenir une aide financière. Finalement, 800'000 CHF ont été prêtés par la Confédération dans le cadre de la loi sur les investissements de montagne (LIM) et 200'000 CHF par le canton de Vaud. En 1983, lors de la mise à l'enquête, le projet a été bloqué par une opposition de la ligue vaudoise pour la protection de la nature (LVPN). Après la signature d'un accord durant l'été de la même année, le chantier a enfin démarré et le téléski du Laouissalet a ouvert en décembre 1983.

Cette nouvelle installation a permis une liaison entre les deux stations, assurée dans le sens Villars - Diablerets par une piste reliant le sommet du télésiège Charmet - Chaux de Conches au téléski du Laouissalet. Pour emprunter la liaison dans l'autre sens, il fallait suivre l'arête du Meilleret pour dépasser le col de la Croix, après quoi on pouvait descendre jusqu'à la gare du télésiège la Rasse - Charmet, au fond de la vallée. Grâce à un accord conclu entre les deux stations, il était possible de skier dans l'autre domaine en payant un supplément de 4 CHF sur le prix du forfait normal. Néanmoins, cette liaison avait certains désavantages : elle était facilement fermée par manque de neige, en raison de la descente très exposée vers la Rasse, et il fallait marcher près de 800 mètres le long de la crête du Meilleret. De plus, la piste n'était pas entretenue.

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L'ancienne liaison sur un plan des pistes de 1984. Elle est assurée par la piste bleue reliant la tête du Meilleret à la Rasse et par la piste noire reliant Chaux de Conches au Laouissalet. Les pistes de ski de fond sont indiquées en vert.


Quelques années plus tard, pour améliorer la liaison, les deux stations ont décidé de construire deux nouvelles installations permettant cette fois de relier confortablement le Laouissalet à Bretaye, quelles que soient les conditions d'enneigement. Pour ce faire, un télésiège 2 places reliant les hameaux de Perche et de Conche ainsi qu'un téléski débrayable menant au lieu-dit Vieille Case et permettant ainsi l'accès à Perche depuis le Laouissalet ont été construits pour environ 3.4 millions de francs. Les travaux ont été réalisés durant l'été 1996. Les quatorze pylônes du télésiège Perche - Conche ont été installés à l'aide d'un hélicoptère Kamov le 10 septembre. Finalement, les deux installations ont été inaugurées le 18 décembre 1996.

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L'arrivée du télésiège ainsi que le téléski de Vieille Case vus depuis la piste du Laouissalet.


Le télésiège Perche - Conche a été le premier appareil de ce type installé aux Diablerets depuis la construction du télésiège les Mazots - Meilleret en 1974, fourni alors par Städeli. Garaventa avait déjà construit un télésiège au Meilleret quelques années avant (TSD4 Vioz - Mazots), mais il s'agissait d'une installation débrayable. Pour cette liaison, le débit de 900 personnes/heure offert par un appareil à pinces fixes a été jugé suffisant. De plus, cela a permis de réduire les coûts de construction. Ceux-ci ont été partagés équitablement entre Télé Villars - Gryon et la société des remontées mécaniques Meilleret - les Diablerets - Vers l'Eglise.

Après l'ouverture de ces deux installations, les deux pistes de liaison ont perdu de leur intérêt. La piste Meilleret - la Rasse a disparu du plan des pistes dès 1996. La piste Chaux de Conches - Vieille Case a été maintenue quelques années avant d'être supprimée à son tour en 2001 à l'occasion du démontage du télésiège Charmet - Chaux de Conches. En effet, ce sommet n'est plus accessible depuis.

Durant l'été 2016, vingt ans après sa mise en service, le télésiège Perche - Conche a été remplacé par un nouveau télésiège débrayable 4 places, à nouveau construit par Garaventa. Afin d'augmenter le confort d'utilisation, il a été décidé de prolonger la ligne de l'installation actuelle jusqu'au niveau de la piste du Laouissalet, juste avant la grande pente du téléski homonyme. Celui-ci a également été remplacé durant l'été 2016, mais par un télésiège débrayable 6 places de construction Poma. Grâce à cette prolongation, il est possible d'accéder à la liaison directement depuis le sommet du Meilleret. Le téléski de Vieille Case, devenu inutile, a été démonté sans être remplacé. Le reportage ci-dessous porte donc sur une installation qui n'existe plus actuellement. Pour des raisons de commodité, le présent sera néanmoins utilisé dans la suite du texte.

Les fûts de certains ouvrages de la ligne du télésiège Perche - Conche (pylônes 8 à 13) ont été réutilisés pour la nouvelle installation. Le reste du matériel a été vendu et a permis la construction en 2018 du télésiège Rokytnice - Hranice, dans la station de Rokytnice nad Jizerou, en République Tchèque. Il dessert une ligne longue d'un peu moins de 400 mètres composée de six pylônes. Cette nouvelle ligne étant bien moins longue que celle des Diablerets, une partie seulement des pylônes et des sièges ont été récupérés. On trouve ici une vidéo du télésiège en fonctionnement à son nouvel emplacement.

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Plan de situation du télésiège Perche - Conche avec le tracé du nouvel appareil 4 places (ligne continue et traitillée). Source de la carte : geodata © swisstopo.

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On voit ici des éléments déposés au col de la Croix après démontage, prêts à être transportés en République Tchèque (photo benbel).

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La couverture de la gare de Perche stockée au col de la Croix (photo benbel).

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Les fûts des pylônes 8 à 11 qui ont été réutilisés pour le nouveau télésiège Conche - Mi-Laouissalet.


Le télésiège Perche - Conche

Cette installation a pour but de relier les domaines skiables du Meilleret et de Villars (Bretaye). Pour cette raison, elle possède quelques originalités. Par exemple, elle est empruntée dans les deux sens, puisqu'aucune piste ne relie les domaines entre eux. Par conséquent, un usager qui emprunte cette installation doit obligatoirement l'emprunter dans le sens inverse pour regagner son point de départ. Les autres particularités seront évoquées dans le chapitre consacré à la ligne. Même si cette installation ne dessert directement aucune piste, son ouverture est impossible si les pistes qui permettent d'y accéder (piste depuis Chaux Ronde côté Villars, piste de Vieille Case côté Diablerets) sont fermées.

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Situation de l'installation sur le plan des pistes.


Caractéristiques techniques

Caractéristiques administratives

TSF-Télésiège à pinces fixes : PERCHE - CONCHE
Exploitant : Télé Villars - Gryon - Diablerets
Constructeur : Garaventa
Année de construction : 1996
Année de démontage : 2016
Montant de l’investissement : 2'600'000 CHF

Caractéristiques d’exploitation

Saison d'exploitation : hiver
Capacité : 2 personnes
Débit à la montée : 900 personnes/heure
Débit à la descente : 900 personnes/heure
Vitesse d'exploitation : 2.3 m/s
Equipement d’aide à l’embarquement : non

Caractéristiques géométriques

Altitude gare de Perche : 1784 m
Altitude gare de Conche : 1833 m
Dénivelé : 49 m
Longueur développée : 1284 m
Longueur horizontale : 1274 m
Pente maximale: 47 %
Pente moyenne: 3.8 %
Pylône le plus haut : P9 (15 m)
Pylône le plus bas : P14 (5 m)
Portée maximale : 163 m (P8 - P9)
Hauteur de survol maximale : ~22 m
Nombre de virages : 1
Angle de déviation : 0.99°
Temps de trajet : 9 minutes 30 secondes

Caractéristiques techniques

Emplacement tension : gare de Perche
Dispositif de tension : vérin hydraulique
Emplacement motrice : gare de Perche
Type de motorisation : électrique
Puissance continue : 68 kW
Puissance au démarrage : 131 kW
Sens d'exploitation : sens horaire
Nombre de pylônes : 14
Largeur de la voie : 3.8 m
Dispositif d’accouplement : pince fixe
Nombre de véhicules : 140 + 1 benne de service
Espacement : 18.44 m
Diamètre du câble : 32 mm

La gare de Perche

Elle est située à proximité du hameau dont elle porte le nom. C'est la gare motrice de l'installation. Un abri dans lequel se trouvent les commandes de l'appareil est contigu à la zone d'embarquement. C'est également cette gare qui assure la mise en tension du câble au moyen de vérins hydrauliques. On accède à l'embarquement depuis la piste de Vieille Case qui passe à proximité. Depuis le débarquement, on regagne cette même piste qui permet d'accéder aux téléskis de Vieille Case et du Laouissalet. Le départ est équipé de bornes de contrôle des forfaits ainsi que de portillons de cadencement. Deux galets support se trouvent à l'entrée et à la sortie de la gare.

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La gare vue depuis la piste d'accès.

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La gare de profil. On aperçoit devant le poste de commande la benne de service, inutilisée en exploitation normale.

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Vue de l'embarquement avec les portillons de cadencement.

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Le début de la ligne vu depuis le téléski de Vieille Case. On aperçoit les deux pistes permettant l'accès à la gare.

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Vue de la gare côté débarquement. Pour assurer la tension du câble, l'ensemble de la partie supérieur de la gare est mobile.

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Vue au loin de la gare depuis la piste de Vieille Case.


La ligne

Longue de 1784 mètres, elle possède plusieurs particularités. Tout d'abord, elle est globalement très peu pentue, avec une déclivité moyenne de moins de 4 %. Ceci est dû à la faible dénivellation entre les deux gares (49 m). De plus, le point le plus bas et le point le plus haut de l'installation se trouvent en pleine ligne, respectivement au niveau des pylônes 4 et 12. Finalement, ce télésiège possède un léger virage au niveau du pylône 7. Celui-ci assure une déviation horizontale de 0.99° vers le sud.

Après une légère montée vers le pylône 2, la ligne descend doucement jusqu'au pylône 4, point bas de l'installation à 1773 mètres d'altitude. À cet endroit commence une série de 3 pylônes support-compression qui augmentent progressivement l'inclinaison du câble. Celle-ci atteint son maximum avant le pylône 7. Les pylônes 7 et 8 permettent le franchissement d'une crête, après quoi la pente redevient presque nulle. La ligne continue ensuite à monter légèrement jusqu'au pylône 12, équipé d'un anémomètre, qui est le point culminant de l'installation à 1845 mètres d'altitude. Après cela, elle redescend jusqu'à la gare de Conche.

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Profil en long de la ligne.


Cet appareil, comme tous les télésièges du domaine de Villars - Gryon, est équipé sur chaque pylône (excepté le premier et le dernier) de questions avec réponse sur le pylône suivant. Elles portent ici sur l'histoire des stations de Villars, Gryon et des Diablerets et ne sont installées que dans le sens Conche - Perche. Avec les années, certains pylônes ont perdu leur écriteau (pylônes 13, 12, 9, 2), si bien qu'il n'est plus possible de répondre à l'ensemble des questions.

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Le début de la ligne vu depuis la piste de Vieille Case.

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Vue arrière sur le pylône 1 et la gare motrice.

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Sur la droite de la ligne, on aperçoit de gauche à droite : le Mont d'Or (2175 m), le col des Mosses (1445 m, derrière les arbres), le Pic Chaussy (2351 m), la Pointe des Semeleys (2328 m), Châtillon (2478 m) et le Tarent (2548 m).

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Pylône 3.

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Sur la gauche de la ligne, on remarque le hameau de Perche, inhabité durant l'hiver, ainsi qu'un itinéraire de raquette qui relie Perche et Conche.

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Vue au loin vers les pylônes 6 à 8. Le virage au niveau du pylône 7 est visible. On remarque en effet que le pylône 8 et la suite de la ligne ne se trouvent pas dans l'alignement des pylônes 6 et 7.

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Pylône 4, premier d'une série de 3 pylônes support-compression. C'est également à cet endroit que se trouve le point bas de la ligne. On peut également noter que c'est dans la portée menant au pylône suivant que se trouve la hauteur de survol maximale.

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Pylône 5.

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Vue sur la gauche de la ligne.

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Pylône 6. C'est après cet ouvrage que la pente est la plus importante.

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Vue arrière. On devine au loin la piste et le téléski du Laouissalet.

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Pylône 7, le passage de la crête approche. C'est à cet endroit que se trouve le léger virage (vers la gauche dans le sens Perche - Conche).

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Pylône 8, la pente est à nouveau presque nulle.

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Après le pylône 8 se trouve la plus longue portée de l'installation.

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Sur la gauche de la ligne, on remarque toujours les falaises qui masquent le sommet de Chaux de Conches (2028 m). On y voit parfois des chamois ou des bouquetins.

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Au bout de cette longue portée se trouve le neuvième pylône, le plus imposant de l'installation avec 15 mètres de hauteur.

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Pylône 10.

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Pylône 11.

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Sur la droite de la ligne, on remarque de gauche à droite : l'arrivée du télésiège du petit Chamossaire (2036 m), la Tour d'Aï (2331 m) et la Tour de Mayen (2326 m).

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Pylône 12. Il est implanté dans un terrain en fort dévers et est équipé d'un anémomètre. C'est le point culminant de la ligne.

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Sur la gauche de la ligne, on aperçoit entre les arbres le hameau de Conche et à l'arrière-plan la ligne du télésiège Lac Noir - Chaux Ronde.

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Vue arrière.

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Pylône 13. La ligne descend vers le hameau de Conche.

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Sur la droite, le Mont d'Or est toujours bien visible.

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La dernière portée de la ligne. On aperçoit à gauche la ligne du télésiège Lac Noir - Chaux Ronde. À droite, on voit le Chamossaire (2112 m, à l'arrière-plan).

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Pylône 14, le dernier de la ligne.


La gare de Conche

Elle est implantée légèrement en aval du hameau dont elle porte le nom, en bordure d'une piste dont le seul but est de desservir l'installation qui nous occupe. Du point de vue technique, cette gare est retour fixe. Un poste de vigie est installé du côté débarquement. Comme dans la station opposée, l'embarquement est équipé de portillons de cadencement. Par contre, il n'y a pas de borne de contrôle des forfaits.

L'accès à l'installation est assuré par une piste reliant les deux gares du télésiège Lac Noir - Chaux Ronde. Même s'il faut alors marcher un peu, il est également possible de l'emprunter depuis le sommet du télésiège la Rasse - Chaux Ronde ou du double téléski de Chaux Ronde. En arrivant depuis les Diablerets, on peut accéder à l'aide de cette même piste aux télésièges de Chaux Ronde et du Petit Chamossaire ainsi qu'au téléski Lac Noir - Bretaye.

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La poulie retour vue depuis la fin de la ligne.

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La gare vue depuis la zone de débarquement.

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La gare vue depuis la piste descendant de Chaux Ronde avec la chaîne du Pic Chaussy en toile de fond.

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Vue depuis la file d'attente.

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L'embarquement sous la poulie retour.

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La fin de la ligne.


Les véhicules

Cette installation est équipée de 140 sièges pouvant accueillir 2 personnes. Elle est également équipée d'une nacelle de service, stationnée à Perche à côté du poste de commande. Les véhicules sont reliés au câble par une pince fixe.

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Un siège en ligne.

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Détail de la pince fixe.

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Conclusion

Cette installation avait un débit suffisant pour assumer son rôle de liaison entre ces deux domaines skiables. Néanmoins, le temps de trajet important, désagréable par basse température ou par mauvais temps, faisait que certains usagers renonçaient à emprunter cet appareil. Si on ajoute à cela la faible capacité des véhicules, cette installation n'offrait pas toujours un confort optimal, ce qui a motivé son remplacement. Le nouvel appareil débrayable, avec son tracé rallongé, devrait dorénavant permettre de transiter dans le plus grand confort entre les domaines skiables du Meilleret et de Villars.

Je remercie benbel pour ses quelques images du démontage de l'installation.

Les photos ont été prises essentiellement le 27 février 2016. Texte : Fael, photos : Fael (sauf mention contraire).

Site internet de l'exploitant

Vidéo de l'installation (Chamois78)

Sujet sur le remplacement de cet appareil et du téléski du Laouissalet.



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