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Auteur de ce reportage : alspace
Section écrite le 06/04/2016 et mise à jour le 11/04/2016
(Mise en cache le 11/04/2016)

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Au sommaire de ce reportage :
  1. Valfréjus
  2. Historique : le télésiège des Souches
  3. Ramoure, accès secondaire au plateau d’Arrondaz
  4. Ligne et infrastructures du télésiège de la Ramoure
  5. Ramoure, un télésiège beaucoup trop long


Valfréjus

Valfréjus est une station de ski située en vallée de Haute Maurienne, au-dessus de la ville de Modane. Implantée entre 1550 mètres d'altitude à la station et 2737 mètres d'altitude au sommet du télésiège de la Punta Bagna, on y trouve 10 remontées mécaniques desservant 23 pistes dont 3 noires, 6 rouges, 11 bleues et 3 vertes.

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^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo ^^


Historique : le télésiège des Souches

En 1968, la ville de Modane décide d'installer deux télésièges en chaîne pour rejoindre le plateau d'Arrondaz depuis le village des Fourneaux en vallée afin de créer un centre de ski. Construits par l'entreprise italienne Graffer, ces deux télésièges donnent accès au plateau d'Arrondaz en une demi-heure de montée. Le premier tronçon, constitué du télésiège de Charmaix, permet de monter jusqu’au hameau du même nom, d’où part le second appareil, le télésiège des Souches. Ce dernier permet de rejoindre le plateau d’Arrondaz ainsi que ses nombreuses pistes de ski depuis l'arrivée du télésiège de Charmaix.
Cette même année, les téléskis à enrouleurs de la Challe, du Col et de l’Ascenseur ainsi que le téléski à perches fixes des Granges sont construits autour de l'arrivée du télésiège des Souches.

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Vue aérienne de la chaîne des deux télésièges du centre de ski de Modane. En rouge le télésiège de Charmaix et en orange le télésiège des Souches (© Géoportail).

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L'arrivée du télésiège de Charmaix (D.R - collection office du tourisme de Modane-Valfréjus).

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Retour sur le départ du télésiège des Souches (D.R - collection office du tourisme de Modane-Valfréjus).

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Un siège du télésiège des Souches. A droite, les départs des téléskis de la Roche 1 & 2 (D.R - collection office du tourisme de Modane-Valfréjus).

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L'arrivée du télésiège des Souches sur le plateau d'Arrondaz (D.R).


L’année suivante, les téléskis du Seuil, de la Roche 1&2 et des Pigniers sont installés. Les téléskis des Granges, des Pigniers et de la Roche 2 desservent des pistes vertes qui sont complétées par la piste bleue accessible par le téléski à enrouleurs de la Challe. Quant aux téléskis du Seuil et de la Roche 1, ils desservent respectivement deux pistes rouges et deux pistes noires.

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Vue aérienne du plateau d'Arrondaz avant 1983. Nous voyons les tracés des téléskis débrayables de la Roche 1 & 2, la ligne du téléski à perches fixes des Pigniers et l'on peut apercevoir la gare aval du téléski à enrouleurs du Col encore plus à droite (D.R).


En 1983, la station de Valfréjus a vu le jour sous l'impulsion de Pierre Schnebelen. La même année, le télésiège de Charmaix est arrêté définitivement car la route d'accès à la station le rendait inutile. De plus, la construction du viaduc pour accéder au tunnel routier du Fréjus aurait imposé la mise en place de filets de sécurité afin d'éviter que des débris tombés de la route viennent percuter les utilisateurs du télésiège.
Quant au télésiège des Souches, il devient un appareil doublon puisque la construction par Skirail de la télécabine débrayable de Punta Bagna 1 permet d'augmenter le débit et le confort ainsi que réduire par deux le temps de montée par rapport aux Souches.

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Vue sur le front de neige de Valfréjus à la fin des années 1980. Le grand bâtiment en tôle bleue accueillait la gare aval de la télécabine de Punta Bagna 1 (D.R).

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Retour sur le départ de la télécabine de Punta Bagna 1 (D.R).

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La gare aval et les trois premiers pylônes du télésiège des Souches après la construction de la télécabine de Punta Bagna 1 (D.R).

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Survol des pistes du plateau d'Arrondaz à bord de la télécabine de Punta Bagna 1. En bas à gauche le téléski des Granges et à droite celui des Pigniers (D.R).


En 1985, le télésiège du Charmasson est installé sur une partie excentrée de la station par rapport à son front de neige principal. Il permet à la fois de desservir un secteur tranquille ainsi qu'un accès skis aux pieds à la télécabine de Punta Bagna 1 via une piste verte.

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La gare aval et le début de la ligne du télésiège du Charmasson.


En 2004, l'exploitant du domaine skiable de Valfréjus décide de remplacer le télésiège des Souches par le télésiège fixe 4 places de la Ramoure sur un tracé totalement nouveau. Ce remplacement devait aussi permettre de relancer la fréquentation du télésiège du Charmasson qui était trop peu fréquenté la faute à une position excentrée par rapport au reste du domaine. On notera également que le débit de ce dernier est augmenté avec le rajout de 27 sièges afin de le porter à 1800 personnes/heure (contre 1200 personnes/heure à l'origine).

Enfin, les télécabines de Punta Bagna 1 & 2 sont remplacées durant l’été 2009 par une télécabine 8 places et un télésiège débrayable 6 places en chaîne en reprenant à peu près le tracé de leurs prédécesseurs.

Avant de continuer ce reportage, revenons aux caractéristiques du télésiège des Souches :

Caractéristiques administratives

TSF-Télésiège à pinces fixes: SOUCHES
Maitre d'oeuvre : DDE
Maitre d'ouvrage : MODANEFOURN
Exploitant : STVF (Société des téléphériques de Val Fréjus)
Constructeur : GRAFFER
Année de construction : 1968
Année de démontage : 2004

Caractéristiques d'exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 1 personne
Débit à la montée : 610 personnes/heure
Débit à la descente : 160 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 2,5 m/s
Sens de montée : Par la gauche

Caractéristiques géométriques

Altitude aval : 1551 m
Altitude amont : 2212 m
Dénivelée : 661 m
Longueur développée : 1908 m
Portée la plus longue : 170 m
Pente maximale : 95 %
Temps de trajet : 12 minutes 53 secondes

Caractéristiques techniques

Emplacement motrice : Amont
Type de motorisation : Électrique
Puissance développée : 388 kW
Emplacement tension : Aval
Type de tension : Contrepoids
Nombre de pylônes : 27

Caractéristiques des véhicules

Type de véhicules : Sièges 2 places Graffer
Nombre de véhicules : 129
Masse à vide : 63 kg
Charge utile : 160 kg
Dispositif d'accouplement : Pince fixe
Espacement : 11 secondes


Ramoure, accès secondaire au plateau d’Arrondaz

Le télésiège de la Ramoure avait pour rôle principal de seconder la télécabine de Punta Bagna 1 (entre 2004 et 2009) puis celle d’Arrondaz (seulement durant la saison 2009-2010) pour permettre aux skieurs de gagner le plateau d’Arrondaz. Ainsi, Ramoure prenait tout son intérêt jusqu’au remplacement de la télécabine de Punta Bagna 1 car il permettait de soulager cette dernière qui manquait de débit lors des périodes de vacances scolaires. Notons néanmoins que Ramoure était un doublon peu pratique car il fallait obligatoirement emprunter auparavant le télésiège fixe du Charmasson lorsque l’on venait de la station, ou par la très longue piste bleue des Bovenières depuis le plateau d’Arrondaz.

Le télésiège de la Ramoure desservait aussi quelques pistes dont la principale était la piste bleue des Bovenières qui revenait à son départ. Cette piste desservait l’ensemble des installations du front de neige du plateau d’Arrondaz ainsi que la rouge des Souches 1 et la noire du Bois Brûlé. Notons que la piste bleue des Bovenières a été créée lors de la construction du télésiège de la Ramoure.

Résumons maintenant les pistes accessibles depuis le sommet du télésiège de la Ramoure :
  • La piste bleue du Chardon Bleu, située de l’autre côté du téléski de la Roche Bleue.
  • La piste bleue de la Gentiane, située sur le bord gauche du téléski de la Roche Bleue. Elle était moins pentue que la piste du Chardon Bleu.
  • La piste bleue des Bovenières. Piste de liaison entre les différents points du front de neige du plateau, elle commençait par rejoindre le sommet de la télécabine d’Arrondaz puis poursuivait son chemin le long des départs des téléskis de la Roche Bleue, de la Challe puis du Seuil. Puis, la partie basse de cette piste permettait un retour facile sur la station, mais terminait son parcours au sommet du télésiège du Charmasson. Le retour sur le centre de la station s’effectuait par une piste verte.
  • La piste rouge des Souches 1 qui était une variante assez courte de la bleue des Bovenières à partir du départ du téléski des Pigniers.
  • La piste noire du Bois Brûlé.

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Situation du télésiège de la Ramoure sur le plan des pistes de Valfrejus (© Plan Atelier Pierre Novat).


Le télésiège de la Ramoure était un appareil 4 places à pinces fixes classique issu de la gamme Orion. On notera néanmoins que sa vitesse était portée à 2,7 mètres par seconde afin de réduire au maximum le temps de la montée. C’est pourquoi on retrouvait en gare aval un tapis d’embarquement dont la vitesse était de 1,8 m/s, soit près des deux tiers de la vitesse maximale des sièges.
Aussi, sûrement dans le but de rendre la montée moins longue, la numérotation des pylônes était inversée.


Voici donc les caractéristiques de ce télésiège :

Caractéristiques administratives

TSF-Télésiège à pinces fixes : RAMOURE
Exploitant : RMVF (Remontés mécaniques de Valfréjus)
Constructeur : POMAGALSKI
Année de construction : 2004
Année de démontage : 2010

Caractéristiques d’exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personnes
Débit à la montée : 1800 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 2,7 m/s

Caractéristiques géométriques

Altitude aval : 1710 m
Altitude amont : 2326 m
Dénivelée : 616 m
Longueur développée : 1874 m
Pente moyenne : 36 %
Pente maximale : 80 %
Temps de trajet : 11 minutes 35 secondes

Caractéristiques techniques

Type de gare amont : Orion
Emplacement motrice : Amont
Type de motorisation : Electrique
Emplacement tension : Aval
Type de gare amont : Retour-tension Orion
Type de tension : Hydraulique
Nombre de pylônes : 18

Caractéristiques des véhicules

Type de véhicules : Doudouk 4 places
Nombre de véhicules : 174
Dispositif d'accouplement : Pince fixe


Ligne et infrastructures du télésiège de la Ramoure

La gare aval

La gare aval du télésiège de la Ramoure était située à 1710 mètres d’altitude, au pied du pylône 10 du télésiège fixe du Charmasson. Son accès s’effectuait par la piste bleue du Charmasson depuis le sommet du télésiège du même nom.
Au niveau technique, nous retrouvions ici une station retour-tension de la gamme Orion produite par Poma.

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Vue arrière de la gare aval.



La ligne

La ligne du télésiège de la Ramoure était très longue avec ses 1874 mètres. En sortie de gare aval, la ligne montait de manière assez régulière une pente très prononcée, qui atteignait par endroits les 80 % d’inclinaison. Cette inclinaison importante était coupée par le pylône 12 qui radoucissait quelque peu l’inclinaison du câble. Ensuite, le pylône 10 imprimait la dernière forte pente de l’appareil qui se radoucissait à partir de l’ouvrage suivant. Le câble était même à plat sur la fin de la ligne à partir du pylône 2. Notons que la ligne survolait entre les pylônes 4 et 2 le téléski du Seuil puis celui de la Challe.

Poma avait équipé la ligne de 18 pylônes, dont 1 compression, 15 supports et 2 supports-compressions :
  • P18 (intégré à la gare aval) : 8C/8C
  • P17 : 4S/4S
  • P16 : 6S/4S
  • P15 : 4S/4S
  • P14 : 6S/4S
  • P13 : 6S/4S
  • P12 : 8S/6S
  • P11 : 4S/4S
  • P10 : 4SC/4SC
  • P9 : 10S/8S
  • P8 : 6S/4S
  • P7 : 8S/8S
  • P6 : 6S/6S
  • P5 : NC*
  • P4 : 8S/6S
  • P3 : 6S/4S
  • P2 : 8S/6S
  • P1 : 4SC/4SC

* Valeur manquante.


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P17.

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P16.

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P15.

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Portée vers le pylône 14.

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Portée vers le pylône 13.

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P13.

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P12.

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P11.

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P10.

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Portée vers le pylône 9.

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Portée vers le pylône 8.

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P6.

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Portée vers le pylône 5.

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P4. Juste derrière, survol du téléski du Seuil.

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Portée vers le pylône 2 et survol du téléski de la Challe.

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P2.

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Portée vers le pylône 1.

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P1.

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La zone de débarquement et le chalet des commandes de la gare amont.



La gare amont

La gare amont était située à 2326 mètres d’altitude, à côté de l’arrivée du téléski de la Roche Bleue. De ce point, on pouvait rejoindre le plateau d’Arrondaz grâce à la piste bleue des Bovenières.
C’était une station motrice-fixe Orion.

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La gare amont vue depuis l’aire de débarquement.

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Vue de profil.

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Vue de trois-quarts.

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Vue depuis la piste bleue des Bovenières.

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La poulie motrice.

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Les freins de secours.

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Zoom sur le nom de l’appareil apposé sur les flancs de la couverture de la machinerie.



Véhicules et pinces

Le télésiège de la Ramoure était équipé de 174 sièges Doudouk 4 places qui assuraient un débit horaire de 1800 personnes et à la vitesse de 2,7 mètres par seconde.
Les sièges étaient reliés au câble par une pince fixe.

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Un siège Doudouk 4 places en ligne.

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Vu de dessous.

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La pince fixe vue de dos.



Vue complémentaire

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La gare amont du téléski de la Roche Bleue et le dernier pylône du télésiège de la Ramoure.



Ramoure, un télésiège beaucoup trop long

Le télésiège de la Ramoure était un axe secondaire du domaine de Valfréjus en parallèle de la télécabine d’Arrondaz et dans la continuité du télésiège fixe du Charmasson. Il permettait l’apport d’un débit supplémentaire durant les vacances scolaires lorsque la télécabine de Punta Bagna 1 saturait. Néanmoins, dès lors que Punta Bagna 1 a été remplacée par la télécabine d’Arrondaz, le télésiège de la Ramoure s'est retrouvé totalement inutile du fait de son axe parallèle qu’il formait avec Charmasson car le débit avait été presque doublé avec cette nouvelle télécabine.

C’est pourquoi le télésiège de la Ramoure a été déplacé en 2010 sur le tracé du Petit Vallon que l’on connaît actuellement, afin de remplacer l’antique téléski du Seuil afin d’améliorer la desserte des pistes situées en contrebas du front de neige du plateau d’Arrondaz.

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Ramoure, un télésiège trop long devenu rapidement inutile...


Je tiens à remercier l’administrateur du site www.stationsdemaurienne.fr pour ses photos, ainsi que l’office du tourisme de Modane-Valfréjus pour l’autorisation de réutilisation de certaines images des télésièges du Charmaix et des Souches.

Texte, bannière et mise en page : Alspace
Photos : stationsdemaurienne.fr
Date des photos : 7 février 2010, 11 et 23 mars 2010.



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