Forums Remontées Mécaniques: TSD4 des Gaboureaux - Chamrousse - Forums Remontées Mécaniques

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TSD4 des Gaboureaux - Chamrousse Poma - 1992

#41 L'utilisateur est hors-ligne   JPJP 

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Posté 27 août 2023 - 11:10

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Au sommaire du reportage :

• INTRODUCTION
    - Présentation de Chamrousse
    - Les Gaboureaux : du téléski au télésiège débrayable
    - Le téléski des Gaboureaux
    - Le télésiège fixe (2 places) des Gaboureaux

• LE TELESIEGE 4 PLACES DEBRAYABLE DES GABOUREAUX
    - Caractéristiques du télésiège débrayable 4 places des Gaboureaux
    - Ligne et infrastructures du télésiège des Gaboureaux
    - La gare aval
    - La ligne
    - La gare amont
    - Véhicules et pinces
    - Autres vues...

• CONCLUSION
    - Un appareil âgé mais indispensable
    - Petit bonus : mais d'où vient ce nom de "gaboureaux" ?



INTRODUCTION


Présentation de Chamrousse

Chamrousse est une station de ski dauphinoise qui se situe à l'extrémité sud du massif de Belledonne, au dessus de Grenoble, à une altitude comprise entre 1650 m pour le Recoin, 1750 m pour Roche Béranger, les deux principales portes d’entrée du domaine et 2250m comme point culminant à la Croix de Chamrousse.
Chamrousse a été le théâtre de la totalité des épreuves de ski alpin des Xèmes Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. À cette occasion, la station bénéficia d'investissements pharaoniques et concentrés dans le temps (12 remontées construites ou réaménagées en quatre ans), avec une mention particulière pour l'emblématique téléski de Casserousse construit en 1961 et remplacé par un TSD6 en 2016.
Chamrousse aujourd'hui (2023), c’est plus de 90 km de pistes et 16 remontées mécaniques parmi lesquelles une télécabine et sept télésièges dont cinq débrayables.
Les débutants évolueront en priorité sur les pistes moins pentues de Roche-Béranger, un forfait mini domaine est même adapté sur quelques remontées du front de neige (télésiège de l’Arselle, téléskis de la Lauze et de la Croisette). Les skieurs confirmés préféreront les pistes du Recoin, plus techniques, sachant que toutes les pistes noires se situent sur ce secteur, notamment le couloir de Casserousse.
Actuellement, près de 50 % des pistes bénéficient de neige de culture, mais la position et l’altitude de la station lui assurent ordinairement un excellent enneigement.

L’histoire de Chamrousse remonte fort loin, bien qu’il s’agisse de la commune la plus récente créée en France avant les fusions des années 2010, puisque son existence administrative ne remonte qu'à 1989 seulement. Auparavant, le domaine skiable était réparti sur les communes de Saint-Martin-d’Uriage, Vaulnaveys-le-Haut et Séchilienne. Il était alors géré par un Syndicat mixte. En 1989 donc, ces trois communes ont accepté de se séparer d’une partie de leur territoire pour donner naissance à une nouvelle consœur : Chamrousse.
Mais l’activité alpine y est bien plus ancienne. Le ski alpin pourrait même être né là puisqu’Henri Duhamel aurait, en 1878, descendu les pentes du Recoin sur deux planches de bois rapportées d'une exposition en Scandinavie et dénommées… des skis !

A la fin des années 50, la station compte un téléphérique et six téléskis, dont deux seulement sont d'une taille significative (la Perche et les Gaboureaux). Elle a visiblement du mal à décoller. Sous l'impulsion du Conseil Général et du Préfet, un plan d'aménagement global et concerté est alors défini : Chamrousse est sur ce point un test en vraie grandeur du futur "plan neige" des années 70. Ce plan est présenté par le Préfet au Conseil Général de l'Isère, puis validé par cette instance lors de la séance du 22 décembre 1960. Il prévoit, via un avenant à la Convention de 1950 liant le département à la SAC (Société d'Aménagement de Chamrousse) gestionnaire de la station, un montant de travaux d'environ 2 millions de Nouveaux Francs (de l'époque) comportant en particulier l'aménagement de Roche-Béranger en trois secteurs : le "lotissement nord" destiné à la construction d'ensembles résidentiels, de chalets individuels et d'équipements publics, le secteur de Bachat-Bouloud destiné à devenir un "Centre Montagnard pour la Jeunesse" et le secteur de la Lauze à urbaniser ultérieurement, et qui n'a jamais été réalisé.



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^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo ^^



Les Gaboureaux : du téléski au télésiège débrayable

Dès 1949, plusieurs téléskis apparaissent sur les pentes du Recoin : les téléskis du Litre, de la Grenouillère, de l'Aiguille et des Gaboureaux. L'équipement de la partie sud du massif, autour du chalet du CMD qui a remplacé après la seconde guerre le chalet du Père Tasse se précise également : dès 1950, le premier téléski de la Perche est construit, menant les skieurs d'environ 1800 m au sommet sud de Chamrousse (le "rocher de la Perche") à 2120 m, doublé en 1960 par le téléski de la Bérangère et accompagné du téléski de la Lauze dès 1959.

Un numéro de la revue "Le Ski" (juillet 1960), consacré exclusivement au futur de Chamrousse, est très riche d'informations : il détaille le programme immobilier qui sera quasiment réalisé dans sa totalité à l'exception notable de l'immeuble-tour prévu à la pointe nord de Roche-Béranger et qui, par sa hauteur (20 étages) et sa destination (hôtel, centre de séminaires) devait servir de marqueur à la station, en contrepoint de l'architecture basse et allongée retenue pour la galerie commerciale du front de neige de la nouvelle station.

Cette partie sud de la combe de Recoin a rapidement intéressé la station. Plusieurs remontées structurantes y ont ainsi été implantées. Dès les premières réflexions d'aménagement en 1959, un téléski a été construit. Avec l'organisation de Jeux Olympiques de 1968, il a fallu libérer la place au sol et donc ce sont deux télésièges biplaces qui ont été installés :
    • le premier en 1965 par la SACMI, dit "des Gaboureaux", montant en parallèle du téléphérique vers la crête sommitale ;
    • un second en 1966 par Pomagalski, dit "des Vallons", s'arrêtant juste en dessous du ressaut final.

Ces deux télésièges, présentant des files d'attente homériques, ont été remplacés en 1992 par une chaîne de deux TSD4 : "Gaboureaux" et "Amoureux", sur un tracé légèrement différent, mais permettant d'atteindre le sommet de la Croix et avec un débit nettement supérieur.

Ces remontées sont schématisées sur l'image suivante :
    • en trait plein, le téléski (vert), le TSF2 (bleu) et le TSD4 (orange) "des Gaboureaux" ;
    • en trait pointillés les autres remontées de Recoin.


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Les différentes remontées du secteur des Gaboureaux, avec la bosse artificielle créée pour les épreuves de slalom des JO68 (sur la droite)




Le téléski des Gaboureaux

Dès 1959, un téléski est construit entre la combe de Recoin et la crête qui descend de la Croix vers le sommet de la Perche. Mais pour le construire, les anciens n'ont pas eu peur de la pente : départ raide dans un premier mur, passages vallonnés puis arrivée finale dans un couloir qu'on n'emprunte même plus aujourd'hui à la descente !

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Le départ du téléski et la piste éponyme sur la droite (revue Le Ski – juillet 1960)


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Le départ du téléski vu sous un autre angle (DR – collection personnelle)


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La partie haute du téléski et sa sortie sur la crête (DR – collection personnelle)


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Vue de la ligne dans l'axe depuis les terrasses de Recoin (DR – collection personnelle)



Mais à peine un an après sa construction, Chamrousse candidate avec Grenoble pour l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 1968. La ville est choisie lors de la session du CIO de janvier 1964 : il va falloir faire vite pour aménager les pistes promises !

Ainsi, dès l'été 1965, le téléski des Gaboureaux, âgé seulement de 6 ans, est remplacé par un télésiège fixe 2 places, fourni par la SACMI. En parallèle, d'énormes travaux de remodelage de la piste située dessous sont entrepris, donnant au secteur cet aspect ouvert qu'il a encore.
Le téléski des Gaboureaux ne va pas disparaître pour autant ! De nombreuses générations de skieurs l'ont connu, notamment parmi les jeunes générations, dans son nouveau rôle et sous son nouveau nom : il a en effet été réutilisé pour doubler dès 1966 le téléski de Bachat-Bouloud (celui qui passait sous le pont…) et a porté jusqu'en 2005 (40 ans! ) le nom de "téléski de Bachat-Bouloud n°2"…
Certains de ses équipements (diverses poulies entre autres) ont également été réutilisées sur le TK du Schuss des Dames n°1 (le plus grand des deux, seul subsistant actuellement) lors de sa reconstruction / prolongement au dessus de son virage en 1966 également.



Le télésiège fixe (2 places) des Gaboureaux

Après les premières études pour la modification du plan d'aménagement de 1960, un premier télésiège est construit par la SACMI à l'été 1965 avec un départ en bas de la combe de Recoin, au plus près de la nouvelle route qui arrive de Roche-Béranger. Ce premier télésiège est doublé dès 1966, par un appareil Pomagalski sur une partie de son tracé : le télésiège des Vallons.


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Les départs jumelés des deux télésièges : Gaboureaux devant (cube blanc), Vallons derrière avec son toit caractéristique (DR – collection personnelle)


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Les premières portées du TSF2 des Gaboureaux, seul, à l'hiver 1965-66 (DR – collection personnelle)


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Une grande partie de la ligne avec ses sièges bien particuliers : garde-corps et ombrelles (DR – collection personnelle)


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Les deux télésièges en parallèle : Gaboureaux à gauche, Vallons à droite (DR – collection personnelle)


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Le sommet de Chamrousse dans les années 1970 avec la Croix en haut et le TSF des Gaboureaux à droite (DR – collection personnelle)



Ce fut le seul télésiège construit à Chamrousse par la SACMI, avec ses caractéristiques bien particulières :
    - pylônes treillis (sauf le premier) et arrivée sur une estacade en bois, comme cela se faisait couramment à l'époque ;
    - sièges profonds avec des garde-corps individuels tournant sur un axe vertical sur l'extérieur des sièges ;
    - petites ombrelles dans les premières années d'exploitation.


Néanmoins, dans les années 1980, une augmentation du débit vers le sommet de la Croix s'avérait nécessaire. La construction des deux TSF3 du Grand Couloir et de la Croix en 1981-1982 n'a pas résolu les files d'attente homériques en bas des deux télésièges qui, vieillissants, ne permettaient pas d'accéder au sommet.

Décision a donc été prise de les remplacer, sur un tracé différent, par des modèles plus performants, à quatre places et débrayables. Ce fut fait en 1992.


LE TELESIEGE 4 PLACES DEBRAYABLE DES GABOUREAUX



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Situation du TSD4 des Gaboureaux (en rouge) et de ses prédécesseurs (téléski en vert, TSF2 en bleu) sur le plan des pistes de Chamrousse (© OT de Chamrousse)



De son sommet, les possibilités sont variées :
    • soit continuer par son jumeau le TSD4 des Amoureux vers le sommet de la Croix ;
    • soit descendre à Roche-Béranger vers le TKD du Schuss des Dames, le TKD de la Perche ou directement par des pistes bleues et vertes ;
    • soit descendre sur la piste rouge des Gaboureaux pour rejoindre son départ (piste éclairée et très fréquentée lors des sessions de ski de nuit) ;
    • soit rejoindre le Col de Balme et le secteur de Casserousse par la piste de liaison du "Chemin des pisteurs", et donc également le bas de toutes les pistes noires de Recoin.

Il est à noter que ce télésiège dessert également la piste de luge (en violet sur le plan ci-dessus) du "Luge park".


Caractéristiques du télésiège débrayable 4 places des Gaboureaux :

Caractéristiques administratives :
    TSD4 – Télésiège débrayable 4 places : Gaboureaux
    Exploitant : Régie des Remontées Mécaniques de Chamrousse
    Constructeur : POMAGALSKI
    Modèle : Oméga
    Année de construction : 1992

Caractéristiques d’exploitation :
    Saison d'exploitation : hiver
    Capacité : 4 personnes
    Débit : 2100 personnes/heure, extensible à 2400 p/h par l'ajout de 12 sièges (prévu mais non réalisé)
    Vitesse d'exploitation : 4,25 m/s

Caractéristiques géométriques :
    Altitude gare aval : 1647 m
    Altitude gare amont : 1960 m
    Dénivelé : 313 m
    Longueur développée : 1135 m
    Longueur horizontale : 1084 m
    Portée la plus longue : 179 m entre P10 et P11
    Pente moyenne : 29 %
    Pente maximale : 61 %
    Temps de trajet : 4 minutes 30

Caractéristiques techniques :
    Type de gare aval : tension
    Type de gare amont : fixe motrice
    Sens de montée : gauche
    Largeur de voie : 4,60 m
    Type de tension : hydraulique
    Puissance développée initiale : 355 kW (moteur remplacé en 2011)
    Nombre de pylônes : 12 + 1 pour le multipaire
    Dispositif d'accouplement : pince débrayable TB41
    Nombre de véhicules : 81 (extensible à 93 – non réalisé)
    Type de véhicules : sièges Arceau 4 places
    Espacement : 29 m (ramené à 25,50 m si ajout de sièges)
    Diamètre du câble : 40,5 mm




Ligne et infrastructures du télésiège des Gaboureaux

La gare aval

La gare aval du télésiège, de type Oméga, est située sur le bas du front de neige de Recoin, à 1647 mètres d'altitude. Sous la plateforme supportant la gare se trouve un local technique pouvant servir de garage pour une dameuse. C'est la gare "tension" de l'installation, avec un débattement horizontal maximal de 4 m.

Quelques vues de la gare de départ :

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La gare de départ dans son environnement au-dessus de la patinoire et du lac de la Grenouillère


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Vue d'un peu plus près, dans sa livrée initiale : blanche avec un liseré vert


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Sa livrée actuelle marron avec les lettres en relief


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Les portillons de cadencement


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Embarquement !


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Sur cette photo estivale, on voit nettement la règle permettant de suivre le recul de la gare dû à la tension du câble


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Vue en contre-plongée


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Prêts à l'embarquement ? Passage des portillons






La ligne

La ligne, longue de 1135 mètres, est portée par 12 pylônes. Elle part de biais par rapport au front de neige de Recoin pour atteindre le replat de la cabane des amoureux. Le multipaire de communication, enterré entre la gare de départ et le P1, suit ensuite les têtes de pylônes avec un poteau intermédiaire entre les P10 et P11.
Après un démarrage soutenu et le survol du mur du Litre (mur final de la piste des Gaboureaux), la pente est régulière jusqu'au P10, avant une pente un peu plus soutenue pour passer le ressaut final.

Poma a équipé la ligne de 12 pylônes dont 2 compressions, et 10 supports répartis comme ceci :

    • P1 : 12C/12C
    • P2 : 6S/4S
    • P3 : 6S/4S
    • P4 : 6S/4S
    • P5 : 6S/6S
    • P6 : 6S/6S
    • P7 : 6S/6S
    • P8 : 6S/6S
    • P9 : 8C/8C
    • P10 : 6S/6S
    • P11 : 8S/8S
    • P12 : 8S/8S


Plus un pylône intermédiaire entre P10 et P11 pour supporter la ligne du multipaire dans la plus grande portée.

La ligne en détails :

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P1 en sortie de gare aval


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Retour arrière sur le P1 et la gare aval


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Looongue portée vers le pylône P2 au-dessus du mur du Litre


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Pylône P2, au milieu du mur. La bosse des slaloms spéciaux des JO68 se trouvait en haut à droite


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Portée vers le pylône P3 : on survole la piste des Gaboureaux, lieu des slaloms spéciaux Hommes et Dames des JO de 1968


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Pylône P3


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Portée vers le P4 : survol de la partie droite de la piste des Gaboureaux, très large à cet endroit

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Pylône P4


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Portée entre P4 et P5


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Pylône P5


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Portée entre P5 et P6

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Pylône P6


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Portée P6 - P7


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Pylône P7 : à noter l'entrée de la piste variante des Gaboureaux sur la gauche

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Portée P7 – P8 : on retraverse la piste rouge des Gaboureaux au niveau du sommet du stade "Florence-Masnada" (qui part sur la droite)


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Pylône P8


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Portée P8 – P9 : on attaque la partie boisée du tracé


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Pylône P9


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Courte portée vers le P10


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Pylône P10


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Portée P10 – P11 : la plus longue portée de la ligne


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Pylône intermédiaire pour le multipaire


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P11 : on franchit le ressaut final


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Portée P11 – P12 : l'arrivée est en vue


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Pylône P12 avec l'ombre de la gare d'arrivée à droite





La gare amont

La gare d'arrivée du télésiège se trouve sur un replat sous les barres de rochers formant l'arrête sommitale de Chamrousse, au niveau d'une ancienne cabane de bergers, la "cabane des amoureux" qui a donné son nom au second télésiège permettant d'atteindre le sommet de la station. Cette gare de type Oméga est la gare fixe motrice de l'installation.


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La gare d'arrivée et sa consœur de départ du TSD4 des Amoureux


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La vue en arrivant : les deux ralentisseurs/lanceurs d'une gare relativement compacte


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Cette gare a conservé son habillage d'origine : blanc à liseré vert


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Vue sous un autre angle avec la ligne du TSD4 des Amoureux et la Croix en arrière plan


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En fonctionnement, les capots supérieurs sont souvent ouverts pour évacuer la chaleur produite par le moteur


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Autre vue, avec le Vercors en toile de fond




Véhicules et pinces


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Un siège en sortie de gare aval


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Un siège en ligne


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L'assise du siège


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La suspente reliant la pince au siège


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La pince TB41 de 1992






Autres vues…


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Vue automnale de la ligne en arrivant à la station


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Vue estivale avec le lac de la Grenouillère, le premier chalet du CAF (1911) et la vasque de la flamme olympique de 1968

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Coucher de soleil


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Le lac des vallons que ce télésiège côtoie


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Le télésiège des Gaboureaux à gauche, dans son environnement de Recoin


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Vue depuis la piste des Gaboureaux, avec le dôme de la Croix en arrière-plan


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Sous un autre angle, avec le Vercors en fond


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La gare aval, en livrée marron, plus adaptée à son environnement


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La gare de départ et la première portée de la ligne en été


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La même, vue de l'autre côté


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Le début de la ligne




CONCLUSION



Un appareil âgé mais indispensable

Malgré ses 31 ans d'âge, ce télésiège remplit encore totalement la mission qui est la sienne : grâce à son compère des Amoureux, assurer un deuxième accès facile et rapide au sommet de la Croix. De plus, en cas de vent fort sur le sommet, il permet de faire du bon ski entre les arbres et de relier Recoin à Roche Béranger, l'autre pôle de la station.



Petit bonus : mais d'où vient ce nom de "gaboureaux" ?

Il s'agirait pour certains d'une appellation régionale du Poitou gaboureau ou gabouret, qui désigne une construction traditionnellement de forme cylindrique avec un toit conique, en pierres sèches, utilisée pour ranger le matériel, en particulier dans les vignes. Le nom a pu arriver dans les Alpes par transfert, les patronymes Gaboureau et Gabouret étant attestés dans l'Ain (Loyette – St Vulbas) et en Isère, à Chamrousse.
Reste à trouver à Chamrousse une trace de ce type de construction en pierres sèches…



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#42 L'utilisateur est hors-ligne   Legend Lifts 

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Posté 27 août 2023 - 16:09

Merci pour le reportage !

Citation

Puissance développée in itiale : 355 kW (moteur remplacé en 2011)


Est-ce que c'est rare que le moteur soit remplacé ?


PS : @JPJP, c'est toujours bien les vues estivales ;)

Ce message a été modifié par Legend Lifts - 27 août 2023 - 16:13 .

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#43 L'utilisateur est hors-ligne   Guigui74 

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Posté 27 août 2023 - 16:25

Merci JPJP pour la qualité de cette refonte, c'est toujours un plaisir à lire ces reportages sur Chamrousse, surtout avec une telle sélection d'images!
Si un mystère pour moi demeure, c'est bien le choix du blanc pour cette ligne dans un site pareil... <_<
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#44 L'utilisateur est hors-ligne   JPJP 

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Posté 27 août 2023 - 17:43

Voir le messageGuigui74, le 27 août 2023 - 16:25 , dit :

Si un mystère pour moi demeure, c'est bien le choix du blanc pour cette ligne dans un site pareil... <_<

Il est vrai qu'avec son petit frère des Amoureux, ce sont les deux seuls que je connaisse qui ont une livrée blanche...
Peut-être pour être plus discrets l'hiver ? ? :unsure:

Voir le messageLegend Lifts, le 27 août 2023 - 16:09 , dit :

Merci pour le reportage !

Citation

Puissance développée in initiale : 355 kW (moteur remplacé en 2011)


Est-ce que c'est rare que le moteur soit remplacé ?

C'est effectivement rare mais pas tant que ça... A ma connaissance, le TSF4 des Lacs Robert a aussi eu droit à un remplacement...

Voir le messageLegend Lifts, le 27 août 2023 - 16:09 , dit :


PS : @JPJP, c'est toujours bien les vues estivales ;)

Oui, mais comme il n'est pas exploité l'été, il n'attire pas l'objectif.
A ma connaissance, la seule fois où il a été utilisé l'été, c'était en 2009, lors de la construction de la télécabine et où l'axe "Gaboureaux - Amoureux" a dû remplacer au pied levé le téléphérique défaillant en pleine saison.

Ce message a été modifié par Guigui74 - 27 août 2023 - 18:55 .

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#45 L'utilisateur est hors-ligne   JPJP 

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Posté 29 août 2023 - 13:24

Petite mise à jour avec quelques compléments...
JP
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