Mesure d'isolement moteur continu et asynchrone
#1
Posté 26 juin 2013 - 19:55
notre électricien a changé de station, pour l'instant pas d'embauche de prévue, nous reprenons donc ses taches d'entretien au niveau des gares, mais ma question est la suivante: comment faite vous vos mesure d'isolement sur des moteurs continu, c'est à dire avec ou sans charbon, avec câble branché ou débranché??
allez j'en profite pour une seconde question, je fais une mesure d'isolement sur des moteurs de portillons (en 380 v asynchrone), et je trouve un isolement pourri de 0,2 MGohm, alors je débranche le câble des 2 côtés afin de mesurer l'isolement du moteur et du câble séparément, et là je trouve l’infini, et quand je rebranche le câble côté moteur et pas dans l'armoire ça retombe tout de suite à 0,2, alors là je bûche un peu, j'ai entendu parler de l'impédance des câble mais je sais pas si ça peu jouer sur une mesure d'isolement surtout qu'il fait seulement 20 m de long, avez vous une idée???
merci d'avance.
#2
Posté 26 juin 2013 - 22:04
Je n'ai malheureusement pour toi pas l'équivalent pour les moteurs DC
#3
Posté 27 juin 2013 - 18:24
le problème est que je sais faire sur un asynchrone car je bossais dans un bureau de contrôle, mais je n'explique pas le résultat sur le moteur de portillon et voudrait avoir un avis d'une personne qui aurai déjà eu ce cas.
par contre pour le moteur continu je n'ai jamais fait ça pendant mes contrôles en industrie, le faire c'est pas le plus dur, mais avec quel méthode et avec des résultat logique.
Ce message a été modifié par dudu - 27 juin 2013 - 18:24 .
#4
Posté 28 juin 2013 - 10:34
pour la mesure d'isolement sur un moteur cc, je peux te conseiller la méthode suivante:
En premier, débrancher les câbles d'induit, l'excitation, et tous les câbles reliés aux sondes ou contrôle d'usure balais. Tu peux alors faire ta mesure d'isolement sur l'induit puis sur l'excitation. (Isolement minimum 1000ohms/volt)
Si l'isolement n'est pas bon, tu peux enlever tes balais pour pas qu'ils touchent le collecteur et refaire une mesure sur le bornier, puis sur le collecteur, ce qui va te permettre de savoir si ta baisse d'isolement vient de tes portes balais qui sont sales ou de l'intérieur de ton moteur. Cela permet de savoir ou insister pour le nettoyage.
Pour ton problème d'isolement sur un moteur de portillon, est ce que quand tu branche ton moteur, il n'y a pas un fil du câble qui serait abîmer et qui toucherait la carcasse?
Bon courage
#5
Posté 28 juin 2013 - 13:29
#6
Posté 04 juillet 2013 - 15:21
Avant d'appliquer une tension d'essai supérieure à la tension nominale il faut s'assurer que ce genre d'essai est admissible car certains matériels, en particuliers électroniques, peuvent être endommagés.
#7
Posté 04 juillet 2013 - 18:46
Velro, le 04 juillet 2013 - 15:21 , dit :
Avant d'appliquer une tension d'essai supérieure à la tension nominale il faut s'assurer que ce genre d'essai est admissible car certains matériels, en particuliers électroniques, peuvent être endommagés.
pour ma part c'est un mesureur d'isolement en 500V, et je le fait débracncher, j'ai appris ça lorsque je travaillais dans un bureau de contrôle et que j'ai cramer une carte électronique sur une porte automatique de magasin, merci à mon formateur d'avoir négliger cette précision, lol
#8
Posté 05 juillet 2013 - 00:28
Mais depuis la libéralisation des contrôles des installations électriques en Suisse c'est devenu en partie du très grand n'importe quoi. J'ai assisté à des contrôles en environnement industriel effectués par des contrôleurs qui n'avaient absolument pas le niveau de connaissance requis côté industrie (et encore moins pour ce qui est des ATEX).
#9
Posté 05 juillet 2013 - 13:21
puis le matériel, si il y a beaucoup de commande tu as ton matos réglementaire sinon tu partage avec les autres agences, en passant par une réservation, en espérant que le rdv ne change pas sinon re-galère.
c'est un boulot sympa, mais faut s'investir beaucoup et on ne peu pas non plus faire tout et rien, ou alors il faut se spécialiser que dans un domaine.
je ne jette pas la pierre sur ces bureau de contrôle ou ces métier, mais il y a de du bon et du mauvais, un peu comme partout à mon avis
#10
Posté 08 juillet 2013 - 15:50
La libéralisation des contrôles a de surcroît entraîné une conflit d'intérêt, les contrôles étant désormais effectués par des entités à but lucratif. Exemple: Une grande usine fait pression sur le contrôleur pour fermer les yeux sur certains détails car sinon il perd le marché ("le pochain contrôle sera fait par un concurrent" ).
La compétence est encore un autre problème.
Je reste d'avis que les contrôles sont absolument justifiés et utiles pour les installations habituelles (logements, artisanat, etc.).
Pour les installations industrielles complexes, surtout s'il y a p.ex. des groupes autoproducteurs, de l'électronique de haute puissance (plusieurs MW) ou en moyenne tension, je ne suis pas convaincu que les personnes effectuant les contrôles aient les connaissances requises car on rentre alors dans des domaines tellement spécifiques que parfois même les normes ne couvrent pas de façon satisfaisante.
Même dans le domaine ATEX pourtant assez courant et coonu dans certaines industries, la plupart des contrôleurs n'ont pas les connaissance suffisantes.
Il y a tellement de domaines différents qu'un contrôleur devrait se spécialiser car il est impossible de tout maîtriser. Après il faut aussi aimer la paperasse car pour chaque non-conformité il faut rechercher la référence normative.
#11
Posté 22 novembre 2013 - 20:36
-débrancher dans l'armoire les câble sur les bornes + et -, en faisant attention car dans certaine armoire les bornes d'alimentation de celle ci se trouve à côté, donc dans ce cas couper l'alim au TGBT
-ouvrir la plaque à borne du moteur, et procéder à la mesure d'isolement entre la terre et les bornes A1, puis B2, puis l’excitation
-si l'on descend au dessous de 2 MOhm, il faut envoyer le moteur en révision, mais avant on peu essayer un gros nettoyage pour récupérer un peu d'isolement
pour la tension de mesure d'isolement, nous avons un moteur continu de 500V, donc on peut faire l'isolement en 500V ou en 1000V ce qui rendra encore plus fin le résultat. si le moteur à une tension d'utilisation inférieur, il faut donc faire la mesure uniquement en 500V
pour le nettoyage, il faut ouvrir tout les trappes, enlever les filtres et prendre un gros compresseur style de chantier, afin de bien souffler les petit recoin ou vienne se nicher tout le graphite, il existe aussi un produit de nettoyage projeter sous pression et qui s'évapore asse vite, il ne reste plus qu' a finie de nettoyer dans le bas du moteur avec un chiffon.
j'espère avoir été clair dans mes explications et que cela puisse en aider d'autres aussi.
ps: maintenant j'ai une nouvelle question sur le rodage des balais moteur et leur remplacement, c'est à dire un part un ou ligne par ligne, si quelle qu'un aurai cette info, merci d'avance.
Ce message a été modifié par dudu - 22 novembre 2013 - 20:44 .
#12
Posté 25 novembre 2013 - 00:10
http://www.electrica...arisation-index
La révision d'un moteur asynchrone standard ou transnormalisé à ventilation extérieure (c.à.d. sans échange d'air entre l'intérieur et l'extérieur du moteur), soit la vaste majorité de tous les moteurs triphasés en service dans le monde, est triviale, elle se résume à remplacer les roulements et éventuellement faire un nettoyage si nécessaire.
Si les conditions de place le permettent, on peut remplacer les roulements de grands moteurs sur site, il faut l'outillage pour extraire les roulements et de préférence un dispositif de chauffage inductif mobile car le montage des roulements se fait à chaud (sauf pour les très petits moteurs pour lesquels on peut dans certains cas les monter à la presse). Le démontage est très simple, on dévisse les deux flasques terminales et, selon le montage des roulements, on retire soit les deux flasques en laissant le rotor reposer dans le stator, soit on retire le rotor avec une flasque encore sur l'arbre (en utilisant des tubes et des dispositifs de levage afin que le rotor ne frotte pas dans le stator lorsqu'on le retire).
Il faut faire attention à la façon dont sont maintenus les roulements et le ventilateur, le cas échéant il faut démonter des dispositifs annexes genre codeur, ventilation forcée, frein, etc. mais le remplacement de roulements peut être fait en interne si on a des gens un tant soit peu compétents ainsi que l'outillage requis.
Dans le cas de contaminations importantes on peut nettoyer le rotor et le stator au moyen de produits appropriés qui ne laissent pas de résidus et qui n'attaquent pas l'isolation, le cas échéant dans une machine à laver industrielle (suivi d'un séchage au four).
Les moteurs à courant continu sont plus délicats côté maintenance car d'une part ils se salissent beaucoup plus en raison de la ventilation à circuit ouvert (sauf en cas d'échangeur de chaleur mais dans ce cas il reste quand même la poussière des charbons et du collecteur) et d'autre part il a le collecteur et les charbons.
A mon avis les indications de tension d'essai ne sont pas correctes. On peut commencer par une tension plus faible que celle exigée pour voir mais l'essai déterminant doit se faire à une tension d'au moins 1000 V (typiquement env. 1050 V réels) et en aucun cas seulement à 500 V pour un moteur alimenté en 400 V ou plus.
La mesure devrait se faire à froid et en aucun cas à chaud à la sortie du four de séchage (non seulement la mesure est faussée mais ce n'est pas bon pour les isolants malgré la cicatrisation).
Les charbons se remplacent, il faut les roder pour leur donner la forme arrondie. Ne pas dérégler le porte-charbons, sauf si les charbons crachent des étincelles excessives (suivre la procédude réglage, je ne l'ai plus en tête dans les détails).
Le collecteur est à tourner seulement si nécessaire car cela diminue son diamètre. S'il est encore en ordre, ne pas enlever la patine. Après le tournage du collecteur, refaire les encoche à la meule au diamant puis ébavurer proprement. Là également il faut roder (il y a notamment des craies prévues pour).
En Suisse les grands moteurs courant continu deviennent de plus en plus rares, justement en raison de la maintenance. On en trouve encore beaucoup dans les RM construites le millénaire passé, dans l'industries il y a en encore mais de moins en moins. Les nouvelles installations sont très rares mais existent (p.ex. bancs d'essai).
Dans la gamme des basses puissances jusqu'à env. 200 kW (voire plus, p.ex. si refroidissement à eau) on peut recourir à des servomoteurs AC lorsque les moteurs asychrones habituels ne sont pas assez dynamiques et pour les puissance supérieures les applications servo sont rares. Dans des cas très particuliers, dont les RM ne font pas partie, le courant reste une option valable.
Pour une RM neuve, depuis env. 2000-2002 cela n'avait plus de sens d'installer un entraînement courant continu.
Ce message a été modifié par Velro - 25 novembre 2013 - 00:16 .
#13
Posté 29 novembre 2013 - 11:12
Il est préférable de le faire hors saison, car il faut un moment avant qu'ils soient rodés.
Les moteurs CC des RM fonctionnent dans un milieu particulier ou les conditions atmosphériques jouent sur la durée de vie des balais. Ils se peut qu'une usure rapide des balais soit dut à une nuance de balais mal adaptée a ces conditions. (qui peuvent varier d'une RM a l'autre même dans la même station.
Une autre cause d'usure prématurée des balais peut être le nombre de balais qui n'est pas adapté par rapport au courant consommé par le moteur. Il faut calculer le nombre de balais nécéssaire par rapport au courant max mesuré pendant les essais en charge. On trouve cette formule de calcul dans les notices des constructeurs moteurs ou RM (Poma dans une de ces notice sur les moteurs CC donne aussi cette formule par constructeur moteur)
Soit dit en passant, si le moteur présente une belle patine et une usure normal des balais, surtout ne rien changer!
Pour compléter par rapport a ce qu'a dit Velro par rapport a la disparition progressive des moteurs CC au profit des moteurs asynchrones, il faut dire qu'en France, EDF a sortie une directive qui visent a diminuer la pollution des réseaux et contraint les industriels a limiter cette pollution. Les moteurs CC étant des gros "pollueurs" en matière d'harmoniques, les constructeurs de RM se sont donc tournés vers les moteurs asynchrones.
On arrive aujourd'hui vers une troisième génération d'entrainement, avec les moteurs lents entrainant directement la poulie (sans réducteur).
A priori déja bien utilsé sur les RM en Suisse et Autriche, le premier appareil de ce type se fait en France cette année. Je crois que c'est un télécabine a Morzine mais a confirmer...
#14
Posté 29 novembre 2013 - 13:33
Oui, effectivement la nouvelle TCD10 du PLENEY à MORZINE est pourvue du "direct drive".....
Est-ce une première en France??????
Peut-être????
#15
Posté 30 novembre 2013 - 12:49