Forums Remontées Mécaniques: Angle maximal sur les galets - Forums Remontées Mécaniques

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Angle maximal sur les galets

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Mont-Comi 

  • TK du Torret
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Posté 27 février 2015 - 21:09

Lorsque je monte seul sur un TSF / TSD de 3 places ou plus, il m'arrive de m'asseoir complètement à une extrémité du siège.
Cela a bien entendu pour effet de mettre le siège en angle.

Question 1
Au passage des balanciers en suspension, il y a souvent un "cognement" sur chaque galet.
J'ai beau regarder attentivement, je ne vois ce qui cause ce cognement. Est-ce simplement la position de la pince dans la rainure du galet? Est-ce qu'une partie de la pince touche la partie métallique du galet?

Le phénomème est plus prononcé lorsque je débalance le siège en m'assoyant vers l'extérieur de la ligne (ce qui pousse la siège à se rapprocher des pylones).

Question 2
Quel est l'angle maximal à laquelle un siège peut être "désaxé" par rapport à sa position naturelle avant que l'exploitation de la ligne soit remise en question?
J'ai fait ce croquis pour illustrer ma question :
Image IPB

Sur mon croquis, je recherche la valeur maximale de l'angle en cyan.

Est-ce que l'angle est le même selon que le siège soit désaxé vers l'intérieur ou vers l'extérieur?

Question 3
N'ayant jamais vu de détecteur de position à chaque pylone, est-ce qu'un système permet de stopper l'exploitation de la RM en cas de balancement excessif (tempête de vent)? Et s'il y a collision entre un siège et un pylone, y'a-t'il risque de déraillement?

Je sais qu'il y a plusieurs vidéos sur Youtube montrant le phénomène du vent, mais je crois que dans ces cas, l'arrêt fût provoqué après une constatation visuelle...

Merci de vos lumières!

Martin, un skieur qui pense trop en pendant les montées en RM...
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Mont-Comi 

  • TK du Torret
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Posté 03 mars 2015 - 02:41

Je n'ai reçu aucune réponse à ma question, mais ironiquement hier au Mont Ste-Anne tout près de Québec une chaise est restée coincée sur un balancier et on suspecte que la chaise se soit prise dans les rattrapes câbles.

Est-ce possible? J'en doute fort... Vos lumières?

Martin ;)
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   vincen 

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Posté 03 mars 2015 - 12:16

Voir le messageMont-Comi, le 03 mars 2015 - 02:41 , dit :

Je n'ai reçu aucune réponse à ma question, mais ironiquement hier au Mont Ste-Anne tout près de Québec une chaise est restée coincée sur un balancier et on suspecte que la chaise se soit prise dans les rattrapes câbles.
Est-ce possible? J'en doute fort... Vos lumières?

Euh cela me parait impossible du fait de la forme de la suspente ou alors si le câble est déja posé sur le rattrape-câble mais auquel cas l'installation s'arrête immédiatement du fait du déclenchement de la ligne sécu !!
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 25 mars 2015 - 21:16

Voir le messageMont-Comi, le 27 février 2015 - 21:09 , dit :

Lorsque je monte seul sur un TSF / TSD de 3 places ou plus, il m'arrive de m'asseoir complètement à une extrémité du siège.
Cela a bien entendu pour effet de mettre le siège en angle.
Jette un coup d'oeil à la réglementation, p.ex. ici:
http://www.remontees...?showtopic=5682

Et en particulier les ordonnances suivantes (à googler si les liens ne sont plus valables):
743.121.1
743.121.2

Ce message a été modifié par Velro - 25 mars 2015 - 21:19 .

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#5 L'utilisateur est hors-ligne   mb7084 

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Posté 03 décembre 2015 - 23:16

La pince peut toucher la flasque du galet,surtout si le bandage est usé. En ce mettant a l'exterieur sur les pylônes
supports et à l'intérieur sur compressions
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 04 décembre 2015 - 07:53

RM à va-et-vient avec câble tracteur et câble porteur séparés:
Le câble tracteur (et si présent, câble de lest) est surveillé, p.ex. capacitivement. Tout contact avec un câble porteur ou autre partie d'installation mise à la terre entraîne un arrêt automatique. Un contact avec une partie métallique du galet n'est généralement pas détectée car le galet est monté avec une isolation électrique aussi bien pour les cavaliers que pour les sabots des pylônes et les sabots en stations (par contre des guides d'entrée en "V" également isolés électriquement des porteurs rendent un déraillement quasiment impossible et au pire le câble tracteur ou câble de lest toucherait alors un porteur). Je parle des grands TPH à va-et-vient car les très petits n'ont pas forcément de surveillance du câble tracteur.

RM à va-et-vient avec câble porteur-tracteur (donc sans câble porteur séparé) et RM à mouvement continu (TSD, TSF, TC, TK. etc.):
Le câble porteur-tracteur n'est pas surveillé, par contre son déraillement est détecté au niveau des ouvrages de ligne (balanciers des pylônes), ce qui entraîne également un arrêt automatique.

Le balancement des véhicules de RM débrayables n'est à ma connaissance pas surveillé (et je suppose que le RPD de Doppelmayr ne le surveille pas non plus mais je ne connais pas le système en détail).
Les grands TPH à va-et-vient sont typiquement équipés de systèmes de mesure pour générer (parfois) un avertissement puis (toujours) une alarme si la limite angulaire correspondante est dépassée, la mesure pouvant se faire au moyen d'inclinomètres électroniques mono- ou bi-axiaux.

Si une pince de RM débrayable entre en contact avec une partie métallique d'un ouvrage de ligne (flasque de galet, rattrape-câble,...) il n'y a pas de détection automatique, sauf éventuellement avec le RPD qui permet de détecter un mauvais positionnnement latéral du câble (à vérifier par rapport à la plage de tolérance).

Les barrettes cassantes sont en soi très fiables mais il faut être certain que le défaut entraîne bien leur rupture (p.ex. déséquilibre d'un balancier, si l'axe du balancier est un peu grippé, le balourd peut être insuffisant).
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   jclf 

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Posté 07 mars 2017 - 19:22

Voir le messageMont-Comi, le 27 février 2015 - 21:09 , dit :

Question 3
N'ayant jamais vu de détecteur de position à chaque pylône, est-ce qu'un système permet de stopper l'exploitation de la RM en cas de balancement excessif (tempête de vent)? Et s'il y a collision entre un siège et un pylône, y a-t'il risque de déraillement ?


Ne pas oublier que pour le phénomène de balancement lié au vent (ce qui me semble la seule cause possible d'un balancement latéral, à part un passager qui jouerait en quelque sorte à la balançoire ?) est indirectement détecté par le ou les anémomètre(s) présent(s) sur la ligne, normalement au sommet du ou des pylône(s) le(s) plus exposé(s) au vent. Si le vent dépasse les valeurs maximales légales (20 m/s pour un téléporté type TS/TSD/TCD, il me semble) la remontée ralenti et/ou s'arrête. D'ailleurs peut-être as-tu eu l'occasion d'emprunter une remontée par grand vent : tu as pu connaitre des ralentissements qui sont liées à l'automate (par exemple rafale de vent comprise entre 15 et 17 m/s - valeur arbitraires sorties de mon chapeau) puis reprise en vitesse normale après quelques secondes.

L'expérience de l'exploitant est importante également et c'est lui qui, en plus des normes et textes de loi, arrête ou ne démarrera pas la remontée.

Il s'agit donc plus de détecter la cause du balancement que de détecter le balancement seul.
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#8 L'utilisateur est hors-ligne   shuntage 

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Posté 07 mars 2017 - 19:55

Voir le messagejclf, le 07 mars 2017 - 19:22 , dit :

Voir le messageMont-Comi, le 27 février 2015 - 21:09 , dit :

Question 3
N'ayant jamais vu de détecteur de position à chaque pylône, est-ce qu'un système permet de stopper l'exploitation de la RM en cas de balancement excessif (tempête de vent)? Et s'il y a collision entre un siège et un pylône, y a-t'il risque de déraillement ?


Ne pas oublier que pour le phénomène de balancement lié au vent (ce qui me semble la seule cause possible d'un balancement latéral, à part un passager qui jouerait en quelque sorte à la balançoire ?) est indirectement détecté par le ou les anémomètre(s) présent(s) sur la ligne, normalement au sommet du ou des pylône(s) le(s) plus exposé(s) au vent. Si le vent dépasse les valeurs maximales légales (20 m/s pour un téléporté type TS/TSD/TCD, il me semble) la remontée ralenti et/ou s'arrête. D'ailleurs peut-être as-tu eu l'occasion d'emprunter une remontée par grand vent : tu as pu connaitre des ralentissements qui sont liées à l'automate (par exemple rafale de vent comprise entre 15 et 17 m/s - valeur arbitraires sorties de mon chapeau) puis reprise en vitesse normale après quelques secondes.

L'expérience de l'exploitant est importante également et c'est lui qui, en plus des normes et textes de loi, arrête ou ne démarrera pas la remontée.

Il s'agit donc plus de détecter la cause du balancement que de détecter le balancement seul.


absolument pas l'automate . a par peut etre dans certain cas .
c'est le conducteur qui gere sa vitesse et son vent .
par contre a 15 m/s une alarme sonne .
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   pistenbully fan 

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Posté 07 mars 2017 - 22:54

Voir le messageshuntage, le 07 mars 2017 - 19:55 , dit :

Voir le messagejclf, le 07 mars 2017 - 19:22 , dit :

Voir le messageMont-Comi, le 27 février 2015 - 21:09 , dit :

Question 3
N'ayant jamais vu de détecteur de position à chaque pylône, est-ce qu'un système permet de stopper l'exploitation de la RM en cas de balancement excessif (tempête de vent)? Et s'il y a collision entre un siège et un pylône, y a-t'il risque de déraillement ?


Ne pas oublier que pour le phénomène de balancement lié au vent (ce qui me semble la seule cause possible d'un balancement latéral, à part un passager qui jouerait en quelque sorte à la balançoire ?) est indirectement détecté par le ou les anémomètre(s) présent(s) sur la ligne, normalement au sommet du ou des pylône(s) le(s) plus exposé(s) au vent. Si le vent dépasse les valeurs maximales légales (20 m/s pour un téléporté type TS/TSD/TCD, il me semble) la remontée ralenti et/ou s'arrête. D'ailleurs peut-être as-tu eu l'occasion d'emprunter une remontée par grand vent : tu as pu connaitre des ralentissements qui sont liées à l'automate (par exemple rafale de vent comprise entre 15 et 17 m/s - valeur arbitraires sorties de mon chapeau) puis reprise en vitesse normale après quelques secondes.

L'expérience de l'exploitant est importante également et c'est lui qui, en plus des normes et textes de loi, arrête ou ne démarrera pas la remontée.

Il s'agit donc plus de détecter la cause du balancement que de détecter le balancement seul.


absolument pas l'automate . a par peut etre dans certain cas .
c'est le conducteur qui gere sa vitesse et son vent .
par contre a 15 m/s une alarme sonne .


Sur l'appareil ou je travaille régulièrement (TSD avec bulle), l'avertissement vent s'enclenche à 10 m/s (lampe flash orange) et l'alarme vent s'enclenche à 15 m/s (lampe flash rouge). Par contre aucune alarme sonore, je pense que cela dépend du constructeur et des normes en vigueur du pays.

L'exploitation avec des forts vents est toujours délicate. Tout dépend de la direction, du vent de face régulier à 15 m/s et souvent moins problématique que des rafales latérales à 10 m/s. Mais dans ces cas seul le conducteur ralentit ou arrêt l'installation.

Au niveau de l'angle maximal sur un pylône, en cas de vent, si un siège (je parle pour un télésiège je sais pas si c'est la même chose pour une TCD) venait a toucher de côté un pylône, cela ne doit pas faire sortir le câble des galets.

Ce message a été modifié par pistenbully fan - 07 mars 2017 - 22:56 .

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#10 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 20 mars 2017 - 00:25

Un rapport d'enquête officiel sur un accident mortel de TSD dû au vent est téléchargeable ici (en allemand):
https://www2.sust.ad...08010301_SB.pdf

Il comprend quelques informations intéressantes relatives à la problématique inhérente aux mesures anémométriques et à leur interprétation.

Sans rapport avec cet accident, perso je serais favorable à une surveillance vidéo de l'ensemble des parties de la ligne qui ne sont pas visibles depuis les stations. Selon la configuration des lieux, il est possible que des balancements latéraux importants surviennent dans des zones non visibles depuis les stations alors que la partie observable de la ligne ne semble pas encore poser problème.

Exemple de balancement ici (mais près de la station amont):


A noter que pour des raisons techniques liées à l'acquisition d'images, sur les vidéos il est souvent impossible d'estimer correctement la vitesse du vent sur la base de la vitesse de rotation d'un anémomètre (voir aussi par analogie les roues de carosse qui semblent tourner à l'envers dans les westerns).
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#11 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 20 mars 2017 - 00:37

Autre exemple à Arosa:

et en Autriche:


Comme les vidéos YouTube peuvent rapidement disparaître il est judicieux de les télécharger, p.ex. avec un site comme celui-ci (sélectionner MP4 au lieu de MP3 par défaut):
http://convert2mp3.net/


Le débattement latéral a déjà été discuté dans le forum. Les réglementations de RM sont très précises sur ce point et pour tous les types de RM avec câble porteur ou câble porteur-tracteur les constructeurs doivent fournir les calculs de tenue au vent latéral.
Actuellement les dispositions du CEN (normes EN) font foi mais ces normes sont très chères et introuvables en ligne, par contre pour se faire une idée on peut p.ex. télécharger la réglementation suisse pour les installations pré-CEN (il y a un sujet dédié, faire une recherche de forum).
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#12 L'utilisateur est hors-ligne   Rothorn 

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Posté 20 mars 2017 - 17:38

Le titre de ce fil (thread) n'est pas plus clairvoyant que la question même.

Quelqu'un des modo pourrait le changer, peut-être nommer "perpendiculaisons possibles de téléportés monocâbles sur pylônes" (Querpendelungen von Einseilumlaufbahnen auf Stützen).

En effet, "angle sur galets" on pourra si jamais comprendre sous plusieurs rapports, moi j'avais rien compris.

---

Comme le technicien VELRO écrit, il y a des contrôles de déviation latérale, surtout sur les va-et-vient. On voit sur les profils des esquisses de cabines sur les pylônes qui penchent de côté et d'autre, et déterminent la largeur de la tête en fonction de la suspente et des rafales à compter.

Pour les monocâbles, le plus sensé serait de se placer au centre, quand on est tout seul. Par bonnes conditions, les pinces ne dérailleraient point, par mauvaises conditions et sièges complets, le risque est même aggravé (énergie cinétique).
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#13 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 20 mars 2017 - 19:55

Petite digression concernant la réglementation suisse pré-CEN (c.à.d. valable pour les RM mises en service avant l'avènement des normes européenne (EN) pour les RM).
Comme les EN sont inaccessibles au commun des mortels car beaucoup trop chères (une honte!), il peut être intéressant de se pencher sur des réglementations techniques nationales et celles de la Suisse sont très complètes et librement téléchargeables.

Lien pour les RM de l'OFT (Office fédéral des transports):
https://www.bav.admi...s-a-cables.html

Lien direct pour diférents textes réglementaires suisses:
https://www.bav.admi...les/regles.html

En particulier les ordonnances suivantes comprennent de directives techniques de détail (existent en allemand, en français et probabelement aussi en italien vu qu'il s'agit des trois langues officielles du pays, la quatrième langue nationale, le romanche, n'est elle pas langue officielle):

- 743.121.2 Ordonnance sur les exigences de sécurité des téléphériques à mouvement continu à pinces fixes (Ordonnance sur les télésièges) du 12 janvier 1987 (Etat le 07 mai 2004)

- 743.121.1 Ordonnance sur les exigences de sécurité des téléphériques à mouvement continu à pinces débrayables (Ordonnance sur les téléphériques à mouvement continu) du 11 avril 1986 (Etat le 07 mai 2004)
[Note perso: Concerne les télésièges débrayables ainsi que les télécabines]

- 743.121.3 Ordonnance sur les exigences de sécurité des téléphériques à va-et-vient (Ordonnance sur les téléphériques à va-et-vient) du 18 février 1988 (Etat le 07 mai 2004)

- 743.121.6 Ordonnance sur les exigences de sécurité des funiculaires (Ordonnance sur les funiculaires) du 17 juin 1991 (Etat le 07 mai 2004)

Il subsiste des différences entre l'ancienne réglementation suisse pré-CEN et les EN actuelles mais dans l'ensemble les RM existantes pas trop anciennes remplissent pour une bonne part les CEN (sauf les téléskis car les exigences CEN sont à mon avis excessives). Certains détails sont toutefois divergents, pour certains aspects, les prescriptions suisses sont plus sévères que les CEN et pour d'autres points c'est l'inverse.
A noter que même des experts de RM mondialement réputés n'adhèrent pas à certains détails des EN actuelles (et accessoirement le lexique technique officiel en français est honteusement truffé de fautes d'orthographe).

Perso je n'ai pas suivi en détail car j'ai toujours été d'avis que, comme de par le passé, l'on devrait laisser plus de liberté décisionnelle aux constructeurs, tout en leur conférant également plus de responsabilités. Une partie des contraintes normatives imposées par les euronormojuridicocrates parfois déconnectés des réalités occassionne des surcoûts sans réellement être utile (cette remarque s'applique par ailleurs à tous les domaines).

Pour en revenir au sujet, la vérification de la tenue au vent latéral est effectuée par calcul, il ne me semble pas que des essais soient spécifiquement réalisée en soufflerie mais je peux me tromper. Sur nombre de points les constructeurs sont simplement tenus de fournir les calculs pour apporter la preuve de la conformité aux normes. Certains points critiques comme p.ex. les décélérations, accélérations, etc. sont évidemment mesurés d'une part lors des essais de mise en service et d'autre part en présence de représentants de l'OFT (ou CITT [ IKSS en allemand http://www.ikss.ch/?lang=fr ] pour les RM non soumises à l'OFT) en vue de l'obtention de l'autorisation d'exploitation (à ne pas confondre avec le concession là où une concession est requise).

Ce message a été modifié par Velro - 20 mars 2017 - 20:03 .

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#14 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 19 avril 2017 - 06:56

Petite remarque concernant le débattement transveral pour les téléphériques bi-porteurs (donc avec deux câbles porteurs parallèles, configuration caractéristique de tous les très grands TPH à va-et-vient): au passage des sabots des pylônes, le chariot n'est pas incliné transversalement, le débattement transversal est rendu possible par un dispositif de pivot qui permet un certain degré d'oscillation transversale de la suspente. Le chariot est équipé d'un dispositif d'amortissement des oscillations transversales (il y a également un dispositif d'amortissement des oscillations longitudinales). Ces systèmes d'amortissement plus ou moins complexes ne sont pas toujours très visibles et demeurent peu connus du grand public.

De nombreux grands TPH à va-et-vient modernes sont équipés d'inclinomètres électroniques. Les conséquences d'une alarme d'inclinaison transversale dépendent du mode d'exploitation, en tout cas avec certains TPH.

Avec les TC et TS il faut compter sur la vigilance du personnel d'exploitation, en ligne, une collision ne provoquant pas une alarme de déraillement ou une surcharge extrême de l'entraînement n'est pas détectable. Un siège bloqué suite à une collision avec un pylône n'est pas détectable si les sécurités anti-déraillement ne sont pas activées et il y a des chances que le câble porteur-tracteur glisse dans la pince sans que la surveillance de couple de l'entraînement ne réagisse, la surcharge étant trop faible. Par contre si la pince ne reste pas dans l'axe la situation pourrait se compliquer encore plus.

Pour rappel, contrairement au câble tracteur (et le cas échéant câble lest) d'un TPH à va-et-vient (sauf les TPH minuscules) ou d'un funiculaires qui est surveillé p.ex. capacitivement pour détecter un déraillement ou un chevauchement avec un porteur (et tout autre contact avec un élément de structure), le câble porteur-tracteur d'une RM à mouvement continu n'est pas surveillé; son déraillement est détecté au niveau des trains de galets des pylônes et dans les stations.

Ce message a été modifié par Velro - 19 avril 2017 - 07:06 .

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