Barre de télésiège+réglementation En recherche urgent d'infos pour un projet marketing, merci d'
#1
Posté 24 mars 2010 - 11:10
J'ai un projet en "innovation produit de montagne" à réaliser et j'ai pensé à un système permettant d'accrocher les batons de ski par leurs dragonnes à la barre transversale des télésièges. Cela se présenterais sous la forme d'un "double mouqueton" avec un premier clip permettant d'attacher les dragonnes entre elles et un second permettant de l'accorcher à la barre du télésiège.
Mais j'ai quelques questions à lesquelles je n'arrivent pas à trouver de réponses!
- J'aimerais connaitre le diamètre standard d'une barre de télésiège (celle qui se rabat devant nous), car j'ai vu que cela variait selon les types de télésièges et de stations mais impossible d'en savoir plus. Si quelqu'un pourrait m'éclairer là dessus pour mettre au point un prototype, au moins sur un diamètre moyen car je ne pense pas que mon produit sera adaptable à tous les modèles de télésièges (je pense aux télésièges à coques par exemple...)
- Existe t-il une réglementation spécifique sur les télésièges, est-il par exemple autorisé d'accrocher quelque chose à la barre du télésiège durant son ascension. Voyez vous des freins en termes sécuritaires?? quelles documentations consulter?
- Et au final, qui contacter dans ce domaine (sécuritaire...) qui pourrais me donner un attestation écrite de la validité d'un tel produit. On m'a dit de déposer un dossier auprès du ministère des transports, mais étant donné que ce n'est qu'un projet, je ne vais peut être pas déranger le ministère
Bref, toute information est la bienvenue.
Je vous remercie d'avance,
mélody
#2
Posté 24 mars 2010 - 13:55
sinon, L'organisme à contacter, c'est le STRM-TG : voir :
http://www.strmtg.equipement.gouv.fr/rubri...3?id_rubrique=2
C'est l'organisme d'état en charge en autre des homologations des remontées mécaniques.
Au niveau de ton idée :
- j'ai du mal à me dire si c'est une bonne idée ou si elle est complétement farfelu...
- As tu regardé à INPI, si il existait pas déjà un brevet pour ce type de produit ?
- les diamètres des gardes corps sont différents en fonction des constructeurs, des années, des types... Il faudra prévoir un truc adaptable "multidiamètre".
- Tu peux éventuellement te rapprocher d'un constructeur : dans ce cas là, vaut mieux avoir posé un brevet.
Bonne chance
#3
Posté 25 mars 2010 - 09:32
melo73, le 24 03 2010, 10:10, dit :
J'ai un projet en "innovation produit de montagne" à réaliser et j'ai pensé à un système permettant d'accrocher les batons de ski par leurs dragonnes à la barre transversale des télésièges. Cela se présenterais sous la forme d'un "double mouqueton" avec un premier clip permettant d'attacher les dragonnes entre elles et un second permettant de l'accorcher à la barre du télésiège.
Mais j'ai quelques questions à lesquelles je n'arrivent pas à trouver de réponses!
- J'aimerais connaitre le diamètre standard d'une barre de télésiège (celle qui se rabat devant nous), car j'ai vu que cela variait selon les types de télésièges et de stations mais impossible d'en savoir plus. Si quelqu'un pourrait m'éclairer là dessus pour mettre au point un prototype, au moins sur un diamètre moyen car je ne pense pas que mon produit sera adaptable à tous les modèles de télésièges (je pense aux télésièges à coques par exemple...)
- Existe t-il une réglementation spécifique sur les télésièges, est-il par exemple autorisé d'accrocher quelque chose à la barre du télésiège durant son ascension. Voyez vous des freins en termes sécuritaires?? quelles documentations consulter?
- Et au final, qui contacter dans ce domaine (sécuritaire...) qui pourrais me donner un attestation écrite de la validité d'un tel produit. On m'a dit de déposer un dossier auprès du ministère des transports, mais étant donné que ce n'est qu'un projet, je ne vais peut être pas déranger le ministère
Bref, toute information est la bienvenue.
Je vous remercie d'avance,
mélody
L'approche "brevet" est assez théorique dans ce cas car les coûts y liés sont considérables (recherches et dépôt au niveau international) et y il a des frais récurrents. De plus, un brevet en soi ne vaut rien, on peut breveter à peu près n'importe quoi même en l'absence de "caractéristiques innovatrices". La force d'un brevet dépend en tout premier lieu des moyens financiers à disposition pour les procédures devant les tribunaux.
Techniquement on peut souvent contourner des brevets et, comme mentionné, tout se joue alors au niveau juridique. Les mutlinationales ont soit des départements spécialisés, soit les $$$$$ (ou euros) pour mandater des cabinets d'avocats spécialisés dans la propriété intellectuelle.
Du point de vue des normes, comme il n'y a certainement rien au-delà des généralités se résumant en gros à "ça doit être suffisamment sûr", il appartient au concepteur d'un nouveau système d'apporter la preuve qu'il est conforme aux principes de sécurité. Soit il effectue alors lui-même un analyse de risque, soit, ce qui est souvent une bonne solution, il recourt aux services de spécialistes d'organismes tiers accrédités tels p.ex. le TÜV. Une attestation de conformité aux prescriptions de sécurité délivrée par le TÜV sera en principe reconnue par les autorités et, si celles-ci ne sont pas d'accord, elles devront justifier leur décision avec des arguments techniques et non de protection du marché indigène comme le faisait fréquemment le STRMTG français par le passé.
Malheureusement la procédure de certification par le TÜV est vite très onéreuse, cela se chiffre au bas mot en dizaines voire en centaines de milliers d'euros selon la nature du matériel à certifier. Je mentionne le TÜV comme exemple car c'est un organisme réputé pour son sérieux, il existe d'autres organismes de réputation moins irréprochable dont les certifications risquent d'être mises en question plus facilement que pour le TÜV (il y a plusieurs TÜV, chacun a ses domaines de spécialisation).
Ce message a été modifié par Velro - 25 mars 2010 - 09:38 .
#4
Posté 25 mars 2010 - 12:40
Velro, le 25 03 2010, 08:32, dit :
Techniquement on peut souvent contourner des brevets et, comme mentionné, tout se joue alors au niveau juridique. Les mutlinationales ont soit des départements spécialisés, soit les $$$$$ (ou euros) pour mandater des cabinets d'avocats spécialisés dans la propriété intellectuelle.
Du point de vue des normes, comme il n'y a certainement rien au-delà des généralités se résumant en gros à "ça doit être suffisamment sûr", il appartient au concepteur d'un nouveau système d'apporter la preuve qu'il est conforme aux principes de sécurité. Soit il effectue alors lui-même un analyse de risque, soit, ce qui est souvent une bonne solution, il recourt aux services de spécialistes d'organismes tiers accrédités tels p.ex. le TÜV. Une attestation de conformité aux prescriptions de sécurité délivrée par le TÜV sera en principe reconnue par les autorités et, si celles-ci ne sont pas d'accord, elles devront justifier leur décision avec des arguments techniques et non de protection du marché indigène comme le faisait fréquemment le STRMTG français par le passé.
Malheureusement la procédure de certification par le TÜV est vite très onéreuse, cela se chiffre au bas mot en dizaines voire en centaines de milliers d'euros selon la nature du matériel à certifier. Je mentionne le TÜV comme exemple car c'est un organisme réputé pour son sérieux, il existe d'autres organismes de réputation moins irréprochable dont les certifications risquent d'être mises en question plus facilement que pour le TÜV (il y a plusieurs TÜV, chacun a ses domaines de spécialisation).
Le TÜV est sérieux mais pas infaillible. J'ai pu voir des machines-outils ou des appareils électroménagers certifiés par le TÜV allemand se réveler non conformes à la directive machines après vérification suite à accidents.
Pour avoir assisté à un bon paquet d'expertises judiciaires, je peux affirmer que quelque soit le domaine, il ne faut jamais se fier aveuglement à un certificat de quelque origine qu'il soit. Il faut rester vigilent et ne jamais prendre pour argent comptant une prétendue garantie de sécurité.
#5
Posté 25 mars 2010 - 13:41
dombar, le 25 03 2010, 11:40, dit :
Pour avoir assisté à un bon paquet d'expertises judiciaires, je peux affirmer que quelque soit le domaine, il ne faut jamais se fier aveuglement à un certificat de quelque origine qu'il soit. Il faut rester vigilent et ne jamais prendre pour argent comptant une prétendue garantie de sécurité.
Sur le fond on est d'accord, par contre l'exemple de produits de série n'est pas comparable à celui des RM ou des roller coasters par exemple.
Le sigle GS d'appareils et ustensiles ménagers c'est souvent du grand n'importe quoi (dernier exemple en tête: des échelles téléscopques fabriquées en Chine, produit de qualité abominable et idéal pour s'écraser les doigts entre les échelons). Il faut toutefois garder à l'esprit que dans ces cas, te TÜV examine un produit-type mais rien ne garantit que l'article fabriqué en série aura les mêmes caractéristiques que les articles soumis pour les tests en laboratoire. Par exemple dans l'électroménager, la résistance à la traction du cordon est souvent insuffisante et on trouve souvent des pièce aux bords coupants. Le certificat attestant le système de qualité de nombreuses usines chinoises (et autres) a à peu la même valeur que certains diplômes d'ingénieurs d'"universités" et autres "hautes écoles" au fin fond de la brousse et qui n'ont même pas l'électricité ni l'eau courante (j'exagère un peu mais ce n'est pas si éloigné de la réalité).
De mon côté j'ai vu pas mal de commandes et tableaux électriques non conformes pourtant contrôlées par des soi-disant spécialistes (et notamment par deux des très grandes sociétés spécialisées en France dont je tairai le non vu que sur RM on se doit d'être "politico-cocorico-correct").
Dans certains cas, les certifications par des tiers genre TÜV etc. sont exigées par la loi, dans d'autres elles sont facultatives. Les fabricants y recourent pour plusieurs raisons dont une est la commodité de pouvoir déléguer (en cas de problème il est toujours avantageux de pouvoir dire que X ou Y avait certifié que le produit ou l'installation répondait aux normes et autres exigences). Dans de nombreux cas, les sociétés ne disposent pas non plus en interne des compétences requises.
Pour terminer, je me permets de mentionner un exemple de domaine où je n'ai jamais été d'accord avec le TÜV. Il concerne la certification pour des applications SIL 3 (correspond notamment au niveau de sécurité des commandes de RM ou de roller coasters) d'automates programmables de sécurité de construction hardware monocanal genre Siemens S7-300F et S7-400F. Les autres automates programmables de sécurité courants sont basés sur une architecture hardware bi-canal voire même tri-canal. Je reste d'avis que la compilation diversitaire et l'exécution temporellement décalée d'un logiciel ne permet pas de garantir un niveau de sécurité suffisant même si le risque résiduel demeure extrêmement faible.
Là on s'est quelque peu écarté du sujet initial mais il est vrai que dans le domaine des RM le travail administratif lié aux homologations et à l'assurance qualité est considérable. Par exemple l'homologation d'un nouveau type de pince ou d'un nouveau type de frein de chariot coûte une fortune.
Ce message a été modifié par Velro - 25 mars 2010 - 13:51 .
#6
Posté 26 mars 2010 - 16:10
Je vais essayé de me rapprocher du STRM-TG pour en savoir un peu plus sur les homologations des RM.
C'est bien plus compliqué qu'il n'y parait en fait ce projet!!!
merci à vous en tout cas!
mélody
#7
Posté 29 août 2010 - 23:20
En espérant t'avoir aidé ...
Vincent