TSD4 Lac Intrets (†) - Avoriaz (Portes du Soleil) Poma - 1986 > 2023
#41
Posté 06 janvier 2014 - 11:16
On ne connaîtra sûrement jamais les détails et comme il est notoire que les journalistes ne sont pas fiables quant il s'agit d'aspects techniques...
Si la RM est de conception correcte, ce qui devrait être le cas vu que Poma maîtrise bien les RM à mouvement continu débrayables, il est surprenant qu'une panne soit disant électrique entraîne une évacuation verticale. En cas de panne électrique majeure il est en gros nécessaire et suffisant de réussir à démarrer le moteur Diesel de secours, ce qui sous-entend que les batteries de démarrage sont en ordre (en général le démarrage des moteurs Diesel de secouras des RM est électrique). En principe l'ultime mode dégradé permet d'évacuer l'installation sans commande électrique, il faut alors le cas échéant gérer certaines électrovannes directement à la main et, selon la conception du système de freinage, pomper à la main ou du moins gérer les freins directement à la main (il faut alors plusieurs personnes pour gérer manuellement la marche d'évacuation).
Pour les anciennes RM il est possible que la conception soit différente, je ne connais pas tous les détails. Pour les RM récentes avec moteurs Diesel avec unité de contrôle électronique la situation est un peu différente mais en principe on essaie toujours de conserver un mode dégradé ultime ne nécessitant que le strict minimum au niveau de l'équipement de commande électrique.
Si la RM est de conception correcte, ce qui devrait être le cas vu que Poma maîtrise bien les RM à mouvement continu débrayables, il est surprenant qu'une panne soit disant électrique entraîne une évacuation verticale. En cas de panne électrique majeure il est en gros nécessaire et suffisant de réussir à démarrer le moteur Diesel de secours, ce qui sous-entend que les batteries de démarrage sont en ordre (en général le démarrage des moteurs Diesel de secouras des RM est électrique). En principe l'ultime mode dégradé permet d'évacuer l'installation sans commande électrique, il faut alors le cas échéant gérer certaines électrovannes directement à la main et, selon la conception du système de freinage, pomper à la main ou du moins gérer les freins directement à la main (il faut alors plusieurs personnes pour gérer manuellement la marche d'évacuation).
Pour les anciennes RM il est possible que la conception soit différente, je ne connais pas tous les détails. Pour les RM récentes avec moteurs Diesel avec unité de contrôle électronique la situation est un peu différente mais en principe on essaie toujours de conserver un mode dégradé ultime ne nécessitant que le strict minimum au niveau de l'équipement de commande électrique.
#42
Posté 17 août 2014 - 18:59
En 1979 l'ancêtre fait sa pub:
Je trouve le visuel superbe!
Hélas cet appareil aura apparemment une durée de vie très courte...à moins qu'il n'ai été réutilisé?
Je trouve le visuel superbe!
Hélas cet appareil aura apparemment une durée de vie très courte...à moins qu'il n'ai été réutilisé?
In Ropeways I Trust
#43
Posté 11 mars 2015 - 01:12
chin@ill, le 17 août 2014 - 18:59 , dit :
En 1979 l'ancêtre fait sa pub:
Je trouve le visuel superbe!
Hélas cet appareil aura apparemment une durée de vie très courte...à moins qu'il n'ai été réutilisé?
Je trouve le visuel superbe!
Hélas cet appareil aura apparemment une durée de vie très courte...à moins qu'il n'ai été réutilisé?
Pour la ligne, elle est toujours en place. En effet, les pylônes du TSF3, sont ceux de l'actuel TSD4 construit en 1986. Uniquement les tètes de pylônes ont étés changées.
Pour ce qui est du reste de l'installation, le TSF3 a été réimplanté juste derrière, à la Combe du Machon, en 1986, au même moment que la réalisation du TSD4 Lac Intrets.
En ce qui concerne la panne du TSD4 lors de la saison dernière, c'est la casse d'une pièce dans le réducteur qui a bloquée l'installation. Et oui, quand le réducteur est mort, ont a beau avoir des moteurs de secours, si ils sont tous accouplés à la poulie motrice par le réducteur, ils ne servent a rien.
#44
Posté 01 mai 2015 - 23:11
LE TELESIEGE DU LAC INTRETS
Avoriaz (Portes du Soleil)
Poma - 1986
Les Portes du Soleil : 12 stations entre France et Suisse
Le domaine skiable des Portes du Soleil est un immense domaine franco-suisse, regroupant les stations suisses de Champoussin, Champéry-Val d’Illiez-Les Crosets, Morgins et Torgon, ainsi que les stations françaises de Châtel, Morzine, Avoriaz, Les Gets, Saint-Jean-d’Aulps, Abondance, Bellevaux-la Chèvrerie et la Chapelle d’Abondance. On y skie entre 900 et 2275 mètres d’altitude, sur des pentes variées sur lesquelles tous les skieurs peuvent se faire plaisir.
Totalisant ainsi près de 650 km de pistes, ce domaine est un des plus grands domaines skiables d’Europe et du monde. Sa situation, au cœur du massif du Chablais, lui prodigue un enneigement abondant, tout particulièrement à Avoriaz, véritable « trou à neige » bien connu dans la région, où les 8 à 10 mètres de neige cumulés sur l’année sont régulièrement atteints.
Avoriaz : au cœur des Portes du Soleil
Avoriaz a vu le jour dans les années 1960. A l’époque, le domaine de Morzine était déjà bien développé, et on cherchait à l’étendre. Déjà, des compétitions de ski avaient lieu en juin et juillet, sur le névé d’Arare, sur la face nord des Hauts-Forts, au-dessus de l’Alpage d’Avoriaz. C’est cet emplacement qui sera repéré par Jean Vuarnet, né à Morzine, pour implanter une nouvelle station de ski. Il se voit confier l’ensemble des études d’aménagement du plateau à l’été 1960.
Ainsi naît Avoriaz. La station ouvre ses portes en 1966, bien que les premières remontées soient en place depuis 1962 : le télésiège des Follys, le téléski d’Arare et le télésiège de Plan Brasy.
Depuis, la station s’est considérablement agrandie, et le domaine aussi. On y skie entre 1160 et 2275 mètres d’altitude, sur un domaine d’une quarantaine de pistes desservies par un 3S, deux télécabines, quatorze télésièges débrayables, trois télésièges fixes et quinze téléskis.
Le secteur d’Arare : cœur historique du domaine skiable
L’aménagement de la face Nord des Hauts-Forts débute en 1962 : à cette époque, la station d’Avoriaz n’a pas encore vu le jour, elle est seulement en construction. Une route reliant Morzine au plateau d’Avoriaz vient d’ouvrir, et trois remontées mécaniques ont été implantées : le télésiège des Follys, le télésiège du Plan Brasy et le téléski d’Arare.
Le secteur d'Arare à sa création. En vert, le télésiège du Plan Brasy, en jaune le téléski d'Arare, en bleu le télésiège des Follys :
En 1970, le téléski d’Arare est doublé par un second téléski sur un tracé plus long, avec une arrivé quasiment au même endroit que celle du télésiège du Plan Brasy.
Deux ans plus tard, un petit téléski est construit sur le front de neige de la station, doublant, en quelque sorte, la partie inférieure du télésiège des Follys.
En 1975, la station frappe un grand coup : l’accès au sommet du secteur, qui était jusqu’alors assez fastidieux en raison du nombre de remontées à emprunter, est considérablement facilité par la construction d’un long téléporté : le télésiège triplace fixe du Lac Intrets, du constructeur Poma, et doté d’une gare aval de type Delta. Ce télésiège avait par ailleurs la particularité de posséder quelques pylônes qui n’étaient propres qu’au brin montant, tandis que le brin descendant volait quelques mètres au-dessus.
Dans le même temps sont construits deux téléskis parallèles, partant du même endroit que le télésiège du Lac Intrets et arrivant au niveau du départ des téléskis d’Arare. Ils secondent le télésiège des Follys, et permettent d’accéder aux téléskis d’Arare sans forcément emprunter celui-ci ou le télésiège du Lac Intrets, qui s’avère rapidement être très emprunté. Ces téléskis, au départ peints en vert turquoise, furent repeints en gris quelques années plus tard.
Le secteur d'Arare au début des années 1980. En rouge le télésiège du Lac Intrets, en blanc les téléskis du Stade, en rose le téléski du Surf, en bleu le télésiège des Follys, en vert le télésiège du Plan Brasy et en jaune les téléskis d'Arare :
Les téléskis du Stade et le télésiège du Lac Intrets au début des années 1980 :
C’est pourquoi il est décidé en 1986 de remplacer le télésiège du Lac Intrets par un télésiège débrayable, le premier de la station, en 1986. Le nouveau téléporté emprunte exactement le même tracé de l’ancien, et réutilise la majorité des fûts de l’ancien télésiège. Les gares et les véhicules de ce dernier, quant à eux, sont réimplantés sur un nouvel appareil dans la combe voisine, le télésiège de la Combe du Machon.
Le secteur d'Arare jusqu'en 1998. En rouge le télésiège du Lac Intrets, en rose le téléski du Surf, en bleu ciel le télésiège du Stade, en jaune les téléskis d'Arare et en violet le téléski du Snowpark :
En 1998, c’est au tour des téléskis du Stade 1 & 2 d’être remplacés par un télésiège six places débrayables, facilitant encore plus l’accès aux téléskis d’Arare et au secteur de Chavanette. De ce fait, le télésiège des Follys, perdant de son utilité puisqu’exerçant quasiment les mêmes tâches que le nouveau télésiège, est démonté. La gare amont du télésiège du Stade devant être implantée au même endroit que la gare aval du télésiège du Plan Brasy, celui-ci est démonté sans être remplacé. Par la même occasion, le téléski d’Arare 2 est raccourci par le haut et voit sa gare amont remplacée par un LSP.
Cette même année, un téléski est implanté le long de la piste de la Bleue du Lac, située à gauche des téléskis d’Arare : le téléski du Snowpark, desservant, comme son nom l’indique, le snowpark du secteur. Il sera toutefois démonté en 2008, sans être remplacé.
Lac Intrets : colonne vertébrale du secteur et de la station
Le télésiège du Lac Intrets part, comme son nom l’indique, du Lac d’Avoriaz situé à gauche de sa gare aval, et arrive à proximité de l’Arête des Intrets. Il permet aux skieurs résidant à Avoriaz d’accéder à pas moins de quatre secteurs. Tout d’abord, les secteurs d’Arare et des Intrets, également desservi par le télésiège du Stade (qui double le télésiège du Lac Intrets sur sa partie inférieure) et les téléskis d’Arare 1 & 2 (qui le doublent sur sa partie supérieure). C’est sur ce secteur que l’on trouve l’un des snowparks de la station, ainsi que de longues pistes bleues larges, agréables mais très empruntées.
Il permet aussi d’accéder, tout comme son voisin le télésiège du Stade, au secteur de Chavanette, desservi par les télésièges des Choucas et du Fornet et les téléskis de Chavanette 1 & 2. De ce fait, il fait office de télésiège de liaison, puisqu’il est possible de basculer, en empruntant les téléskis de Chavanette, soit en Suisse via le célèbre Mur Suisse, soit sur le Vallon des Lindarets en empruntant ensuite le télésiège de Cuboré.
Il permet enfin d’accéder aux longues pistes engagées de la face nord des Hauts Forts, qui descendent jusqu’au télésiège des Grandes Combes ou jusqu’au 3S des Prodains.
Côté technique, c’est un télésiège somme toute classique pour son époque : il s’agit d’un Alpha Evolutif, équipé d’une gare motrice Alpha effectuant à la fois la mise en mouvement et la tension du câble grâce à deux vérins hydrauliques. Le débrayage et l’embrayage des sièges sur le câble est quant à lui assuré par des lanceurs pentagonaux qui ont la particularité d’être peints en blanc, afin de se fondre au mieux dans le paysage. Un fait étonnant de ce télésiège réside dans le nombre très élevé de pylônes que possède la ligne pour une longueur de moins de deux kilomètres, et dans le fait que la plupart des futs des pylônes sont ceux de l’ancien télésiège fixe.
Depuis son sommet, pas moins de 5 pistes sont accessibles :
- La « Bleue d’Arare », longue piste bleue très large redescendant au pied de l’appareil. On peut, par celle-ci, accéder aux téléskis d’Arare 1 & 2, ainsi qu’au télésiège des Grandes Combes ou au 3S des Prodains en continuant sur la « Crot » ou la « Vaineuve » ;
- Le « Stade d’Arare », piste bleue longeant la partie supérieure de la « Bleue d’Arare » ;
- La « Bleue du Lac », longue piste bleue qui part vers la gauche, au-delà des téléskis d’Arare, et qui donne accès au snowpark éponyme. On peut également rejoindre le secteur de Chavanette, en prenant, en bas de cette piste, la piste de liaison « Aller Chavanette ».
- La « Combe du Machon », longue piste noire redescendant au bas du télésiège des Grandes Combes.
- La « Coupe du Monde », longue piste noire de plus de 1000 mètres de dénivelé rejoignant le bas du 3S des Prodains.
Situation sur le plan des pistes des Portes du Soleil :
Situation sur le plan des pistes d’Avoriaz :
D'un peu plus près :
Situation sur la carte IGN au 1/25000e d’Avoriaz (Géoportail – Droits réservés) :
Caractéristiques de l’appareil :
Caractéristiques administratives :
Caractéristiques d’exploitation :
Caractéristiques géométriques :
Caractéristiques techniques :
Caractéristiques du câble :
Caractéristiques de la ligne:
P1 : 12C/12C
P2 : 8C/12C
P3 : 8C/12C
P4 : 6S/6S
P5 : 6S/4S
P6 : 6S/6S
P7 : 8S/8S
P8 : 8S/8S
P9 : 4S/4S
P10 : 8S/8S
P11 : 6S/6S
P12 : 16C/8C
P13 : 8S/12C
P14 : 12C/12C
P15 : 4S/4S
P16 : 6S/4S
P17 : 6S/6S
P18 : 8S/6S
P19 : 6S/6S
P20 : 16C/16C
P21 : 4S/4S
P22 : 6S/4S
P23 : 8S/6S
P24 : 6S/6S
P25 : 6S/6S
P26 : 8S/8S
Ligne et infrastructures du télésiège du Lac Intrets :
La gare aval :
Située à 1730 mètres d’altitude, elle côtoie celle du télésiège du Stade. C’est une gare Alpha évolutif, composée d’une gare Alpha motrice-tension et de lanceurs pentagonaux réalisant l’embrayage et le débrayage des sièges. Il est à noter que la gare a subi, au début des années 2000, une rénovation visant à rénover le contour en installant des pneus pour déplacer les sièges, afin de rendre l’embarquement bien plus confortable.
Depuis la piste du Stade de la Tête au Bœuf, de gauche à droite : les départs des télésièges du Stade, du Lac Intrets et du Tour :
Vue rapprochée :
La gare aval du Lac Intrets sur la droite, et celle du Stade sur la gauche :
Vue en plongée :
De trois-quarts depuis l’avant :
La motrice, et les lanceurs pentagonaux, avec en arrière-plan les immeubles de la station d’Avoriaz :
Vue rapprochée sur les lanceurs :
De trois-quarts depuis l’arrière :
Le dessous de la gare Alpha et les lanceurs vus de derrière. Depuis quelques années, la poulie motrice est camouflée :
L’embarquement :
Dans le lanceur :
La ligne :
La ligne du télésiège du Lac Intrets est assez longue et irrégulière. Après une forte montée en sortie de gare, elle passe au-dessus du télésiège du Stade, puis franchit une grosse butte et entame une portion légèrement descendante. Celle-ci sera de courte durée, puisque l'on remonte ensuite de manière de plus en plus prononcée jusqu'en gare amont.
En avant sur la ligne avec les trois premier pylônes, qui forment ainsi un enchaînement de 36 galets compression sur le brin descendant et de 28 galets compression sur le brin montant :
Dernier regard en arrière sur la gare aval et les premiers pylônes :
Portée P3-P4 :
P4 :
Portée P4-P5, la ligne prend de la hauteur pour passer au-dessus du télésiège du Stade :
P5, le plus haut de la ligne :
Tête du pylône P5 :
Portée P5-P6, nous survolons la ligne du télésiège du Stade :
P6 :
Portée P6-P7, et passage au-dessus de la piste du Stade de la Tête au Bœuf :
P7, le premier d’une série de cinq pylônes permettant à la ligne de franchir une grosse butte :
P8, on aperçoit à gauche la gare amont du télésiège du Stade :
P9 :
P10, la ligne amorce une partie descendante :
P11 :
Portée P11-P12 :
Les têtes des pylônes P12 et P13, très rapprochés : la ligne remonte en direction de l’Arête des Intrets :
Portée P13-P14, et passage au-dessus de la partie inférieure de la Bleue d’Arare :
Le P14 et le P15, partageant le même massif, augmentent encore un peu la pente de la ligne :
Tête des pylônes P14 et P15 :
Portée P15-P16 :
P16, avec à gauche le début de la ligne des téléskis d’Arare 1 & 2 :
Longue portée P16-P17, nous survolons désormais la Bleue d’Arare :
P17 :
Tête du pylône P17 :
Portée P17-P18, à gauche les téléskis d’Arare entament un virage :
P18, au milieu de la Bleue d’Arare :
Longue portée P18-P19 :
P19, entre la Bleue d’Arare et le Stade d’Arare :
Portée P19-P20, et passage au-dessus du Stade d’Arare :
P20, nouvelle compression (la septième de la ligne !) :
Il est suivi de très près par le P21, et les deux partagent le même massif :
Portée P21-P22 :
Vue arrière :
P22, protégé par un petit paravalanche :
Longue portée P22-P23 :
P23, cette fois monté sur un imposant massif en béton conçu pour résister aux avalanches :
Tête du pylône 23 :
Portée P23-P24, on aperçoit enfin la gare amont :
Les trois derniers pylônes, P24, P25 et P26 vus depuis les pistes :
Ultime portée P26-G2 :
La gare amont :
La gare amont est classique pour un Alpha Evolutif. Composée de lanceurs pentagonaux peints en blanc comme en gare aval, elle effectue le retour du câble par une poulie retour fixe. Elle est située à 2189 mètres d'altitude, non loin de la gare amont du télésiège des Grandes Combes. On notera qu'elle est protégée par de grands paravents sur la droite, la crête étant très ventée.
La gare amont et l’aire de débarquement :
Vue de derrière :
Vue plus générale, avec les paravents protégeant la gare :
De trois-quarts en partant sur la piste de la Bleue d’Arare :
Vue plus éloignée, avec les trois derniers pylônes :
De profil, en contre-plongée depuis la piste de la Bleue d’Arare :
Véhicules et pinces :
Poma a équipé le télésiège du Lac Intrets de 139 sièges Arceaux à 4 places. Certains ont été rénovés lors de la grande rénovation de l’appareil en 2001, et sont reconnaissables par la forme plus arrondie de leurs cadres. Chacun des sièges est suspendu au câble par une pince débrayable TB.
Une pince vue depuis un siège :
Un siège Arceau d’origine :
Un siège Arceau de rénovation :
Quelques vues de la ligne depuis les pistes :
Le haut de la ligne depuis la Bleue d’Arare :
Le P19, entre les pistes Bleue d’Arare et Stade d’Arare. Au fond, la station d’Avoriaz, et en toile de fond, de gauche à droite : la Pointe d’Entre Deux Pertuis, la Pointe de Chavasse et le Mont de Grange :
D’un peu plus bas, avec en second plan l’arrivée du télésiège du Stade et le départ des téléskis d’Arare 1 & 2. En toile de fond, de gauche à droite : le Mont de Grange, le Saix du Tour, et les contreforts de la Pointe de Vorlaz :
Le P14, le P15 et la partie supérieure de la ligne. C’est sur la butte juste au-dessus du restaurant qu’arrivait le défunt télésiège des Follys :
Le Lac Intrets sur la gauche, et le Stade sur la droite, lors du survol de la partie inférieure de la Bleue d’Arare:
L’enchaînement des pylônes 8, 9, 10 et 11 après la forte montée du début :
Le début de la ligne, au moment du passage au-dessus du télésiège du Stade :
Lac Intrets : un télésiège dépassé ?
Malgré la construction du télésiège des Grandes Combes en 2007, le télésiège du Lac Intrets est toujours fréquemment saturé en raison des multiples tâches qui lui sont confiées. Télésiège le plus fréquenté de la station après le télésiège du Tour, aucun projet de remplacement ne semble toutefois être à l’ordre du jour, étant donné les récents investissements de la SERMA dans le 3S des Prodains ou les télésièges du Proclou, de Séraussaix et des Brochaux. Bien que l’attente soit régulièrement très importante, le télésiège du Lac Intrets semble bel et bien parti pour souffler ses trente bougies en décembre 2016. Fort heureusement, par ailleurs, au vu de la fréquentation déjà très élevée du secteur !
Lac Intrets, un télésiège régulièrement surchargé malgré son débit élevé :
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Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
Merci à remontees pour les caractéristiques complètes de l’appareil !
© – Mai 2015 – kilano18 et collonges74 - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord des auteurs.
Photos : kilano18
Photos prises le 6 avril 2015
Textes, bannière et mise en page : collonges74
Avoriaz (Portes du Soleil)
Poma - 1986
Les Portes du Soleil : 12 stations entre France et Suisse
Le domaine skiable des Portes du Soleil est un immense domaine franco-suisse, regroupant les stations suisses de Champoussin, Champéry-Val d’Illiez-Les Crosets, Morgins et Torgon, ainsi que les stations françaises de Châtel, Morzine, Avoriaz, Les Gets, Saint-Jean-d’Aulps, Abondance, Bellevaux-la Chèvrerie et la Chapelle d’Abondance. On y skie entre 900 et 2275 mètres d’altitude, sur des pentes variées sur lesquelles tous les skieurs peuvent se faire plaisir.
Totalisant ainsi près de 650 km de pistes, ce domaine est un des plus grands domaines skiables d’Europe et du monde. Sa situation, au cœur du massif du Chablais, lui prodigue un enneigement abondant, tout particulièrement à Avoriaz, véritable « trou à neige » bien connu dans la région, où les 8 à 10 mètres de neige cumulés sur l’année sont régulièrement atteints.
Avoriaz : au cœur des Portes du Soleil
Avoriaz a vu le jour dans les années 1960. A l’époque, le domaine de Morzine était déjà bien développé, et on cherchait à l’étendre. Déjà, des compétitions de ski avaient lieu en juin et juillet, sur le névé d’Arare, sur la face nord des Hauts-Forts, au-dessus de l’Alpage d’Avoriaz. C’est cet emplacement qui sera repéré par Jean Vuarnet, né à Morzine, pour implanter une nouvelle station de ski. Il se voit confier l’ensemble des études d’aménagement du plateau à l’été 1960.
Ainsi naît Avoriaz. La station ouvre ses portes en 1966, bien que les premières remontées soient en place depuis 1962 : le télésiège des Follys, le téléski d’Arare et le télésiège de Plan Brasy.
Depuis, la station s’est considérablement agrandie, et le domaine aussi. On y skie entre 1160 et 2275 mètres d’altitude, sur un domaine d’une quarantaine de pistes desservies par un 3S, deux télécabines, quatorze télésièges débrayables, trois télésièges fixes et quinze téléskis.
Le secteur d’Arare : cœur historique du domaine skiable
L’aménagement de la face Nord des Hauts-Forts débute en 1962 : à cette époque, la station d’Avoriaz n’a pas encore vu le jour, elle est seulement en construction. Une route reliant Morzine au plateau d’Avoriaz vient d’ouvrir, et trois remontées mécaniques ont été implantées : le télésiège des Follys, le télésiège du Plan Brasy et le téléski d’Arare.
Le secteur d'Arare à sa création. En vert, le télésiège du Plan Brasy, en jaune le téléski d'Arare, en bleu le télésiège des Follys :
En 1970, le téléski d’Arare est doublé par un second téléski sur un tracé plus long, avec une arrivé quasiment au même endroit que celle du télésiège du Plan Brasy.
Deux ans plus tard, un petit téléski est construit sur le front de neige de la station, doublant, en quelque sorte, la partie inférieure du télésiège des Follys.
En 1975, la station frappe un grand coup : l’accès au sommet du secteur, qui était jusqu’alors assez fastidieux en raison du nombre de remontées à emprunter, est considérablement facilité par la construction d’un long téléporté : le télésiège triplace fixe du Lac Intrets, du constructeur Poma, et doté d’une gare aval de type Delta. Ce télésiège avait par ailleurs la particularité de posséder quelques pylônes qui n’étaient propres qu’au brin montant, tandis que le brin descendant volait quelques mètres au-dessus.
Dans le même temps sont construits deux téléskis parallèles, partant du même endroit que le télésiège du Lac Intrets et arrivant au niveau du départ des téléskis d’Arare. Ils secondent le télésiège des Follys, et permettent d’accéder aux téléskis d’Arare sans forcément emprunter celui-ci ou le télésiège du Lac Intrets, qui s’avère rapidement être très emprunté. Ces téléskis, au départ peints en vert turquoise, furent repeints en gris quelques années plus tard.
Le secteur d'Arare au début des années 1980. En rouge le télésiège du Lac Intrets, en blanc les téléskis du Stade, en rose le téléski du Surf, en bleu le télésiège des Follys, en vert le télésiège du Plan Brasy et en jaune les téléskis d'Arare :
Les téléskis du Stade et le télésiège du Lac Intrets au début des années 1980 :
C’est pourquoi il est décidé en 1986 de remplacer le télésiège du Lac Intrets par un télésiège débrayable, le premier de la station, en 1986. Le nouveau téléporté emprunte exactement le même tracé de l’ancien, et réutilise la majorité des fûts de l’ancien télésiège. Les gares et les véhicules de ce dernier, quant à eux, sont réimplantés sur un nouvel appareil dans la combe voisine, le télésiège de la Combe du Machon.
Le secteur d'Arare jusqu'en 1998. En rouge le télésiège du Lac Intrets, en rose le téléski du Surf, en bleu ciel le télésiège du Stade, en jaune les téléskis d'Arare et en violet le téléski du Snowpark :
En 1998, c’est au tour des téléskis du Stade 1 & 2 d’être remplacés par un télésiège six places débrayables, facilitant encore plus l’accès aux téléskis d’Arare et au secteur de Chavanette. De ce fait, le télésiège des Follys, perdant de son utilité puisqu’exerçant quasiment les mêmes tâches que le nouveau télésiège, est démonté. La gare amont du télésiège du Stade devant être implantée au même endroit que la gare aval du télésiège du Plan Brasy, celui-ci est démonté sans être remplacé. Par la même occasion, le téléski d’Arare 2 est raccourci par le haut et voit sa gare amont remplacée par un LSP.
Cette même année, un téléski est implanté le long de la piste de la Bleue du Lac, située à gauche des téléskis d’Arare : le téléski du Snowpark, desservant, comme son nom l’indique, le snowpark du secteur. Il sera toutefois démonté en 2008, sans être remplacé.
Lac Intrets : colonne vertébrale du secteur et de la station
Le télésiège du Lac Intrets part, comme son nom l’indique, du Lac d’Avoriaz situé à gauche de sa gare aval, et arrive à proximité de l’Arête des Intrets. Il permet aux skieurs résidant à Avoriaz d’accéder à pas moins de quatre secteurs. Tout d’abord, les secteurs d’Arare et des Intrets, également desservi par le télésiège du Stade (qui double le télésiège du Lac Intrets sur sa partie inférieure) et les téléskis d’Arare 1 & 2 (qui le doublent sur sa partie supérieure). C’est sur ce secteur que l’on trouve l’un des snowparks de la station, ainsi que de longues pistes bleues larges, agréables mais très empruntées.
Il permet aussi d’accéder, tout comme son voisin le télésiège du Stade, au secteur de Chavanette, desservi par les télésièges des Choucas et du Fornet et les téléskis de Chavanette 1 & 2. De ce fait, il fait office de télésiège de liaison, puisqu’il est possible de basculer, en empruntant les téléskis de Chavanette, soit en Suisse via le célèbre Mur Suisse, soit sur le Vallon des Lindarets en empruntant ensuite le télésiège de Cuboré.
Il permet enfin d’accéder aux longues pistes engagées de la face nord des Hauts Forts, qui descendent jusqu’au télésiège des Grandes Combes ou jusqu’au 3S des Prodains.
Côté technique, c’est un télésiège somme toute classique pour son époque : il s’agit d’un Alpha Evolutif, équipé d’une gare motrice Alpha effectuant à la fois la mise en mouvement et la tension du câble grâce à deux vérins hydrauliques. Le débrayage et l’embrayage des sièges sur le câble est quant à lui assuré par des lanceurs pentagonaux qui ont la particularité d’être peints en blanc, afin de se fondre au mieux dans le paysage. Un fait étonnant de ce télésiège réside dans le nombre très élevé de pylônes que possède la ligne pour une longueur de moins de deux kilomètres, et dans le fait que la plupart des futs des pylônes sont ceux de l’ancien télésiège fixe.
Depuis son sommet, pas moins de 5 pistes sont accessibles :
- La « Bleue d’Arare », longue piste bleue très large redescendant au pied de l’appareil. On peut, par celle-ci, accéder aux téléskis d’Arare 1 & 2, ainsi qu’au télésiège des Grandes Combes ou au 3S des Prodains en continuant sur la « Crot » ou la « Vaineuve » ;
- Le « Stade d’Arare », piste bleue longeant la partie supérieure de la « Bleue d’Arare » ;
- La « Bleue du Lac », longue piste bleue qui part vers la gauche, au-delà des téléskis d’Arare, et qui donne accès au snowpark éponyme. On peut également rejoindre le secteur de Chavanette, en prenant, en bas de cette piste, la piste de liaison « Aller Chavanette ».
- La « Combe du Machon », longue piste noire redescendant au bas du télésiège des Grandes Combes.
- La « Coupe du Monde », longue piste noire de plus de 1000 mètres de dénivelé rejoignant le bas du 3S des Prodains.
Situation sur le plan des pistes des Portes du Soleil :
Situation sur le plan des pistes d’Avoriaz :
D'un peu plus près :
Situation sur la carte IGN au 1/25000e d’Avoriaz (Géoportail – Droits réservés) :
Caractéristiques de l’appareil :
Caractéristiques administratives :
- Type de remontée : TSD – Télésiège à pinces débrayables
- Nom de la remontée : LAC INTRETS
- Exploitant : SERMA
- Constructeur : Poma
- Maître d’œuvre : CNA
- Maître d’ouvrage : SERMA
- Année de construction : 1986
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver et été
- Capacité : 4 personnes
- Débit à la montée : 2800 p/h
- Vitesse d’exploitation : 5,01 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 1730 m
- Altitude amont : 2189 m
- Dénivelé : 459 m
- Longueur développée : 1696 m
- Longueur horizontale : 1632 m
- Pente moyenne : 28,13 %
- Pente maximale : 62 %
Caractéristiques techniques :
- Type de gare aval : Alpha évolutif (lanceurs pentagonaux)
- Type de gare amont : Lanceurs pentagonaux
- Tension : Aval
- Type de tension : Hydraulique
- Motrice : Aval
- Sens de montée : Droit
- Nombre de pylônes : 26
- Dispositif d'accouplement : Pince débrayable TB
- Nombre de sièges : 139
- Type de sièges : Arceaux 4 places 86-4
- Espacement entre deux sièges : 5,14 secondes
- Puissance développée : 650 kW
- Diamètre poulie motrice : 3400 mm
- Diamètre poulie retour : 3550 mm
Caractéristiques du câble :
- Fabricant du câble : Arcelor Mittal
- Année de pose : 2012
- Diamètre du câble : 40,5 mm
- Type de câble : Lang à droite
- Âme : Compacte
- Revêtement : Clair
- Composition : 6*17 fils
Caractéristiques de la ligne:
P1 : 12C/12C
P2 : 8C/12C
P3 : 8C/12C
P4 : 6S/6S
P5 : 6S/4S
P6 : 6S/6S
P7 : 8S/8S
P8 : 8S/8S
P9 : 4S/4S
P10 : 8S/8S
P11 : 6S/6S
P12 : 16C/8C
P13 : 8S/12C
P14 : 12C/12C
P15 : 4S/4S
P16 : 6S/4S
P17 : 6S/6S
P18 : 8S/6S
P19 : 6S/6S
P20 : 16C/16C
P21 : 4S/4S
P22 : 6S/4S
P23 : 8S/6S
P24 : 6S/6S
P25 : 6S/6S
P26 : 8S/8S
Ligne et infrastructures du télésiège du Lac Intrets :
La gare aval :
Située à 1730 mètres d’altitude, elle côtoie celle du télésiège du Stade. C’est une gare Alpha évolutif, composée d’une gare Alpha motrice-tension et de lanceurs pentagonaux réalisant l’embrayage et le débrayage des sièges. Il est à noter que la gare a subi, au début des années 2000, une rénovation visant à rénover le contour en installant des pneus pour déplacer les sièges, afin de rendre l’embarquement bien plus confortable.
Depuis la piste du Stade de la Tête au Bœuf, de gauche à droite : les départs des télésièges du Stade, du Lac Intrets et du Tour :
Vue rapprochée :
La gare aval du Lac Intrets sur la droite, et celle du Stade sur la gauche :
Vue en plongée :
De trois-quarts depuis l’avant :
La motrice, et les lanceurs pentagonaux, avec en arrière-plan les immeubles de la station d’Avoriaz :
Vue rapprochée sur les lanceurs :
De trois-quarts depuis l’arrière :
Le dessous de la gare Alpha et les lanceurs vus de derrière. Depuis quelques années, la poulie motrice est camouflée :
L’embarquement :
Dans le lanceur :
La ligne :
La ligne du télésiège du Lac Intrets est assez longue et irrégulière. Après une forte montée en sortie de gare, elle passe au-dessus du télésiège du Stade, puis franchit une grosse butte et entame une portion légèrement descendante. Celle-ci sera de courte durée, puisque l'on remonte ensuite de manière de plus en plus prononcée jusqu'en gare amont.
En avant sur la ligne avec les trois premier pylônes, qui forment ainsi un enchaînement de 36 galets compression sur le brin descendant et de 28 galets compression sur le brin montant :
Dernier regard en arrière sur la gare aval et les premiers pylônes :
Portée P3-P4 :
P4 :
Portée P4-P5, la ligne prend de la hauteur pour passer au-dessus du télésiège du Stade :
P5, le plus haut de la ligne :
Tête du pylône P5 :
Portée P5-P6, nous survolons la ligne du télésiège du Stade :
P6 :
Portée P6-P7, et passage au-dessus de la piste du Stade de la Tête au Bœuf :
P7, le premier d’une série de cinq pylônes permettant à la ligne de franchir une grosse butte :
P8, on aperçoit à gauche la gare amont du télésiège du Stade :
P9 :
P10, la ligne amorce une partie descendante :
P11 :
Portée P11-P12 :
Les têtes des pylônes P12 et P13, très rapprochés : la ligne remonte en direction de l’Arête des Intrets :
Portée P13-P14, et passage au-dessus de la partie inférieure de la Bleue d’Arare :
Le P14 et le P15, partageant le même massif, augmentent encore un peu la pente de la ligne :
Tête des pylônes P14 et P15 :
Portée P15-P16 :
P16, avec à gauche le début de la ligne des téléskis d’Arare 1 & 2 :
Longue portée P16-P17, nous survolons désormais la Bleue d’Arare :
P17 :
Tête du pylône P17 :
Portée P17-P18, à gauche les téléskis d’Arare entament un virage :
P18, au milieu de la Bleue d’Arare :
Longue portée P18-P19 :
P19, entre la Bleue d’Arare et le Stade d’Arare :
Portée P19-P20, et passage au-dessus du Stade d’Arare :
P20, nouvelle compression (la septième de la ligne !) :
Il est suivi de très près par le P21, et les deux partagent le même massif :
Portée P21-P22 :
Vue arrière :
P22, protégé par un petit paravalanche :
Longue portée P22-P23 :
P23, cette fois monté sur un imposant massif en béton conçu pour résister aux avalanches :
Tête du pylône 23 :
Portée P23-P24, on aperçoit enfin la gare amont :
Les trois derniers pylônes, P24, P25 et P26 vus depuis les pistes :
Ultime portée P26-G2 :
La gare amont :
La gare amont est classique pour un Alpha Evolutif. Composée de lanceurs pentagonaux peints en blanc comme en gare aval, elle effectue le retour du câble par une poulie retour fixe. Elle est située à 2189 mètres d'altitude, non loin de la gare amont du télésiège des Grandes Combes. On notera qu'elle est protégée par de grands paravents sur la droite, la crête étant très ventée.
La gare amont et l’aire de débarquement :
Vue de derrière :
Vue plus générale, avec les paravents protégeant la gare :
De trois-quarts en partant sur la piste de la Bleue d’Arare :
Vue plus éloignée, avec les trois derniers pylônes :
De profil, en contre-plongée depuis la piste de la Bleue d’Arare :
Véhicules et pinces :
Poma a équipé le télésiège du Lac Intrets de 139 sièges Arceaux à 4 places. Certains ont été rénovés lors de la grande rénovation de l’appareil en 2001, et sont reconnaissables par la forme plus arrondie de leurs cadres. Chacun des sièges est suspendu au câble par une pince débrayable TB.
Une pince vue depuis un siège :
Un siège Arceau d’origine :
Un siège Arceau de rénovation :
Quelques vues de la ligne depuis les pistes :
Le haut de la ligne depuis la Bleue d’Arare :
Le P19, entre les pistes Bleue d’Arare et Stade d’Arare. Au fond, la station d’Avoriaz, et en toile de fond, de gauche à droite : la Pointe d’Entre Deux Pertuis, la Pointe de Chavasse et le Mont de Grange :
D’un peu plus bas, avec en second plan l’arrivée du télésiège du Stade et le départ des téléskis d’Arare 1 & 2. En toile de fond, de gauche à droite : le Mont de Grange, le Saix du Tour, et les contreforts de la Pointe de Vorlaz :
Le P14, le P15 et la partie supérieure de la ligne. C’est sur la butte juste au-dessus du restaurant qu’arrivait le défunt télésiège des Follys :
Le Lac Intrets sur la gauche, et le Stade sur la droite, lors du survol de la partie inférieure de la Bleue d’Arare:
L’enchaînement des pylônes 8, 9, 10 et 11 après la forte montée du début :
Le début de la ligne, au moment du passage au-dessus du télésiège du Stade :
Lac Intrets : un télésiège dépassé ?
Malgré la construction du télésiège des Grandes Combes en 2007, le télésiège du Lac Intrets est toujours fréquemment saturé en raison des multiples tâches qui lui sont confiées. Télésiège le plus fréquenté de la station après le télésiège du Tour, aucun projet de remplacement ne semble toutefois être à l’ordre du jour, étant donné les récents investissements de la SERMA dans le 3S des Prodains ou les télésièges du Proclou, de Séraussaix et des Brochaux. Bien que l’attente soit régulièrement très importante, le télésiège du Lac Intrets semble bel et bien parti pour souffler ses trente bougies en décembre 2016. Fort heureusement, par ailleurs, au vu de la fréquentation déjà très élevée du secteur !
Lac Intrets, un télésiège régulièrement surchargé malgré son débit élevé :
------------------------------------------------
Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
Merci à remontees pour les caractéristiques complètes de l’appareil !
© – Mai 2015 – kilano18 et collonges74 - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord des auteurs.
Photos : kilano18
Photos prises le 6 avril 2015
Textes, bannière et mise en page : collonges74
#45
Posté 01 mai 2015 - 23:12
Voilà pour ce reportage !
N'hésitez pas à poster vos questions, remarques, objections, corrections, rectifications et autres sur ce topic !
N'hésitez pas à poster vos questions, remarques, objections, corrections, rectifications et autres sur ce topic !
#46
Posté 02 mai 2015 - 16:54
Merci pour ce reportage (et surtout l'historique du secteur) et en général pour cette série sur les Portes du Soleil !
- TSF2 des Grands Places (Torgon) => dans la BDD
- TSF4 la Chaux La Truche (Morgins) => publié
- TSF4 la Chaux La Truche (Morgins) => publié
#47
Posté 02 mai 2015 - 17:24
Merci!
Je n'avais jusqu'alors pas connaissance que des lignes de TSF3 aient pu être transformées pour accueillir des véhicules quadriplaces.
Ces télésièges triplaces "Delta 75" se distinguaient, entre autre particularité, par l'emploi de pylônes ne supportant que le brin montant: presque tous en ont comporté et celà était ,sinon la norme, particulièrement courant sur ces appareils là.
Les fût ont dû être modifiés par l'ajout au sommet d'une collerette de forme par ailleurs typique pour pouvoir accueillir les têtes de pylônes de seconde génération, car les Delta 75 avaient des têtes de pylônes en treillis.
Enfin on note la configuration absolument typique des années 1980 chez les constructeurs français, en cas de flèche peu prononcée du câble vers le bas, sur les téléportés débrayables: on remplace les pylônes support/compression, inadaptés à la marche rapide d'un TSD4 et peu fiables dans de telles conditions d'exploitation, par un pylône de compression suivi d'un pylône de support...voire l'inverse plus pontuellement.
Du coup les lignes sont lourdes et complexes, on ne pouvait pas tout avoir à l'époque mais ce temps fut révolu à partir des années 1990 et la mise au points des S/C en regard, plus fiables.
D'abord créés pour les téléportés débrayables monocâbles à mouvement unidirectionnel, ils se généralisèrent d'ailleurs très vite aux appareils fixes.
Je n'avais jusqu'alors pas connaissance que des lignes de TSF3 aient pu être transformées pour accueillir des véhicules quadriplaces.
Ces télésièges triplaces "Delta 75" se distinguaient, entre autre particularité, par l'emploi de pylônes ne supportant que le brin montant: presque tous en ont comporté et celà était ,sinon la norme, particulièrement courant sur ces appareils là.
Les fût ont dû être modifiés par l'ajout au sommet d'une collerette de forme par ailleurs typique pour pouvoir accueillir les têtes de pylônes de seconde génération, car les Delta 75 avaient des têtes de pylônes en treillis.
Enfin on note la configuration absolument typique des années 1980 chez les constructeurs français, en cas de flèche peu prononcée du câble vers le bas, sur les téléportés débrayables: on remplace les pylônes support/compression, inadaptés à la marche rapide d'un TSD4 et peu fiables dans de telles conditions d'exploitation, par un pylône de compression suivi d'un pylône de support...voire l'inverse plus pontuellement.
Du coup les lignes sont lourdes et complexes, on ne pouvait pas tout avoir à l'époque mais ce temps fut révolu à partir des années 1990 et la mise au points des S/C en regard, plus fiables.
D'abord créés pour les téléportés débrayables monocâbles à mouvement unidirectionnel, ils se généralisèrent d'ailleurs très vite aux appareils fixes.
In Ropeways I Trust
#48
Posté 05 avril 2022 - 12:06
Bonjour,
Pour les 2 tk qui partaient du bas de la station ils ne s'appelaient pas tk du Stade mais tk de Tête aux Boeufs
Du nom de la bosse aujourd'hui rabotée sur laquelle ils arrivaient.
Pour le vieux tsf2 qui était à gauche des tk d'Arare, il s'appelait le tsf d'Arare.
Pour les 2 tk qui partaient du bas de la station ils ne s'appelaient pas tk du Stade mais tk de Tête aux Boeufs
Du nom de la bosse aujourd'hui rabotée sur laquelle ils arrivaient.
Pour le vieux tsf2 qui était à gauche des tk d'Arare, il s'appelait le tsf d'Arare.
#49
Posté 05 avril 2022 - 21:39
Le nom de "Plan Brasy" n'était-il pas celui d'un TKD dont la G1 se situait aux côtés de la gare amont du TSF2 Follys (avec une ligne située à droite des TKDs Arare) ?
Je crois qu'il a été démonté pour céder la place au TSF3 Lac Intrets.
Je crois qu'il a été démonté pour céder la place au TSF3 Lac Intrets.
Nanouk Windemuth
#50
Posté 10 avril 2022 - 18:15
Merci pour ce reportage.
Je pense que c'est la seule motrice Alpha qui comporte un capotage de poulie motrice...
JC
Je pense que c'est la seule motrice Alpha qui comporte un capotage de poulie motrice...
JC