Question candidature
#1
Posté 19 novembre 2015 - 15:39
mais en faite j'ai un BTS CRSA (automatisme) et je voudrais faire une saison dans les remontées mécaniques.
J'ai déjà quelque expérience en conducteur de ligne mais chez ricard ^^
pensez vous que je pourrais trouver une saison pour cet hiver ou il faut obligatoirement une formation ?
j'ai déjà été en contacte avec une entreprise qui ma dit que pour un poste de technicien sur les remontées mécaniques il me fallait une formation,
mais pas forcement pour le poste de conducteur ..
cordialement merci
#2
Posté 19 novembre 2015 - 18:51
#3
Posté 22 novembre 2015 - 23:43
(Pas les responsables techniques, je parle du niveau le plus bas qui permette d'être en poste en station motrice.)
Je ne me suis jamais penché sur ces détails, par expérience je peux par contre attester qu'en Suisse certaines personnes ne connaissent pour ainsi dire rien de leur RM à part la suite de boutons sur lesquels appuyer pour démarrer une course (en référence à des RM conduites par une seule personne, soit notamment certains funiculaires et TPH à va-et-vient; après, si nécessaire, un responsable technique est supposé pouvoir se rendre en station motrice dans un délai raisonnable).
#4
Posté 23 novembre 2015 - 02:56
Velro, le 22 novembre 2015 - 23:43 , dit :
(Pas les responsables techniques, je parle du niveau le plus bas qui permette d'être en poste en station motrice.)
Soit par la voie de la scolarité: CAP TCRM (Certificat d'Aptitude Professionnel en Transport par Câble et Remontées Mécanique) qui permet d'obtenir directement les différents permis de conduite de RM ainsi qu'une base technique en mécanique, en accueil client et ce qui est utile en exploitation ou en mécanique et entretien (pour sortir "simple" mécanicien en somme)
Soit en passant ses certifications d'année en année.
En général beaucoup débarquent en ne connaissant rein à rien, vont avoir une courte formation (1 jour ou 2 et encore pas dans toutes les stations) notamment sur l'accueil client et le comportement au poste de travail, ainsi que quelques conseils en sécurité, ponctualité...
Ensuite les meilleures recrues se verront, en fin de saison, invités à se présenter à l'examen "Agent d'exploitation"
La seconde année ces gens la peuvent se retrouver au départ d'un TK et passeront en fin de saison l'examen "Conducteur de téléskis"
Puis... "conducteur de téléportés à pinces fixes"
Ensuite ""conducteur de téléportés à pinces débrayables"
Et enfin "conducteur de téléphériques ou de funiculaires"
Tu as aussi les permis: "Nivoculteur" et "conducteur d'engins de damage"
Selon les stations, il va falloir jouer serré pour monter les échelons au rythme d'un par an, mais les plus sérieux et motivés peuvent y arriver, surtout sur les gros domaines ou le personnel change rapidement
Concernant le post initial du topic, c'est un peu tard pour travailler aux R.M. mais rien n'est impossible, il n'est pas rare que des candidats se blessent, démissionne ou changent d'avis avant le début de l'hiver.
La meilleure solution consiste à appeler les exploitants l'un après l'autre, il y en aura surement qui auront une place
#5
Posté 23 novembre 2015 - 09:33
C'est la station qui te proposera ensuite de passer les diplômes en cours de saison, agent d'exploitation, conducteur....
Il me semble qu'un agent peut être seul sur un TK et qu'il faut un conducteur par téléportés. Les diplômes distingues fixes et débrayables.
Les examens sont théoriques, organisé par le SNTF et la formation est faite dans la station ou en auto-apprentissage. C'est surtout un bouquin à potasser.
#6
Posté 23 novembre 2015 - 19:30
Je suppose que pour la Suisse c'est différent. Il existe une formation professionnelle complète reconnue mais ces spécialistes sont rares sur le marché du travail. Aprés il y a des formations "sur le tas" (sans aucune connotation péjorative, au contraire) associées à des cours (et sauf erreur aussi des examens).
Les exigences légales sont détaillées dans des textes officiels mais je n'ai jamais regardé de près. En tout cas en pratique le niveau de connaissance varie très fortement, certains conducteurs connaissent leur RM dans le moindre détail, surtout côté mécanique, alors que d'autres savent tout juste sur quels boutons appuyer.
Pour les dameuses, dans le temps il suffisait d'un permis de conduire B (véhicules légers) mais je n'ai jamais vérifié si les conditions formelles ont changé ou non.
#7
Posté 23 novembre 2015 - 21:21
exactement comme pour les CACES des divers engins de chantiers ou levage ... c'est surtout une reconnaissance professionnel ( et une décharge de responsabilité pour le patron )
postule toujours mais se sera tres surement un mi temps et/ou que les vacances scolaires . ( on a tous commencé comme sa )
#8
Posté 24 novembre 2015 - 20:28
Après, il est vrai que, de façon plus générale, ces examens, cours, etc. sont en partie des pompes à fric. Je pense p.ex. notamment aux formations de cariste ou pour utiliser les petites grues montées sur les camions. Des personnes avec des années d'expérience ont dû faire des cours ou passer des examens imposés par le législateur (par contre pour un pont roulant 250 t heureusement pas besoin de permis).
Il serait judicieux de supprimer certaines contraintes administrativo-juridiques à la faveur d'une responsabilisation des employés et des entreprises car la mentalité du réglementarisme totalitaire si chère aux eurocrates que veulent nous imposer les politiciens et les juristes coûte inutilement cher tout en n'apportant souvent aucun avantage réel en pratique.
Pour en revenir aux conducteurs de RM, la situation juridique devient de plus en plus délicate car le moindre incident aboutit à des procédures devant les tribunaux. Alors qu'il y a 20 ou 30 ans on admettait la logique selon laquelle certains accidents sont dus à un malheureux concours de circonstances (acceptation du principe de la fatalité), il est désormais devenu prioritaire de pouvoir désigner un coupable.
Alors au lieu de réellement se pencher sur les questions de sécurité, de plus en plus d'efforts sont investis dans ce que je serais tenté de définir comme un transfert des responsabilités, soit notamment en créant des réglements dont la finalité est avant tout de permettre de désigner un coupable en cas d'incident.
#9
Posté 25 novembre 2015 - 09:48
Velro, le 24 novembre 2015 - 20:28 , dit :
Alors au lieu de réellement se pencher sur les questions de sécurité, de plus en plus d'efforts sont investis dans ce que je serais tenté de définir comme un transfert des responsabilités, soit notamment en créant des réglements dont la finalité est avant tout de permettre de désigner un coupable en cas d'incident.
Tout à fait d'accord, la responsabilité des conducteurs, et même des vigies, sur les RM est très importante.
Cela peu parfois être en opposition avec l'image qu'on a du poste, un moyen de bosser "tranquille" en montagne dans un environnement sympa.
D'une manière général les employés des stations (pisteurs, maintenance, exploitation...) sont soumis à un haut degrés de responsabilité, lié au fait qu'ils s'occupent du public dans un environnement qui peut être dangereux.
#10
Posté 25 novembre 2015 - 15:34
shuntage, le 19 novembre 2015 - 18:51 , dit :
bhe sa fais quelque mois que je postule mais je n'est pas vraiment de réponse, je commence a appeler les différent responsable ^^ merci de vos réponse
#11
Posté 06 février 2016 - 21:42
Velro, le 24 novembre 2015 - 20:28 , dit :
Après, il est vrai que, de façon plus générale, ces examens, cours, etc. sont en partie des pompes à fric. Je pense p.ex. notamment aux formations de cariste ou pour utiliser les petites grues montées sur les camions. Des personnes avec des années d'expérience ont dû faire des cours ou passer des examens imposés par le législateur (par contre pour un pont roulant 250 t heureusement pas besoin de permis).
Il serait judicieux de supprimer certaines contraintes administrativo-juridiques à la faveur d'une responsabilisation des employés et des entreprises car la mentalité du réglementarisme totalitaire si chère aux eurocrates que veulent nous imposer les politiciens et les juristes coûte inutilement cher tout en n'apportant souvent aucun avantage réel en pratique.
Pour en revenir aux conducteurs de RM, la situation juridique devient de plus en plus délicate car le moindre incident aboutit à des procédures devant les tribunaux. Alors qu'il y a 20 ou 30 ans on admettait la logique selon laquelle certains accidents sont dus à un malheureux concours de circonstances (acceptation du principe de la fatalité), il est désormais devenu prioritaire de pouvoir désigner un coupable.
Alors au lieu de réellement se pencher sur les questions de sécurité, de plus en plus d'efforts sont investis dans ce que je serais tenté de définir comme un transfert des responsabilités, soit notamment en créant des réglements dont la finalité est avant tout de permettre de désigner un coupable en cas d'incident.
Juste pour info, pour un pont roulant, il faut une qualification (ou habilitation) de Pontier - élingueur (terme officiel), qui se passa trés souvent au sein même des entreprise.
Pour les engins de damage, il me semble qu'il faut maintenant au minimum un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) : peut-être à vérifier.
#12
Posté 08 février 2016 - 11:06
Ce serait beaucoup plus simple d'en revenir aux anciens systèmes moins bureacratiques, l'idée étant de responsabiliser les entreprises et de les laisser gérer ces formations en interne.
Perso j'ai été formé sur le tas pour utiliser des ponts roulants (et pas que des petits genre 20 t) et je n'ai jamais eu aucun souçi. Idem pour certains types d'élévateurs que je conduisais aussi bien que ceux qui le faisaient tous les jours même si ce n'était pas mon boulot.
Pour l'accrochage des charges, une formation est utile surtout pour les personnes qui n'ont pas de bases en physique. Si on connaît la physique et qu'on a de plus une certaine intelligence pratique, les opérations d'arrimage de charges et de levage ne sont pas sorcières.
Après c'est comme partout, il existe des gens qui sont incapables de serrer une vis correctement car ils n'ont aucune jugeotte pour estimer le couple requis (là ou nécessaire il faut bien sûr procéder à un serrage contrôlé mais cela concerne une minorité de serrages).