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TPH du Pic Blanc - L'Alpe d'Huez / Alpe d'Huez Grand Domaine Ski Creissels - 1980
#62
Posté 26 août 2018 - 12:47
Je me permets de rajouter 2 photos :
Le quai flottant en gare aval.
Coucher de soleil sur le Pic Blanc, son téléphérique, le TSF du Glacier et la Brèche de Sarenne.
#63
Posté 26 août 2018 - 16:36
Si, là je ne résiste quand même pas: la sécurité incendie au top du top, avec même un plancher en bois! Sans compter les fentes verticales entre les lattes des rambardes, et des barrières genre accès de parking probablement pas conformes car ne remplissant pas les exigence applicables aux balustrades, etc.
Pour moi deux câbles tracteurs en parallèle n'augementent par réellement la sécurité par rapport à une installation classique bien conçue (monotracteur avec frein de chariot). Considérant la technologie moderne des câbles, le doublement du câble tracteur entraîne dès lors une complexité inutile qui, pour moi, augmente le risque au point d'annuler les avantages de séurité espérés.
Je prèfère deux câbles porteurs et un câble tracteur (le cas échéant en fait avec câble tracteur supérieur et câble lest séparés).
Ce message a été modifié par Velro - 26 août 2018 - 16:44 .
#64
Posté 26 août 2018 - 18:19
Le bois est au contraire peu conducteur de chaleur et capable de résister largement assez longtemps pour permettre l'évacuation des lieux. Il est parfaitement conforme. Aucun contrôleur technique n'aurait accepté la réception de la G2 si tel n'avait pas été le cas. Au-delà, je ne pense pas que Denis Creissels se soit penché sur l'habillage des gares.
La configuration à double tracteur a été récupérée du précédent appareil Neyrpic.
www.remontees-mecaniques.net
#65
Posté 28 août 2018 - 19:17
Et soit dit en passant, lorsque l'on refait une RM, même si les bâtiments sont pour l'essentiel conservés, on re-évalue la sécurité incendie au vu des normes en vigueur au moment de la rénovation (pour faire simple, le détail est spécifié par les réglementations).
La sécurité incendie de même que les barrières, balustrades, etc. font partie intégrante d'un projet de rénovation.
Pour moi à vue d'oeil divers principes de sécurité basiques ne sont pas respectés et là je parle de bon sens, même pas des normes ni des règlements.
Concernant le contrôle, on serait surpris à quel point le niveau de compétence des personnes effectuant les contrôles peut varier. Je peux l'attester personnellement dans au moins deux domaines précis que je connais bien: ce qui touche l'électrotechniquet et les ATEX (risque d'explosion gaz et poussières), de même que, accessoirement, la sécurité des machines en général.
En Suisse, la sécurité incendie est du ressort des communes, pour une très grande commune on aura peut-être un pro compétent qui ne fait que ça, par contre je me souviens de petites communes où on peut avoir un type qui n'y connaît quasiment rien et qui est chargé de toutes sortes d'autres missions (éventuellement accessoirement aussi coller les prunes pour le parcage).
#66
Posté 28 août 2018 - 19:45
www.remontees-mecaniques.net
#67
Posté 28 août 2018 - 21:59
Outre-Léman, on peut par exemple citer l'exemple de le TCd8 de Veysonaz (celle qui part du centre de la station) qui a vu son ouverture repoussée tant qu'un mur séparateur en béton n'a pas été monté pour compartimenter la gare (ou le garage, je ne me souviens plus très précisément) en regard du risque incendie.
#68
Posté 28 août 2018 - 23:43
Mention spéciale pour les panoramas légendés, qui explicitent mieux que tout texte la dimension panoramique si particulière de l'ouvrage.
Le portique "de maintenance" (une particularité notable de cette installation), d'après les échanges précédents, n'aurait pas été installé en 1980 mais bien après.
Deux porteurs auraient sans doute accru la résistance au vent mais aussi au déraillement: j'imagine que si on est resté sur un seul, c'est du fait de la suspente verticale permise par l'absence de pylônes de ligne, suspente qui emprisonne ce porteur donc empêche que la cabine puisse sauter complètement dudit câble même si un déraillement du chariot se produisait...
#69
Posté 29 août 2018 - 00:44
Suite à l'incendie de la tour Grenfell on a constaté que les normes sont assez laxistes (et à mon avis beaucoup trop laxistes) à où j'ai eu mon mot à dire on a installé des portes en (si nécessaire coupe-feu) acier partout et aucune huisserie ni habillage en bois.
On ne va pas entrer dans le détail du sujet ici, mais il faut rappeler qu'il y a une grande différence entre l'inflammabilité pour ce qui est du départ de feu (faut-il une source de chaleur importante ou non? mégot de cigarette ou flamme ouverte à proximité immédaites pendant plusieurs secondes) et ce qui se passe une fois que le feu a bien pris. Des parties en bois ne s'enflamment souvent pas très facilement, mais représentent une excellente charge combustible. Lex feux de toiture en sont un excellent exemple (les habillages de façades on a vu avec Grenfell ou la tour Mermoz).
Il existe également une vidéo montrant une cabine de TC en proie des flammes (il n'y avait pas eu de blessés, le feu était dû à un engin pyrotechnique utilisé lors d'un tournage de la télé, divers commentaires erronnés circulent au sujet de cet incident: https://www.youtube....h?v=Bnq8wQ1EFjg).
En France les constructeurs ont depuis toujours misés sur les TPH à va-et-vient mono-porteurs, y.c. pour des cabines à capacité relativement (trop?) élevée pour cette configuration.
En Suisse on a depuis longtemps privilégie les bi-porteurs, on trouve même de telles installations avec de très petits véhicules (4 places).
Les bi-porteurs présentent toutes sortes d'avantages par rapport aux mono-porteurs et les sollicitations sont moindres car la boucle de traction soutenue par les cavaliers est plus stable et de plus on peut amortir les oscillations transversale. Par contre la conception des grands chariots est plus poussée.
Le critère de déraillement complet n'est pas tellement critique, des anti-dérailleurs (ou le cas échéant les mâchoires du fein de chariot si celui-ci est intégré au chariot même, par opposition au chariot de frein sis en tête de chariot) rendent quasiment impossible un déraillement complet du chariot, sauf aléa dynamique exceptionnel (comme p.ex. au Pic de Bure).
Ce message a été modifié par Velro - 29 août 2018 - 00:52 .
#70
Posté 29 août 2018 - 22:44
#71
Posté 01 septembre 2018 - 19:12
MESSAGE POPULAIRE !
C’est énorme pour un mono-porteur, mais comme la configuration d’origine a été conservée dans les gares, ce n'est pas étonnant.
Voici en meilleure résolution les photos du téléphérique d’origine Neyret-Beylier, en commençant par l'arrivée du TPH des Grandes Rousses :
Et quelques photos des nouvelles cabines, d’abord dans la livrée d’origine :
Et enfin avec la livrée modifiée :
#72 Invité_remontees_*
Posté 07 septembre 2018 - 22:37
#73
Posté 25 septembre 2020 - 21:07
D'abord concernant le premier téléphérique Neyrpic, un zoom sur le premier pylône de la ligne de service :
Une ligne de chantier qui descendait en direction du Lac Blanc, peut-être pour la construction du téléphérique ou du tunnel ?
Voici un zoom sur la gare de départ du téléphérique, reliée à l'origine par une passerelle à la gare d'arrivée du second tronçon du téléphérique des Grandes Rousses :
Un détail sur la livrée des premières cabines. Elles étaient toutes rouges au début :
Visiblement, la peinture du toit s'est dégradée, peut-être sous l'effet des manchons de glace ou du climat :
Une deuxième livrée a été appliquée, avec un toit noir sur lequel les traces seraient peut-être moins visibles ?
J'ajoute un cliché du téléphérique juste après la rénovation, donc avant le DMC, sans le portique de maintenance actuel, et avec l'ancienne cabine de 35 places stockée près des quais :
A comparer avec aujourd’hui :
Enfin, à l'arrière de la gare amont, les sabots de déviation des câbles porteurs vers les ancrages sont les mêmes aujourd'hui que pour le premier téléphérique (on peut supposer que les tomes d’ancrage aussi)
TPH35 Neyrpic :
TPH93 actuel :
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