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TPH de la Cime Caron - Val Thorens (Les 3 Vallées) Poma - 1982
#101
Posté 04 octobre 2014 - 22:53
Von Roll/Habegger revendique également la paternité de cet appareil
Ceci créera une polémique car ce téléphérique fut mis en avant par Poma comme jamais aucune de ses réalisations auparavant, et d'ailleurs celà se poursuivit en 1983:
#102 Invité_remontees_*
Posté 31 juillet 2015 - 10:38
#103
Posté 21 novembre 2015 - 17:47
^^^^ Cliquez sur la bannière pour voir le reportage^^^^
N'hésitez pas à poster questions-commentaires-remarques !
Ce message a été modifié par j'ib - 20 septembre 2016 - 22:11 .
Raison de l'édition : début de correction de l'expression/style et de l'hortographe
#105
Posté 21 novembre 2015 - 19:32
Citation
Les cabines n'ont pas été changer, elles ont été juste agrandi dans le sens de la longueur.
A titre personnel, je préfère celui de la saulire de courchevel qui est plus aboutie techniquement et avec plus d'innovations.
La première innovation réside que l'appareil n'a pas besoin de ralentir lors du passage sur le pylônes contrairement à celui de la cime et la dernières et non pas des moindre, sont les quais qui sont rabattables et offre une plus grande souplesse lors de l'exploitation.
Mais sinon ça reste un appareil extraordinaire pour l'époque.
#106
Posté 21 novembre 2015 - 21:34
poma74, le 21 novembre 2015 - 18:44 , dit :
Adrien74, le 21 novembre 2015 - 19:32 , dit :
Citation
Les cabines n'ont pas été changer, elles ont été juste agrandi dans le sens de la longueur.
#107
Posté 21 novembre 2015 - 21:56
L'enneigement à l'époque était impressionnant au vu de la première photo sur l'ancien téléski Caron.
Juste une question, pourquoi avoir fait la gare du téléphérique aussi proche de celle de la télécabine ?
#108
Posté 21 novembre 2015 - 22:02
Chamonix, le 21 novembre 2015 - 21:56 , dit :
L'enneigement à l'époque était impressionnant au vu de la première photo sur l'ancien téléski Caron.
Juste une question, pourquoi avoir fait la gare du téléphérique aussi proche de celle de la télécabine ?
#109
Posté 21 novembre 2015 - 23:36
On trouve les mêmes dessins à Bettmeralp et au Crap Sogn Gion en Suisse.
Du rest, excellent reportage, et mille fois merci.
#110
Posté 22 novembre 2015 - 17:06
Adrian 59, le 21 novembre 2015 - 23:36 , dit :
On trouve les mêmes dessins à Bettmeralp et au Crap Sogn Gion en Suisse.
Du rest, excellent reportage, et mille fois merci.
Sincerement , Je Pense la Meme chose , le chariot rappelle "trop" fortement Habegger à mon avìs
Cependant , je ne comprend les lignes Jaune et Noir sur les pylons
Merci J'ib pour ce beau reportage
Je m'excuse si les textes sont parfois difficiles à comprendre, le français n'étant pas ma langue maternelle.
#111
Posté 22 novembre 2015 - 17:35
Adrian 59, le 21 novembre 2015 - 23:36 , dit :
Poma est bien très officiellement le constructeur du téléphérique. C'est Poma qui a signé le marché (contrat Cairn - Caron - Cime Caron). Il a cependant fait appel à la technologie de Habbeger pour livrer ce qui est son premier gros bicâble à va-et-vient.
www.remontees-mecaniques.net
#112
Posté 22 novembre 2015 - 17:49
Quand tu dis :
"Enfin il est également important de noter que cet appareil fut durant une vingtaine d'années le sommet accessible en ski du domaine skiable des 3 Vallées jusqu'à la création en 2001..."
Je pense que c'est plutôt "le sommet le plus haut accessible en ski du domaine des 3V..."
Ce message a été modifié par Guillaume69 - 22 novembre 2015 - 17:51 .
Savoie Mont Blanc Addict'
#113
Posté 28 novembre 2015 - 23:25
Même si POMA avait signé le marché, la construction n'est pas d'eux.
Pas plus que les câbles ne soient de Garaventa quand ils signent un marché.
Une chose c'est le maître de l'ouvrage, l'autre l'entrepreneur général, autre le constructeur effectif.
En Suisse nous avions le cas où une maison très "impérialiste" remportait la souscription pour un complexe immobilier, et fit détruire les anciens bâtiments par une maison spécialisée pour destructions, et puis avait la gaillardise de noter sur les affiches "destructions: maison impérialiste".
Je trouve ça pas sérieux. Tout le monde pouvait voir qu'une autre maison avait fait les travaux, pourquoi pas la faire valoir?
#114 Invité_001_*
Posté 29 novembre 2015 - 00:47
Guillaume69, le 22 novembre 2015 - 17:49 , dit :
Sinon, encore un reportage détaillé et bien documenté sur un bel appareil, super ! J'oserai juste une petite remarque sur la syntaxe parfois bancale, quelques longueurs et répétitions... bref à affiner
#115
Posté 29 novembre 2015 - 09:58
Adrian 59, le 28 novembre 2015 - 23:25 , dit :
Même si POMA avait signé le marché, la construction n'est pas d'eux.
Pas plus que les câbles ne soient de Garaventa quand ils signent un marché.
Une chose c'est le maître de l'ouvrage, l'autre l'entrepreneur général, autre le constructeur effectif.
En Suisse nous avions le cas où une maison très "impérialiste" remportait la souscription pour un complexe immobilier, et fit détruire les anciens bâtiments par une maison spécialisée pour destructions, et puis avait la gaillardise de noter sur les affiches "destructions: maison impérialiste".
Je trouve ça pas sérieux. Tout le monde pouvait voir qu'une autre maison avait fait les travaux, pourquoi pas la faire valoir?
En France nous avons la maîtrise d'ouvrage qui est liée au maître d'oeuvre (ici DCSA) et au constructeur (ici Poma). Ce sont les entités contractantes et responsables de l'installation qu'elles livrent au titre de la loi. Le constructeur peut utiliser une technologie sous licence, faire appel à de la sous-traitance, ou signer des accords avec d'autres entreprises qui n'ont pas de lien avec la maîtrise d'ouvrage (ici Habegger).
Sans connaître les détails de l'accord qui liait Poma et Habegger, il allait au-delà du périmètre de cet appareil, puisque Poma a ensuite développé ses gros téléphériques (La Saulire, Vaujany) en partant de cette base technologique revue en interne.
Pour le "faire valoir", j'ai envie de dire, bah c'est le jeu ma pauvre Lucette... Leitner a pu livrer ses premiers gros téléphériques badgés Leitner grâce à de la technologie et une fabrication 100 % Agudio, les téléphériques badgés Doppelmayr sont originellement de conception et fabrication suisse (achat de Von Roll et de sa technologie va-et-vient, 3S (...) en 1996 en ce sens ; puis absorption de Garaventa en 2002)... Je n'y vois pas matière à polémique.
www.remontees-mecaniques.net
#116
Posté 29 novembre 2015 - 15:01
Le tube noir à gauche est pour la télétransmission par couplage inductif via câble tracteur/câble de lest. Il peut être combiné avec le condensateur pour la surveillance capacitive du câble tracteur/câble de lest. Si on voit des sortes de bagues, ce sont les bobines pour l'émission et la réception. La transmission se fait soit par un codage de fréquence assez basique pour les anciens systèmes (un peu comme du DTMF pour les numéros de téléphone), soit par un codage numérique genre modem.
Sur l'autre photo (http://www.remontees...erie_caron3.jpg), le codeur avec câble bleu pourrait être un codeur incrémental à fibres optiques mais impossible d'en être sûr (4 fibres, soit une pour l'émission et une pour la réception de chacun des deux canaux A et B déphasés de 90° afin de permettre la discrimination du sens de rotation).
La tachy pourrait être double (dans un seul boîtier) et munie d'un multiplicateur de vitesse (réducteur "monté à l'envers") mais je ne vois pas bien et depuis 25 ans je n'ai plus employé de tachys dans des nouveaux projets.
Comme le mentionne Adrian 59, c'est très clairement une technologie Willy Habegger, Thun (reprise par Von Roll, Thun puis Doppelmayr).
Le chariot est typiquement Habegger avec chariot de frein chariot attelé au chariot principal par un bras avec attache à rotule et les 4 pinces décalées. Sauf erreur le frein de chariot est composé de deux corps, celui côté aval est vissé à la partie amont. Chacune des 4 pinces est fermée par un empilage de rondelles-ressorts et maintenue ouverte uniquement par un vérin hydraulique. Le déclenchement se fait par détection mécanique de mou (force de traction insuffisante) ainsi que, en principe, par une vanne manuelle (aucune idée s'il y a d'autres moyens de déclenchement sur ce TPH). Chaque vérin est équipé d'un bloc de commande hydraulique avec valve de décharge rapide.
En dernière instance on peut desserer le frein de chariot manuellement au moyen de tiges filetées qui sont stockées p.ex. dans un des bacs du plancher ou dans un caisson sur le toit. Normalement l'ouverture est électrique au moyen de la pompe hydaulique alimentée par des batteries embarquées.
Enfin je suppose, c'est une des configurations typiques de Habegger/Von Roll. A noter que Habegger/Von Roll a également conçu des chariots avec attache des câbles au moyen de têtes et des amortisseurs d'oscillations longitudinales intégrées dans le pivot de la suspente.
Il existe bien sûr d'autres types de freins de chariot.
A noter la porte frontale typique de Gangloff qui se rabat vers le haut côté intérieur et qui est maintenue en position ouverte par deux vérins à gaz invisibles lorsque la porte est fermée.
#117
Posté 29 novembre 2015 - 15:11
lolo42, le 29 novembre 2015 - 09:58 , dit :
On a hélas vu ce que cela a donné à Vaujany (8 morts suite à la chute de la cabine lorsque la suspente s'est désolidarisée du chariot).
Ce message a été modifié par Velro - 29 novembre 2015 - 15:14 .
#118
Posté 29 novembre 2015 - 17:16
Velro, le 29 novembre 2015 - 15:11 , dit :
Même si ça n'enlève en rien la responsabilité du constructeur, la pièce incriminée, la retenue axiale de la liaison chariot-suspente, ayant été réalisée sous licence du modèle Habegger, lui-même reconnu par la justice comme comportant déjà un vice de conception, ça mérite un peu de nuance Velro.
www.remontees-mecaniques.net
#119
Posté 30 novembre 2015 - 11:03
Je n'ai pas suivi cette affaire en détail, je me demande toutefois pourquoi Habegger aurait modifié des concepts de liaison suspente-chariot existants (et apparemment éprouvés vu que c'est le seul accident de ce genre), surtout qu'entre une cabine 125+1 et 150+1 la différence de charge n'est pas conséquente.
Pour être précis, dans le bloc de commande hydraulique d'une pince de frein de chariot Habegger/Von Roll du type auquel je faisais référence plus haut, il y a deux valves à pilotage hydraulique qui permettent la décharge rapide d'une chambre vers l'autre du vérin et vers le réservoir. Comme la fermeture des pinces est très rapide, l'essentiel du volume d'huile passe d'une chambre à l'autre du vérin car il n'a pas le temps de s'écouler vers le réservoir. Comme quoi dans les détails c'est assez subtil côté conception.
Et avant de passer au desserrage mécanique on peut pomper manuellement de façon centralisée et, en cas de problème, on peut se raccorder directement sur le bloc de commande de chaque pince pour rouvrir chaque pince une à une en utilisant un tuyau flexible muni de raccords rapides. Voilà pour quelques-uns des petits secrets d'un frein de chariot.
Mais comme mentionné, il existe différents principes mécaniques de frein de chariot même si tous sont à fermeture par ressorts.
Ce message a été modifié par Velro - il y a une minute.
Ce message a été modifié par Rodo_Af - 30 novembre 2015 - 16:57 .
#120
Posté 01 décembre 2015 - 14:38
C'était von Roll et Garaventa qui les avait incorporés dans le pivot de la suspente.
Le frein de chariot visible sur les photos de la nouvelle cabine ne me semble pas celui original de Habegger, ni de von Roll (comme on peut les voir au Petit Cervin et au Trockener Steg).
Enfin, cette conception de chariot attelé, tout comme les tommes d'ancrage de tracteur/lest sur le pivot sont de conception Habegger aussi, suite à l'accident du 12.7.1972 à Betten.
On commençait à ancrer les tracteurs pour éviter les têtes coulées qui risquaient de rompre. Les freins attelés n'ont rien à faire avec cela, ils furent conçus pour les enlever pour révision sans défaire les tracteurs.
Conséquemment il n'est historiquement pas tout à fait correct d'appeler cette construction Habegger / von Roll, puisque c'est Habegger tout court. Von Roll les a par la suite adoptés. Toutefois, appeler Habegger / von Roll est mieux que von Roll Habegger, un nom monstre qui fait badger les installations de von Roll qui sont sorties de Thoune.
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