[zip6974]

A l'époque c'était un vrai progrès mais aujourd'hui ce tsf est dépassé avec son temps de montée qui avoisine les 10 minutes pour aller au sommet de la station ...il n' a que 20 ans dommage un changement rapide en tsd n'est pas à l'ordre du jour

Ce message a été modifié par zip6974 - 30 novembre 2014 - 19:44 .

[Guigui74]

J'ai fait de très mauvaises captures d'écran du film de Bernard Grange qui permettent de se faire une idée de l'ancien TSF2 puisque les illustrations ont disparu:


Et revoici l'image d'un bâtiment en G1, chose qui n'était pas exceptionnelle sur ce modèle là de télésièges, peut être bien ici celui du TSF2 de Balme:

Le treuil en G1 était de mémoire similaire.
Concernant les remarques faites ci-dessus l'article précise bien le contexte financier tendu de l'époque justifiant le fait qu'on ne puisse installer autre chose qu'un TSF4, même si de nos jours il est certain que ce choix rebute beaucoup de clients qui vont là où se trouvent des TSD d'altitude.

[Le Risoulien]

Merci pour ces clichés.

Vu le sens de la ligne sur les deux premières photos, je doute fort que la troisième soit du même appareil vu que le sens de monté n'est pas le même...

[pisten]

Pour moi ce n'est pas la G1 du col, charpente métallique accès des skieurs qui semble ce faire par le fond rien de tout ça au col.

[Guigui74]

Oui, et en plus les sièges ne collent pas du tout avec les captures d'écran.
Néanmoins la G1 était de mémoire très similaire à celle-ci, ici vue dans le bon sens sur le classeur Transtélé:

Au vu des captures d'écran le TSF2 Col de Balme devait être un pur Doppelmayr et non pas Transtélé, c'est pour moi une quasi certitude, soit l'un des premiers télésièges du constructeur de Wolfurt sur le sol français!

[Toto]

pisten, le 01 décembre 2014 - 07:53 , dit :

Pour moi ce n'est pas la G1 du col, charpente métallique accès des skieurs qui semble ce faire par le fond rien de tout ça au col.

L'accès se faisait bien par le fond : on entrait à l'intérieur dans la G1 côté TCB Balme comme aujourd'hui, on longeait un petit couloir pas bien large jusqu'au fond de la G1 (en période d'affluence, ça bousculait pas mal vu l'étroitesse), puis on accédait après passage des barrières automatiques aux sièges après un virage à droite, à peu près au niveau de la poulie. Même si la vitesse n'était pas énorme, il fallait veiller à s'asseoir assez vite, car la zone d'embarquement n'était pas bien longue, et que la sortie de la G1 se faisait à bonne hauteur, au-dessus du début de la piste Balme. />

[pisten]

Oui c'est bien ce que je voulait dire l'accès ce faisait via une passerelle côté TCB puis au fond du couloire avec le virage mais ce n'était pas encore le fond de la gare puisque coté vallée il y avait encore des salles qui servaient à je ne sais trop quoi de ça j'ai des photos que je ne peux hélas mettre ici car elles ne m'appartiennent pas.

Pour l'embarquement j'ai les même souvenir que toi avec le siège que tu vois arriver au dernier moment, car il était masqué par la mécanique de gare, et tu prenais un grand coup dans les mollets il y avait d'ailleurs des mousses de protection au bout des assises et pas mal on fini expulsé dans le filet de sortie de gare.

[GPS-74]

Refonte du reportage (premier message de ce sujet)

Remplacement complet des photos, mises à jour des textes.

N'hésitez pas à poster vos commentaires, remarques,...

[Guigui74]

pisten, le 14 août 2011 - 10:44 , dit :

Le premier appareil a monter au col est le TSF2
Dans le projet de base c'est même une télécabine qui devait monter au somet du col la gare de départ avait été construite et a servi de gare de départ au TSF2

Ce n'est pas que je ne te croyais pas, mais en voici enfin une preuve en image qui ne laisse aucun doute même si elle est hélas prise de loin:

Par contre le bâtiment prévu pour la TCD Balme II visible ici était il me semble bien plus imposant que celui qui abrita le TSF2 Col de Balme, plus gros même que la G2 de la TCD2 Balme...aurait-il pu être redimensionné, voire reconstruit?

Quoi qu'il en soit il est hallucinant qu'un téléporté débrayable ait pu avoir été prévu dès le début des années 1960 eu égard au climat givrant des lieux à l'époque et à la technologie des pinces C Müller.

Il est encore plus hallucinant qu'en 2015 on en soit resté au téléporté fixe, dans le seul lieu ou subsiste désormais un enneigement naturel satisfaisant régulier!!!
On entend depuis peu parler de son possible remplacement par un TSD6, mais le faible espace disponible sur la plateforme intermédiaire me fait émettre de sérieux doutes, sauf à pouvoir dégager le reste des installations et bâtiments qui s'y trouvent...ou à exploser la montagne de façon monstrueusement impactante!

Ce message a été modifié par chin@ill - 08 décembre 2015 - 13:21 .

[Toto]

chin@ill, le 08 décembre 2015 - 13:08 , dit :

Par contre le bâtiment prévu pour la TCD Balme II visible ici était il me semble bien plus imposant que celui qui abrita le TSF2 Col de Balme, plus gros même que la G2 de la TCD2 Balme...aurait-il pu être redimensionné, voire reconstruit?

De mémoire, c'est bien le même. Mais il est, vu son emplacement (identique à la G1 du TSF actuel), bien plus visible de la vallée que la G2 de la TCD, plus en retrait.

[pisten]

chin@ill, le 08 décembre 2015 - 13:08 , dit :

Par contre le bâtiment prévu pour la TCD Balme II visible ici était il me semble bien plus imposant que celui qui abrita le TSF2 Col de Balme, plus gros même que la G2 de la TCD2 Balme...aurait-il pu être redimensionné, voire reconstruit?

Non c'est exactement celle là.

[pisten]

Souvenir souvenir....

[Guigui74]

Magnifique
Ceci dit en ce temps là c'était encore plus la galère qu'aujourd'hui pour enchainer les rotations, et ce n'est pas un vain mot!
Ces photos semblent dater des derniers hivers sans neige (88/89 ou 89/90), durant lesquels toute la région s'entassait sur le haut de Balme avec très peu de neige et le bas fermé...

[pisten]

Guigui74, le 29 mai 2016 - 10:59 , dit :

Magnifique
Ceci dit en ce temps là c'était encore plus la galère qu'aujourd'hui pour enchainer les rotations, et ce n'est pas un vain mot!
Ces photos semblent dater des derniers hivers sans neige (88/89 ou 89/90), durant lesquels toute la région s'entassait sur le haut de Balme avec très peu de neige et le bas fermé...

Non dernier hiver du col version 2 places 92/93, hiver également avec très peu de neige et trois à quatre semaines de fermeture pour le massif de l'étale mi janvier mi février.

[monchu]

Merci pour ces photos supplémentaires. Au vu de celles-ci et du film d'Archivalp, je suis persuadé que l'ancien TSF2 n'était pas un Doppelmayr/Transtélé mais un Yan/Mécalift :

- les pylônes d'abord : DM n'utilisait pas encore de tubulaires en 1979. En revanche, il faisait déjà les calculs de ligne et les pylônes n'étaient pas plantés droits. Pour comparer :

Col de Balme : tubulaire galva, planté droit, échelle côté aval, guide le long des galets du balancier




TSF2 Tétras, la Norma, Mécalift, 1980 : mêmes caractéristiques, cf reportage : http://www.remontees...alift-5738.html




TSF2 Mitterkaser, Schönau, Doppelmayr, 1980 : pylônes caissonnés et inclinés, pas de guide le long du balancier




- les sièges ensuite :

Col de Balme : dossier à lattes métalliques verticales, suspente centrale à 2 angles




Tétras : idem



TSF2 de Chennevières aux Brasses et TSF2 des Plates à l'Alpe d'Huez : dossiers à lattes roses, suspente centrale à 3 angles




Il faudrait voir la motrice pour en avoir le coeur net, mais ça fait quand même beaucoup d'indices en faveur de Mécalift

[pisten]

Monchu il me semble que tu as raison c'est un nom qui me parle plus que transtélé pour cette RM sinon quelques photo qui à motivé le choix d'un TSF plutôt qu' un TSD à l'époque le givre avec en premier une que j'avais déjà mise du TSF2


et le TSF4




Je sais que d'autre on ce problème voir plus notamment dans le massif central mais il possède un garage ce qui en 93 était impossible ici vu l'état des finances à cette époque.

[l'alexois]

Bonjour !

Voici une mise à jour technique de l’installation :

Pour commencer, montons dans la gare Alpha. Vue générale :




L’installation est entrainée par un moteur électrique à courant continu de 490 kW :








La plaque signalétique du moteur :


La liaison entre le moteur et le réducteur est assurée par un cardan :


C'est à ce niveau que l'on retrouve le frein de service ainsi que le volant d'inertie :


Le réducteur :




La plaque signalétique du réducteur :


La pompe de lubrification du réducteur :


Il est intéressant de noter que le réducteur possède des capteurs vibratoires sur ses roulements. Tous ces capteurs sont reliés à un coffret de contrôle situé à coté du moteur électrique :


L'intérieur :


La marche de secours est assurée par un moteur thermique V12 engrenant sur une entrée auxiliaire du réducteur :








La plaque signalétique du moteur :


Le coffret de contrôle :


La liaison entre le moteur et le réducteur :


Le sélecteur pour la marche en thermique :


La centrale hydraulique pour la tension du câble :




La centrale de gestion des freins d'urgence :


Vue sur deux des freins d'urgence :


Vue sur le troisième frein ainsi que la dynamo tachymétrique du câble :


Maintenant, descendons dans la fosse du tapis d'embarquement. vue générale :




Vue sur le système d'entrainement des portillons de cadencement :


Le rouleau servant à la tension du tapis possède une dynamo tachymétrique :


Le système d'entrainement du tapis :


Le moteur :


La plaque signalétique du moteur :


Le système d'entrainement :


Remontons à la surface. Les opérateurs disposent d'un coffret à l'embarquement avec l'affichage du vent, les commandes de vitesse et d’arrêts :


Passons maintenant au pupitre. C'est ici que se trouve l'armoire de commande du télésiège. Vue générale :


Cette armoire dispose de trois parties. La première concerne le tapis d'embarquement :


La deuxième partie concerne la ligne avec les groupes de sécurité ainsi que la mesure du vent :


Enfin, la troisième partie concerne tout ce qui est contrôle-commande :




Ensuite, voici l'intérieur de ces armoire, avec la première partie :


La deuxième, ou l'on trouve l'automate ainsi que la platine de pontages et de tests :


Zoom sur la platine de pontages :


Et enfin, la troisième partie :


Vue sur le boitier de réception de la télécommande Freeman :


Passons à l'armoire de puissance, elle se trouve dans une pièce annexe. Vue générale :


Cette armoire se compose en trois parties. La première concerne tout ce qui est sectionnement :


Le variateur de vitesse est logé dans la deuxième partie :


Et la troisième partie :


Mes remerciements à la SATELC pour l'autorisation de prise et de publication des photos.

Ce message a été modifié par monchu - 15 janvier 2018 - 15:29 .

[Guigui74]

Voilà donc les entrailles de "la bête"!
Merci pour la visite, le bruit en moins
Concernant le TSF2, je me souviens qu'il était écrit je ne sais plus où dessus "Doppelmayr", et c'était la première fois que je lisais ce nom étrange (à l'époque je n'avais pas commencé à apprendre l'allemand) mais Mécalift importait du matériel donc c'est pas incompatible.
Concernant les pylônes il me semblait que certains étaient inclinés mais pas tous, mais j'en ai un souvenir vague.

[l'alexois]

Bonjour !

Guigui74, le 05 août 2017 - 19:06 , dit :

Voilà donc les entrailles de "la bête"!
Merci pour la visite, le bruit en moins

Mais de rien. Le bruit est franchement pas gênant sur cette installation. En la comparant à la Bergerie, y a pas photo !

[jacky carlingue]

Salut à tous,

Merci Alexois pour ce complément photographique fort intéressant...
Voici une Alpha pour le moins atypique…

En effet, la machinerie présente quelques particularités…
La plus frappante est sans aucun doute le type de réducteur, c'est bien la première fois que je vois un tel modèle sur une Alpha!

La position des organes est elle aussi assez inhabituelle et semble être liée à l'emploi de ce type de réducteur:

- le moteur de secours est au plus près du caisson de ventilation et de la poutre avant.
- le caisson à batterie habituellement situé devant la soufflante est pour le coup déplacé au dessus de la poutre avant. De facto, le groupe électro-hydraulique de tension est déplacé sur la poutre arrière.
- les sorties de la ventilation du moteur sont aussi inhabituelle. Il est assez étonnant de voir que le caisson qui rejoint le tympan gène le déploiement des poutres rallongeant le chemin de roulement du pont roulant.

Je suis également surpris de voir une gaine relier la soufflante du moteur thermique au caisson d'aération...

Quelque chose m'intrigue: quelle est la fonction du moteur léectrique situé dans une cheminée sous le moteur thermique?



Bien cordialement.
JC