Topméca05, le 13 12 2010, 23:09, dit :
Je relance ce sujet vieux de plus de 5 ans!
En effet à mon tour de m'interreser à ce sujet de l'accéleration d'une cabine en sortie de gare!
J'ai donc lu qu'il y a 5 ans certains d'entre vous s'étaient déjà penchés sur la question de la loi d'acceleration, par contre aucune conclusion n'a été réellement donnée, avez vous obtenu quelque chose?
Vous suggeriez l'approximation d une acceleration constante, ce qui m'interesse c'est justement le fait qu'elle n'est pas constante. Quelqu'un aurait il des mesures de chacune des poulies d'un lanceur? J'ai déjà des mesures mais elles sont incompletes,impossible de mener un calcul...
Voilà!En esperant réanimer la curiosité des anciens prépas devenus je l'espere ingénieurs (en RM?!)!Sans oublier les autres!
On peut faire ce qu'on veut dans un lanceur, du moment que les X derniers pneus font que la cabine ou le siège sera à la vitesse du câble.
On a juste des accélérations maximum à respecter de part la réglementation, mais également pour le confort des passagers et également pour limiter l'usure des pneumatiques, il ne s'agit pas de passer de 0,5 à 1m/s en un seul pneu.
Par ailleurs, il ne s'agit pas de passer de 1,25 à 1,26m/s en un seul pneu également, la gare serait terriblement longue et les couts prohibitifs. Il s'agit donc de trouver le juste milieu.
Ensuite, tenant compte de ces hypothèse, les courbes d'accélération/décélération peuvent être ajustées pour limiter des oscillations longitudinales des véhicules dans cette phase, pour rétablir une parfaite horizontalité de la cabine en fin de lanceur par exemple, sans que la cabine oscille pendant x mètres à vitesse lente (voir la vidéo récente de la TCD Gaishkoglbahn (si j'ai pas fait de faute dans le nom lol).
Pour calculer cela, il faut donc estimer le centre de gravité de la cabine ou du siège, ce qui ne pose en général pas trop de problème.
Pour résoudre, on peut imaginer qu'il s'agit de la même opération que l'arrêt des oscillations d'une charge pendue sous une grue ou sous un pont roulant, c'est à dire stopper la décélération temporairement (la cabine se cabre) et la reprendre au moment ou la cabine est le plus cabrée en avant, la reprendre juste ce qu'il faut pour qu'a la fin de ce qu'il reste de décélération, la cabine soit droite.
Cela n'apporte rien de concret bien sur, mais pose quelques bases sur le calcul et le dimensionnement d'un convoyeur à pneu.