Le 15/09/2020 - 10:42 par Rodo_Af
Câble coupé au matin du 14/09 !
Le 14 septembre 2020, à 4 heures du matin, le câble de la télécabine Sea to Sky, située dans les environs de Vancouver (Colombie-Britannique - Canada), a été sectionné, provocant l’écrasement d'une cabine qui était en ligne. Heureusement le site était fermé et aucun blessé n’est à déplorer.
Ce sabotage est le second en 19 mois ! En effet, un acte similaire s'était déjà déroulé dans la nuit du 10 août 2019, en pleine saison estivale, provocant la destruction de la majorité des cabines. Après un changement de câble et une remise en état de l’installation, le Sea to Sky avait rouvert le 19 février 2020.
Sea to Sky est un site touristique célèbre de Squamish, sur la route de Vancouver à Whistler. A l’année, il accueille des milliers de visiteurs qui accèdent à ses sentiers de randonnée, au pont suspendu et au restaurant panoramique dominant la région.
En août 2019, l'enquête de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) n'avait pas permis d'élucider cette affaire. Lors de la réouverture de l’appareil, un système de vidéo-protection et de détection de mouvements a été installé sur toute la ligne. Ces équipements de surveillance permettent aujourd’hui à l’exploitant de constater que ces faits, réalisés en pleine nuit, sont l'oeuvre d'un homme seul, monté sur un pylône.
M. Brown, directeur général de l’entreprise Sea to Sky Gondola Ltd, a pu voir « exactement ce qu'il s'est passé. L’individu n'a montré aucune considération pour sa propre vie. Il voulait faire ce qu'il a fait, il l'a fait rapidement, il l'a fait avec habileté ».
Il est à espérer que ces éléments permettront à la GRC d'interpeller l’auteur de ces sabotages. Dans le cas contraire, l’avenir sera difficile pour cet opérateur touristique. Après un arrêt d’exploitation de 6 mois du fait du premier incident et la crise actuelle de la Covid qui, par la fermeture des frontières aériennes et terrestres, a limité drastiquement le nombre de visiteurs, ce nouvel événement peut être celui de trop.
D’autant que se pose également la question de l'assurance de l'équipement en l'absence de l’arrestation de l’auteur des sabotages !