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Transcâble

Nationalité : Française
Informations :
Trancâble était un constructeur de remontées mécaniques fondé par le comte annécien Pierre(-Joseph) de Pingon.
Cet ingénieur s'était d'abord spécialisé, au début des années 1950, dans la conception de grues à tour au travers de sa société Pingon. Son premier exemplaire fut réalisé en 1954 dans les ateliers Tichauer de Belley, dans l'Ain, avec qui il conserva son partenariat pour la production.
Ce fut Marcel Arnaud qui convaincut Pierre de Pingon de se lancer dans la construction de remontées mécaniques. Cet ingénieur, qui supervisait pour Pingon la fabrication de gros modèles de grues, travaillait en parallèle sur la conception de remonte-pentes débrayables. Il avait même déposé plusieurs brevets.
Il obtint en 1957-1958 pour Pingon la construction de trois téléskis débrayables, dont un à Mont-Saxonnex (Les Combes) et au Grand-Bornand (Télé-Baby du Chinaillon).

Télé-Baby Pingon - Arnaud, au Grand Bornand (DR - coll Laurent Berne)
Les gares et les pylônes étaient basés sur une structure en treillis n'étant pas sans évoquer les éléments des grues Pingon. Mais la mise en service de ces remontées s’accompagna de quelques problèmes de fiabilité, en particulier d'une usure rapide des poulies.

Gare Pingon - Arnaud du téléski des Combes à Mont-Saxonnex (DR)

Pylônes treillis du téléski des Combes à Mont-Saxonnex (DR)
Marcel Arnaud quitta la société pour s'associer aux établissements Duclos, avec lesquels il remporta un certain succès. Sa réussite fut cependant interrompue par Poma qui l'attaqua en justice pour contrefaçon.
Pingon réinvestit quant à lui le marché du téléski à perches au début des années 1960 en s'associant avec René Montagner, donnant naissance à la société France Neige, implantée à Annecy. France Neige proposait une gamme de téléskis débrayables : les modèles étaient nommés "MP" (potentiellement pour Montagner-Pingon) allant du téléski MP20 au téléski MP100.
Tout en poursuivant la commercialisation des téléskis MP, Montagner créa sa propre affaire et Pingon la société Transcâble, basée à Sevrier sur les rives du lac d'Annecy. Transcâble a notamment livré pas moins de 21 téléskis sur le domaine des Arcs mais a aussi équipé Val d'Isère ou encore Le Lioran.

Téléski Pingon du Plomb du Cantal au Lioran (DP - collection Laurent Berne)
Ses appareils se distinguaient notamment :
- par leurs pylônes formant un ouvrage en T avec leur potence de décâblage au sommet,
- par leurs poulies montées sur un tube fixé à la potence par des colliers de serrage,
- et par leur pylônes tubulaires sans fondation en béton. Ces ouvrages étaient boulonnés à une embase métallique directement enfouie dans le sol, technique offrant l'avantage de limiter les coulages de massifs bétons aux seules stations terminales et aujourd'hui utilisée massivement sur les téléskis à enrouleurs.

Tête d'un pylône de téléski Transcâble

Vue de détail de la base d'un pylône Transcâble sans fondation béton et sa jambe de force.
A compter des années 1970, la gares motrices étaient identifiables à leur poutre longitudinale de manœuvre, permettant soulever facilement les différents organes mécaniques.

Gares Pingon-Transcâble des téléskis des Lac à Bonneval-sur-Arc (Thomas)
En 1973, les activités grues de Pingon furent rachetées par Manubat. La société Transcâble fut quant à elle reprise par Charbonnages de France, qui amorçait à cette époque une vaste politique de diversification de ses activités comme alternative à l'abandon progressif des activités extractives de la houille. Le siège de la société déménagea à Annecy même.
Transcâble tenta sa chance sur le marché du télésiège en passant un accord avec le constructeur américain Lift Engineering pour la commercialisation de ses télésièges Yan.
La société installa notamment en 1975 à Val Thorens deux appareils biplaces sous licence Yan Lift : La Moraine et Le Col. Le premier était équipé de pylônes en triangle prévus pour supporter une ligne double, avec les brins montants à l'intérieur de la voie, et les lignes descendantes à l'extérieur (l'évolution ne se fera cependant pas). Les télésièges avaient la particularité d'avoir des balanciers réglables en hauteur au niveau des zones d'arrivée et de départ pour s'affranchir des variations de la hauteur de neige.
Transcâble livra également en 1976 un télésiège à Val d'Isère. Elle fut ainsi la première société à avoir installé sur l’hexagone du matériel du constructeur américain Lift Engineering.

TSF2 Transcâble (licence Yan) de la Moraine à Val Thorens avec des pylônes prévus pour une ligne double (inferno74)
Mais, déficitaire, Transcâble fit finalement faillite. Les brevets et l'activité furent repris en 1976 par la société Mécagé de Vénissieux, sous le nom de Mécalift, qui livra plusieurs téléskis débrayables modèle Pingon mais également des téléskis à enrouleurs et télésièges fixes biplaces, jusqu'à ce que le constructeur Skirail, aujourd'hui partie prenante du groupe Poma, lui succède à son tour.
Pierre-Joseph de Pingon poursuivit quant à lui une carrière dans la conception d'engins de travaux publics. Il fonda en 1975 à Annecy-le-Vieux la société Mécalac (Mécanique du Lac) produisant des pelles mécaniques. Il décéda en 1988.
- Sujet consacré à Transcâble sur le forum
Trancâble était un constructeur de remontées mécaniques fondé par le comte annécien Pierre(-Joseph) de Pingon.
Cet ingénieur s'était d'abord spécialisé, au début des années 1950, dans la conception de grues à tour au travers de sa société Pingon. Son premier exemplaire fut réalisé en 1954 dans les ateliers Tichauer de Belley, dans l'Ain, avec qui il conserva son partenariat pour la production.
Ce fut Marcel Arnaud qui convaincut Pierre de Pingon de se lancer dans la construction de remontées mécaniques. Cet ingénieur, qui supervisait pour Pingon la fabrication de gros modèles de grues, travaillait en parallèle sur la conception de remonte-pentes débrayables. Il avait même déposé plusieurs brevets.
Il obtint en 1957-1958 pour Pingon la construction de trois téléskis débrayables, dont un à Mont-Saxonnex (Les Combes) et au Grand-Bornand (Télé-Baby du Chinaillon).

Télé-Baby Pingon - Arnaud, au Grand Bornand (DR - coll Laurent Berne)
Les gares et les pylônes étaient basés sur une structure en treillis n'étant pas sans évoquer les éléments des grues Pingon. Mais la mise en service de ces remontées s’accompagna de quelques problèmes de fiabilité, en particulier d'une usure rapide des poulies.

Gare Pingon - Arnaud du téléski des Combes à Mont-Saxonnex (DR)

Pylônes treillis du téléski des Combes à Mont-Saxonnex (DR)
Marcel Arnaud quitta la société pour s'associer aux établissements Duclos, avec lesquels il remporta un certain succès. Sa réussite fut cependant interrompue par Poma qui l'attaqua en justice pour contrefaçon.
Pingon réinvestit quant à lui le marché du téléski à perches au début des années 1960 en s'associant avec René Montagner, donnant naissance à la société France Neige, implantée à Annecy. France Neige proposait une gamme de téléskis débrayables : les modèles étaient nommés "MP" (potentiellement pour Montagner-Pingon) allant du téléski MP20 au téléski MP100.
Tout en poursuivant la commercialisation des téléskis MP, Montagner créa sa propre affaire et Pingon la société Transcâble, basée à Sevrier sur les rives du lac d'Annecy. Transcâble a notamment livré pas moins de 21 téléskis sur le domaine des Arcs mais a aussi équipé Val d'Isère ou encore Le Lioran.

Téléski Pingon du Plomb du Cantal au Lioran (DP - collection Laurent Berne)
Ses appareils se distinguaient notamment :
- par leurs pylônes formant un ouvrage en T avec leur potence de décâblage au sommet,
- par leurs poulies montées sur un tube fixé à la potence par des colliers de serrage,
- et par leur pylônes tubulaires sans fondation en béton. Ces ouvrages étaient boulonnés à une embase métallique directement enfouie dans le sol, technique offrant l'avantage de limiter les coulages de massifs bétons aux seules stations terminales et aujourd'hui utilisée massivement sur les téléskis à enrouleurs.

Tête d'un pylône de téléski Transcâble

Vue de détail de la base d'un pylône Transcâble sans fondation béton et sa jambe de force.
A compter des années 1970, la gares motrices étaient identifiables à leur poutre longitudinale de manœuvre, permettant soulever facilement les différents organes mécaniques.

Gares Pingon-Transcâble des téléskis des Lac à Bonneval-sur-Arc (Thomas)
En 1973, les activités grues de Pingon furent rachetées par Manubat. La société Transcâble fut quant à elle reprise par Charbonnages de France, qui amorçait à cette époque une vaste politique de diversification de ses activités comme alternative à l'abandon progressif des activités extractives de la houille. Le siège de la société déménagea à Annecy même.
Transcâble tenta sa chance sur le marché du télésiège en passant un accord avec le constructeur américain Lift Engineering pour la commercialisation de ses télésièges Yan.
La société installa notamment en 1975 à Val Thorens deux appareils biplaces sous licence Yan Lift : La Moraine et Le Col. Le premier était équipé de pylônes en triangle prévus pour supporter une ligne double, avec les brins montants à l'intérieur de la voie, et les lignes descendantes à l'extérieur (l'évolution ne se fera cependant pas). Les télésièges avaient la particularité d'avoir des balanciers réglables en hauteur au niveau des zones d'arrivée et de départ pour s'affranchir des variations de la hauteur de neige.
Transcâble livra également en 1976 un télésiège à Val d'Isère. Elle fut ainsi la première société à avoir installé sur l’hexagone du matériel du constructeur américain Lift Engineering.

TSF2 Transcâble (licence Yan) de la Moraine à Val Thorens avec des pylônes prévus pour une ligne double (inferno74)
Mais, déficitaire, Transcâble fit finalement faillite. Les brevets et l'activité furent repris en 1976 par la société Mécagé de Vénissieux, sous le nom de Mécalift, qui livra plusieurs téléskis débrayables modèle Pingon mais également des téléskis à enrouleurs et télésièges fixes biplaces, jusqu'à ce que le constructeur Skirail, aujourd'hui partie prenante du groupe Poma, lui succède à son tour.
Pierre-Joseph de Pingon poursuivit quant à lui une carrière dans la conception d'engins de travaux publics. Il fonda en 1975 à Annecy-le-Vieux la société Mécalac (Mécanique du Lac) produisant des pelles mécaniques. Il décéda en 1988.
- Sujet consacré à Transcâble sur le forum
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