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 FUNI 120 Olympiabahn

Axamer Lizum

Waagner-Biró - VÖESt Alpine

T3 ES
Description rapide :
Funiculaire construit pour les Jeux Olympiques de 1976, premier au monde doté d'une motrice en aval.

Options techniques :
  • Gare intermédiaire
Année de construction : 1975

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Axamer Lizum et le massif du Hoadl
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

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À l'occasion des Jeux Olympiques de 1976, la station d’Axamer Lizum s'est dotée d'un funiculaire spectaculaire pour desservir la plupart des pistes. Sur le plan technique, il présente plusieurs particularités comme une voie intégralement en viaduc et une motorisation en aval, une première à l'époque. Récemment doublé par une télécabine, il reste le témoin du glorieux passé olympique de la station.

En raison de l’exposition et de la configuration des véhicules, la ligne sera présentée de l’amont vers l’aval.

Sommaire :

1. Axamer Lizum et le massif du Hoadl
2. Le Hoadl et les Jeux de 1964 et 1976
3. Caractéristiques techniques
4. La gare amont
5. La ligne
6. La gare aval
7. Les véhicules
8. Vues supplémentaires
9. Les points d’intérêt au sommet du funiculaire





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1. Axamer Lizum et le massif du Hoadl


Axamer Lizum

À une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Innsbruck, Axamer Lizum est un des rares exemples de stations artificielles construites en Autriche. Elle a été créée à l'occasion des Jeux Olympiques de 1964, pour lesquels le site vierge des alpages (Lizum en dialecte) au-dessus du village d’Axams a été équipé pour accueillir la plupart des épreuves alpines. Cette station nouvelle dispose d'un nombre limité d'hébergements, issus de la transformation du village olympique. La plupart des clients y montent à la journée ou séjournent dans le village d’Axams, relié par un service de navettes fréquentes ainsi que par un itinéraire à skis balisé mais non surveillé.

La station propose aujourd'hui un ensemble de 8 remontées mécaniques, avec une télécabine en 2 tronçons, 1 funiculaire, 3 télésièges à pinces fixes et 3 téléskis. Les pistes sont réparties sur 2 versants : le secteur principal se trouve sur les pentes du Hoadl, tandis que le versant du Birgitzköpfl propose une piste technique et une longue descente vers la station voisine de Götzens, reliée uniquement par un service de navettes pour le retour.

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La vallée d’Axamer Lizum au sud-ouest d'Innsbruck.


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Le front de neige avec l'ancien hôtel olympique à gauche.


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Le domaine skiable dans le massif du Hoadl, et le versant Birgitzköpfl en face, avec Innsbruck tout au fond.



Le Hoadl

Sur le versant ouest d’Axamer Lizum, le sommet du Hoadl culmine à 2340 m. Sur ses pentes sont tracées la majorité des pistes de la station, à une altitude élevée au-dessus des sapins. Ce versant a accueilli les descentes dames et les géants dames des Jeux Olympiques de 1964 et 1976, ainsi que le géant hommes de 1976.

En parallèle de la télécabine Hoadlbahn ouverte en 2022, le funiculaire Olympiabahn dessert directement le sommet du domaine skiable depuis le parking de la station. Il donne accès par gravité aux principales pistes du secteur :
- La bleue n°1 « Abfahrt Damen » (Descente dames) qui reprend une bonne partie du tracé de la descente de 1964 et de 1976. Le mur de départ est devenu un itinéraire balisé mais non surveillé, le n°14 « Start Damenabfahrt » (Départ de la descente dames)
- La rouge n°3 « Riesenslalom Herren » (Slalom géant hommes)
- La rouge n°4 « Riesenslalom Damen » (Slalom géant dames)
- L’itinéraire n°15 « Start Herrenabfahrt » (Départ de la descente hommes de réserve).

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Le massif du Hoadl et le funiculaire.


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Le funiculaire dessert la plupart des pistes du secteur.




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Le Hoadl et les Jeux de 1964 et 1976
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

2. Le Hoadl olympique


La naissance d’Axamer Lizum

En mai 1959, Innsbruck se vit confier l'organisation des IXèmes Jeux Olympiques d'hiver, prévus du 29 janvier au 9 février 1964. Le dossier de candidature prévoyait d’organiser toutes les épreuves alpines, sauf la descente hommes, dans un site vierge au-dessus du village d’Axams. Depuis le fond de vallée encaissée entre deux versants, le comité d’organisation avait choisi de disputer la plupart des épreuves techniques sur les fortes pentes du Birgitzköpfl, et les épreuves de vitesse sur le massif du Hoadl qui bénéficiait d'une plus grande dénivelée.

En 1961 la route d'accès au futur site olympique a été construite à travers la forêt. Elle a permis de lancer les chantiers de construction du village olympique et de 3 télésièges desservant les principaux sites : un télésiège monoplace Felix Wopfner vers le Birgitzköpfl, et une chaîne constituée d'un télésiège biplace Girak suivi d'un télésiège monoplace Felix Wopfner, vers le Hoadl. Au pied des pistes d’Axamer Lizum, les gares de départ des 2 télésièges desservant chaque versant ont été logées dans un bâtiment unique. Les appareils sont entrés en service en décembre 1962 pour le Birgitzköpfl et au début de l’année 1963 pour le Hoadl. Ils ont permis l'organisation des épreuves préolympiques en 1963 destinées à tester l'organisation.

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Le projet de route vers Axamer Lizum, et les deux versants Birgitzköpfl et Hoadl prévus dans le plan d'équipement olympique.


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Schéma du comité d'organisation des Jeux Olympiques, précisant l'implantation des remontées mécaniques, avec un télésiège vers Birgitzköpfl, un autre vers Hoadl en 2 tronçons et un téléski vers le sommet du Pleissen.


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Plan des pistes olympiques. À droite, avec le numéro 1a et 1b, les télésièges Hoadl 1
et 2, le tracé du slalom géant dames (RSLD), les tracés des descentes dames (ALD) et réserve hommes (ALHR).


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Le terrassement de la future route d'accès, et les alpages de Lizum au fond où seront implantés les départs des remontées.


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Pose symbolique de la première pierre du village olympique. À l'arrière la gare du télésiège Birgitzköpfl/Hoadl 1 en fin de chantier.


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Plan des installations en 1964, avec les télésièges Hoadl 1 & 2 à droite.


La desserte du Hoadl s’effectuait par une chaîne de 2 télésièges : un premier tronçon constitué par le télésiège biplace Girak Hoadl 1 , et un second tronçon par le télésiège monoplace Hoadl 2. Les deux installations disposaient d’une gare commune qui formait un angle léger. Le bâtiment recouvrait les motrices des deux appareils.

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Au cours de l'hiver 1962/63, la gare de départ commune des télésièges Hoadl 1 à gauche et Birgitzköpfl à droite.


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La gare intermédiaire.


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La fin de ligne du TSF2 Hoadl 1, la gare intermédiaire et le début de la ligne du TSF1 Hoadl 2.


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La fin de la ligne du TSF1 Hoadl 2.


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Le restaurant d'altitude d'origine.


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Au sommet.


La quinzaine olympique de 1964

Après les succès des épreuves de Squaw Valley en 1960, premiers jeux d’hiver télévisés, les Jeux d’Axamer Lizum ont été marqués par des succès d'audience ainsi qu'une grande affluence du public autrichien, venu en nombre soutenir ses champions Karl Schranz, Josef Stiegler, Egon et Edith Zimmermann, Christl Haas et Traudl Hecher. Les organisateurs ont été dépassés par la fréquentation, qui excédait parfois 100 000 spectateurs. Cette marée humaine a apporté une bonne ambiance lors des épreuves mais provoqué l'engorgement du service de navettes obligatoires qui ramenait le public dans la vallée après les épreuves.

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Sur le panorama officiel des Jeux Olympiques dessiné par Berann, le site d'Axamer Lizum est en première ligne en bas au centre.


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Les télésièges Hoadl 1 et 2, et le tracé des pistes olympiques de 1964 : descente dames (11, à gauche des télésièges), géant dames (12) et piste de réserve de la descente hommes (13)


C’est à Axamer Lizum, que le ski français a écrit l'une des plus belles pages de son histoire. Au cours de 3 journées, du 1er au 3 février 1964, les skieurs tricolores ont emporté 5 médailles sur 9 au grand dam des coureurs autrichiens. Le 1er février, Christine Goitschel, jeune skieuse de 18 ans de Val d’Isère, remporta le slalom devant sa sœur aînée Marielle Goitschel sur les pentes du Birgitzköpfl. C’était la première fois que deux sœurs ont réalisé un doublé aux Jeux d’hiver. Le 2 février, François Bonlieu, le skieur des Contamines surnommé le petit prince des neiges, a remporté le slalom géant, devenant le premier champion olympique français de cette discipline. Le 3 février enfin, c’était un nouveau coup de tonnerre avec la victoire de Marielle Goitschel dans le slalom géant devant sa sœur Christine, sur les pentes du Hoadl. Jamais deux sœurs n'avaient réalisé un pareil exploit.

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Les tracés de la descente dames à gauche, du géant dames à droite (depuis l’intermédiaire des télésièges), et de la piste de réserve pour la descente hommes en pointillés.


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Le Hoadl et la piste de la descente dames.


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La gare commune aux télésièges Birgitzköpfl et Hoadl 1 pendant les jeux.


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Les sœurs Goitschel portées en triomphe après les deux doublés en slalom et slalom géant, avec le télésiège Birgitzköpfl à l’arrière.


L’olympiade de 1976 et la modernisation du versant Hoadl

En mai 1970, le Comité International Olympique attribua les Jeux Olympiques d’hiver de 1976 à Denver. L’organisation coûteuse de l’événement rencontra une opposition parmi la population du Colorado, qui rejeta par un référendum en novembre 1972 l’attribution d’une subvention pour financer l'événement. Denver abandonna l'organisation des Jeux, qui fut réattribuée par le CIO en février 1973 à Innsbruck, qui disposait encore des infrastructures de 1964.

Comme en 1964, le site d’Axamer Lizum fut choisi pour les épreuves alpines, sauf la descente hommes. La localisation des courses fut modifiée par rapport à 1964. La descente dames et les slaloms géants furent organisés sur le versant Hoadl. Seuls les slaloms restaient organisés sur le versant Birgitzköpfl.

Dans le court laps de temps avant les Jeux, la station a concentré ses efforts de modernisation sur le versant Hoadl. Pour desservir les pistes olympiques, et préparer l'avenir du domaine skiable, la chaîne des deux télésièges a été doublée par un funiculaire direct. Ce type d'appareil a été retenu parce qu'il permettait d'assurer un débit élevé et de fiabiliser l'exploitation, notamment en cas de conditions météorologiques difficiles sur ce versant exposé au vent. La voie a été intégralement construite en viaduc de manière à permettre l'exploitation même par de fortes hauteurs de neige.

La construction du funiculaire olympique a été assurée conjointement par les deux principaux constructeurs autrichiens, Waagner-Biró et Vöest-Alpine, le premier en charge de l'entraînement et des châssis des véhicules, le second de la construction de la voie. Ils se sont appuyés sur des sous-traitants autrichiens comme Elin-Union pour l’installation électrique, les commandes et la télé-transmission, et Bombardier-Rotax pour les caisses des véhicules.

Vöest a fabriqué les équipements mécaniques du viaduc dans son aciérie de Linz en Basse-Autriche, et assuré le montage sur site en reprenant une technique déjà utilisé sur le funiculaire du Hartkaiser à Ellmau. Les tronçons de voie ont été préfabriqués avec une longueur standard de 15 m. Ils ont été montés de l’aval vers l’amont, tout comme les piliers métalliques supportant la voie. Ces éléments ont été acheminés sur les rails déjà posés. A l’extrémité, une grue derrick levait le pilier suivant, faisait glisser le tronçon de 15 m jusqu’au nouveau pilier, puis avançait pour recommencer l'opération avec le tronçon suivant.

Pour accélérer la construction et garantir la mise en service avant les Jeux Olympiques, Waagner-Biró avait proposé pour la première fois un funiculaire doté d'une motrice aval. Cette configuration a permis de ne pas interrompre les opérations de montage au cours de la saison d'hiver 1974/75 : le matériel électrique et mécanique continuait d'être livré facilement par la route, et les monteurs accédaient aisément au chantier pour poursuivre l'installation à l'abri.

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En parallèle du TSF1 Hoadl 2, à droite, la ligne de service desservant le chantier de la gare amont du funiculaire au cours de l’hiver 1973/74.


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La grue derrick, levant le prochain pilier. Sous la grue, on aperçoit le tronçon de voie suivant, qui sera glissé vers l’amont, une fois le levage du pilier suivant terminé.


Le chantier qui avait commencé en 1973 s'est achevé par la mise en service du funiculaire le 20 décembre 1975. Les deux télésièges Hoadl 1 et 2 ont été maintenus, sur le même tracé. À côté de la gare intermédiaire des télésièges, une plate-forme a été installée le long de la voie du funiculaire. Elle était censée permettre l'embarquement intermédiaire pour les skieurs désirant effectuer des rotations sur la partie supérieure du domaine en cas de manque de neige sur le bas de la station.

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Le funiculaire (n°24) et en parallèle les télésièges Hoadl 1 (n°25) et Hoadl 2 (n°26). Crédit : skimaps.org


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Le bas de la ligne du funiculaire.


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Le TSF2 Hoadl 1 et le funiculaire.


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L’évitement et la ligne du TSF2 Hoadl 1.


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L’évitement en été.


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L’évitement et la gare des télésièges Hoadl 1 et 2.


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Le haut de la ligne du funiculaire, et la ligne du TSF1 Hoadl 2 en parallèle.


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L'arrivée du funiculaire et du TSF1 Hoadl 2.


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De gauche à droite, l’ancien restaurant d’altitude, l’arrivée du TSF1 Hoadl 2 et la gare amont du funiculaire.


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Le funiculaire mis en avant dans une publicité d’Elin-Union, avec le répétiteur de marche de l’installation.


Le funiculaire a permis d'acheminer les athlètes vers le départ de la descente dames, ainsi que vers le départ des slaloms géant hommes et dames, probablement en utilisant la plateforme de débarquement intermédiaire. Sur le plan sportif, les jeux de 1976 ont été marqués par le triomphe de l’allemande Rosi Mittermaier, qui remporta la médaille d'or en descente et en slalom, ainsi que la médaille d'argent en géant.

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La cabane de départ de la descente dames.


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Le départ de Rosi Mittermaier.


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L’arrivée de Rosi Mittermaier.


Après les Jeux, le funiculaire et les télésièges ont continué à desservir parallèlement le sommet du Hoadl pour les skieurs. En été, l'exploitation des télésièges a été arrêtée et remplacée par celle du funiculaire plus direct et plus rapide.

En 1991, le télésiège Hoadl 2 fut démonté et remplacé par un TSF2 Doppelmayr sur un tracé différent. La gare intermédiaire resta en place et abrita la motrice de l’ancien télésiège monoplace qui ne fut pas démontée.

En 2022, le secteur fut complètement restructuré. Les deux télésièges Hoadl 1 et 2 furent remplacés par une télécabine 10 places Leitner avec gare intermédiaire, doublant le funiculaire sur toute la longueur.



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Caractéristiques techniques
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

3. Caractéristiques techniques


    Caractéristiques administratives

    Funiculaire Olympiabahn
    Exploitant : Axamer Lizum GmbH & Co KG
    Constructeur de l’entraînement et des châssis : Waagner-Biró
    Constructeur de la voie : VÖEST-Alpine
    Constructeur des caisses des véhicules : Bombardier-Rotax
    Constructeur de l’équipement électrique : ELIN Union

    Année de construction : 1975

    Caractéristiques d’exploitation

    Saison d'exploitation : été-hiver
    Capacité : 120+1 personnes
    Débit maximum théorique : 1200 personnes/heure
    Vitesse d'exploitation maximale : 10 m/s
    Durée minimum du trajet : 5 min 15 s
    Durée minimum d’embarquement : 45 s
    Durée minimum d’un cycle : 6 min

    Caractéristiques géométriques

    Altitude aval : 1572 m
    Altitude amont : 2334 m
    Dénivelée : 762 m
    Longueur horizontale : 1958 m
    Longueur développée : 2105 m
    Pente minimale : 31,7 %
    Pente moyenne : 41,9 %
    Pente maximale : 54 %
    Ecartement : 1435 mm
    Rayon de courbure des virages : 450 m
    Rayon de courbure des ruptures de pente convexes : 600 m
    Rayon de courbure des ruptures de pente concaves : 7000 m
    Hauteur au sol minimale : 1,5 m
    Hauteur au sol maximale : 28 m

    Caractéristiques techniques

    Emplacement motrice : aval
    Type de motorisation : moteurs à courant continu
    Puissance développée : 2 x 490 kW
    Diamètre de la poulie retour : 3,3 m

    Emplacement tension : amont
    Type de tension : contrepoids
    Masse du contrepoids : 48 t
    Diamètre des 2 poulies de déviation : 3,5 m
    Diamètre de la poulie retour : 3,3 m

    Diamètre du câble lest (demi-boucle supérieure) : 40 mm
    Nombre de fils : 210
    Disposition des fils : Warrington
    Section métallique : 612 mm²
    Type d’âme : compacte
    Résistance : 1960 N/mm²
    Charge de rupture : 120 000 daN

    Diamètre du câble tracteur (demi-boucle inférieure) : 38 mm
    Nombre de fils : 210
    Disposition des fils : Warrington
    Section métallique : 551 mm²
    Type d’âme : compacte
    Résistance : 1860 N/mm²
    Charge de rupture : 102 600 daN

    Masse d'un véhicule à vide : 14 067 kg
    Masse d'un véhicule en charge : 23 853 kg





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La gare amont
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

4. La gare amont


Situation

La gare amont est située au sommet du Hoadl à 2334 m d'altitude. Le bâtiment est placé dans la pente à l'ouest et les clients débouchent directement sur le plateau du sommet. Un long restaurant d'altitude a été construit contre la gare, sur toute la longueur du sommet.

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Le Hoadl depuis la Nordkette à Innsbruck.


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La gare d'arrivée à gauche, et le restaurant d'altitude vitré au centre du sommet.


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Depuis la piste olympique de la descente dames, le bâtiment d'arrivée au premier plan.


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L’arrivée devant le restaurant d’altitude.


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Depuis le télésiège Hoadl 2, aujourd'hui remplacé par une télécabine, la gare d'arrivée paraît beaucoup plus discrète que le restaurant Hoadl Haus.


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A l'arrière, la gare d'arrivée dans la pente ouest du Hoadl.


Bâtiment

La gare amont a été transformée depuis l'origine. Le petit bâtiment rudimentaire de 1975 a été élargi pour accélérer le débarquement des skieurs et leur offrir une plus grande surface abritée. Seule la partie aval du bâtiment, par laquelle les véhicules entrent dans la station, a été conservée comme à l'origine. La gare actuelle présente donc une forme irrégulière, avec un côté très étroit au-dessus des rails, qui s'élargit progressivement jusqu'au côté par où entrent et sortent les clients.

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La face aval.


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L'ouverture pour les véhicules.


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La largeur du bâtiment augmente progressivement vers l’amont.


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Les faces latérales arrondies.


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Le toit recouvrant la zone de débarquement est aussi arrondi.


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Devant la gare, le panneau Hoadl Haus rappelle l'existence du restaurant d'altitude spectaculaire.


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La partie aval du bâtiment est en béton, mais le reste de la gare est construit avec une charpente métallique recouverte de bardage.


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Le portail en béton et le logo des Jeux Olympiques de 1964 et 1976.


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La voiture dans l’embrasure.


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L’arrière de la gare et le débarquement de plain-pied.


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La gare n'est pas reliée directement au restaurant, séparé par un escalier.


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A gauche, l'escalier d'accès au restaurant.


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Devant la sortie, un porche abrite un rack à skis.


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Le logo de l’Olympiabahn.


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L’accès au restaurant sur la gauche.


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Depuis l’arrivée de l’ancien TSF2, la façade nord de la gare.


L’intérieur et les quais

La gare amont est de type retour tension. Au bout des quais, deux poulies de déviation verticale de 3,3 m de diamètre renvoient le câble vers la fosse à contrepoids. La poulie retour de 3,5 m de diamètre est solidaire d'un contrepoids de 48 tonnes, assurant une tension de 24 tonnes dans chaque brin de câble, coulissant dans la fosse de 11 m de profondeur et stabilisé par des rails de guidage.

Les quais de débarquement, à gauche dans le sens de la montée, et d'embarquement, à droite, sont construits en escaliers suivant la pente de 33 % que présente la voie à cet endroit. Entre les rails se trouve une fosse destinée à la révision du véhicule.

À l’origine, le quai de débarquement disposait d'une seule sortie située au milieu de la pente. Pour fluidifier le débarquement de 120 clients à la fois, le couloir de dégagement de cette sortie a été élargi, une deuxième sortie a été créée en haut des escaliers à la place d'un local d'exploitation, et bâtiment a été agrandi à l’arrière.

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Vue en coupe de la station supérieure, avec les poulies de déviation verticale légèrement décalées, le contrepoids dans la fosse et la poulie retour placée dans l'axe de la ligne.


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Plan de la gare avant élargissement de la sortie et agrandissement du bâtiment par l'arrière.


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A l'arrière des quais, une grande salle d'accueil permet à la clientèle qui vient de débarquer de se préparer à l'intérieur ou d'entreposer les skis avant de rejoindre le restaurant. Au centre, des panneaux tournants présentent des photos de l'histoire olympique du site.


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A droite, le couloir élargi de la sortie principale située au milieu des quais. À gauche, l'escalier de la sortie secondaire située en haut des quais.


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Sur la gauche de la salle d'accueil, le couloir d’accès à l'embarquement pour la descente.


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La halle d’arrivée vue du côté embarquement pour la descente.


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A gauche, l'arrivée du couloir pour l'embarquement.


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Au centre, sous les rails, une fosse destinée à la révision.


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Le quai d’arrivée.


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Les clients débarquant dans la partie inférieure du quai sont invités à emprunter la sortie le long des vitres à l'arrière, ceux débarquant dans la partie supérieure suivent la flèche et remontent les escaliers jusqu'à la sortie tout en haut des quais.


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Le couloir de sortie pour la partie inférieure du quai.


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La partie haute des quais.


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La deuxième sortie créée lors de la rénovation.


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En haut à droite l’accès aux locaux d’exploitation.


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L’extrémité des rails et une des deux poulies de déviation verticale renvoyant le câble vers la fosse à contrepoids.


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Entrée en gare.


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A droite au bout du quai, l'accès à la fosse sous les rails.


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Les poutres métalliques marquent la limite de la gare à l'origine avant élargissement.


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Le véhicule en fin de course.


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La partie supérieure des quais est protégée par des rambardes.


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Le câble lest à l'avant du véhicule.


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Le véhicule à l'arrêt depuis la sortie secondaire en haut des quais.


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Les portes ouvertes en face des escaliers.


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Le débarquement des clients.


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Après le débarquement, le conducteur surveille la fermeture des portes côté arrivée.


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Le véhicule en bout de quai et le début de la ligne.


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L’arrivée d'un véhicule vu du côté descente.


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Le premier compartiment et le poste de conduite côté aval.


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L’embarquement pour la descente.




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La ligne
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

5. La ligne


Généralités

Le tracé de près de 2,1 km comprend 4 grandes sections rectilignes, 3 virages avec un rayon de courbure de 450 m, et un évitement central de type Abt construit selon les mêmes rayons de courbure de 450 m. Dans les lignes droites, les deux brins de câble reposent sur des galets droits. Dans les virages ainsi qu’à l’évitement, les brins de câble sont déviés horizontalement par des galets inclinés. Tous les galets sont équipés de bandages caoutchouc remplaçables.

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Le tracé de la ligne dans le plan vertical et horizontal. En bas, les repères sur le tracé indiquent approximativement la séparation entre les viaducs.


L'ensemble de la ligne est construit en viaduc à claire-voie, destiné à éviter l'accumulation de neige qui gênerait le mouvement des câbles ou l’apparition de glace qui bloquerait la rotation des galets. Les rails sont situés au minimum à 1,5 m du sol. L’écartement de 1435 mm correspond au standard ferroviaire.

Dans le plan vertical, le tracé comprend 2 ruptures de pente convexes (diminution de la pente), caractérisées par un rayon de courbure de 600 m, et une rupture de pente concave (augmentation de la pente) caractérisée par un rayon de courbure de 7000 m, beaucoup plus grand que les précédents afin d’éviter le soulèvement du câble.

La voie est constituée par 2 poutres métalliques principales en profilé sur lesquelles sont fixés les rails. Elles sont reliées entre elles par des supports perpendiculaires et un entretoisement soudé destiné à reprendre les efforts générés par le vent ou les chocs provoqués par le véhicule dans les virages. A l'exception des éléments placés devant les gares, toutes les travées ont une longueur identique de 15 m qui a permis de rationaliser les approvisionnements, la fabrication en usine et le montage. Seules les déviations des poutres dans la zone d'évitement ont été construites sur mesure en tôle soudée.

Pour permettre la dilatation de l'ouvrage, la ligne est constituée de 7 viaducs séparés. Les poutres métalliques sur lesquelles sont fixées les rails reposent à chaque extrémité d’un viaduc :
- sur des culées en béton lorsque la hauteur de la ligne au-dessus du sol n’est pas trop importante
- sur des pylônes métalliques inclinés contre-boutés lorsque la hauteur est importante.

Entre ces 2 extrémités, les poutres reposent tous les 15 m sur des appuis intermédiaires constitués par :
- des paliers à glissement sur socle béton quand la voie est près du sol
- des piliers métalliques quand la hauteur est importante, équipés d’articulations qui permettent à l’ouvrage d’osciller dans le sens de la ligne, et qui reprennent non seulement les forces verticales (poids) mais aussi latérales (vent, force centrifuge des véhicules dans les virages, chocs, différences de dilatation dans les virages).

Les forces de freinage des véhicules et les forces de glissement de la structure sous son propre poids sont reprises à l'extrémité de la plupart des viaducs par des jambes de force.

Les piliers supportant la voie sont réalisés par soudure de tubes carrés, articulés dans le sens de la ligne et rigides dans le sens perpendiculaire grâce à leur forme trapézoïdale. Lorsque le transport sur site le nécessitait, ils ont été coupés en deux dans le sens transversal et assemblés sur place à l'aide de boulons précontraints à haute résistance.

Les rails qui présentent le profil C avec une masse de 30 kg/m ont été soudés bord à bord et poncés pour obtenir un roulement sans choc des véhicules. Les supports élastiques sous les rails ont permis de réduire le dimensionnement des poutres principales, et permettent conjointement avec les fixations spécialement développées de transmettre à la structure les forces longitudinales agissant sur les rails, et de réduire le bruit de roulement. Entre les différents ponts sont placés des dispositifs d’expansion des rails compensant les mouvements longitudinaux en raison de la dilatation ou de la tension.

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La ligne intégralement en viaduc.


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Les poutres parallèles soutenant la voie, et l'entretoisement.


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Exemple de galets droits.


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Exemple de galets inclinés en virage.


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Détail des galets inclinés.

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Les supports intermédiaires espacés de 15 m.


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La liaison articulée entre la poutre et le support.


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Culée en béton à l'extrémité d'un viaduc.


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En vert, l'espace entre les poutres de 2 viaducs nécessaire à la dilatation, en jaune la jambe de force.


En ligne

Voici l'ensemble du parcours de l'amont vers l'aval.

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Début du viaduc n°7.


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Au fond à gauche, Innsbruck.


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Le viaduc en pente de 33 %.


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A gauche, les repères pour le freinage utilisés dans le sens de la montée.


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L’anémometre du viaduc 7.


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Passage dans une des rares parties de la ligne ayant nécessité un terrassement.


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Fin de la partie rectiligne.


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Support de voie en béton.


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Rupture de pente avec un rayon de courbure de 600 m dans le plan vertical.


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A gauche le départ du TSF2 Hoadl 2, au centre l'arrivée du TSF2 Hoadl 1.


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Début d’une section rectiligne légèrement concave, avec un rayon de courbure de 7000 m dans le plan vertical.


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La fin du viaduc 7 et le début du viaduc 6 est marqué par les joints de dilatation reconnaissables en bas sur chaque rail.


Dans le virage du viaduc 6 a été aménagée dès l’origine une plateforme d'embarquement. Elle devait permettre aux skieurs d'embarquer lorsque les conditions de neige étaient insuffisantes dans le bas du domaine. La structure est constituée d'une rampe métallique de 1,5 m de large qui débouche sur une plateforme de 2,8 m de large recouverte d'un caillebotis métallique. Cependant, cette halte n'est accessible qu'en empruntant l'itinéraire numéro 14, réservé aux très bons skieurs, et elle n'a probablement jamais été utilisée, à part pour les Jeux Olympiques. En cas de manque de neige, c'était le TSF2 Hoadl 2 qui permettait les rotations sur le haut du domaine, sa gare aval étant accessible depuis les principales pistes du secteur.

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Début du virage 3 avec un rayon de courbure de 450 m. À la hauteur de la plateforme de débarquement, deux jambes de force inclinées ont été installées.


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Passage au-dessus des deux jambes de force.


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La plateforme munie d'un anémomètre.


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Le quai incliné.


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Après l'embarquement intermédiaire, le viaduc 6 se termine par une section rectiligne légèrement concave d'un rayon de courbure de 7000 m dans le plan vertical.


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Le viaduc 6 se termine juste avant l’évitement. Le joint de dilatation entre le viaduc 6 et le viaduc 5 est reconnaissable juste avant l’anémomètre.


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Détail du joint de dilatation entre les viaducs 6 et 5.


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L’anémomètre juste avant l’évitement.


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Détail de l’anémomètre.


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L’entrée dans l'évitement.


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Le véhicule va partir vers la gauche, guidé par ses 4 roues de gauche à double joue qui vont sur suivre le rail situé le plus à gauche. Les roues de droite de type tambour vont rouler sur le cœur de l'aiguillage.


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Le cœur de l'aiguillage comporte des rails spéciaux sur lesquels les roues tambour peuvent rouler sans endommager les câbles.


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La zone d'évitement repose sur des supports plus larges.


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Courte section rectiligne.


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Le croisement.


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Nouveau virage de 450 m de rayon marqué par de nombreux galets inclinés.


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Les voies se rapprochent.


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Depuis la voie opposée, la fin de l'évitement et le massif en béton qui marque la limite entre les viaducs 5 et 4.


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Détail du massif supportant la culée des 2 viaducs.


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Virage 2.


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Au milieu du virage 2, une plate-forme plus récente, symétrique par rapport à la plateforme d'embarquement intermédiaire. Elle est utilisée en cas d'évacuation, par exemple lors d’un incendie.


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La plate-forme est située en plein virage.


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Le quai en escaliers.


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La fin du virage 2 et le début d'une section rectiligne.


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La ligne atteint la forêt de mélèzes.


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Un massif en béton supporte les culées des viaducs 4 et 3.


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La partie haute du viaduc 3 est rectiligne.


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Puis la ligne franchit une rupture de pente avec un rayon de courbure de 600 m.


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Le viaduc passe au-dessus de la piste n°2 « Hoadl 1 ».


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Dans le changement de pente.


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Le virage 1.


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Au milieu du virage, la séparation entre les viaducs 3 et 2.


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Les culées des viaducs 3 et 2.


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Le viaduc 2, le plus court des 7 viaducs, est construit intégralement sur des supports béton.


À l'approche de la gare aval, plusieurs panneaux triangulaires placés sur le côté droit de la voie indiquent au conducteur le début des zones de freinage selon la vitesse en ligne.

En fonctionnement normal, la décélération est automatique, pilotée par l'automate en fonction de la position des véhicules remontée par le répétiteur de course. Le conducteur garde toutefois la main sur le levier de frein parachute, qu’il actionnera s'il ne constate pas la décélération après le passage du panneau correspondant à sa vitesse.

En mode dégradé, le pilotage manuel est possible depuis le véhicule. Dans ce cas le conducteur actionne le bouton d'arrêt sur le pupitre lors du franchissement du panneau.

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Passage du panneau signalant le début de la zone de décélération lorsque la vitesse de ligne est de 10 m/s.


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Le massif supportant les culées des viaducs 2 et 1.


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Le long de la voie à droite, les panneaux triangulaires qui correspondent au début des zones de freinage pour les vitesses de 7 m/s et 5 m/s.


C'est au début du viaduc 1 que la pente atteint son maximum à 54 %. C'est ici qu'un essai de frein parachute a été conduit avant la mise en service du funiculaire. Avec le véhicule descendant chargé à 100 % et le véhicule montant vide, à la vitesse de 10 m/s, les freins parachute se sont déclenchés chacun à 8 secondes d'intervalle. Avec une décélération de 7,9 m/s², la distance d'arrêt était de 62,9 m. Le contrepoids s'est déplacé de 2 m dans la fosse en amont.

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L’arrivée en vue, avec l'hôtel Olympia à gauche et les gares de départ des TSF2 Hoadl 1 et Birgitzköpfl au centre.


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La pente maximale.


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La halle de départ souterraine, sur laquelle passe la route d'accès à l'hôtel Lizumer Hof.


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L’arrivée en gare aval.


A l'approche de la gare, le conducteur garde une main sur le levier du frein de voie, pour parler à tout incident comme la chute d'un objet, et éviter de percuter la butée.

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La première phase consistait à garder une main sur le levier au cas où l'automate ne déclenche pas la décélération.


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Pendant la décélération, le conducteur relâche le levier.


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A l'entrée dans la gare, le conducteur replace sa main sur le levier.


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Il ne relâche pas l'attention avant l'arrêt du véhicule avant la butée.





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La gare aval
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

6. La gare aval


Situation

La gare aval est située à l'arrière du complexe d’Axamer Lizum. Le funiculaire ayant été construit après les autres remontées du secteur, l'insertion de la gare dans les constructions existantes a été compliquée.

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Depuis le parking, l'hôtel Olympia à gauche et la gare du funiculaire au fond.


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Dans le cercle jaune, la gare de départ du funiculaire à droite de la gare des télésièges Hoadl 1 et Birgitzköpfl.


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Le départ de la ligne.


La gare présente la particularité d'être enterrée en grande partie. Lors de la construction du funiculaire, le seul emplacement disponible pour la gare aval coupait la route d'accès à l'hôtel Lizumer Hof. Pour maintenir le passage, le bâtiment a été semi enterré. La route desservant l'hôtel passe au-dessus des quais d'embarquement. Les bâtiments visibles de chaque côté de la route sont d'un côté le bâtiment principal construit au-dessus de la salle des machines, et de l'autre côté un petit bâtiment protégeant la sortie du funiculaire de la halle de départ.

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La route d'accès à l'hôtel, avec le bâtiment construit au-dessus de la salle des machines à gauche, et le petit bâtiment protégeant la sortie du funiculaire à droite.


Cette configuration particulière rend la gare de départ très discrète. Depuis le versant Birgitzköpfl, les rails du funiculaire semblent émerger du sol, et il est difficile de reconnaître la gare du premier coup d'œil.

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Depuis le sommet du Birgitzköpfl, la ligne du funiculaire en bas à gauche et le grand parking de la station à droite.


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L’hôtel Lizumer Hof à gauche, et la ligne du TSF2 Birgitzköpfl en bas à droite


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Au centre, la gare du funiculaire, et la ligne qui semble sortir du petit bâtiment à l'arrière.


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La route d'accès séparant les deux bâtiments.


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Depuis la ligne, le petit bâtiment placé à l'extrémité des quais au premier plan, la route de desserte au second plan et la gare principale à l'arrière-plan.


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Détails du petit bâtiment et de la route d'accès.


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En bas à droite le bâtiment principal de la gare a été construit contre la ligne du TSF2 Hoadl 1.


Depuis les pistes, la gare de départ du funiculaire s'intègre dans une grenouillère d'arrivée à côté des départs des TSF2 Hoadl 1 et Birgitzköpfl.

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La gare au fond à gauche, à proximité des départs des télésièges.


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De gauche à droite, les départs du funiculaire, des télésièges Hoadl et Birgitzköpfl, et des téléskis pour débutants.


Extérieur

Le bâtiment comprend 2 niveaux principaux, un niveau inférieur enterré abritant la salle des machines et un niveau supérieur ouvert sur la grenouillère d’arrivée, comprenant l’accès principal et un café.

L’embarquement s’effectue dans une halle en gradins reliant les deux niveaux.

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Le bâtiment principal, à gauche la route d'accès passant au-dessus des quais, et au premier plan le café vitré.


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L’accès des clients sur la gauche du bâtiment, et la surface vitrée éclairant la salle des machines à droite.


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La zone de déchaussage commune au TSF2 Hoadl 1.


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L’accès du public à gauche et la salle des machines en contrebas à droite.


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L’entrée principale et le café face à la chaîne des Kalkkögel.


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A côté de l'entrée de service, le logo des Jeux Olympiques de 1976.


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La partie du bâtiment côté nord longeant la ligne du télésiège.


Les quais

Les quais sont placés dans un bâtiment couvert et partiellement enterré, sur lequel passe la route d'accès à l'hôtel Lizumerhof.

Du côté du débarquement, les quais se présentent sous la forme d'une série d'escaliers classiques. Du côté de l'embarquement, la configuration est différente, pour tenir compte de la forte pente de 54 % et pour minimiser le temps d'embarquement. Le public descend un escalier qui donne accès à 6 paliers pouvant accueillir chacun 20 personnes. Chaque palier correspond à une porte et un compartiment du véhicule. L'extrémité du palier est fermée par un portillon pivotant qui ne s'ouvre que lorsque le véhicule est à l'arrêt en face du palier. Ces portillons ont été rajoutés en 1977.

Entre les quais, une fosse permet d'effectuer la révision d'un véhicule.

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Plan en coupe de la gare, avec la salle des machines semi-enterrée à gauche, et la salle d'embarquement à droite partiellement enterrée sous la route.


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Plan de la gare, avec la salle des machines à gauche et l'embarquement à droite. Le public accède à l'embarquement en haut à droite, puis descend progressivement les marches jusqu'à un des paliers d'embarquement numérotés 1 à 6.


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Depuis le véhicule, les paliers d'embarquement à droite.


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Détail des quatre paliers inférieurs.


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A l'extrémité de la voie, sous le feu de signalisation, les poulies de déviation verticale qui renvoient le câble vers la salle des machines.


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A gauche, le quai d'embarquement en paliers, à droite le quai de débarquement en escaliers classiques.


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En haut du quai de débarquement à droite, sous l'escalier, la zone de rechargement des batteries du véhicule.


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La sortie du public au milieu de l'escalier de débarquement.


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L’indicateur lumineux signifiant que le véhicule approche indique aux clients de se tenir prêts pour l'embarquement.


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Le véhicule à l'approche.


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Le véhicule quitte le viaduc pour s'engager sur la partie terminale de la ligne en maçonnerie.


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En haut des paliers, le miroir qui permet au conducteur de surveiller l'embarquement.


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Devant le véhicule, la fosse utilisée pour les révisions.


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Le porche.


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Le véhicule à quai côté débarquement.


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L’extrémité du véhicule côté embarquement.


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Les butées de fin de voie et les deux poulies de déviation verticale qui renvoient le câble vers la salle des machines.


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Détail des poulies et la roue dentée utilisée pour le capteur incrémentiel donnant le signal aux répétiteur de marche.


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Le début de la ligne à la sortie de la gare.


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Détail de galets droits.


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Détail des galets et des capteurs de position.


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Détail des capteurs de position du véhicule.


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Chaque palier d'embarquement est fermé par un portillon qui ne s'ouvre que lorsque le véhicule est à quai.


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Un panneau prévient les clients de la rotation du portillon.


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Un vérin à commande hydraulique permet l'ouverture du portillon.


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Détail du vérin.


L’entraînement

L’Olympiabahn est le premier funiculaire au monde à disposer d'une motrice aval. Cette configuration a permis un gain de temps lors de la construction de l'appareil (voir historique). Elle présente aussi d’autres avantages. Elle a évité la construction d'une ligne électrique pour alimenter la station amont. La puissance de l'entraînement est certes supérieure mais le surcoût a été compensé lors de la construction par les économies de transport des équipements mécaniques et électriques vers la gare amont, ainsi que les déplacements des monteurs.

L'entraînement comprend un ensemble de deux moteurs à courant continu de 490 kW chacun, de fabrication ELIN Union. Chaque moteur est relié par un accouplement élastique à un réducteur à engrenages cylindriques qui peut être commuté sur l'une ou l'autre des entrées. La sortie du réducteur est reliée par un accouplement denté à l'arbre de la poulie motrice.

L'accouplement élastique de chaque arbre rapide est muni de deux freins de service à commande pneumatique. Entre les deux gorges de la poulie motrice est placée une couronne sur laquelle agissent deux freins d'urgence à commande hydraulique.

À l'extrémité des quais d'embarquement, deux poulies de déviation verticale renvoient les brins de câble vers la salle des machines. L'axe d'une des deux poulies dispose d'une prise de mouvement par chaîne pour la dynamo tachymètre câble, l'autre dispose d'une couronne dentée utilisée pour générer le signal de position des véhicules envoyé aux répétiteurs de marche, qui sont doublés.

Le câble effectue deux demi-tours autour de la poulie motrice pour renforcer l'adhérence, et un demi-tour autour de la poulie folle.

Le funiculaire peut fonctionner à pleine charge et à demi-vitesse avec un seul moteur.

Au-dessus de la salle des machines, un rail muni d'un palan permet de soulever une charge de 5 tonnes.

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Vue d’ensemble de l’entraînement, avec les deux moteurs entraînant le réducteur en bas à gauche, et la poulie motrice en bas à droite.


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Vue en enfilade des deux arbres rapides au fond à droite, avec les freins de service en rouge.


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Le moteur à courant continu n°1, surmonté de la ventilation mécanique, et les deux freins de service en rouge.


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L’accouplement élastique et les mâchoires des freins de service à commande pneumatique.


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Le moteur n°2 complètement identique au premier.


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Le second accouplement élastique et le deuxième jeu de freins de service.


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Les freins de service de l'autre côté.


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Détail du moteur n°2 et des freins de service.


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Les plaques des constructeurs pour la partie mécanique (Waagner-Biró) et électrique (Elin).


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Le réducteur avec deux arbres rapides en entrée en haut, et un arbre lent en sortie en bas à droite.


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Le réducteur peut être entraîné par un seul moteur ou les deux.


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La plaque du réducteur Kissling.


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Détail de l'arbre lent.


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L’arbre lent


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Détail des 4 poulies : la poulie motrice en bas à gauche, à double gorge, la poulie folle au centre, et les deux poulies de déviation verticale au fond.


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La poulie motrice dispose d'une piste de freinage située entre les deux gorges.


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La piste de freinage centrale pour les deux freins de sécurité.


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En bas à gauche, les deux freins de poulie à commande hydraulique. Contre le pilier, la centrale pneumatique pour les freins de service.


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La poulie motrice et les freins de poulie.


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L’enroulement du câble autour de la poulie motrice et de la poulie folle.


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Entre la poulie motrice et la poulie folle, le câble passe au travers du dispositif inductif pour la télé-transmission. Au fond, la poulie de déviation verticale de droite entraîne la dynamo tachymètre câble.


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Au dessus de la salle des machines, le palan pour maintenance.





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Les véhicules
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

7. Les véhicules


L’extérieur

Les véhicules sont composés d’un châssis surmonté d’une super structure inclinée. La caisse comprend 6 compartiments étagés accueillant chacun 20 personnes.

Un poste de conduite se trouve à chaque extrémité du véhicule, directement contre le premier et le dernier compartiment.

La caisse a été construite par l’usine de Bombardier-Rotax à Vienne, connue précédemment sous le nom de Lohner, un important constructeur de matériel mécanique autrichien. Elle était reconnue à l'époque par son toit presque intégralement vitré qui offre une grande luminosité à l'intérieur du véhicule.

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La caisse à 6 compartiments.


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Le nez de la caisse et un poste de conduite.


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Le poste de conduite et la vitre du nez.


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A l’avant, un racleur à neige.


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L’enfilade de portes.


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Le châssis Waagner-Biró sous la caisse.


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Les vitres de toit.


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La grande surface vitrée procure une bonne luminosité.


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Détail de l'extrémité avec la porte donnant accès au local de conduite.


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Le poste de conduite est largement vitré, ce qui permet au conducteur de voir la voie et le câble entre ses pieds.


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Détail des vitres du poste de conduite, toute munies d'essuie-glaces, y compris la petite vitre inférieure.


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Détail de l’extrémité et du racleur.


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La vitre inférieure offre une visibilité complète au conducteur.


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En amont, cette vitre n'est pas nécessaire.


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Le côté amour de chaque véhicule dispose d'un plateau et peut être raccordé à un petit chariot de maintenance.


Les portes

De chaque côté d’un compartiment se trouve une porte coulissante et une fenêtre qui peut être abaissée. L’ouverture et la fermeture des portes s’effectuent par une commande pneumatique actionnée depuis le poste du conducteur.

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Chaque compartiment se termine par une fenêtre, à gauche, et une porte coulissante, à droite.


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Les portes ouvertes.


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Chaque porte coulisse sur deux rails, le rail supérieur disposant d'un piston pneumatique.


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A l'avant, une petite porte manuelle d'un accès au poste de conduite.


Le châssis

Le châssis comprend un cadre en acier et 4 berceaux de deux roues chacun. Sur un côté, les roues à double joue assurent le guidage, notamment dans la zone d’évitement. Dans chaque berceau de ce côté sont installés deux freins parachute ou freins de voie. Ces freins à commande hydraulique se déclenchent automatiquement en cas de chute de tension dans les câbles ou lorsque le conducteur les actionne manuellement. Le matériau utilisé pour les mâchoires de frein est l’Ampcoloy 95, un alliage de cobalt, béryllium, silicium et cuivre, plus dur que les matériaux utilisés pour les freins de chariot de téléphériques.

De l’autre côté du châssis, les roues tambours ne sont pas guidées et permettent de franchir le cœur de l’évitement.

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Détail du châssis.


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Une des 4 roues tambour.


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Au fond, une roue à double joue, de chaque côté du rail. Au premier plan, une roue tambour.


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Zoom sur les deux types de roues, et au centre le début de la liaison du câble avec le châssis.


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Au même endroit, l'autre véhicule présente une configuration inversée avec la roue à double joue de ce côté-ci. A droite de la roue, l'un des deux freins parachute du véhicule.


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Détail de la largeur de la roue tambour.


L’intérieur

Du fait de l'importance de la pente, les compartiments étagés sont séparés par des parois relativement hautes. Le toit largement vitré vient donner une impression d'unité au véhicule et permet aux clients d'admirer partiellement le paysage.

Les voitures sont équipées du matériel nécessaire à l'évacuation verticale des clients en cas d'avarie, car le viaduc n'est pas équipé d'un escalier latéral qui aurait permis une évacuation à pied. Depuis la catastrophe du funiculaire de Kaprun, les compartiments disposent d’extincteurs et de couvertures anti-incendie.

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Les six compartiments sous le toit vitré.


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Les hautes parois des compartiments permettent aux clients d'entreposer le matériel


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La voiture vide.


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Vers l’aval.


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Une plaque métallique rappelle que l'ouverture des portes est automatique.


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Une autre plaque indique la capacité maximale par compartiment de 20 personnes ou 1600 kg.


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Le toit.


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Une couverture anti-feu.


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Au bout du véhicule, la plaque du constructeur Bombardier-Rotax de Vienne.


Le poste de conduite

À l'extrémité de chaque véhicule se trouve un poste de conduite. En général l'exploitation du funiculaire est en mode automatique, mais il est possible de l'exploiter depuis le poste de chaque véhicule. C'est pourquoi le conducteur dispose de 2 pupitres avec les principales commandes de l'installation. Après l’incendie du funiculaire souterrain de Kaprun, une centrale incendie a été rajoutée, ainsi que des dispositifs d'extinction. Le funiculaire Olympiabahn n’est pas en tunnel, mais la voie ne dispose pas d'un escalier de secours le long des rails. Si un incendie se déclenche, le véhicule doit être ramené sur une plateforme de débarquement intermédiaire, ou bien l'évacuation verticale des clients doit être ordonnée. Pour cette raison, des dispositifs d'extinction sont prévus au niveau de chaque extrémité, pour circonscrire un incendie avant que l'évacuation des clients ne soit possible.

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Vue depuis le poste de conduite aval, avec deux pupitres latéraux permettant de dégager la vue sur la voie.


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Le conducteur entouré de 2 pupitres. A gauche les principales commandes de démarrage, de vitesse, et d'arrêt, ainsi que la communication avec les stations et les passagers. A droite, les autres commandes, les principaux indicateurs, le déclenchement du frein de voie et la centrale incendie.


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En bas, un chauffage complètement revu après l'incendie de Kaprun.


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A droite, le pupitre d'origine surmonté de la centrale incendie rajoutée après l'accident de Kaprun.


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En haut, les indicateurs de pression pour le circuit hydraulique des freins parachute, et pour le circuit pneumatique commandant l'ouverture des portes. En dessous les principales commandes du circuit hydraulique, d'ouverture et de fermeture des portes, de chauffage, d'éclairage, d'essuie-glace, des phares…


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Le levier de déclenchement des freins parachute ou freins de voie.


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La centrale incendie Siemens, avec les principaux indicateurs et alarmes.


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Au dessus de la centrale, le conducteur peut à tout moment déclencher manuellement le système d'extinction incendie du côté amont ou aval.


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A côté de l'extincteur manuel, le système d'extinction automatique.


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Détail du système d'extinction.


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Au dessus du poste de conduite, deux radiateurs soufflants permettent de chauffer les compartiments. Le système a été complètement revu après l'incendie de Kaprun.


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A gauche, le pupitre dispose des principales commandes de marche et d'arrêt en bas, des systèmes de communication en haut, et le conducteur dispose d'une couverture anti-feu à gauche.


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Le pupitre gauche.


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En bas, les commandes permettant de choisir le mode de fonctionnement automatique ou manuel, le signal « prêt », la commande de départ, le plus vite /moins vite, l'arrêt électrique et l'arrêt d'urgence.


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Le téléphone avec les stations, l'autre véhicule, et la plateforme de débarquement intermédiaire.




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Vues supplémentaires
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

8. Vues supplémentaires


Voici de nombreuses vues présentant cet appareil iconique, depuis le versant opposé et depuis les pistes du Hoadl.

Depuis le versant Birgitzköpfl

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Le début du tracé parallèle au TSF2 Hoadl 1.


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Zoom sur le début du parcours dans la plus grande pente à 54 %.


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Le virage 1.


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Le virage 2.


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Les véhicules à l'évitement.


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Le virage 3, la plateforme intermédiaire, et la gare amont du TSF2 Hoadl 1.


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Le haut du tracé parallèle au TSF2 Hoadl 2.


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La fin de la ligne et la station supérieure.


Depuis les pistes

Voici de nombreuses images du funiculaire de l’aval vers l’amont.

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En sortie de gare.


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Dans la pente maximale.


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Le long du TSF2 Hoadl 1.


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Le virage 1 et le viaduc 2 posé sur béton.


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Les galets du virage 1.


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Sur le viaduc 3.


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Dans la première rupture de pente.


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A la sortie de la forêt.


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La partie supérieure du viaduc 3.


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La plateforme destinée à l'évacuation.


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Le TSF2 Hoadl 1 et l'évitement.


Les véhicules se croisent dans un décor splendide face à la chaîne des Kalkkögel :

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Le viaduc plus large à l’évitement.


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La fin du viaduc 5 et le début du viaduc 6.


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La jambe de force au début du viaduc 6.


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Le bas du viaduc 6.


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L’embarquement intermédiaire dans le virage 3.


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Un véhicule à la hauteur de l'embarquement intermédiaire.


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L’embarquement intermédiaire.


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Passage d'un véhicule au niveau de l'embarquement intermédiaire.


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En amont de l’intermédiaire, une double jambe de force permet de reprendre les efforts de freinage ou d’accélération dans le virage, lorsque le véhicule s'arrête ou redémarre à l'embarquement intermédiaire.


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La gare amont du TSF2 Hoadl 1.


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La fin du virage 3, en amont de l'embarquement intermédiaire.


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Après le virage, le début de la dernière ligne droite.


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La partie supérieure du viaduc 6.


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Passage dans un secteur exposé, protégé des avalanches par les claies à neige


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La jambe de force contre la partie inférieure du viaduc 7.


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Au centre, la jambe de force entre les viaducs 6 et 7.


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Vue en enfilade sur une section concave.


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La dernière rupture de pente.


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Au niveau de la rupture de pente, la ligne repose sur plusieurs socles béton.


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Le passage de la dernière rupture de pente.


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La rupture de pente et la ligne du TSF2 Hoadl 2.


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Passage en dévers.


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Le viaduc 7 repasse sur supports métalliques.


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La dernière partie du tracé, avec le télésiège Hoadl 2.


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La voie reprend de la hauteur.


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Devant la chaîne des Kalkkögel.


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Les dernières travées et l'arrivée.


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La fin de la voie.


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La fin du viaduc 7 et Innsbruck au fond.


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Les les dernières travées rectilignes.


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La fin du viaduc 7.


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La fin du viaduc 7 et Innsbruck au fond.


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Le véhicule juste avant l'arrivée, et l'aéroport d'Innsbruck en haut à gauche.






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Les points d'intérêt à proximité du funiculaire
Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 14/12/2022 et mise à jour le 14/12/2022
(Mise en cache le 14/12/2022)

9. Les points d’intérêt à proximité du funiculaire


Le panorama

Autour de la station supérieure, les visiteurs bénéficient d’un panorama complet sur la vallée de l’Inn et la chaîne des Kalkkögel qui barre le fond de la vallée d’Axamer Lizum.

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Dominant Innsbruck, la chaîne du Nord ou Nordkette.


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La vieille ville d’Innsbruck traversée par l’Inn.


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Au dessus de la ville le domaine skiable de la chaîne du Nord desservi par le téléphérique de Seegrube et de Hafelekar.


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Vers l’ouest, la haute vallée de l’Inn et la station de Seefeld.


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Vers le sud, la chaîne des Kalkkögel.


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A l’arrière de la chaîne, la station de Schlick.


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Au départ du sommet du funiculaire, un 3S devait franchir la chaîne des Kalkkögel pour assurer la liaison avec la station de Schlick mais ce projet n'a jamais vu le jour.


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Au sommet, la « plage de neige » permet aux clients d'admirer le panorama et de profiter de l'exposition plein sud.


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Vers l’ouest, la croix du sommet, avec la devise « pour Dieu et la patrie ».


Le souvenir des descentes olympiques

La station met beaucoup en valeur son passé olympique, avec les anneaux qui figurent sur de nombreuses remontées et plans des pistes, plusieurs panneaux historiques qui retracent l'histoire des 2 olympiades, et bien sûr le nom des pistes qui reprennent en grande partie le tracé des épreuves.

Au départ de la station supérieure du funiculaire, le tracé des descentes historiques de 1964 et 1976 se retrouve dans l'itinéraire n°14 appelé « départ de la descente dames », puis dans la longue piste bleue n°1 « descente dames », qui serpente dans un décor somptueux au pied de la chaîne des Kalkkögel.

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Le tracé de la descente dames, dans le vallon à gauche du funiculaire.


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Les anneaux olympiques figurent en bonne place sur les panneaux indicateurs, par exemple pour la piste 3 qui reprend le tracé du slalom géant messieurs.


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De l'autre côté, la descente dames n°1.


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Le début du tracé de la descente, sous la gare amont du funiculaire, aujourd'hui balisé en tant qu’itinéraire n°14.


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Le départ de la descente dames.


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La piste dans le vallon.


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A gauche, le schuss final de la descente.


Le Hoadl Haus

En 2003, l’exploitant a remplacé l’ancien restaurant d'altitude au sommet du funiculaire par une construction moderne et originale. L’architecte Klaus Mathoy a conçu un bâtiment de 8 mètres de hauteur sous plafond, avec 4 côtés entièrement vitrés. Le côté sud est incliné et formé de panneaux coulissants, qui peuvent soit être fermés en cas de mauvais temps (version jardin d’hiver ou serre), soit être ouverts (version terrasse), soit un peu des deux quand le temps est mitigé.

Cette disposition permet un gain de place, les terrasses extérieures des restaurants traditionnels étant désertes en cas de mauvais temps, et à l’inverse les places intérieures étant inoccupées les jours de grand beau temps.

Le bâtiment conçu comme une serre permet aussi de réduire les frais de chauffage. Lorsque les vitres sont fermées , les pertes de chaleur émanant des cuisines suffisent à chauffer l'ensemble du restaurant.

La capacité est de 600 couverts sur 1000 m². Ce restaurant draine en moyenne un client sur 10 du domaine au cours d’une journée de ski, ce qui permet d'amortir l'investissement de 3 millions d’euros.

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Du côté est, la partie couverte du restaurant avec une vue sur Innsbruck.


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Le bâtiment occupe toutes la longueur du plateau au sommet du Hoadl.


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La partie couverte au-dessus des pistes.


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Du côté sud, la terrasse par jour de beau temps avec la verrière ouverte.


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Au même endroit, par un temps plus frais, avec la plupart des verrières fermées.


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En été, avec les verrières complètement fermées en raison de la faible fréquentation.


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Zoom sur les verrières ouvertes.


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Au niveau du sol, le restaurant se prolonge par une terrasse sur la neige.


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Au même endroit, par mauvais temps, avec la terrasse sur neige inoccupée et la plupart des verrières fermées.


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L’interieur du jardin d'hiver dispose de nombreux éléments en bois qui retiennent la chaleur.


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Les verrière ouvertes et fermées permettent à chaque client de choisir l'exposition qu'il désire.


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A gauche, derrière les vitres, la partie toujours couverte du restaurant.


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La terrasse par grand beau temps.


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Lorsque les verrières sont ouvertes, les clients se sentent en continuité avec l'extérieur.


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Les études de marché ont montré que le panorama est un des facteurs poussant les clients à s'arrêter dans un restaurant d'altitude.






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Le funiculaire et la télécabine…

En 2022, le versant Hoadl a été complètement restructuré avec le démontage des TSF2 Hoadl 1 et 2 et du TSD4B Schönboden. Ces trois appareils ont été remplacés par une télécabine 10 places à deux tronçons, qui relie le parking d’Axamer Lizum au sommet du domaine en 6 minutes. Le funiculaire a été maintenu lors de cette restructuration. Même s'il est moins confortable que les télécabines modernes, il apporte une redondance pour la desserte du sommet et un appoint de débit qui n'est pas négligeable. Grâce à son maintien, c'est encore un peu de l'esprit olympique qui continue de souffler sur les pentes d’Axamer Lizum.

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La mémoire olympique et le souvenir des sœurs Goitschel.





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Remerciements :

Remerciements chaleureux aux conducteurs qui parlent avec passion de leur installation.

Informations supplémentaires:
Le site de la station : https://www.axamer-lizum.at




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