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TCD10 de Solaise
Val-d'Isère (Espace Tignes-Val-d'Isère)
Doppelmayr



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Auteur de ce reportage : fan2montagne73
Section écrite le 21/07/2017 et mise à jour le 15/08/2017
(Mise en cache le 15/08/2017)
Télécabine de Solaise
Val d'Isère (73)

Val d'Isère, station aux multiples facettes
Val-d’Isère est une station de ski de Haute-Tarentaise située au pied du col de l’Iseran (2700 mètres d’altitude), à la limite entre Tarentaise et Maurienne, non loin de la source de l’Isère, à proximité du parc national de la Vanoise. Le village, au caractère authentique, est habité par quelque 1750 personnes à l’année.
Val-d’Isère dispose de 49 remontées mécaniques (1 funiculaire, 3 téléphériques, 2 télécabines, 22 télésièges dont 12 débrayables, 18 téléskis et 2 télécordes) qui desservent 82 pistes (12 pistes noires, 22 pistes rouges, 34 pistes bleues et 14 pistes vertes). Le domaine skiable est relié à celui de la station voisine de Tignes, l’ensemble formant l’Espace Killy.
De juin à mi-juillet, on pratique également le ski d’été sur le glacier du Pissaillas. Les pistes d’été évoluent entre 2725 mètres et 3197 mètres d’altitude. Elles sont desservies par deux remontées mécaniques dont un télésiège débrayable.
L’une des particularités de Val-d’Isère est de disposer de son propre constructeur de remontées mécaniques : Montaval. Ce fabricant utilise en grande partie la technologie développée par Skirail. Montaval a construit beaucoup d’appareils sur ce domaine, comme par exemple le téléski biplace à enrouleurs des Montets, ou encore les télésièges du Village ou du Céma.
Côté évènements sportifs, Val-d’Isère organise depuis 1955, le Critérium de la Première Neige, une course internationale qui se déroule sur la piste de coupe du monde Oreiller-Killy du site de la Daille. La station a également accueilli les épreuves hommes de descente, de slalom géant et de Super G des Jeux olympiques d’Albertville en 1992. Plus récemment, Val-d’Isère a par ailleurs organisé les Championnats du Monde de ski alpin 2009 (FIS). Les épreuves, qui furent un vrai succès populaire, étaient réparties sur les deux versants principaux aboutissant au village : la face de Bellevarde, utilisée pour les épreuves masculines, et la face de Solaise, pour les épreuves féminines. L’événement a réuni 504 sportifs venus de 73 pays différents.

Une photo de la station depuis le centre ville (Photo : Wikipédia DR).
Solaise, un versant prometteur
Le téléphérique, un pionnier
Le versant de Solaise est un massif exposé sud-est surplombant le village de Val d'Isère.
Son exploitation remonte au début des années 1940... La guerre fait rage en Europe ; Hitler envahit rapidement la France grâce à sa fameuse stratégie de la "Blitzkrieg" et Mussolini reste aux portes de la Savoie. Très vite, les avancées en terme développement du domaine doivent stopper net, et deviennent même illégales. En effet, les zones de Tignes et Val d'Isère sont classées parmi les sites interdits aux skieurs par le nouveau gouvernement dirigé par Philippe Pétain (la station se trouvant en zone dite "libre"). Or malgré les interdictions et la soumission du pays, une bande d'irréductibles Avalins (habitants de Val d'Isère) décidèrent de continuer la construction de cet appareil, qui avait commencé dès 1939.
Les plus fervents acteurs de ce projet étaient Charles Diebold (nom d'une piste attribuée en son honneur) et Jacques Mouflier, deux habitants du village convaincus par le potentiel de développement de leur station. Dans leur projet fou et ambitieux, ils eurent le soutien du maire, à savoir Mr Nicolas Bazile (SE). Les trois hommes allèrent rechercher par-delà leurs vallées pour trouver une des rares sociétés voulant se lancer dans la construction du téléphérique : Applevage. C'est donc en 1942 que les travaux reprirent pour s'achever le 16 décembre de la même année.
Quand la guerre fut terminée, Val d'Isère s'était déjà bien préparé à l’accueil de futurs visiteurs. Or, le gouvernement avait dans le fond de ses tiroirs un projet de barrage de 181 m de haut au profit d'Électricité de France (EDF). À la base, deux sites avaient été choisis dont celui de la Daille, revenant à noyer Val d'Isère. Mais le facteur touristique est intervenu dans les débats ; le téléphérique de Solaise allait être en réalité la bouée de sauvetage du village. Comment ? Tout simplement l'avancement de développement entre les deux stations : alors que Tignes élaborait des projets, Val les réalisait ; c'est donc cette dynamique qui a sauvé la station et le téléphérique en fut un point principal, car il était la preuve de cet essor.

Le téléphérique lors de ses premières années, arborant une cabine aux formes d'un ovale grossier (photo : DR, cliquez pour afficher le reportage de J'ib)

La gare aval ainsi qu'un nouveau modèle de cabines (cliquez pour afficher le reportage de J'ib).

La gare aval avec la dernière génération de cabines. Notons que les deux bennes sont toujours accessibles et stockées sur le parking adjacent à l'ex-gare aval (cliquez pour afficher le reportage de J'ib).
Des assistants pour le téléphérique (1960-2016)
Le téléphérique eut des assistants dès le début des années 1960. En effet, la demande croissante a poussé la société de remontées, la STVI, à investir dans d’autres infrastructures dans le but de proposer une desserte rapide avec le moins d’attente possible.
Le télésiège (TSF2) des Pylônes fut le second appareil permettant de relier la Tête de Solaise. Construit vers 1960, il desservait le haut du massif depuis le centre du village.
Dans ce projet de développement du domaine, la STVI voulait aussi équiper le sommet du massif en construisant tout d’abord un téléski débrayable : la Terrasse. Provenant des ateliers Montaz-Mautino, celui-ci était situé à l’arrivée du téléphérique et reliait le sommet géographique de la Tête de Solaise. Grâce à ce téléski, la liaison vers les secteurs du Col de l’Iseran était assurée.
Quelques années plus tard, en 1976, on assista au remplacement du télésiège des Pylônes par un appareil tout à fait semblable construit par l'Américain YAN et livré par la société Transcâble.
En 1984, le télésiège (TSF4) du Lac fut construit, remplaçant deux téléskis Montaz-Mautino, détruits à cause de leurs débits respectifs trop faibles. Il assurait donc la liaison vers la Tête de Solaise depuis le secteur de la Madeleine. En outre un axe majeur de liaison entre Solaise et Madeleine.
Un quatrième appareil vint compléter le dispositif en 1989, le télésiège (TSF2) du Plan. Contrairement au télésiège des Pylônes il ne desservait pas la station mais restait sur les zones déboisées d'altitude. On pourrait le situer aux alentours de la partie haute de la piste Rhône-Alpes, et desservait donc la piste M et la Tête de Solaise.

Le téléphérique, le télésiège des Pylônes ainsi que le télésiège du Plan côte à côte (photo : Monchu DR).
Un an plus tard, en 1990, c'est le télésiège des Pylônes qui fut touché par un remaniement. La raison de ce chantier était l'ajout d'un nouvel appareil du nom de Solaise Express. Le télésiège des Pylônes fut alors raccourci de moitié pour n'arriver qu'au niveau de l'aval de la piste du Plan, et on lui attribua aussi un nouveau nom : télésiège de la Forêt ; il cessa de fonctionner en 1997.
Le télésiège débrayable Solaise Express a été construit en 1990 par l'association de deux constructeurs : Montaval et Doppelmayr. Son rôle était d'acheminer les skieurs du front de neige du village jusqu'au sommet de Solaise. Il était le maillon majeur de ce secteur puisque c'est l'appareil qui offrait le plus gros débit et, par conséquent, un accès plus rapide au sommet qu'avec le téléphérique. Il effectua sa dernière rotation au cours de l'hiver 2016.
La situation dans les années 2000
Depuis les années 2000, Solaise s'est équipé d'installations récentes et modernes. En effet, l'ajout du télésiège de Solaise Express a permis un grand pas en avant dans la modernisation du secteur. Solaise est donc un espace d'altitude tout à fait accessible via un téléphérique et un télésiège.
Cependant, les lignes d'accès respectives sont devenues surchargées et à bout de souffle. Effectivement, le téléphérique possède un débit trop faible de 630 personnes par heure. Et le télésiège, même avec un débit relativement important de 2500 personnes par heure, n'arrive plus à faire face à l'arrivée des skieurs délaissant le téléphérique.
La station avait alors le choix entre deux solutions : le remplacement du seul téléphérique ou la suppression des deux appareils et leur remplacement par un nouvelle installation.
Le projet de la télécabine
Le choix de la réorganisation de la Tête de Solaise
Solaise, fort de ses 1 100 000 passages de skieurs, (Source : Val d'Isère sur l'année 2014-2015) est le troisième secteur de la station en terme de fréquentation. Ce chiffre conséquent, imposait donc une remontée à la hauteur de la demande.
Réunis en conseil annuel, les dirigeants de la STVI ont tranché pour un projet de télécabine débrayable 10 places. Elle sera équipée de cabines modernes construites par le Suisse CWA (type Oméga 10). Les cabines seront dotées de sièges chauffants, de wifi embarqué ainsi que d'un large espace visant à laisser le choix aux passagers d'embarquer avec leurs skis ou d’utiliser les racks extérieurs. De plus la gare aval sera implantée au cœur du front de neige de la station.
Cet investissement, à hauteur de 16 millions d'euros, allait permettre de moderniser, mais aussi de réaménager toute la zone de la Tête de Solaise. Le projet est donc le suivant : faire de Solaise un espace débutants et de loisirs.

Le plan du projet.
D'après ce plan nous pouvons remarquer que les téléskis "Tête de Solaise" et "Terrasse" ont été remplacés par deux tapis : "Gypaète" (en réalité "PIM-PAM") et "Aigle" (en réalité "POUM"). Ce seront désormais eux qui seront chargés de ramener les visiteurs en gare amont de la télécabine. Notons que les pistes de snow tubing n'ont pas vu le jour.
Côté détente, de nombreux aménagements ont été conçus : des terrasses, un bar, des chaises longues et un lounge adjacent à la gare amont de la télécabine. La station veut aussi attirer les parents en manque de détente. En outre, c'est un projet conçu pour les familles, les flâneurs et les sportifs.
L'impact écologique... La station prône via ce projet un atout écologique qui vise à réduire le nombre d'infrastructures ainsi qu'à protéger la faune et la flore locales.
Cet investissement respecte donc tous les piliers du développement durable :
Social : moins d'attente et plus grande accessibilité.
Économique : dynamiser le secteur de Solaise pour booster les ventes de forfaits tout comme les services proposés.
Écologique : respect de la faune et de la flore locales.

Le schéma du développement durable, l'enjeu du XXIe siècle.

Une autre vue de la future Tête de Solaise.

Une vue concrète des travaux : en rouge les remontées démontées et en bleu les nouvelles installations. Le numéro 1 correspond au téléski de la Tête de Solaise, le 2 au télésiège du Lac et le 3 au téléski de la Terrasse.
Le chantier
Le 3 mai 2015 fut le dernier jour de la saison hivernale 2014/2015 sur Val d'Isère, donc synonyme du début des grands travaux de réaménagement de la Tête de Solaise qui dureront deux saisons. Le chantier commença ce même mois aux alentours du 15, par le démontage des remontées suivantes : télésiège du Lac, téléski de la Terrasse et fil neige de Solaise. Le démantèlement de tous ces appareils a pris toute la période estivale jusqu'aux portes de la saison 2015/2016.
Le second acte de ce chantier fut la construction des tapis roulants PIM-PAM et POUM, servant à remplacer d'une part le télésiège du Lac et d'autre part les téléskis Tête de Solaise et Terrasse. Leur construction a débuté par un terrassement de la zone et s'est poursuivie avec l'implantation des tapis, juste à temps pour les vacances de Noël 2015.
Mai 2016 : les dernières rotations des remontées de Solaise ; désormais le téléphérique n'est plus qu'un souvenir. Les travaux de terrassement ont débuté ce même mois, tout comme l'enlèvement des pylônes du téléphérique et du télésiège.
Au cours des mois suivants, la suite des travaux : au mois de juin, les fondations des gares étaient coulées ; en juillet/août, les futures gares étaient montées tout comme les pylônes, prêts à accueillir les câbles et les cabines. Le câble arriva aux portes de la station fin août pour être installé sur les pylônes en septembre.
Les cabines (drapées de blanc) ont été installées au mois d'octobre. Le chantier se clôtura en décembre 2016 et la télécabine fut ouverte pour les vacances de Noël.

Le double tapis de PIM-PAM. On note le terrassement en amont et sur les côtés des tapis. Une grue est également présente sur le site de la nouvelle gare aval (Photo : 91@g).

Les prémices des massifs de la gare aval au mois de juin 2016 (Photo : François05).

En amont, le lodge dont les murs sont édifiés (Photo : François05).

La gare aval arborant des couleurs noir et rouge, à l'image du logo de la station (Photo : Cookie).

Les pylônes en ligne...(Photo : Cookie)

La gare amont, semblable à la G1 comme prévu sur les plans initiaux (Photo : Cookie).

Les cabines, drapées de blanc sont en ligne sur l'installation vers octobre 2016.

L'aboutissement d'un projet audacieux en janvier 2017.
Si vous voulez en savoir plus sur la construction de la télécabine, cliquez sur ce lien pour accéder au sujet lui étant consacré
La télécabine, un axe majeur
La télécabine de Solaise est un axe majeur de la liaison entre le village et les secteurs de Solaise, le Laisinant, le Fornet et bien sûr du Pissaillas. En plus de son rôle de liaison, elle permet de regagner Val d'Isère à ski, pour les plus confirmés, mais aussi en cabine pour les moins aguerris. Elle est donc un maillon extrêmement important de l'accès aux secteurs d'altitude de la station.
De plus, la STVI a lancé en 2016 un nouveau type de forfait réservé aux débutants et utilisant la télécabine comme unique moyen d'accès ; ce secteur englobe les télésièges du Glacier, Datcha et Madeleine. Tout ceci dans un but : créer un espace débutant avec une neige de qualité tout au long de la saison. Pour ce faire, un panel de pistes bleues et vertes est mis à disposition pour la plus grande joie de skieurs.
Par ailleurs, elle s'offre aussi aux amoureux des sports nordiques... Un nouveau secteur de ski de fond s'est ouvert il y a peu sur les rives du lac de l'Ouillette et propose plus de 8 km de pistes réparties sur deux tracés de 2 et 6 km. De plus, des itinéraires de raquettes sont aussi ouverts autour du lac.
Enfin, cette remontée offre un panorama splendide sur l'Aiguille du Dôme, Bellevarde, la Pointe de l'Ouillette, la Vallée du Manchet et bien sûr une vue plongeante sur le village de Val d'Isère. Elle permet aussi un accès à de nombreux restaurants d'altitude tels que ceux de la "Tête de Solaise" ou encore le "Bar de l'Ouillette".
La remontée donne accès aux pistes suivantes :
- PIM-PAM: de couleur verte, elle est la piste permettant de rejoindre la gare aval du télésiège de la Datcha via celle du Lac-Parc à Moutons. Cependant étant un passage obligé elle est très souvent bosselée et molle en fin de matinée.
- Lac-Parc à Moutons : piste dans le prolongement de PIM-PAM servant d'accès à la G1 du télésiège de la Datcha ainsi qu'à celle du télésiège du Glacier. Elle permet aussi de joindre le Laisinant par la Piste L, se trouvant en amont de la Datcha.
- Plan : celle-ci est la piste de retour à la station, elle est aussi la partie haute de la Piste M et se termine au croisement avec Rhône-Alpes. Elle est très populaire du fait de son utilisation lors des épreuves de coupe du monde organisées dans la station. Elle est toutefois fortement déconseillée aux débutants, ce qui restreint donc le nombre de skieurs pouvant l'emprunter.

Une vue élargie du secteur dans lequel se situe la remontée.

Un zoom sur l'emplacement de l'appareil.
Les caractéristiques techniques
Caractéristiques administratives :
TCD-Télécabine à pinces débrayables : Solaise
Exploitant : STVI
Constructeur : Doppelmayr
Années de construction : 2015 et 2016
Mise en service : décembre 2016
Montant de l'investissement : 16 millions d'€
Caractéristiques d’exploitation :
Saisons d'exploitation : Été et hiver
Capacité : 10 personnes
Débit : 3600 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 6 m/s
Sens de montée : gauche
Caractéristiques géométriques :
Altitude aval : 1838 m
Altitude amont : 2555 m
Dénivelée : 717 m
Longueur développée : 2198 m
Longueur horizontale : 2054 m
Pente moyenne : 34.9 %
Pente maximale : 79.6 %
Temps de trajet : entre 6 et 7 minutes
Caractéristiques techniques :
Type des gares aval et amont : Uni-G
Emplacement motrice : amont
Type de motorisation : asynchrone
Puissance nominale : 1680 kW
Emplacement tension : aval
Type de tension : hydraulique (2 vérins)
Tension nominale : 24 700 daN
Nombre de pylônes : 16
Largeur de voie : 6.1 m
Fabricant du câble : Fatzer
Diamètre du câble : 54 mm
Composition du câble : 6 x 36 fils - âme compacte
Type de câblage : Lang à droite
Résistance à la rupture du câble : 245 300 daN
Nombre de véhicules : 91 cabines (+ 1 nacelle de service)
Constructeur des cabines : CWA
Type de cabines : Omega 10 avec racks à skis (90 standard et 1 VIP)
Type de pince : Doppelmayr A108
Espacement : 10 secondes
Emplacement garage : amont en souterrain, intégré au bâtiment du Nid de Solaise
Les infrastructures de la ligne
La gare aval
Le bâtiment de la gare aval se situe à 1838 mètres d'altitude, au centre du front de neige, à quelques dizaines de mètres de la gare du téléphérique 3S l'Olympique. Elle bénéficie donc d'une place centrale et offre un accès quasi "ski aux pieds" au domaine.
Au niveau de son architecture, la gare est une UNI-G de l'Autrichien Doppelmayr, composée d'une couverture en forme de demi-cylindre aplati et de deux piliers porteurs à ses extrémités.
L'organisation de la gare possède un défaut majeur : l'embarquement. Celui-ci est vaste et n'organise en aucun cas le flux de skieurs, ce qui donne lieu à des scènes cocasses où des skieurs se disputent une place dans la cabine...

Une vue globale sur la gare et l'ensemble du front de neige depuis Bellevarde.

Vue zoomée sur la gare et ses alentours.

En se rapprochant...

La gare en arrivant depuis la piste du Village.

On remarque également l'attroupement aux portiques comme sur les quais.

Le côté du débarquement.

La gare de toute sa longueur.

De 3/4.

Une cabine en phase de débrayage.

Une série de cabines venant d'arriver en gare.

Le côté de l'embarquement

Vue rapprochée sur l'embarquement.

L'aire de départ et les cabines dans le contour.

Une vue globale sur le quai d'embarquement.

Un panneau indiquant le remplissage préconisé.
La ligne
La ligne débute par un survol du front de neige de la station jusqu'au pylône P3, puis la pente s'accroît pour s'enfoncer dans la forêt. Au niveau du pylône P8 la ligne quitte la section boisée pour arriver au-dessus de la piste du Plan. Elle est de pente régulière et s'adoucit peu à peu jusqu'à l'approche du pylône P14, qui laisse apparaître la gare amont. La ligne se conclut par un plat longeant le tapis PIM.

Une vue globale sur la partie basse de la ligne.

C'est parti...

Le P1 en sortie de gare.

P2.

Longue portée P2 à P3, passant au-dessus de tout le front de neige.

Le P3 avec une vue sur les télésièges du Rogonet et du Village.

Portée P3 à P4.

Le P4 et l'entrée dans la forêt.

P5, avec une vue sur la piste de la Combe Martin.

Portée P5 à P6 à travers les bois.

P6.

Portée P6 à P7.

P7 avec passage au-dessus de la Piste M.

Portée P7 à P8.

P8, on sort de la partie boisée.

P9.

P10.

P11.

P12, avec une vue sur la gare de l'ex-téléphérique de Solaise.

P13.

P14, la ligne s'aplatis.

P15.

P16, dernier pylône.

Et enfin l'arrivée en gare.
La gare amont
Elle est située à 2555 mètres d'altitude au sommet de la Tête de Solaise. Sa gare est adjacente au lounge éponyme au lieu, dont une partie sert de garage à la télécabine.
Elle arbore une même architecture que la gare aval et des couleurs rappelant celles du logo de la station. À la sortie de celle-ci on peut directement chausser les skis et admirer un panorama splendide sur le massif et le parc de la Vanoise.

La gare depuis le massif de Bellevarde.

La zone et un magnifique cirque de montagnes autour.

Une vue globale de la Tête de Solaise.

Sous le soleil de décembre.

De 3/4.

De face.

Depuis le tapis PIM.

Un premier profil avec le quai de débarquement.

Le quai de débarquement et l'arrière de la gare.

Le contour et sur la droite le rail d'accès au garage.

Son second profil.

Les quais d'embarquement pour la descente.

Le pilier de soutènement avec la sortie de gare.

Un zoom sur le pilier en réalité habillé d'un motif imitation pierre de taille.

Les cabines dans le contour, prêtes à partir vers l'aval de la ligne.
Autres photos
Les véhicules :

Une des cabines CWA Oméga 10 avec vitres teintées.

La pince A108.

L'intérieur de la cabine avec les sièges chauffants et le WI-FI à bord.

Le logo de la station brodé sur les sièges.

Le rack à skis, il y en a un sur chaque porte de la cabine.
La ligne vue à divers endroits :

La partie haute.


Le P16.

Croisement de deux cabines.





La ligne en sortant de la forêt.
Les pistes adjacentes :

La piste du Plan.

La Piste S, un mur non damé.

La Piste M.

Rhône-Alpes, utilisée lors des épreuves de Coupe du Monde.
Anciennes infrastructures toujours en place :

L'ex G1 du téléphérique de Solaise désormais transformée en siège social de la STVI.

La G2 du téléphérique depuis Bellevarde.

L'ancienne gare amont du télésiège de Solaise. Elle est dans l'attente d'être démontée pour être réimplantée à la place du télésiège fixe de la Datcha.
Solaise, une réussite
Grâce à cette installation flambant neuve, le secteur de Solaise a fait un bond de géant vers le progrès et la modernité. Adieu donc le téléphérique long et lent ainsi que le télésiège peu confortable ; place à la modernité. De par son débit et sa vitesse, la télécabine permet de franchir un dénivelé important dans les meilleurs conditions.
Les avantages de ce nouvel appareil s'étendent aussi à l'ensemble de la Tête de Solaise en proposant un accès pour tous les niveaux de ski. De plus l'ex-télésiège de Solaise sera réimplanté d'ici quelques temps à la place du télésiège de la Datcha ; il en est de même pour les cabines de l'ancien téléphérique qui seront réutilisées. C'est donc un investissement qui permet d'améliorer la qualité du domaine skiable tout en réutilisant les anciennes remontées.
C'est aussi une réussite en terme d'urbanisme et d’intégration à l’environnement montagnard. Le fait de l'implanter au cœur du front de neige permet un accès depuis les pistes et les logements à proximité. Mais l'enlèvement de deux remontées préserve également la nature ainsi que sa faune, très riche mais fragile.

Solaise, une réussite avec un grand R sur tous les plans.
Textes : J'ib & fan2montagne73
Photos : Alspace, Cookie, François05, 91r@, J'ib, monchu et fan2montagne73
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