Localisation(s)
Photo

 TCD10 de Super Venosc

Les Deux Alpes

Poma

T2 ES
Options techniques :
  • Entraînement direct ou semi-direct
Année de construction : 2021

Remplace l'appareil suivant : Suivre la discussion sur le forum



 
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 20/12/2021 et mise à jour le 11/01/2022
(Mise en cache le 11/01/2022)

Je vous présente un reportage sur la télécabine débrayable dix places de Super Venosc aux Deux Alpes :

Image


Au sommaire :

  • Les Deux Alpes
  • Historique de l’aménagement de la Vallée Blanche
  • Construction
  • Rôles et situation de la télécabine de Super Venosc
  • Les caractéristiques de l'installation
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Véhicules et pinces
  • L'appareil, vu depuis les pistes
  • Conclusion
  • Crédits et remerciements

Les Deux Alpes

Les Deux Alpes est un domaine skiable situé dans le massif de l'Oisans en Isère. Il est implanté sur les alpages de deux villages formant la commune des Deux Alpes : Venosc, coté vallée du Vénéon et Mont de Lans, coté vallée de la Romanche.

L'aménagement des Deux Alpes débute dès 1938 à l'Alpe de Mont de Lans avec la construction d'un premier téléski. En 1946, la commune voisine de Venosc réalise à l'Alpe éponyme, un téléski. La création des deux Alpes, résulte de l'unification des domaines aménagés par les deux villages dans les années 1950. C'est d'ailleurs durant ces années que le domaine skiable connaît ses premières extensions. Pendant celles-ci, l'exploitant a d'abord aménagé les pentes situées en aval du plateau des Crêtes, puis dans les années 1970, le glacier de Mont de Lans est atteint puis équipé dans un premier temps avec les téléskis de Puy-Salié. À plus de 3100 mètres d'altitude, ces aménagements marquent le début de l'exploitation du ski d'été. C'est notamment grâce à ce glacier que le domaine des Deux Alpes connaît une importante renommée. On notera en 1985, la construction des célèbres DMC du Jandri Express 1 et 2 qui ont permis d'assurer un meilleur accès au secteur d'altitude. Depuis 2021, le domaine skiable se modernise après le changement d’exploitant avec notamment la construction de la télécabine de Super Venosc sur le secteur de la Vallée Blanche.

De nos jours, le domaine skiable des Deux Alpes s’étend entre 1280 et 3515 mètres d'altitude, du village de Mont de Lans au sommet de la crête de Puy Salié, sur le glacier de Mont de Lans. Ce domaine se compose de 96 pistes qui totalisent environ 140 km et d'un snowpark qui comporte différents parcours ludiques et modules de saut. La station compte aussi d’innombrables itinéraires hors-pistes qui participent largement à son intérêt.
Les Deux Alpes propose également, lors de la saison estivale, de nombreuses activités tel que du VTT de descente sur des pistes aménagées, de la randonnée ainsi qu'un important domaine de ski d'été sur le glacier de Mont de Lans.

Image

^^ Cliquez sur le logo pour accéder à une présentation des Deux Alpes plus détaillée. ^^


Historique de l’aménagement de la Vallée Blanche

L’aménagement du domaine skiable débute en 1938 sur les pentes situées sous le sommet de Pied Moutet avec la construction à l’automne par Georges Joseph Kemler d’un premier téléski. L’appareil est mis en service pour Pâques 1939 mais pour quelques minutes seulement car alors que les premiers skieurs ne sont pas encore arrivés, l’installation s’écroule.

Dès l’été, après cet échec la construction d’un nouveau téléski, celui de Pied Moutet 1950 par SPESA sur ces mêmes pentes débute. Les bétons et la cabane de ce téléski à enrouleurs sont réalisés cette année mais la guerre repousse la fin de la construction et l’ouverture n’est effectuée qu’à Noël 1946. Les débuts sont relativement chaotiques mais en avril, le câble ne déraille plus qu’une à deux fois par jour. Prenant son départ au milieu de L’Alpe de Mont de Lans, il a permis d’atteindre l’altitude de 1950 mètres au cœur du secteur de la Vallée Blanche.


Image
Vue sur la ligne du téléski de Pied Moutet Bas et sa cabane caractéristique abritant la gare aval.

Image
La fin de la ligne de ce téléski à enrouleurs.


L’année suivante, en 1947, les frères Gravier et Edouard Chalvin installent le téléski de la Morte, plus au sud du téléski de Pied Moutet 1950. Il a permis de desservir le bas des pentes du Pied Moutet du côté de L’Alpe de Mont de Lans.


Image
Vue sur la gare aval du téléski de la Morte puis plus au fond la cabane de la station aval du téléski de Pied Moutet. A noter le chalet de l’Edelweiss au centre de l’image, monté sur pilotis car le plateau était marécageux à cette époque.


Après avoir débuté l’aménagement du versant opposé du Jandri au début des années 1950, le développement du secteur de la Vallée Blanche se poursuit en 1954 avec la construction du téléski à enrouleurs de Pied Moutet 2100. Installé à la suite du téléski de Pied Moutet 1950, il a permis d’atteindre les environs sud du sommet du Mais à plus de 2100 mètres d’altitude et ainsi de desservir l’ensemble des pentes du secteur de la Vallée Blanche.

En 1958, un nouvel accès au secteur de Vallée Blanche est créé, avec l’installation du téléski éponyme par Montaz Mautino. Il permettait de desservir les pentes situées au sud de ce secteur en reliant l’extrémité sud de L’Alpe de Mont de Lans, au sommet de la crête du Fioc à 2090 mètres d’altitude.


Image
La gare aval du téléski de la Vallée Blanche.

Image
La partie haute de la ligne du téléski de la Vallée Blanche. Sur la droite, on distingue la fin de la ligne du téléski de Pied Moutet 1950 puis la ligne du téléski de Pied Moutet 2100.

Image
Le plan des pistes de l’hiver 1960-1961 avec sur le secteur de la Vallée Blanche : de gauche à droite, le téléski de Pied Moutet 1950 et au-dessus, le téléski de Pied Moutet 2100, puis le téléski de Pied Moutet (de la Morte) et enfin le téléski de la Vallée Blanche.


Du fait de l’importante fréquentation que rencontre le téléski de la Vallée Blanche, il est décidé de le doubler par un second téléski débrayable en 1961. C’est ainsi que le téléski du Fioc est construit par Montaz Mautino. Cet appareil disposait d’un virage et permettait de rallier la crête du Fioc mais plus au sud que le téléski de la Vallée Blanche. La même année, les téléskis de Pied Moutet 1950 et 2100 sont remplacés par des téléskis débrayables Montaz Mautino. Tandis que le téléski de Pied Moutet 1950 est remplacé sur un tracé identique, le téléski de Pied Moutet 2100 est remplacé sur un tracé légèrement différent avec un virage permettant d’atteindre les environs nord et non plus sud du sommet du Mais. Ce dernier a connu différents coloris pour les structures des pylônes et des gares an passant du rouge au gris. Enfin, l’année 1961 voit également le démontage de l’ancien téléski de la Morte.


Image
Vue sur la gare aval et le début de la ligne du téléski de la Vallée Blanche puis sur la gare aval et le début de la ligne du téléski du Fioc.

Image
Vue sur la ligne du téléski débrayable de Pied Moutet 1950. La station des Deux Alpes et son domaine skiable étaient moins développés comme le confirme les pentes encore vierges situées sous les Crêtes et le peu de constructions visibles à l’arrière-plan.

Image
Vue sur la poulie flottante de la gare amont du téléski débrayable de Pied Moutet 2100, alors en rouge.


Afin de répondre à la fréquentation croissante des téléskis de Pied Moutet 1950 et 2100 ainsi que des téléskis de la Vallée Blanche et du Fioc, Montaz Mautino installe en 1964 le télésiège fixe deux places des Cimes. Partant à mi-chemin entre les téléskis de Pied Moutet 1950 et de la Vallée Blanche, au milieu de L’Alpe de Mont de Lans, il permettait de rallier directement les environs du sommet du Mais à 2100 mètres d’altitude. Au même titre que le téléski débrayable de Pied Moutet 2100, il a arboré des structures de gares et des pylônes rouges ou gris durant son exploitation.


Image
Carte postale d’époque présentant différentes vues du télésiège des Cimes pour mettre en avant son accès aux pentes du secteur de la Vallée Blanche, sous le sommet de Pied Moutet.

Image
Vue sur la gare aval du télésiège des Cimes.

Image
La partie sud du secteur de la Vallée Blanche au début des années 1960 avec de gauche à droite, le téléski de Pied Moutet 1950 et sa cabane caractéristique, le télésiège des Cimes, le téléski de Vallée Blanche et enfin le téléski du Fioc.

Image
Le plan des pistes 1964-1965 avec sur le secteur de la Vallée Blanche : en 10, le téléski de Pied Moutet 2100 ; en 11, le téléski de Pied Moutet 1950 ; en 12, le télésiège des Cimes ; en 13, le téléski de la Vallée Blanche ; en 14 le téléski du Fioc ; en H, le projet du télésiège de Bons. L’aménagement du versant ouest de la Vallée Blanche était alors en projet.


Afin de créer un nouvel accès vers le secteur de la Vallée Blanche depuis la station des Deux Alpes, la télécabine débrayable quatre places de Super Venosc est construite en 1966 par Weber avec l’utilisation de pinces débrayables Muller. Elle a permis de rallier directement les environs du sommet du Mais à plus de 2100 mètres d’altitude, à proximité de l’arrivée du télésiège des Cimes et du téléski de Pied Moutet 2100 depuis le nord de la station, à l’extrémité de L’Alpe de Venosc. A noter que cet appareil pouvait fonctionner suivant différents modes. En effet, ce téléporté pouvait fonctionner en mode télécabine débrayable quatre places, télésiège débrayable deux places ou en mode mixe avec sièges et cabines. Ces flexibilités de fonctionnement permettaient par exemple d’adapter les véhicules si le vent soufflait de manière importante en utilisant des sièges plutôt que des cabines afin de limiter l’emprise au vent. Différents modèles de cabines ont été mis en service avec de nombreux coloris. Cette première remontée mécanique de l’axe de Super Venosc, contrairement aux télécabines actuelles, disposait d’un fonctionnement relativement manuel puisqu’elle nécessitait l’intervention du personnel d’exploitation pour lancer et ralentir les cabines ainsi qu’ouvrir et fermer les portes.

Image
Vue générale sur la ligne de la télécabine de Super Venosc depuis la fin de la piste du Diable avec le départ de la télécabine éponyme au premier plan.

Image
Vue sur le début de la ligne de la télécabine de Super Venosc, exploitée en télésiège.

Image
Une cabine rouge du premier modèle utilisé.

Image
Vue estivale sur la gare aval et le début de de la télécabine de Super Venosc avec le second modèle de cabine. A l’arrière-plan, l’urbanisation s’intensifie sur L’Alpe de Venosc. Sur les pentes du versant opposé, on distingue les pylônes jaunes du télésiège de la Rouge sur la gauche puis la télécabine du Diable plus à droite.

Image
Croisement d’une cabine rouge et d'une jaune du premier modèle lors de l’exploitation de la télécabine en mode téléporté mixe avec sièges et cabines.

Image
Cabines rouges et bleues de la télécabine de Super Venosc sur le haut de la ligne. La ligne de la télécabine du Diable est visible sur le versant principal du Jandri à l’arrière-plan avec le champ de bosses de la piste noire du Diable sur sa droite.

Image
Les environs du Mais avec le restaurant La Troïka et de gauche à droite les gares amont de la télécabine de Super Venosc, ici exploitée en mode télésiège, du téléski de Pied Moutet 2100 puis du télésiège des Cimes.


En 1969, le vieillissant téléski de Pied Moutet 1950 est remplacé sur un tracé identique par Montaz Mautino par le télésiège fixe deux places du même nom. Il a ainsi permis d’apporter plus de débit et de confort sur cet axe permettant de rejoindre la partie médiane du secteur de la Vallée Blanche depuis une porte d’entrée située à mi-chemin entre L’Alpe de Mont de Lans et L’Alpe de Venosc.


Image
Un siège du télésiège de Pied Moutet 1950 après être fièrement passé en face de la Roche de la Muzelle.


En 1971, le hameau de Bons, dépendant de la commune de Mont de Lans est relié au domaine skiable des Deux Alpes via le secteur de la Vallée Blanche avec la construction par Montaz Mautino du télésiège fixe deux places de Bons. Partant à quelques mètres du hameau, il ralliait les environs du sommet de la crête du Fioc à 2060 mètres d’altitude et permettait ainsi de desservir l’ensemble des pistes du versant de la Vallée Blanche et permettait notamment les rotations sur celles situées en haut de ce secteur grâce à une gare intermédiaire.


Image
Vue générale sur la gare aval du télésiège de Bons.


En 1976, Montaz Mautino installe le téléski des Cartons afin de doubler le téléski de Pied Moutet 2100 et ainsi permettre d’accroitre le débit des remontées mécaniques desservant les pistes situées le plus haut en altitude sur le secteur de la Vallée Blanche, sous le sommet du Mais. Son tracé était situé plus au sud que celui du téléski de Pied Moutet 2100.

Après plus de vingt ans sans investissement sur le secteur de la Vallée Blanche car ayant préféré développer le versant principal du Jandri, la station des Deux Alpes décide en 1987 de remplacer la télécabine de Super Venosc, devenue vieillissante. C’est alors que Poma construit le télésiège fixe quatre places de Super Venosc. Les deux appareils ont coexisté lors de la première année d’exploitation du télésiège, la télécabine ayant été démontée lors de l’été 1988.


Image
Le plan des pistes de l’hiver 1987-1988 avec sur le secteur de la Vallée Blanche : en 20, le télésiège de Bons ; en 21 le téléski du Fioc ; en 22, le téléski de la Vallée Blanche ; en 23, le télésiège des Cimes ; en 24 le télésiège de Pied Moutet 1950 ; en 25, le téléski de Pied Moutet 2100 ; en 26, le téléski des Cartons ; en 27, la télécabine de Super Venosc et en 28, le télésiège de Super Venosc.

Image
Vue sur la ligne du télésiège de Super Venosc depuis la piste noire du Diable (cliquez dur l’image pour accéder au reportage).

Image
Vue sur estivale sur la gare aval (cliquez dur l’image pour accéder au reportage).

Image
Un pylône du télésiège de Super Venosc avec la Tête de Lauranoure puis la Roche de la Muzelle dominant l’arrière-plan (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


En 1998, le télésiège fixe quatre places de la Vallée Blanche est construit afin de remplacer le téléski de la Vallée Blanche, le téléski du Fioc et le télésiège des Cimes. En effet, ces installations étaient devenues vétustes et ne correspondaient plus aux attentes de la clientèle en matière de confort et de débit. La même année, le télésiège des Guichères construit en 1980 sur le versant principal du Jandri est réimplanté après restructuration en tant que télésiège fixe deux places de Pied Moutet 2 sur le secteur de la Vallée Blanche afin de remplacer les téléskis de Pied Moutet 2100 et des Cartons et ainsi desservir le haut des pentes situées sous le sommet de Pied Moutet. 1998 voit également l’apparition des premiers enneigeurs sur le secteur de la Vallée Blanche avec l’équipement en neige artificielle de la piste bleue du même nom, principale piste de ce secteur, directement desservie par le nouveau télésiège. En effet, orientée est et située beaucoup plus bas que le versant principal du Jandri, le secteur de la Vallée Blanche peut souffrir de manque d’enneigement. Le télésiège de Pied Moutet 1950 est démonté l’année suivante.


Image
Vue sur la fin de la ligne du télésiège de Vallée Blanche.

Image
Vue en plongée sur la gare aval du télésiège de Pied Moutet 2 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


Afin de faciliter le transfert des skieurs du versant principal du Jandri vers le secteur de la Vallée Blanche et ainsi faciliter son accès tout en accroissant son attractivité puisque considéré comme secondaire, le télésiège fixe quatre places de la Côte est construit en 2005 par Poma. La jonction entre les deux versants s’effectue via l’extrémité nord de L’Alpe de Mont Lans, où ce téléporté prend son départ.


Image
Vue générale sur la gare amont du télésiège de la Côte (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


En 2008, un accident survient sur la partie haute de la ligne du télésiège de Bons signant l’arrêt du télésiège. D’importantes remises aux normes et des réparations étaient nécessaires pour faire fonctionner de nouveau le télésiège mais face à sa faible fréquentation il a été décidé de ne plus l’exploiter. Il est finalement démonté en 2016.

En 2014, c’est au tour du télésiège de Pied Moutet 2 d’être démonté. Malgré une desserte intéressante des pistes situées plus en altitude sur le secteur de la Vallée Blanche, il était peu fréquenté par rapport au télésiège de Super Venosc qui desservait les mêmes pistes en plus d’offrir du dénivelé supplémentaire.

Construction

Afin de permettre la reconstruction de la résidence de tourisme des Clarines au niveau de sa gare aval, le télésiège de Super Venosc est démonté en 2018. Aucun remplacement n’avait alors été effectué, occasionnant des désagréments aux personnes logeant sur les hauteurs de L’Alpe de Venosc pour lesquelles le télésiège de Super Venosc jouait un rôle essentiel pour accéder au domaine skiable via le secteur de la Vallée Blanche. En 2020, la concession de l’exploitation du domaine skiable des Deux Alpes, jusqu’alors gérée par Deux Alpes Loisirs, filiale de la Compagnie des Alpes touche à sa fin. La DSP (Délégation de Service Public) est alors passée dans les mains de la SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez) exploitant également les domaines skiables de L’Alpe d’Huez et de La Grave et gérant aujourd’hui la majeure partie des domaines de L’Oisans. Le nouveau délégataire entreprend alors d’investir massivement dans le renouvellement des remontées mécaniques des Deux Alpes. Afin de faire regagner en attractivité le secteur de la Vallée Blanche jusqu’alors quelque peu délaissé, les premiers principaux investissements sont prévus sur ce secteur. C’est alors qu’en 2021 est construite la télécabine débrayable dix places de Super Venosc afin de remplacer le précédent télésiège fixe quatre places et voir ainsi de nouveau une télécabine sur cette ligne historique. Avec une nouvelle télécabine répondant aux derniers standards en matière de confort, de rapidité et de débit, elle permet aux clients qui résident aux pieds de sa gare aval, de rejoindre facilement les environs du Mais à plus de 2100 mètres d’altitude.

Le constructeur Isérois Poma, est choisi pour la réalisation de l’appareil comme pour une grande majorité des remontées mécaniques commandées par la SATA. Dans un premier temps, il est décidé de construire la télécabine en l’équipant de 24 cabines 10 places Evo de Sigma pour permettre un débit de 1400 p/h avant le passage en 2022 au débit définitif de 2200 p/h avec 37 cabines et l’ajout d’un garage pour le stockage des cabines supplémentaires.


Image
Vue aérienne sur le secteur de la Vallée Blanche et ses remontées mécaniques avant la construction de la télécabine de Super Venosc.


Les travaux ont débuté tardivement, au début du mois d’août 2021. Le chantier a commencé en gare amont avec la réalisation des terrassements nécessaires à l’implantation de la gare et le coulage de la semelle de fondation de la gare. Les fouilles à l’emplacement de certains pylônes ont également été réalisées durant cette période.


Image
Vue sur le futur emplacement de la gare aval de la télécabine de Super Venosc alors vierge de tous travaux avec la finition des bâtiments de la nouvelle résidence des Clarines à l'arrière, le 8 août 2021.

Image
Fouilles au niveau du P7 le 8 août 2021.

Image
Vue générale sur l’emplacement de le gare amont depuis le sommet de Pied Moutet culminant à 2339 mètres d’altitude, le 8 août 2021. Au sommet du Mais à 2106 mètres d’altitude, on peut voir le restaurant La Troïka à proximité de la future gare amont de la télécabine.


Au mois de septembre 2021, le chantier se poursuit avec la réalisation de l’important décaissement et des terrassements en gare aval et le début des fondations à ce niveau puis le coulage des massifs de cette station. Les massifs des pylônes sont également coulés tout comme ceux de la gare amont.


Image
Vue sur l’impressionnant décaissement en gare aval le 9 septembre 2021.

Image
La semelle des fondations de la gare aval avec des ferraillages sur les côtés le 9 septembre 2021.

Image
Le massif du P6 avant le coulage du béton avec son coffrage. On peut voir sur le dessus du futur massif, les tiges filetées qui permettront d’accueillir l’embase du pylône. On distingue également les ferraillages à l’intérieur du coffrage.

Image
Les massifs de la gare amont.


Durant le mois d’octobre 2021, les mécaniques des gares sont montées. La gare amont est alors quasiment terminée avec quelques finitions restant à effectuer. En gare aval, l’habillage de la gare a débuté. Les premiers pylônes de la ligne comme le dernier sont levés à la grue tandis que les autres sont héliportés le 7 octobre.


Image
Vue sur la gare aval avec la mécanique montée et l’habillage en cours d’installation le 24 octobre 2021. Le bardage bois est posé tandis que les vitrages restent à être montés.

Image
Gros plan sur le contour et la poulie tension de l’installation le 24 octobre 2021. Les sous-faces en bois des gares sont encore à poser.

Image
Vue générale sur la gare aval avec les premiers pylônes de la ligne montés, le 24 octobre 2021. Derrière, la nouvelle résidence des Clarines est achevée. Le décaissement réalisé en gare aval est toujours aussi impressionnant.

Image
Vue sur la ligne posée depuis la gare aval du télésiège du Diable, le 24 octobre 2021.

Image
Le pylône 10, dernier pylône de la ligne avec ses balanciers de douze galets supports, totalement posé et monté, le 24 octobre 2021.

Image
Vue en plongée sur la gare amont le 24 octobre 2021. Sur la droite, on peut voir le bâtiment en béton abritant les transformateurs de l’appareil et qui constituera également les fondations du futur garage des cabines.

Image
La gare amont davantage avancée que la gare aval avec les vitrages posés, le 24 octobre 2021. Le chalet d’exploitation est toujours en cours de construction.

Image
Gros plan sur l’aiguillage qui permettra à l’avenir d’acheminer les cabines vers le garage lors du passage en débit définitif, le 24 octobre 2021.

Image
La bobine Arcelor Mittal du câble porteur-tracteur de 48 millimètres de diamètre de la télécabine livrée sur le chantier et en attente d’être déroulée, le 24 octobre 2021.


Au cours du mois de novembre 2021, les gares sont totalement finies d’être montées avec la pose des derniers éléments de finitions tels que les logos sur les faces des gares. Le câble est également déroulé puis épissuré. Après l’arrivée des cabines et des pinces les premiers essais sont effectués avant les réglages et tests de l’appareil.


Image
Vue sur la gare aval achevée, le 27 novembre 2021.

Image
Arrivée des suspentes et des pinces débrayables LPA sur le chantier sous une averse de neige, le 27 novembre 2021.

Image
Les premières cabines 10 places Evo sont également arrivées au 27 novembre 202.


Au début du mois de décembre 2021, les cabines sont mises en ligne puis les derniers tests et réglages sont effectués avant validation de l’installation par les autorités de contrôle. L’appareil est ouvert au premier jour des vacances de Noël 2021-2022, le 18 décembre comme le prévoyait le calendrier des travaux. Ainsi, malgré un début des travaux relativement tardifs en août 2021, le chantier s’est terminé parfaitement dans les temps.

Pour plus d’informations, lien vers le sujet dédié à la construction de la télécabine : Construction TCD10 de Super Venosc

Rôles et situation de la télécabine de Super Venosc

Le rôle principal de la télécabine de Super Venosc est de permettre l’accès au domaine skiable pour les personnes logeant dans les résidences de l’Alpe de Venosc notamment à la suite de la reconstruction de la résidence des Clarines, située aux pieds de l’installation. Grâce à ce téléporté, il est ainsi possible d’accéder au secteur de la Vallée Blanche puis de rejoindre le versant du Jandri via une des pistes bleues de la Vallée Blanche puis la piste bleue de la Côte et enfin le télésiège de la Petite Aiguille. S’agissant d’une télécabine, cet appareil constitue un important ascenseur vers le domaine skiable, facilement accessible à tous les skieurs et notamment aux débutants. Il permet également aux piétons d’atteindre le sommet du Mais et ainsi de profiter du restaurant La Troïka et des sentiers parcourant les hauteurs de la Vallée Blanche. Ils peuvent ensuite redescendre sur les Deux Alpes via la télécabine.

De plus, ce téléporté dessert un agréable espace de ski propre sur les pentes moyennes situées sous le sommet de Pied Moutet permettant à tous les skieurs de s’exercer et de profiter de l’orientation est et donc ensoleillée du secteur de Vallée Blanche.

La télécabine de Super Venosc dessert principalement et directement une piste :

  • Super Venosc, une piste bleue agréable permettant aux skieurs moyens de profiter des pentes de Pied Moutet en l’enchainant. Elle donne accès à toutes les autres pistes du secteur de la Vallée Blanche.


Image
La situation de la télécabine de de Super Venosc par rapport à l’ensemble du domaine skiable des Deux Alpes.

Image
Gros plan sur le secteur de la Vallée Blanche et la piste desservie par la télécabine de Super Venosc.


Les caractéristiques de l’installation

Caractéristiques administratives

  • TCD – Télécabine à pinces débrayables : Super Venosc
  • Exploitant : SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez)
  • Constructeur : Poma
  • Maître d’œuvre : DCSA
  • Année de construction : 2021
Caractéristiques d’exploitation

  • Saison d'exploitation : Hiver
  • Capacité : 10 places
  • Débit provisoire maximal théorique à la montée : 1460 p/h
  • Débit définitif maximal théorique à la montée : 2200 p/h
  • Débit provisoire maximal théorique à la descente : 730 p/h
  • Débit définitif maximal théorique à la descente : 1100 p/h
  • Vitesse d'exploitation maximale théorique : 5 m/s
  • Sens de montée : Gauche
  • Largeur de voie : 6.10 m
Caractéristiques géométriques

  • Altitude aval : 1696.42 m
  • Altitude amont : 2100.92 m
  • Dénivelée : 404.50 m
  • Longueur développée : 1168 m
  • Longueur horizontale : 1111 m
  • Portée maximale : 288 m
  • Survol maximal : 30 m
  • Pente maximale : 85.8 %
  • Pente moyenne : 37 %
  • Temps de trajet : Environ 3 min 53 s
Caractéristiques des gares

  • Type d'appareil : Multix
  • Emplacement motrice : Amont
  • Type de motorisation : Direct Drive
  • Puissance développée : 662 kW
  • Emplacement tension : Aval
  • Type de tension : Hydraulique
  • Nombre de vérin : 1
  • Tension nominale : 25 700 daN
Caractéristiques de la ligne

  • Nombre de pylônes : 10
  • Type de véhicule : Cabine 10 places Evo
  • Nombre de cabines en débit provisoire : 24
  • Nombre de cabines en débit définitif : 37
  • Dispositif d'accouplement : Pince débrayable LPA
Caractéristiques du câble

  • Année de fabrication : 2021
  • Diamètre : 48 mm
  • Fabricant : Arcelor Mittal
  • Résistance à la rupture : 174 000 daN

La gare aval

La gare aval de la télécabine de Super Venosc est implantée à 1696 mètres d’altitude sur les hauteurs de l’Alpe de Venosc dans un important décaissement, quelques mètres en amont des nouvelles résidences des Clarines et à proximité de celles du Flocon d’Or et des Balcons du Soleil. Elle est ainsi directement accessible aux personnes étant hébergées dans les logements de cette partie de la station, disposant alors d’un accès skis aux pieds au secteur de la Vallée Blanche. Pour les skieurs descendant les pentes de Pied Moutet et la piste bleue de Super Venosc, l’accès à la gare aval s’effectue directement à la fin de cette piste, le rendant relativement dangereux.

La station aval de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte une couverture constituée d’un bardage bois et de vitrages. Les faces de la gare abordent le nom de l’installation, le logo du constructeur et le logo de la station avec la mention de la marque label de qualité AEON de la SATA, exploitant du domaine skiable. Il s’agit de la station tension de l’installation. L’effort de tension sur le câble est appliqué à l’aide d’un vérin hydraulique développant une force de 25 700 daN. Afin que la tension en gare soit constante quelles que soient les variations de charge sur la ligne, l’ensemble de la gare est placé sur un chariot appelé lorry, coulissant par rapport à la structure fixe du massif de la gare.


Image
Vue sur la gare aval dans son environnement depuis la piste bleue de Super Venosc avec le bâtiment abritant les résidences Le Flocon d’Or et Les Balcons du Soleil et leurs tours caractéristiques à l’arrière-plan.

Image
Vue en plongée avec une cabine entrant dans le décaissement de la gare aval. A l’arrière-plan, on peut voir les récentes résidences des Clarines et au fond, on peut apercevoir la station aval et le début de la ligne du télésiège du Diable.

Image
Vue en plongée avec les trois premiers pylônes de la ligne.

Image
Vue générale sur la gare aval depuis la fin de la piste de Super Venosc. A l’arrière-plan on peut voir sur la gauche la Tête de Lauranoure et sur la droite la Roche de la Muzelle culminant respectivement à 3325 et 3465 mètres d’altitude.

Image
Vue de trois quarts.

Image
Vue de face sur l’arrière de la gare aval de la télécabine de Super Venosc avec le logo de la station, le nom de l’appareil ainsi que le logo du constructeur.

Image
Vue de trois quarts du côté opposé.

Image
La gare aval et les trois premiers pylônes de la ligne vus depuis la route amenant aux hauteurs de L’Alpe de Venosc.

Image
Le portique avec les bornes de contrôle des forfaits.

Image
Vue sur le ralentisseur.

Image
Vue sur une cabine s’apprêtant à atteindre la zone d’embarquement. Le rail avec les rouleaux permettant de guider la cabine du côté intérieur de la gare est bien visible.

Image
Une cabine dans le contour, au niveau de la fin de la zone d’embarquement. Le guide intérieur des cabines constitué d’un rail et de rouleaux est bien visible.

Image
Dans le lanceur, c’est parti !


La ligne

La ligne de la télécabine de Super Venosc parcourt 1168 m de longueur pour 405 m de dénivelée afin de rallier les environs du sommet de Mais à 2101 mètres d’altitude depuis les hauteurs de l'Alpe de Venosc à 1696 mètres d'altitude.

Dans un premier temps, grâces aux trois premiers pylônes, la ligne de la télécabine de Super Venosc sort de l’imposant décaissement réalisé pour installer la gare aval en bas des pentes du Pied Moutet, aux pieds des résidences des hauteurs de L’Alpe de Venosc. C’est à ce niveau que se situe la pente maximale de la ligne, de 85.8%. Ensuite du pylône 4 au pylône 7, l’inclinaison de la ligne est régulière et constante. La portée entre les pylônes 6 et 7 est la portée maximale de la ligne avec 288 mètres de long. Le septième ouvrage de la ligne, réduit la pente de la ligne. Par la suite, le pylône 9 la diminue encore plus et enfin le pylône 10 rétablit la ligne à l’horizontale avant l’entrée en gare amont. C’est après le neuvième ouvrage de la ligne que le survol est maximal avec plus de 30 mètres de hauteur. Lors de la portée entre le dernier pylône et la station amont, la télécabine de Super Venosc survole le départ de la piste de Super Venosc.


Image
Profil en long de la télécabine de Super Venosc.


Cette installation comporte 10 pylônes tubulaires dont 3 compressions et 7 supports, équipés ainsi :


  • P1 : 12C/12C
  • P2 : 12C/12C
  • P3 : 12C/12C
  • P4 : 12S/12S
  • P5 : 8S/6S
  • P6 : 10S/8S
  • P7 : 12S/10S
  • P8 : 10S/8S
  • P9 : 12S/12S
  • P10 : 12S/12S


A noter que le débit à la descente de cette télécabine n'est que de 50%, ce qui justifie une nombre moins important de galets sur le brin descendant par rapport au brin montant sur certains pylônes.


Image
Vue sur le début de la ligne depuis la gare aval.

Image
Le P1. En avant sur la ligne !

Image
Le P2.

Image
Le P3.

Image
La portée vers le pylône 4.

Image
Le P4. La ligne sort du décaissement réalisé pour installer la gare aval.

Image
La portée vers le pylône 5.

Image
Le P5.

Image
Vue arrière sur le début de la ligne avec L’Alpe de Venosc à l’arrière-plan.

Image
La portée vers le pylône 6. Il s’agit de la portée la plus longue de la ligne avec une longueur de 288 mètres.

Image
Le P6. Avec le pylône 5, ils constituent les ouvrages les plus hauts de la ligne avec une hauteur de 20 mètres.

Image
La portée vers le pylône 7.

Image
Le P7.

Image
La portée vers le pylône 8 avec le sommet de Pied Moutet culminant à 2339 mètres d’altitude à l’arrière-plan à gauche.

Image
Le P8.

Image
La portée vers le pylône 9.

Image
Le P9.

Image
La tête du pylône 9 avec douze galets supports sur chaque côté du brin de câble.

Image
La portée vers le pylône 10 avec le restaurant la Troïka sur la droite au sommet du Mais à 2106 mètres d’altitude.

Image
Le P10.

Image
La portée vers le gare amont.


La gare amont


Image
L’arrivée en gare amont au niveau du ralentisseur.


La gare amont de la télécabine de Super Venosc est implantée à 2101 mètres d’altitude, à proximité du sommet du Mais culminant à 2106 mètres et du restaurant d’altitude de la Troïka. Elle constitue ainsi le point culminant du secteur de la Vallée Blanche et donne accès à l’ensemble des pistes de celui-ci.

La station amont de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte la même couverture que la gare aval, constituée d’un bardage bois et de vitrages ainsi que des inscriptions identiques. Il s’agit de la station motrice de l’installation. Le câble est mis en mouvement via un moteur synchrone à aimants permanents de type Direct Drive d’une puissance de 662 kW. Il est directement relié à la poulie d’entrainement permettant ainsi de s’affranchir d’un réducteur tout en réduisant la consommation d’énergie et les nuisances sonores.
Les voies de cheminement des gares permettent le stockage des 24 véhicules en débit provisoire hors exploitation. Lors du passage en débit définitif avec l’ajout de 13 cabines, un garage sera construit pour permettre de stocker les véhicules supplémentaires.


Image
Vue sur le ralentisseur et la fin de la ligne de la télécabine de Super Venosc depuis le quai de débarquement de la gare amont. A l’arrière-plan, on peut voir le versant principal du Jandri et le sommet éponyme culminant à 3288 mètres d’altitude au centre. Plus à droite, la Montagne de Rachas puis la Tête Moute culminant respectivement à 2748 et 2814 mètres d’altitude sont visibles sur les hauteurs du secteur du Diable.

Image
Une cabine entrant dans la zone de débarquement.

Image
Une cabine entrant dans le contour.

Image
Vue générale sur le contour.

Image
Vue de trois quarts.

Image
Vue de face sur l’arrière de la gare amont.

Image
Vue de trois quarts depuis le côté opposé avec la Tête de Lauranoure culminant à 3325 mètres d’altitude à l’arrière-plan.

Image
Vue générale sur la gare amont avec le dernier ouvrage de la ligne.

Image
Vue de côté avec le pylône 10. Au fond, on distingue les Aiguilles d’Arves dont la plus haute, l’Aiguille Méridionale culmine à 3514 mètres d’altitude.

Image
Vue de côté sur la gare amont

Image
Gros plan sur le Direct Drive d’entrainement du câble.

Image
Vue sur la gare amont depuis le côté opposé avec l’Aiguille de Venosc culminant à 2830 mètres d’altitude à l’arrière-plan.

Image
Vue de côté depuis le départ de la piste bleue de Super Venosc.

Image
Vue de côté avec le dernier pylône de ligne. La Roche de la Muzelle domine l’arrière-plan.

Image
Vue de trois quarts sur l’avant de la gare. La construction en béton abrite les armoires électriques et le local des transformateurs de l’installation et servira de fondation pour le futur garage.

Image
Vue en contre-plongée depuis le départ de la piste bleue de Super Venosc.


Véhicules et pinces

La télécabine de Super Venosc est équipée de 24 cabines Evo 10 places fournies par Sigma, filiale de Poma. Ces véhicules sont de couleur gris anthracite avec porte- skis extérieurs. Le nom de l’appareil est inscrit sur le plexiglas de la face droite tandis que le nom de la station avec le label AEON est inscrit sur celui de la face gauche. Les véhicules sont reliés au câble par l’intermédiaire d’une pince débrayable LPA. En débit définitif, l’installation comportera 37 cabines afin d’atteindre un débit de 2200 p/h.


Image
Une cabine Evo 10 places s’apprêtant à passer devant l’Aiguille de Venosc culminant à 2830 mètres d’altitude.

Image
Une cabine passant devant les pentes du Pied Moutet. Le logo des Deux Alpes et le label AEON de la SATA sont inscrits sur la face avant du véhicule.

Image
Autre vue sur la face gauche d’une cabine.

Image
Vue sur l’arrière d’une cabine juste au-dessus de l’Aiguille de Venosc.

Image
Vue arrière sur une cabine passant devant la Roche de la Muzelle.

Image
Croisement de deux véhicules avec l’Aiguille de Venosc à l’arrière-plan.

Image
Gros plan sur une suspente et une pince débrayable LPA. Le levier et le flexible permettant d’actionner le mécanisme d’ouverture et de fermeture des portes est bien visible le long de la suspente.

Image
Autre vue sur une pince et une suspente.


L'appareil, vu depuis les pistes


Image
Vue sur la fin de la ligne de la télécabine de Super Venosc depuis les abords de la gare amont.

Image
Vue sur le pylône 10 et la fin de la ligne depuis le départ de la piste bleue de Super Venosc.

Image
La gare amont et le dernier pylône de la ligne vus depuis le début de cette piste. A l’arrière-plan, on peut voir le sommet de Pied Moutet culminant à 2339 mètres d’altitude.

Image
La portée entre les ouvrages 9 et 10 vue depuis le début cette même piste avec le versant du Jandri à l’arrière-plan.

Image
Vue lointaine sur les pylônes 8 et 9 et la portée vers le dernier ouvrage de la ligne depuis cette piste bleue. A l’arrière-plan à droite, on distingue la vallée du Vénéon puis au fond la Tête des Fétoules et la Tête de l’Etret culminant respectivement à 3459 et 3559 mètres d’altitude.

Image
Vue générale sur la partie médiane de la ligne depuis une des pistes de liaison entre les pistes de la Vallée Blanche et la piste de Super Venosc. A l’arrière-plan de gauche à droite, la Tête de Lauranoure, la Roche de la Muzelle et l’Aiguille de Venosc.

Image
Gros plan sur le pylône 7 depuis la piste bleue de Super Venosc.

Image
Le début de la ligne vue depuis la fin de cette piste.

Image
La portée vers le pylône 5 et cet ouvrage depuis cette piste bleue.

Image
Vue vers l’aval de cette portée avec le pylône 4. La résidence Les Balcons du Soleil est bien visible derrière la ligne de la télécabine. A l’arrière-plan sur la droite, on peut voir la pente raide de la piste noire du Diable.

Image
Vue sur la portée vers le cinquième ouvrage de la ligne depuis la fin de la piste bleue de Super Venosc.

Image
Vue sur le pylône 4. Derrière, on peut apercevoir la ligne du télésiège du Diable. La Montagne de Rachas constitue le sommet de l’arrière-plan, surplombant ainsi la ligne de ce télésiège.

Image
Les balanciers avec douze galets supports sur chaque brin de câble de ce pylône.

Image
Vue sur la portée vers le pylône 5 depuis la fin de la piste bleue de Super Venosc.

Image
Le début de la ligne de la télécabine de Super Venosc vu depuis la fin de la piste éponyme.


Conclusion

Nouveauté 2021 sur le domaine skiable des Deux Alpes, la télécabine de Super Venosc marque le début du renouvellement du secteur de la Vallée Blanche avant le remplacement du télésiège fixe de la Vallée Blanche par un téléporté débrayable mixte en 2022 et la création d’une piste verte. Cette nouvelle télécabine moderne, confortable et rapide permet d’acheminer de nouveau en toute sécurité les skieurs de tous niveaux en provenance des résidences situées sur les hauteurs de L’Alpe de Venosc vers le domaine skiable via le secteur de la Vallée Blanche après le démontage du télésiège de Super Venosc en 2018 pour la reconstruction des résidences des Clarines. Elle est également facilement accessible aux piétons souhaitant rejoindre les environs du sommet du Mais à plus de 2100 mètres d’altitude, sur les hauteurs de la Vallée Blanche Ce téléporté dessert également une agréable piste bleue relativement soutenue permettant de profiter des pentes ensoleillées situées sous le sommet de Pied Moutet. Néanmoins, la nouvelle télécabine aurait pu s’accompagner de la réouverture des anciennes pistes rouges de Super Venosc permettant également aux skieurs plus expérimentés de profiter pleinement de ces pentes. Ce téléporté permet tout de même avec un tout nouvel appareil de faire regagner en attractivité le secteur de Vallée Blanche par rapport au secteur principal du Jandri plus vaste et plus haut en altitude. En effet, le secteur de la Vallée Blanche n’avait pas connu de nouvelles remontées mécaniques depuis 2005 avec la construction du télésiège de la Côte permettant aux skieurs en provenance du versant principal du Jandri de basculer sur ce secteur. Le débit apporté par la télécabine de Super Venosc sera d’autant plus amélioré en 2022 avec l’ajout de 13 cabines supplémentaires. Enfin, l’accès à l’appareil depuis la piste bleue de Super Venosc devrait être reprofilé en 2022 afin de le garantir en toute sécurité en évitant que la pente de la piste ne se termine juste en face des portiques de la gare aval.


Image
Croisement de deux véhicules de la télécabine de Super Venosc avec la Roche de la Muzelle et l’Aiguille de Venosc à l’arrière-plan.


Crédits et remerciements

Je tiens à remercier particulièrement piedmoutet pour son aide précieuse pour l’historique des remontées mécaniques, ses anciens clichés et plans des pistes des Deux Alpes. Je remercie également monchu, Xavier Bourit et j’ib respectivement pour ses photos de l’ancienne télécabine de Super Venosc, ses anciennes prises de vues et ses photos du télésiège de Super Venosc. Enfin, mes remerciements vont à passion2alpes pour ses contacts.

Photographies : Bovinant
Date des prises de vues : 18 décembre 2021
Photographies historiques : piedmoutet, monchu, Xavier Bourit, j’ib
Graphisme et bannière : Bovinant
Texte : Bovinant



2022 - Bovinant - www.remontees-mecaniques.net



Suivre la discussion sur le forum


Appareils en relation :