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TCD10 de Tovière
Tignes (Espace Tignes-Val-d'Isère)
Skirail



Description rapide :
Télécabine qui permettait l'accès au sommet de Tovière depuis Tignes-le-Lac. Elle a été construite avec des technologies auparavant encore jamais utilisées.
Année de construction : 1986
Année de fin de service en : 2013
Remplacé par l'appareil suivant :
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Télécabine qui permettait l'accès au sommet de Tovière depuis Tignes-le-Lac. Elle a été construite avec des technologies auparavant encore jamais utilisées.
Année de construction : 1986
Année de fin de service en : 2013
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Vidéos de l'appareil
Auteur de cette partie : j'ib
Section écrite le 19/05/2021 et mise à jour le 14/06/2021
(Mise en cache le 14/06/2021)
Télécabine de Tovière
Tignes (73)
Tignes (73)

Bienvenue à Tignes
Tignes est une station de ski savoyarde composée de quatre villages, tous situés en Haute Tarentaise : Tignes-les-Brévières (1550 mètres), Tignes-les-Boisses (1800 mètres), Tignes-le-Lac (2100 mètres) et Tignes-le-Val-Claret (2100 mètres).
- Tignes-le-Val-Claret, le lac de Tignes ainsi que Tignes-le-Lac

La station se compose de 37 remontées mécaniques (1 téléphérique, 1 funiculaire, 3 télécabines, 20 télésièges et 11 téléskis). Elles desservent au total 64 pistes dont 10 pistes noires, 18 pistes rouges, 35 pistes bleues et 1 piste verte.
Tignes fait partie du domaine skiable qui se nomme l'Espace Killy. Ce domaine regroupe les deux célèbres stations de ski, Tignes et Val-d'Isère. L'accès à Val-d'Isère depuis Tignes s'effectue soit par la télécabine de Tovière, soit par le télésiège des Tufs ou par les télésièges de Bollin et de Fresse. Quant à l'accès depuis Val-d'Isère, il s'effectue par le télésiège des Tommeuses ou par le télésiège Borsat Express.
A noter que Tignes est aussi réputé pour la pratique du ski d'été, effectué sur le glacier de la Grande-Motte, entre 2760 et 3460 mètres d'altitude, sur le sommet de l'Espace Killy. Depuis ce glacier, on jouit d'une vue imprenable sur les plus hauts sommets de Savoie : la Grande Casse, la Grande Sassière, le Mont Pourri, le Dôme de la Sache... Mais aussi sur toutes la chaîne du Mont-Blanc !
- Le glacier de la Grande-Motte vu depuis Tignes-le-Lac

L'aménagement du secteur de Tovière
Tignes a marqué les débuts du ski en Haute-Tarentaise dès 1935 avec le téléski de la Rhona, long de 600 mètres et grimpant 170 mètres de dénivelée au niveau du hameau éponyme (vers le lac du Chevril). Cet appareil a été conçu par Gabriel Julliard avec Raymond Prantz comme promoteur du projet et M. Recordon comme entrepreneur de travaux publics. Pour l'anecdote, les skieurs empruntaient cet appareil grâce à des ceintures verrouillées par un anneau. Ce téléski est démonté en 1947 suite à quelques difficultés d'exploitation. Prantz décide alors de commander à Poma un nouveau téléski entre 2100 et 2400 mètres non loin du lac de Tignes.
- Tracé du téléski du Ronne issu d'une image du livre Les Pionniers du Téléski de Pierre Montaz

Le domaine skiable de Tignes commence réellement à prendre de l'ampleur en 1954 avec la construction du téléski du Chardonnet et d'un remonte-pente aux Boisses. En 1955, un télébenne est construit entre le hameau des Brévières et celui des Boisses, puis en 1957 est construite la première remontée mécanique de Tignes-le-Lac : la télécabine de Tovière. De manufacture Neyret-Beylier, il s'agissait d'un appareil de type "télévoiture" à l'image de ce qui était sur le tracé du Diable aux Deux Alpes. Cette même année est également construit le téléski des Tommeuses par Constam afin d'établir une liaison avec la station voisine de Val-d'Isère.
- La gare aval à Tignes-le-Lac (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)

Vue sur la ligne avec à droite le téléski du Rosset

Les pylônes à l'arrivée de la télécabine de Tovière (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)

La gare amont sur le sommet de Tovière beaucoup plus déserté qu'aujourd'hui (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)

Débarquement dans le contour en G2 (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)

Quelques années plus tard en 1959, le développement de Tignes-le Lac continue avec la construction des téléskis du Millonex 1 et des Almes. 1960 est marqué par la création de la SRMT (Société des Remontées Mécaniques de Tignes) accompagnée de la construction de la télécabine des Boisses-Marais en 1961 et l’extension de ce secteur jusqu’à le relier à Tignes-le-Lac. Du côté de Tovière, le téléski du Rosset est construit en 1964 permettant la desserte d’un espace débutant.
La création de la STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte) en 1967 a permis le remplacement de la première télécabine 2 places de Tovière par une nouvelle 4 places Transtélé sous licence PHB. Outre le confort considérablement amélioré par rapport à l’ancienne installation, c’est le débit qui a été amélioré avec un passage à 900 personnes par heure. On peut également noter la construction cette même année du téléski de la Combe Folle qui permet de desservir la partie haute du secteur de Tovière. Enfin, la télécabine 2 places de chez Neyret-Beylier n'a en revanche été démontée qu'en 1968 afin de palier à des éventuelles pannes sur le nouvel appareil.
- La télécabine PHB à droite et la télécabine Neyret-Beylier à gauche en cohabitation

Le front de neige de Tignes-le Lac n'évolue que très peu par la suite. Le télésiège du Paquier par PHB est construit vers les années 1970 à proximité du téléski du Rosset. Cet appareil dessert les pistes du secteur de Tovière en doublant une bonne partie du bas de la ligne de la télécabine. Il a permis d'améliorer le débit de ce secteur mais aussi de prévoir la liaison avec l'Espace Killy en 1975 grâce à son enchainement avec le téléski de la Combe Folle.
- Le téléski du Rosset, la télécabine de Tovière et le télésièe du Paquier (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)

Le télésiège fixe du Paquier à gauche avec Tignes-le-Lac largement développé

La télécabine de Tovière face au Dôme de la Sache

Le sommet de Tovière avec l'arrivée de la télécabine et du télésiège des Tufs arrivant du Val Claret

En 1984, le téléski du Rosset a été remplacé par un nouveau télésiège fixe quatre places Skirail. L'axe de Tovière devient ensuite de plus en plus surchargé face à l'afflux de skieurs et au développement incontestable des secteurs de l'autre côté (Brévières et Aiguille Percée notamment). En 1985, le télésiège fixe 3 places du Lavachet est ainsi construit permettant d'amener les skieurs des toutes nouvelles résidences de ce quartier à la télécabine de Tovière. Cette même année, la STGM décide de s'attaquer à son appareil phare du secteur de Tovière en remplaçant l'ancienne télécabine 4 places par une toute nouvelle télécabine révolutionnaire 10 places. Prototype de chez Skirail, cet appareil possédait des caractéristiques hors normes pour l'époque : vitesse de 5 m/s, débit de 3000 p/h, design futuriste et n'a ouvert qu'en février 1986.
- Quelques images du montage de la nouvelle télécabine 10 places de Tovière (vidéo STGM 40 ans 1967-2007)



La télécabine 4 places PHB est toutefois conservée durant cette première saison d'exploitation pour pallier à tout éventuel dysfonctionnement.
- Le secteur de Tovière avec les deux lignes de télécabines PHB VS Skirail

Le front de neige de Tignes-le-Lac avec les deux lignes de télécabines et le télésiège du Lavacher au premier plan

Ce qui a été dit précédemment, soit la construction d'un appareil hors normes par Skirail, a été prouvé par les différentes publicités d'époque où Skirail a utilisé cette télécabine comme réalisation vitrine démontrant tout leur savoir faire.

Avec le temps cette télécabine est devenu comme un appareil incontournable avec la liaison Tignes - Val-d'Isère mais c'est pas pour autant que la construction de ce téléporté en 1985 a arrêté tous les investissements de la STGM. En 1999, les télésièges du Paquier et du Lavacher sont remplacés par un télésiège débrayable 6 places Doppelmayr, celui du Paquis placé entre le départ du feu Lavacher et l'arrivée du feu Paquier. En 2013, l'histoire de la télécabine de Tovière dit "l'Aéroski" s'est terminée avec son remplacement par une toute nouvelle télécabine débrayable dix places nouvelle génération.
Tovière : La colonne vertébrale de Tignes-le-Lac
La télécabine de Tovière était située en plein centre du front de neige de Tignes-le-Lac, devant la maison du tourisme et à proximité des télésièges de Palafour et du Rosset. Construite en 1985 par Skirail, elle était exploitée durant les saisons d'hiver comme d'été pour les activités pédestres et de VTT.
Cette installation avait donc pour fonction principale d'emmener les skieurs en altitude depuis le village de Tignes-le-Lac. Du sommet de Tovière, elle se démarquait comme étant un axe incontournable dans la liaison Espace Killy entre Tignes et Val-d'Isère. Par ailleurs, cette télécabine desservant aussi un très vaste espace de ski propre d'une qualité exceptionnelle permettait aussi d'accéder au secteur du Val Claret depuis le lac plus rapidement qu'en empruntant les installations du secteur de l'Aiguille Percée. Au sommet les skieurs avaient un très large choix d'accès à des remontées mécaniques : toutes les remontées du front de neige de la Daille, toutes celles du front de neige du Val Claret et de Tignes-le-Lac et sans oublier toutes les installations placées à mi-chemin entre tous ces fronts de neige (télésiège des Marmottes, Borsat, Mont-Blanc, Tommeuses, Combe Folle...).
Côté ski, la télécabine de Tovière desservait à son sommet 8 pistes :
- La piste noire des Pâquerettes qui rejoint la piste noire des Trolles. Il s'agit d'une piste non damée.
- La piste noire des Trolles qui était la principale piste desservie par la télécabine. Elle la longeait sur quasi toute sa longueur et était équipée de canons à neige.
- La piste noire non damée du Grizzly qui est une variante à celle des Pâquerettes.
- La piste rouge des Crêtes se terminant au col de Tovière et permettant de basculer soit côté Tignes-le-Lac, soit côté Tommeuses.
- La piste rouge des Rocs qui est un raide mur sous la fin du télésiège des Tommeuses.
- La piste bleue Henri permettant de rejoindre le Val Claret. Elle est équipée de canons à neige.
- La piste bleue des Creux qui permet de rejoindre les télésièges du Mont-Blanc et des Tommeuses. Elle est équipée de canons à neige.
- La piste bleue de l'Edelweiss rejoignant le télésiège des Marmottes sur Val-d'Isère.
Voici sa situation sur le plan des pistes de l'Espace Killy :

Caractéristiques
Caractéristiques administratives
TCD-Télécabine à pince débrayable : TOVIÈRE
Maître d'ouvrage : Commune de Tignes
Maître d'œuvre : DCSA
Exploitant : Société des Téléphériques de la Grande Motte (CDA)
Constructeur : Skirail
Génie civil : Alpes Études, Botto, Périnet, et Pilotaz
Installation électrique : SEIREL
Année de construction : 1985
Année de démontage : 2013
Montant de l’investissement : 35 000 000 F
Caractéristiques d’exploitation
Saison d'exploitation : Hiver et été
Capacité : 10 personnes
Débit à la montée : 3000 p/h
Débit à la descente : 3000 p/h
Vitesse d'exploitation : 5 m/s
Temps de montée : 6 min 4 sec
Caractéristiques géométriques
Altitude aval : 2100 mètres
Altitude amont : 2703 mètres
Dénivelée : 603 mètres
Longueur développée : 1816 mètres
Longueur horizontale : 1685 mètres
Pente maximale : 79 %
Pente moyenne : 36 %
Caractéristiques techniques
Gare motrice : Aval
Gare tension : Amont
Nombre de pylônes : 25
Nombre de véhicules : 70
Puissance développée : 780 kW
Type de motorisation : Courant continu
Tension nominale : 118 000 daN
Type de tension : Hydraulique
Sens de montée : Gauche
Type de pinces : Von Roll Habegger VH411
Constructeur des cabines : CIM (sous licence CWA)
Largeur de la voie : 5 mètres
Caractéristiques du câble
Constructeur du câble : TRÉFILEUROPE
Diamètre du câble : 47,6 mm
Âme : Compacte
Type de câblage : Lang à droite
Résistance à la rupture : 164 300 daN
- La plaque de caractéristiques de l'appareil avec les différentes entreprises intervenantes

Ligne et infrastructures de la télécabine de Tovière
Gare aval :
La gare aval était la station motrice de l'installation. Elle était située à 2100 mètres d'altitude non loin du départ du télésiège de Palafour ainsi que des téléskis des Almes et de Millonex. Même si l'embarquement était placé en zone extérieure et non dans un bâtiment, la gare était disposée sur un grosse plateforme sur le toit du garage souterrain. Le garage était accessible par les cabines via un ascenseur. Un aiguillage situé au milieu du contour emmenait les cabines vers l'ascenseur et les prenait en charge une par une pour les descendre jusqu'à un chariot dans le garage.
La gare était de type "Aéroski" équipée de deux lanceurs tubulaires développés conjointement avec Von Roll. La machinerie était placée au sous-sol et était reliée à la poulie via un arbre lent.
- La gare aval vue de trois quarts avant depuis le front de neige de Tignes - le Lac

Vue de profil d'un côté

Vue arrière vers la gare aval

Gros plan sur le lanceur


Vue de trois quarts arrière

Vue de profil de l'autre côté

La gare aval vue de trois quarts arrière avec la sortie de la gare

La gare aval vue de face

La gare aval vue depuis la maison du tourisme

L'accès à l'installation


Le quai de débarquement

Vue sur le contour

Le quai d'embarquement

Une cabine prête au départ

C'est parti !

La ligne :
La ligne était longue de 1816 mètres et se composait de 25 pylônes. Elle débutait par un plat avec une hauteur de survol assez importante permettant de survoler les abords du lac de Tignes. A partir des pylônes 5 et 6, la pente s'accentuait fortement pour atteindre son maximum. Après un adoucissement du relief vers les pylônes 9 et 10, la télécabine de Tovière croisait la ligne du télésiège du Paquis. Enfin, la montée finale se trouvait après le pylône 15.
Caractéristiques de la ligne :
- P1 : 8C/8C
- P2 : 4S/4S
- P3 : 4S/4S
- P4 : 4S/4S
- P5 : 4S/4S
- P5 bis : 8C/8C
- P5 ter : 8C/8C
- P6 : 8C/8C
- P6 bis : 8C/8C
- P7 : 4S/4S
- P8 : 4S/4S
- P9 : 4S/4S
- P10 : 8S/8S
- P11 : 4S/4S
- P12 : 4S/4S
- P13 : 4S/4S
- P14 : 4S/4S
- P15 : 8C/8C
- P15 bis : 8C/8C
- P16 : 4S/4S
- P17 : 4S/4S
- P18 : 4S/4S
- P19 : 8S/8S
- P19 bis : 8S/8S
- P19 ter : 8S/8S
- La ligne vue depuis l'aval

P1

P2

P3

P4

P5

Les P5 bis et P5 ter

Les P6 et P6 bis

P7

P8

P9

P10

P11, commun avec le télésiège du Paquis

P12

P13

P14

P15

P15 bis

P16

P17

P18

Enchaînement des P19


Gare amont :
La gare amont était située à 2703 mètres d'altitude au sommet de Tovière, à quelques mètres de l'arrivée du télésiège des Tommeuses, et en surplomb de l'arrivée du télésiège des Tufs. Une partie de la gare était elle-même implantée dans le dévers du sommet afin de limiter l'implantation sur le sommet et de maximiser l'espace skiable pour éviter l'engorgement de la plate-forme. Les quais pour l'embarquement à la descente étaient ainsi totalement au-dessus de la pente, ce qui pouvait être impressionnant pour les passagers sujets au vertige.
On notera que l'accès aux pistes n'était pas adapté aux personnes à mobilité réduite puisqu'il fallait descendre un escalier.
Au niveau technique, on retrouvait une gare de type « Aéroski » au design assez futuriste, équipée de deux lanceurs en forme de longs tubes reliés par toute la structure abritant à l'intérieur le dispositif de tension ainsi que la poulie retour.
- Arrivée en gare


La zone de débarquement

Vue sur le contour

La zone d'embarquement pour la descente

Les escaliers de sortie/entrée de la gare

Le tympan arrière

La gare amont vue de face

La gare amont vue de profil avec le poste de secours au premier plan

Vue aérienne de la gare amont (© - STGM)

Cabines et pinces
La télécabine de Tovière était constituée de 70 cabines. Celles-ci, conçues par CWA, ont été fabriquées sous licence par CIM et pouvaient accueillir jusqu'à dix personnes debout. Chaque véhicule était équipé d'un système en son centre permettant de tenir les skis.
- Croisement de deux cabines sur fond de la Réserve Naturelle de la Grande Sassière

Une cabine en ligne


Les porte-skis à l'intérieur

Les cabines était reliées au câble grâce à une double pince débrayable Von Roll de type VH411. Ce chariot avait particulièrement été adapté pour l'Aéroski afin de pouvoir permettre le traînage via des pneumatiques dans les gares. Techniquement, il s'agissait de pinces à genouillères dont la force de serrage se faisait grâce à un empilement de rondelles Belleville fonctionnant sur le principe similaire à un ressort.



Au cœur de la télécabine de l'Aéroski de Tovière
Station motrice (2100 mètres d'altitude) :
Le treuil de l'installation était situé au sous-sol du bâtiment. Il était composé de deux moteurs électriques placés en série développant une puissance totale de 780 kW. Ce dernier était relié à un réducteur par un arbre rapide sur lequel on trouvait un volant d'inertie sur lequel était apposé un frein de service venant serrer ses mâchoires dessus. L'arbre rapide passait ensuite dans le réducteur qui transmettait le mouvement à la poulie motrice via un arbre lent vertical jusqu'à la poulie placée à l'étage de la gare. On retrouvait également de l'autre côté du réducteur un moteur thermique qui était utilisé pour pouvoir évacuer la ligne en cas d'avarie technique. Ce dernier entraînait un arbre relié à une boîte de vitesses transmettant ensuite le mouvement au même réducteur que cité précédemment. A noter la présence d'un second groupe électrogène dans le sous-sol qui permettait de faire fonctionner les lanceurs/ralentisseurs ainsi que le contour et le cadenceur.
- Le treuil avec les deux moteurs électriques montés en série en rouge, le réducteur en bleu derrière et encore plus loin le moteur thermique à peine visible

Vue sur l'arbre lent

Le groupe électrogène de secours pour les lanceurs/ralentisseurs

Les armoires de puissance

A l'étage de la gare aval, les véhicules étaient pris en charge par des poutres à pneus mis en mouvement par des motoréducteurs adaptés. Des zones appelées « tampons » étaient prévues avant le lancement de la cabine, au niveau de l'embarquement pour arrêter une cabine à la fois en cas de problème d'embarquement. Ces tronçons de pneus étaient commandés par un motoréducteur indépendant, commandé par un automate programmable.
- Vue sur le ralentisseur

Détail sur le contour et chaque pneu équipé de motoréducteur

Vue sur le lanceur


La poulie motrice avec le frein de poulie au premier plan

La banane de redirection du câble vers le lanceur

Détail sur un galet de la banane

La ligne vue depuis la gare

Garage (2100 mètres d'altitude) :
La télécabine de Tovière était équipée d'un garage souterrain. Pour y accéder, un aiguillage au milieu du contour guidait les cabines vers un système d'ascenseur prenant en charge une cabine à la fois et la descendant jusqu'à un chariot dans le garage. Ce dernier prenait en charge chaque cabine à la suite, et ce automatiquement en plus de l'ascenseur.
- L'entrée de l'ascenseur

La liaison entre le contour à droite et l'ascenseur à gauche

Une cabine dans le contour avec l'arrivée de l'ascenseur

L'entrée dans l'ascenseur

La cabine a été prise en charge et est en train de descendre au sous-sol

Elle arrive au terme de sa descente

La cabine a été placée sur les rails du garage

Vue sur le rail de l'ascenseur depuis le garage

Diverses vues du garage


Pour plus de détails, visionnez cette vidéo du décyclage des cabines (par Antoine Fuzier) : http://fuzier.antoine.free.fr/RM/d%e9cyclage%20tovi%e8re.WMV
La télécabine de Tovière vue depuis les pistes
- La fin de la ligne vue depuis la piste bleue Henri

Avec la Grande Sassière (3747 m) en arrière-plan

Les pylônes P5, bis et ter depuis le bord du lac

L'Aéroski de Tovière, la fin d'un mythe
La télécabine de Tovière permettait donc l'accès au sommet éponyme depuis Tignes-le-Lac. Axe majeur et vital de la station, elle a été trois fois remplacée afin d'offrir à la clientèle un axe aux goûts du jour en termes de performance et de qualité. Si à sa construction celle-ci était à la pointe de la technologie, cette gamme de télécabine a pris un "coup de vieux" au cours de ses dernières années d'exploitation avec l'arrivée de télécabines toujours plus rapides, confortables, silencieuses et fiables. Avec des défauts d'exploitation dus à des conditions météorologiques fortes, la télécabine ne pouvait pas souvent ouvrir.
En 2013, la Société des Téléphériques de la Grande Motte a alors décidé de remplacer cet axe phare par une toute nouvelle télécabine débrayable dix places aux goûts du jour. Avec un impact au sol réduit par rapport à l'ancienne, c'est aussi la vitesse, le confort ainsi que le débit qui ont été améliorés par Doppelmayr, constructeur choisi pour ce remplacement.
Avant de terminer ce reportage, je tiens à remercier Jclf pour ses nombreuses photos de l'installations.
Photos : Jclf, Arc1600 & J'ib
Texte, bannière et mise en page : Tony le Savoyard & J'ib
Date des photos : 25 avril, 19 juin, 02 juillet et 22 décembre 2011 (photos J'ib) & 17 juillet 2012, 08 août 2012 et 18 avril 2013 (photos Jclf)
