TCD4 de Fréjus
Villeneuve (Serre Chevalier Vallée)
Poma



La télécabine de Fréjus est un appareil central sur Villeneuve : elle permet d'accéder à une partie importante du domaine, d'où partent des appareils de liaison vers Chantemerle et Monêtier. Néanmoins, son grand âge et ses performances limitées vont l'amener à disparaître dans un futur assez proche.
Année de construction : 1968

Bonjour, je vous présente un reportage sur la…
Au sommaire :
Un ascenseur direct et pratique
Caractéristiques
La ligne
La gare amont
Véhicules et pinces
Serre Chevalier Vallée
La station de Serre Chevalier Vallée est située dans les Hautes-Alpes, à environ 3h30 de route de Marseille et de Lyon.
Implantée dans la vallée de la Guisane, affluent de la Durance prenant sa source au Col du Lautaret, Serre Chevalier Vallée se compose de 3 ensembles de villages, Chantemerle, Villeneuve et Le Monêtier-les-Bains, et d’une ville, Briançon. Le domaine s’étend sur 250 kilomètres de pistes tous niveaux. Celles-ci alternent murs en forêt, chemins avec vue imprenable sur la vallée de la Guisane et de la Durance et champs de bosses pour les skieurs les plus expérimentés.
Ces pistes sont desservies par 61 remontées mécaniques allant du tapis roulant à la nouvelle télécabine de Ratier. Le domaine compte d’ailleurs le premier DMC au monde, celui du Pontillas. Les remontées mécaniques de Serre Chevalier Vallée sont composées de 7 tapis et télécordes, de 26 téléskis, de 11 télésièges à pinces fixes, de 10 télésièges à pinces débrayables, de 5 télécabines, d’un DMC et un téléphérique exploité uniquement en été.
L’histoire de Serre Chevalier Vallée a commencé en 1941 avec l’inauguration du premier téléphérique, reprenant le nom du sommet qu’il atteint : le Serre Chevalier. Ensuite, le développement de la liaison avec Villeneuve et des secteurs de l’Aravet, du Prorel et des combes au-dessus de Serre Ratier s’est accéléré jusqu’à l’incendie du téléphérique en 1983. En cette année, la décision est prise d’ouvrir la liaison avec Le Monêtier-les-Bains avec l’installation de plus de 12 remontées mécaniques ! De plus, un nouveau téléphérique est construit sur le tracé de l’ancien. Celui-ci réutilise beaucoup d’éléments du premier appareil. 1983 restera l’une des dates importantes dans la création de Serre Chevalier.
En 1989, le domaine de Briançon est créé avec l’installation de 9 remontées mécaniques dont le fameux télésiège de Puy Chalvin (qui n’a pas fait une saison et qui a été revendu par la suite). Depuis 2004, la station est gérée par la Compagnie Des Alpes (CDA) qui renouvelle progressivement le parc de remontées mécaniques de Serre Chevalier, la plupart des appareils datant des années 80. Les investissements se poursuivent et la station réaménage tous les secteurs du domaine afin d’optimiser encore les liaisons.
Villeneuve depuis le télésiège de la Casse du Boeuf.
La télécabine de Fréjus
L’évolution du vaste secteur de Fréjus
L’aménagement de ce vaste secteur débute dès 1968 avec l’ouverture pour Noël de la télécabine quadriplace de Fréjus et de 5 téléskis : Ecole Fréjus, Barres et Méa qui permettent de se diriger vers le téléski de l’Echaillon, mis en service la même année que les autres. Le dernier téléski mis en service est le téléski de Fréjus, qui dessert des pistes dans les mélèzes, à l’abri des intempéries. Un restaurant est ouvert par la même occasion à l’arrivée de la télécabine. Il faut noter que le téléski Ecole Fréjus était à ce moment-là situé sur le début du tracé de l’actuel téléski des Crêtes. A cette époque, le plateau était un endroit paisible où se croisaient toutes les catégories de skieurs. La télécabine de Fréjus, avec ses œufs bleus, montait et descendait les skieurs en cas de manque de neige. Différentes pistes sont tracées, entre la crête de Malparti, la combe de l’Echaillon et les Barres. Le secteur est très vite prisé des skieurs pour la diversité de pentes qu’il dessert, des pistes très faciles de Méa aux itinéraires plus techniques desservis par les téléskis de Fréjus et de l’Echaillon. Ce dernier permet, par la même occasion, de relier l’Aravet et Fréjus sans repasser par le front de neige. Devant l’afflux massif de skieurs, deux téléskis sont construits en 1969 : ceux de la Bergerie (permettre d’accéder à Fréjus depuis l’Aravet) et du Malparti (desserte de deux pistes supplémentaires en forêt dont un stade de slalom). Le téléski de l’Echaillon est renforcé dans son rôle de liaison en 1971 par le téléski du Pré du Bois, ouvrant une piste rouge intéressante par la même occasion. Le téléski de Clot Gauthier vient compléter l’offre pour les bons skieurs avec la desserte de trois pistes rouges et noires. L’accès au secteur de Fréjus est amélioré avec l’ouverture du télésiège de Clot Gauthier en 1980. Deux ans auparavant, le téléski des Crêtes est construit pour soulager les téléskis des Barres et de Méa, imposant un déplacement du téléski Ecole Fréjus : celui-ci se retrouve près du téléski des Barres, de l’autre côté de la piste.
Dans l’optique de la liaison avec Monêtier-les-Bains, le plateau de Fréjus est devenu le point sensible du domaine, car équipé d’un seul télésiège et de neuf téléskis ! De 1983 à 1984, de nombreuses remontées apparaissent sur le plateau notamment les télésièges triplaces de Fréjus et de Balme, permettant de revenir ou de se diriger vers le secteur du Monêtier. A partir de la mise en service de cette liaison, le plateau est devenu un lieu sujet à de nombreuses files d’attente, car depuis l’année 1985, le plateau… n’a tout simplement peu ou pas bougé ! Seul le téléski du Clot a été construit en 1992 et le télésiège de Balme a rendu les armes en 2010 lors de la construction du télésiège des Vallons. Le télésiège de Clot Gauthier et le téléski de la Bergerie ont été remplacés par un télésiège six places tandis que les téléskis de Clot Gauthier et de Malparti ont fermé, ternissant l’image du secteur car de nombreuses pistes techniques ont été supprimées (Blocs, Choucas, Girarde, Slalom, Crête de Méa, Glaise, le haut de la Clot Gauthier pour les pistes rouges et noires et Perdrix et Flèche côté bleues). Les accès sont restés tels quels : soit la télécabine de Fréjus, l’enchaînement DMC du Pontillas et télésiège de Fréjus ou encore la piste bleue Traverse depuis l’Echaillon.
Voici deux photos de la télécabine de Fréjus prises dans les années 1970 :
Vue large sur la gare aval, le bâtiment des caisses n’est pas encore construit. On repère le centre commercial de Pré Long derrière ainsi que la gare aval du téléski des Touches. DR.
Les œufs lorsqu’ils étaient peints en bleu. DR.
Un ascenseur direct et pratique
La télécabine de Fréjus est un long appareil permettant un accès direct au plateau de Fréjus depuis les parkings de Villeneuve.
Construite par Poma en 1969, cette remontée joue un rôle clé dans le domaine : elle est en effet l’un des ascenseurs principaux vers le domaine skiable (avec la télécabine de l’Aravet et le télésiège de la Casse du Bœuf). Depuis la gare amont, sont accessibles un certain nombre de remontées mécaniques avec notamment les télésièges des Vallons (liaison avec le Monêtier-les-Bains) et de Côte Chevalier (qui permet un accès à l’Echaillon ainsi que de basculer sur l’Aravet ou sur Chantemerle) ainsi que les téléskis des Barres et des Crêtes. L’arrivée positionnée au cœur du secteur de Fréjus permet donc d’optimiser les liaisons malgré un certain engorgement des appareils du plateau dû à leur manque de débit.
Le fonctionnement de cette télécabine est typique des appareils de la décennie 60 : la tension s’effectue par contrepoids installé à l’intérieur du dernier pylône. La ligne se compose de pylônes treillis de couleur bleue. Certains ont quelques particularités, notamment sur la crête (P14 à P17) avec un système de sauvetage et des embases spéciales pour s’adapter au terrain. Le pylône 20 est assez hors du commun aussi avec quatre têtes de pylônes et 32 galets de compression reposant sur un pylône en trapèze. La mise en mouvement du câble se fait par la classique chaîne cinématique mais elle est située à même le sol et sous la poulie motrice contrairement aux appareils actuels. Le lancement et le ralentissement des cabines s’effectue grâce à la gravité, nous y reviendrons dans le descriptif des gares. Il faut noter que le cadencement s’effectue dans les deux gares par le biais d’un pneu dans la moitié du contour.
La télécabine de Fréjus dessert une piste ainsi que les téléskis des Crêtes, des Barres et de l’Ecole Fréjus :
- Goulet : En réalité, la piste du Goulet prend son départ en aval de l’arrivée du télésiège de Clot Gauthier mais la télécabine de Fréjus donne accès à sa partie basse : composée d’un chemin en lacets elle donne accès aux télésièges des Vallons et de Côte Chevalier ainsi qu’aux pistes Bez, Lacets et Route de Fréjus.
Situation sur le plan des pistes :
Vue générale. Plan Atelier Pierre Novat
Zoom sur la télécabine, le télésiège des Vallons est désigné en orange. Plan Atelier Pierre Novat
Caractéristiques
Voici les caractéristiques de l’appareil :
- Caractéristiques Administratives
TCD – Télécabine à pinces débrayables : FREJUS
Exploitant : SCV Domaine Skiable
Constructeur : Poma
Année de construction : 1968
- Caractéristiques d’Exploitation
Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personnes
Débit à la montée : 850 personnes/heure (900 personnes/heure*)
Débit à la descente : 850 personnes/heure (900 personnes/heure*)
Vitesse d'exploitation : 3,5 m/s
- Caractéristiques Géométriques
Altitude aval : 1395 m
Altitude amont : 2057 m
Dénivelée : 662 m
Longueur développée : 2500 m
Pente maximale : 69 %
Pente moyenne : 28,56 %
Temps de trajet : 12 min 30 s
- Caractéristiques Techniques
Emplacement tension : Amont
Type de tension : Contrepoids
Emplacement motrice : Aval
Type de motorisation : Asynchrone
Puissance développée : 199 kW
Sens de montée : Gauche
Nombre de pylônes : 25
Largeur de la voie : 3,4 m
Dispositif d’accouplement : Doubles pinces S
Nombre de véhicules/suspentes : 80 + 2 plateaux de service et 1 véhicule ambulance
Espacement : 16 s
- Caractéristiques du Câble
Constructeur : Trefileurope
Diamètre du câble : 33 mm
Type d’âme : Compacte
Composition : 6*17 fils
Année de pose : 2000
Revêtement : Clair
* : valeurs en débit théorique.
Ligne et infrastructures
La gare aval
La gare aval est la station motrice de la télécabine. La chaîne cinématique, classique, se compose d’un moteur relié à un réducteur pouvant être accouplé si besoin à un moteur thermique en cas de défaillance du moteur principal. Le moteur est lié à l’arbre principal par un jeu de courroies. Le moteur thermique peut être accouplé à cet arbre par une platine munie de boulons. L’ensemble est apparent et est situé entre les zones d’embarquement et de débarquement. Les cabines circulent en gare grâce à un convoyage par chaîne ou par gravité. Les véhicules sont débrayés par des cames et accélérés ou ralentis grâce à l’effet de gravité. En gare aval se trouve par ailleurs une large partie du garage des cabines. L’ensemble habillé en tôle s’intègre parfaitement dans son environnement car les façades de la gare, en plus d’être vitrées, sont peintes aux couleurs de SCV Domaine Skiable. La station de départ est accolée à un bâtiment comportant notamment les caisses, des espaces de stockage ainsi que la file d’attente de la télécabine.
Vue lointaine de la gare aval depuis la piste noire de la Casse du Bœuf.
Zoom sur le bâtiment avec les deux parties : à l’arrière les caisses et à l’avant la télécabine.
Vue latérale de la gare juste avant le pont franchissant le torrent du Bez.
L’avant de la station.
L’entrée de la gare de départ.
Le début de la file d’attente. A droite se trouve la file de l’ESF.
La garderie et les caisses.
Les bornes de contrôle des forfaits.
Dans la gare, vue sur le contour avec le pneu cadenceur.
La zone d’embarquement.
Une partie du garage. On repère un ascenseur avec les deux grosses roues avec des pneus.
Depuis le quai, on voit l’ensemble de la chaîne de motorisation. Ici on voit le moteur principal et les courroies de transmission.
Le réducteur et la poulie motrice.
Vue rapprochée sur la poulie.
Le moteur thermique (6 cylindres) et l’armoire de commandes.
Le bout de la chaîne de traînage.
La came de fermeture des portes.
Le lanceur.
La ligne
La ligne est longue de 2500 m de long et franchit de 662 m de dénivelé. Elle se compose de 25 pylônes treillis dont certains ont quelques particularités. La ligne se décompose en 4 parties : une section plate puis une montée franche suivie d’une descente et de l’ultime ascension vers l’arrivée.
Le début est donc assez plat. La ligne franchit le bout des parkings de Fréjus et passe au-dessus du torrent du Bez et de la piste verte Route de Fréjus. Les pylônes 4 et 5 donnent le ton pour la seconde partie : une forte montée autour de 60 % de pente. Les pylônes 8 et 9 permettent d’attaquer la partie la plus pentue de la ligne. Le pylône 13 permet d’attaquer la troisième partie : d’abord moins pentue, la ligne passe sur une crête avec un fort dévers. Un système de sauvetage est intégré pour cette section de la ligne. L’ouvrage 17 est situé au début de la descente. La ligne remonte au niveau du massif pylône 20 et passe aussi de la piste bleue Lacets. La ligne franchit sur les derniers mètres la piste bleue du Goulet.
Caractéristiques de la ligne :
P0a : 12C/12C
P0b : 12C/12C
P1 : 12S/12S
P2 : 6S/6S
P3 : 8S/8S
P4 : 16C/16C
P5 : 16C/16C
P6 : 6S/6S
P7 : 8S/8S
P8 : 12C/12C
P9 : 12C/12C
P10 : 4S/4S
P11 : 4S/4S
P12 : 4S/4S
P13 : 4S/4S
P14 : 8S/8S
P15 : 8S/8S
P16 : 8S/8S
P17 : 16S/16S
P18 : 12S/12S
P19 : 4S/4S
P20 : 32C/32C
P21 : 6S/6S
P22 : 8S/8S
P23 : 8S/8S
P24 : 12S/12S
P26 : 12S/12S
S : balancier support
C : balancier compression
Le P1, au bord du parking et juste après le P0.
La portée vers le P2 au-dessus des véhicules.
Le P2, au bord du torrent du Bez.
On franchit le torrent.
Le P3.
On survole la Route de Fréjus.
Les pylônes 4 et 5 donnent la première forte pente.
On monte vers le P6.
Le P6, assez haut.
On aborde un léger replat.
Le P7.
La portée vers le P8 avec la portion de la ligne la plus pentue au fond.
Les pylônes 8 et 9.
Dans la montée.
Le P10, avec d’importants massifs béton.
On survole de petites barres rocheuses.
Le P11.
La portée vers le P12 est assez longue.
Un regard en arrière vers le front de neige, Villeneuve et le trajet parcouru.
Le P12, on arrive à la crête du Châtelas.
L’approche du P13.
Le P13.
Le P14 est équipé de passerelles de chaque côté de la structure treillis.
La portée qui suit ce pylône survole un paysage en très fort dévers.
Le P15 est situé dans un endroit délicat. Cela se voit par la géométrie adoptée pour les pieds du pylône.
Le chariot de la nacelle de sauvetage.
Le P16, la ligne s’apprête à repasser à l’horizontale.
Une portée à plat.
Le P17, avec encore ces embases spéciales et les passerelles.
On commence la descente tandis que le haut du secteur de Fréjus est visible au fond.
Le P18.
Vers le P19.
Le P19.
On poursuit vers le torrent de la Glaize.
On approche du très gros pylône 20.
Se succèdent alors 4 pylônes compressions organisés sur une structure en trapèze !
On remonte désormais vers la gare amont.
Le P21.
La pente est constante.
Le P22.
Les skieurs plus haut permettent de situer la piste de la traverse.
Le P23, au bord de la piste.
La gare amont est en vue.
Le P24 avec à l’intérieur le contrepoids permettant la tension du câble.
La gare amont
La gare amont est la station tension de la télécabine. Plus compacte que la gare aval, elle est aussi beaucoup plus silencieuse. La tension s’effectue grâce à un système de poussard et de lorry reliés par de solides câbles au contrepoids situé dans le dernier pylône. La station amont comporte un peu de place pour ranger quelques cabines même si la majorité sont rangées en aval. Vue de l’extérieur, la gare adopte un bardage en tôle gris.
La gare amont depuis la ligne.
A l’intérieur, vue sur la poulie retour tension.
La chaîne anti-retour. Elle sert à éviter qu’une cabine reparte en ligne dans le cas où elle manque de vitesse pour atteindre la chaîne de traînage.
Le pesage des pinces.
Le poussard avec les câbles redirigés vers le contrepoids à l’extérieur.
Le garage en gare amont.
Le pneu cadenceur à mi-contour.
Le contour gravitaire, identique à celui en gare de départ.
Vue plus globale sur l’intérieur de la gare.
L’armoire de commandes en gare amont.
Vue extérieure de la gare amont.
De très léger trois quarts.
La gare d’arrivée depuis le télésiège de la Casse du Bœuf.
En dézoomant, on peut apprécier son emplacement par rapport au vallon de la Cucumelle, que l’on voit en arrière-plan.
Véhicules et pinces
Les cabines sont des œufs quadriplace oranges avec un logo de Serre Chevalier vintage. Le mariage d’orange, de bleu et de rouge (logo de Serre Chevalier) donne une fière allure aux cabines tout en formant une petite guirlande orange tout au long de la ligne. Les cabines sont reliées au câble par deux pinces S. Les cabines et suspentes ont été remplacées en 1998 par un modèle MERIT.
Un œuf quatre places.
La face avant en gare aval avec l’un des deux portes-skis.
L’assise.
La double pince S.
Autres vues
Voici à présent des vues supplémentaires depuis les différentes pistes du secteur.
Le P24 depuis l’ancienne piste rouge de la Glaise.
La fin de la ligne et la portion descendante en arrière-plan.
En descendant.
Les derniers mètres du tracé.
Le P20 depuis la piste des Lacets.
Zoom de trois quarts.
Vue plus globale.
Le bas de la ligne en arrivant sur le front de neige.
Une fois passé sous la ligne.
La montée principale.
La ligne avec au fond le Grand Aréa.
Conclusion
La télécabine de Fréjus est un appareil central sur le domaine de Villeneuve : donnant accès au secteur du même nom, elle permet aussi de se diriger vers les télésièges des Vallons (vers Monêtier) et de Côte Chevalier (vers Chantemerle). Très prisée le matin car atterrissant au cœur du domaine skiable, elle donne accès à trois téléskis importants (Pré du Bois, Barres et Crêtes) permettant de rejoindre les sommets de Villeneuve ainsi que le télésiège de Clôt Gauthier. Cependant, l’ancienneté de l’appareil, sa grande longueur et son faible débit en font une proie facile des files d’attente le matin. Le plateau où arrive cet appareil était aussi souvent saturé notamment à cause des téléskis ayant une trop faible capacité (la situation s’est améliorée avec l’installation du télésiège de Côte Chevalier, qui a permis de détourner les flux de skieurs allant vers Chantemerle). Un remplacement global avec le DMC du Pontillas est prévu, l’échéance n’est cependant pas connue avec certitude aujourd’hui.
Texte & bannière : Clément05
Photos : Clément05 (le 9 mars 2018)
A bientôt.
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