Localisation(s)
Photo
TCD6 Wildkogel
Neukirchen am Grossvenediger (Wildkogel Arena)
Doppelmayr



Description rapide :
Longue télécabine en 2 tronçons, avec un transfert à 90° en gare intermédiaire.
Options techniques :
Longue télécabine en 2 tronçons, avec un transfert à 90° en gare intermédiaire.
Options techniques :
- Gare intermédiaire 2 brins
Auteur de ce reportage : monchu
Section écrite le 10/05/2013 et mise à jour le 21/05/2013
(Mise en cache le 24/08/2013)
Le massif des Hautes Tauern, en Autriche, a longtemps constitué une barrière infranchissable de roches et de glaces. Les villages qui se sont établis à son pied n’ont été tirés de leur isolement que par l’avènement de l’hydroélectricité et du tourisme. Le visiteur y trouvera aujourd’hui les villages les mieux préservés de l’industrie touristique, et des domaines skiables à taille humaine.
Pour admirer le paysage offert par les sommets des Hautes Tauern, rien ne vaut un aller-retour en télécabine vers le Wildkogel depuis le village de Neukirchen am Grossvenediger. Le belvédère arrondi que dessert l’appareil offre un panorama incomparable sur la chaîne, etil est devenu au fil des saisons un domaine skiable familial très bien équipé.
Sommaire :
1. En face du Grand Vénitien
2. Historique succinct
3. Caractéristiques techniques
4. G1 « Neukirchen »
5. Premier tronçon
6. G2-G3 « Bergeralm »
7. Second tronçon
8. G4 « Gensbichlscharte »
9. Véhicules
10. Points d’intérêt à proximité de la ligne
1. En face du Grand Vénitien…
Au Coeur du Haut-Pinzgau
Véritable artère traversant tout le pays de Salzburg, la rivière Salzach irrigue plusieurs bassins cloisonnés par de sévères défilés. Celui du Haut-Pinzgau (Oberpinzgau) entre la source et Kaprun prend la forme d’une longue auge glaciaire monotone, dans laquelle la Salzach reçoit sur sa rive droite les eaux des nombreux torrents glaciaires descendant de la chaîne cristalline des Hautes Tauern.
Neukirchen, en vert, est située au pied d’un des principaux sommets des Hautes Tauern, le Grossvenediger, en jaune.
Ce maillon de la chaîne centrale des Alpes, érigé depuis les années 80 en parc national, offre une succession d’arêtes et de glaciers éblouissants, culminant à 3 797 mètres au Grossglockner, cîme la plus élevée d’Autriche, et au Grossvenediger ou Grand Vénitien, à 3 674 mètres, quatrième sommet du pays, d’où la vue porte jusqu’à Venise et l’Adriatique.
Le berceau du Haut-Pinzgau, avec Krimml et ses célèbres chutes, le col de Gerlos et le domaine skiable Zillertal Arena.
Le développement de l’hydroélectricité et l’émergence d’un tourisme raisonnable ont tiré de son isolement le Haut-Pinzgau, dont les villages ruraux et faiblement peuplés ont conservé leur caractère traditionnel. Les principales stations de ski sont restées de taille modeste, mais permettent toutefois d’accéder à un domaine plus vaste dans des vallées voisines : depuis Wald im Pinzagu et Königsleiten, la clientèle peut basculer dans le Zillertal voisin par-delà le col de Gerlos, tandis que la station de Mittersill est reliée au domaine des Alpes de Kitzbühel de l’autre côté du col Thurn.
Neukirchen est blottie au pied des sévères contreforts des Hautes-Tauern.
La Salzach coule ensuite en direction de Bramberg et Mittersill.
Au cœur du Haut-Pinzgau, le territoire de la commune de Neukirchen, qui s’étage de 856 mètres au bourg jusqu’à 3 657 mètres au sommet du Grossvenediger à 3 657 mètres, est en majeure partie intégré dans le Parc National des Hautes-Tauern. En revanche, sur l’autre versant de la vallée, un secteur de moyenne montagne non classé, a fait l’objet d’un équipement touristique commun avec la station voisine de Bramberg. Deux télécabines desservent les pentes du Wildkogel à plus de 2 100 mètres d’altitude, belvédère naturel de la chaîne des Hautes-Tauern et équipé depuis les années 60 pour la pratique du ski alpin.
Le sommet du Wildkogel desservi par la télécabine offre une vue panoramique sur les Hautes Tauern, et le Grossvenediger, à droite.
Le domaine commercialisé sous le nom de Wildkogel Arena est accessible par 2 télécabines en 2 tronçons depuis Bramberg ou Neukirchen. Ses 55 kilomètres de pistes balisées sont desservies par 4 télésièges débrayables et 7 téléskis et s’adressent principalement à une clientèle familiale.
Un accord tarifaire unit la Wildkogel Arena avec la Zillertal Arena voisine.
Un ascenseur vers le Wildkogel
La télécabine du Wildkogel au départ de Neukirchen est un appareil en 2 tronçons indépendants exploités la plupart du temps de manière continue. Elle relie l’extrémité ouest du village à un large seuil situé à plus de 2 100 mètres d’altitude : le col de Gensbichl, encadré par le sommet du Frühmesser et la calotte arrondie du Wildkogel, qui a donné son nom au domaine skiable.
Situation des télécabines du Wildkogel dans le domaine reliant Neukirchen à Bramberg.
Le tronçon inférieur sert principalement d’ascenseur vers le domaine d’altitude, car le retour skis aux pieds n’est pas possible jusqu’à la gare inférieure. Il existe pourtant une piste bleue partant de la gare intermédiaire, mais elle se ramifie en 3 branches pour terminer son parcours dans des hameaux ou des quartiers de Neukirchen : il reste alors à la clientèle plusieurs centaines de mètres à parcourir avant de regagner la station inférieure de la télécabine. Les skibus réguliers desservent la plupart des points d’arrivée de la piste retour.
Le second tronçon, plus court, dessert une intéressante piste rouge. Les skieurs peuvent ainsi y enchaîner les rotations. Le tronçon supérieur est donc naturellement le plus fréquenté.
La télécabine bénéficie certains soirs d’hiver d’une amplitude d’exploitation élargie, afin de permettre aux clients d’utiliser une longue piste de luge au départ de la gare intermédiaire.
Ensemble de la ligne, et piste bleue de retour vallée qui arrive en amont de la G1.
2. Historique succinct
Plusieurs appareils se sont succédé sur cette ligne. A l’origine, une chaîne de deux TSF1 fut construite par Girak et mise en service en 1966.
Ancien TSF1 Wildkogel II.
Vue estivale du TSF1.
Les 2 tronçons furent remplacés à plusieurs années d’intervalle par deux télésièges débrayables biplaces construits par Doppelmayr, dont il subsiste un intéressant cliché sur Alpinforum à cette adresse.
Les deux appareils débrayables cédèrent la place en 1991 à la télécabine actuelle, en 2 tronçons indépendants.
3. Caractéristiques techniques
- Constructeur : Doppelmayr
- Année de construction : 1991
- Saison d'exploitation : été/hiver
- Capacité : 6 personnes
- Altitude Aval : 845 m
- Altitude Intermédiaire : 1 642 m
- Altitude Amont : 2 100 m
- Dénivelée : 1 255 m (797 m + 458 m)
- Longueur développée : 3 092 m (1 967 m + 1 125 m)
- Débit maximum : 2 150 personnes/heure
- Vitesse d'exploitation : 5,0 m/s
- Emplacement motrice : intermédiaire (2x)
- Emplacement tension : amont, aval
- Pentes moyennes : 46% - 43%
- Pentes maximales : 85% - 65%
4. Station inférieure "Neukirchen am Großvenediger " (G1)
Situation
La gare est implantée à l’entrée du village, dans un secteur résidentiel. La capacité des parkings à proximité est limitée : les clients à la journée accèdent au domaine de préférence par le village de Bramberg. Par ailleurs, un service de ski-bus efficace permet aux touristes séjournant dans la vallée de rejoindre la gare aval de la télecabine.
La G1 est située à l’entrée du village, à quelques centaines de mètres du centre. Plusieurs parkings de petite taille sont disséminés autour de la gare.
La gare de l’ancien télésiège a été réutilisée, seuls les lanceurs extérieurs ont été ajoutés.
Bâtiments
Les clients accèdent à la zone de départ par une petite place bordée d’un café, d’un bâtiment accueillant les caisses et les locaux administratifs, et d’un grand chalet datant de la construction du premier télésiège, et qui abrite la mécanique de gare.
Gare de départ à gauche, caisses et locaux adminsitratifs à droite.
Le bâtiment a a certes été rénové en 1991, mais la structure de la gare de l’ancien TSF2 a été conservée.
Départ de la ligne.
Equipements
La mécanique de gare a été intégrée dans le bâtiment existant, qui abritait le départ du TSF1 puis du TSD2. Pour cette raison, les lanceurs n’ont pu être placés intégralement à l’intérieur de l’édifice : ils sont recouverts par un toit de protection qui s’avance de quelques dizaines de mètres à l’extérieur du bâtiment.
Les lanceurs sont équipés de poutres à pneus, tandis que le traînage dans la station est effectué de manière classique par une chaîne. Comme sur toutes les installations débrayables de Doppelmayr datant de la même époque, la poulie est à la largeur de voie, tandis que l’écartement entre les voies de traînage est plus important : après débrayage, les cabines sont écartés du câble et de la poulie et décrivent un large demi-cercle dans le contour.
La station est retour tension. Compte tenu du dénivelé du premier tronçon, deux vérins sont nécessaires pour assurer la tension de ligne, alors qu’il n’en suffit que d’un seul pour le second tronçon.
Sur le côté descente, un rail de garage en cul-de-sac permet de stocker les paniers de service ou d’isoler un véhicule. Un aiguillage actionné manuellement par un jeu de poulies et un contrepoids vient se poser en milieu de contour, le véhicule à extraire étant alors tiré manuellement en arrière vers le garage.
Lanceur/ralentisseur, vus du côté descente.
Poulie retour sur lorry, et zone de débarquement avec traînage à chaîne.
Un jeu de poulies actionné manuellement permet de faire descendre l’aiguille et d’isoler quelques véhicules sur le rail de stockage latéral, qui contient ici 3 bennes de service.
Contour, poulie inclinée et double vérin de tension.
Détail des vérins de tension depuis le contour.
Zone d’embarquement.
5. Premier tronçon
Généralités
La ligne monte de manière plutôt régulière vers l’intermédiaire de Bergeralm. Juste après la sortie de gare aval, la pente s’accroit fortement pour gravir les flancs de la vallée très escarpés à cet endroit. C’est dans cette partie que la pente atteint son maximum, à 85%.
La ligne évolue ensuite en forêt selon une pente régulière, sur le tracé exact de l’ancien TSF2 et TSD2.
Détail de l’équipement des pylônes :
P1 a-b : 2x 8C/8C
P2 : 8C/8C
P3 : 8S/8S
P4 : 10S/10S
P5 à P8 : 8S/8S
P9 : 8SC/8SC
P10 et P11 : 8S/8S
P12 : 6S/6S
P13 a-b-c : 3x 14S/14S
En ligne
Survol des premiers chalets de Neukirchen juste après la gare de départ.
P2 compression.
Un capteur de déraillement supplémentaire est placé contre le rattrape-câble solidaire de la potence.
C’est en remontant les flancs de l’auge glaciaire de la vallée de la Salzach que la ligne atteint sa pente maximale, entre le P2 et le P3.
La pente s’adoucit légèrement au P3.
La forte pente offre une très bonne visibilité aux annonces publicitaires pour la bière de Salzburg et la boulangerie locale.
P4 et hameau de Stockenbaum.
P5 au milieu du hameau.
P6 et arrivée de la piste bleue et de la piste de luge.
Survol de la piste bleue qui devient une piste de luge après la fermeture des pistes.
P7.
La ligne s’enfonce dans la forêt au P8.
Longue portée vers le milieu du tronçon.
P9, seul pylône support compression de la ligne.
Survol d’un torrent.
P10.
P11.
Dernier raidillon avant le sommet.
P12.
Le bâtiment d’arrivée et son garage tout en longueur se profilent.
Pylône triple P13 à 42 galets par voie.
Vues en direction de la vallée
Par beau temps, le panorama sur la vallée du Pinzgau et sur le Grossvenediger se révèle progressivement au cours de l’ascension.
Pentes sévères au-dessus de Neukirchen.
Vue d’ensemble du village.
Hameau de Stockenbaum.
Longue portée et vue dégagée sur Neukirchen.
Passage en forêt sous l’arrivée.
Derniers pylônes devant les contreforts du Grossvenediger.
6. G2-G3 "Bergeralm"
Situation
La gare intermédiaire est implantée en pleine pente, légèrement sous l’alpage de Bergeralm, à proximité immédiate d’un relais hertzien. L’espace est plutôt limité aux abords de la gare. Les flux de skieurs se divisent en deux à l’approche du bâtiment. Ceux qui souhaitent remonter en G4 accèdent directement à la zone d’embarquement, tandis que ceux qui souhaitent descendre, en l’absence de piste de retour G1, doivent contourner l’appareil par l’amont.
La G2 est implantée en balcon au-dessus de la haute vallée de la Salzach.
Le garage, à gauche, est construit à flanc de coteau.
Bâtiments
Lors du remplacement des télésièges débrayables, l’exploitant souhaitait remplacer les 2 appareils indépendants par une télécabine en deux tronçons à exploitation continue, ce qui impliquait de construire deux gares accolées, avec deux treuils distincts, reliées par un transfert, et accolées à un garage. Compte tenu de la forte pente aux abords de la gare intermédiaire, il était impossible de construire un tel bâtiment sans procéder à des terrassements majeurs.
L’exploitant a cherché à tirer le meilleur parti de la pente naturelle. Le garage a ainsi été construit à flanc de coteau : son bâtiment fait un angle de 30 degrés environ avec l’axe de la ligne. Mais surtout, les axes des deux tronçons ont été désalignés de quelques dizaines de mètres. Le transfert des véhicules entre les deux gares s’effectue alors perpendiculairement à la ligne.
Pistes d’accès au premier tronçon, à gauche, et au second, à droite.
Garage perpendiculaire à la pente, au premier plan.
Lanceurs extérieurs du second tronçon.
Bâtiment depuis l’amont.
Ralentisseur du second tronçon.
Axes décalés des 2 tronçons.
Lanceurs du premier tronçon.
Garage et accès au second tronçon, sur la gauche.
Intérieur G2
La station supérieure du premier tronçon est motrice fixe. Le treuil enterré est mû par un moteur à courant continu, de manière classique pour une installation de cette génération.
Lanceur aérien.
Transition entre traînage par chaîne et poutres à pneus dans le lanceur.
Ralentisseur et motorisation de la chaîne de trainage.
Came d’ouverture des portes.
Poulie motrice et treuil souterrain.
Contour.
Prise de mouvement sur l’arbre lent, et cardans mettant en mouvement les poutres à pneus et le traînage.
Vue sur l’une des 2 DT câble, et l’un des 2 freins d’urgence sur poulie.
Moteur de la chaîne de traînage et cardan mettant en mouvement les poutres à pneus.
Détail d’un pneu cadenceur tout ou rien en début de lanceur.
Garage
Le garage est composé de 2 faisceaux distincts, l’un de 4 voies pour le premier tronçon et l’autre de 3 voies pour le second. L’ensemble des aiguillages est actionné manuellement.
Vue des 4 rails en cul-de-sac stockant les cabines du premier tronçon (à gauche) et les 3 destinés à celles du second tronçon (à droite).
Deux aiguillages manœuvrés manuellement permettent de décycler indépendamment le premier tronçon (aiguille verte) ou le second (aiguille rouge).
Trois aiguilles supplémentaires permettent ensuite d’orienter les cabines du premier tronçon vers la voie de stockage adéquate.
Détail des aiguilles.
Transfert
Dans le sens G2 vers G3, les véhicules sont déviés dès le milieu du contour G2. La zone d’embarquement des clients montant en G4 commence au début du transfert et s’achève en G3 au début du lanceur, ce qui laisse un temps suffisant pour compléter les places assises.
Aiguillage orientant la cabine vers le transfert et la G3 à partir du milieu du contour du premier tronçon.
Cabine dans l’aiguillage entre la fin de transfert et le début du lanceur côté montée.
Dans le sens G3 vers G2, la situation est symétrique. Les clients bénéficient d’un temps largement suffisant pour embarquer à la descente en fin de journée.
Transfert et zone d’embarquement pour la descente à Neukirchen.
Transfert et G2 côté descente.
Cabine dans l’aiguillage entre la fin de transfert et le début du lanceur côté descente.
G3
De manière analogue, la G3 est motrice fixe à treuil enterré.
Côté descente.
Contour et traînage à chaîne.
Rétrecissement de la largeur des voies de circulation juste avant le lanceur.
Lanceur et feu de cadencement, obligatoire en Autriche jusqu’aux années 2000.
Pneu cadenceur à l’entrée du lanceur du second tronçon (2ème pneu en partant de la droite).
7. Second tronçon
Généralités
Le parcours du second tronçon commence en forêt et aboutit au sommet du col au milieu des alpages. L’ensemble du secteur étant particulièrement exposé au foehn, la ligne adopte une faible hauteur de survol et un tracé à flanc de coteau qui tendent à minimiser l’effet des rafales.
Détail de l’équipement des pylônes :
P14a-b-c : 3x 8C/8C
P15 : 6S/6S
P16 à P20 : 8S/8S
P21 : 6S/6S
P22 : 8S/8S
P23a-b : 2x 10S/10S
Vues depuis la ligne
Triple pylône compression en sortie de G3.
Les terrassements pour dégager le gabarit des cabines datent de la construction de la TCD6 : l’ancien télésiège fixe, à la gare plus courte, s’élevait directement après le départ.
Très faible hauteur de survol au P15.
Longue portée au-dessus du chemin forestier.
P16.
La ligne entame un parcours en dévers jusqu’au sommet.
P17.
La hauteur de survol reste faible pour limiter l’exposition au vent.
P18 et cabine aux couleurs de l’Union Jack et des Tridays (ou Triumph Days), rassemblement estival annuel de amateurs de motos de la marque anglaise Triumph. A l’occasion de cet événement, Neukirchen se pare des couleurs britanniques et se rebaptise « Newchurch ».
Le paysage se dégage, la pente s’adoucit au fur et à mesure qu’apparaît la cuvette du col de Gensbichl.
P19.
P20.
Remontée le long d’une arête menant jusqu’au col .
La hauteur de survol est si faible en aval du P21 qu’il est nécessaire de dégager le gabarit sous les cabines à l’aide d’une dameuse. Malgré cette faible hauteur, les cabines vides du brin descendant sont chahutées par les rafales de vent.
P22.
Passage sous le restaurant du col.
Le pylône double P23 redresse la ligne avant l’arrivée.
Vues depuis le sol
La partie supérieure du parcours offre de belles vues sur les sommets avoisinants ainsi que sur le massif des Hautes Tauern.
Premiers mètres de la ligne.
Pente soutenue sous le col.
Vue panoramique sur la vallée et le massif des Hautes-Tauern.
8. G4 « Gensbichlscharte »
Situation
La station supérieure est positionnée au centre du large seuil de Gensbichl, qui marque ici la limite entre les communes de Neukirchen et de Bramberg. La gare amont est placée le plus près du sol pour limiter l’effet du foehn. Le bâtiment amont est ainsi à peine visible depuis le reste du domaine. C’est surtout le restaurant d’altitude à proximité qui attire le regard.
G4 et col depuis le versant de Neukirchen.
En haut à droite, G4 et col de Gensbichl depuis le cœur du domaine skiable.
Bâtiments
Le débarquement des clients s’effectue de plain pied en raison de la faible hauteur du plancher de la G4.
G2, locaux techniques et restauration.
Intérieur
La G4 présente les mêmes caractéristiques que la G1 : retour tension, présence d’une voie de garage… Cependant, en raison des caractéristiques de ligne, un seul vérin de tension est nécessaire, contre deux en G1.
Zone de débarquement.
Vérin de tension du lorry.
Contour, traînage à chaîne et centrale de tension du vérin.
Détail de l’unique vérin de tension du second tronçon.
Détail de l’unique DT tachy de la station retour.
Rail de stockage
Un petit rail latéral permet le stockage des cabines ambulances.
Voie de garage où sont stockés 2 véhicules ambulances, permettant de redescendre les clients blessés jusque dans la vallée, en l’absence de piste retour jusqu’en G1.
Aiguillage permettant d’isoler un véhicule ou de l’insérer depuis le milieu du contour.
9. Véhicules
La ligne est équipée d’un peu plus de 160 cabines à 6 places livrées par CWA.
Doppelmayr a mis en œuvre les pinces bistables à rondelles Belleville DS-106. Une seule pince est utilisée malgré la forte pente : la force de serrage est suffisante, et les autorités n’ont pas imposé une double pince comme sur la télécabine de Planai à Schladming, du même type, construite en 1985.
Quelques cabines supplémentaires ont été rajoutées au fil du temps. Elles arborent parfois les couleurs des comédies musicales présentées au Festival d’été de Neukirchen : Dracula, Don Quichotte, les Misérables… Parodiant les grands festivals d’été, ces représentations humoristiques ont fait le pari de détourner les thèmes classiques dans des mises en scènes burlesques qui font la part belle à l’humour potache.
Vue d’ensemble d’une cabine classique de 1991.
Vue d’ensemble d’une cabine supplémentaire.
Depuis le sol.
Intérieur d’une cabine CWA.
Détail de la pince DS106.
Débrayage d’une pince DS106….
… Cette pince bistable reste ouverte en gare.
10. Points d’intérêt à proximité de la ligne
Le sommet de l’appareil donne accès à un panorama étendu sur le Grossvenediger, situé sur le territoire communal.
Panorama sur la chaîne des Hautes Tauern et sur le Grossvenediger, en blanc.
Le versant de la télécabine étant exposé plein sud, l’exploitant a fait installer en 2010 sur l’adret du col une centrale solaire, parmi les plus hautes d’Europe. La puissance délivrée par le 4 500 modules photovoltaïques atteint 1 MW en pointe, ce qui correspond aux 2/3 de la puissance maximale appelée par l’exploitant pour le fonctionnement de ses remontées et de ses enneigeurs. Elle sert également de démonstrateur pour la production d’énergie solaire en haute altitude.
Départ de la piste bleue.
Panneaux solaires au sommet du col.
Ferme solaire et G4.
Pour de nombreuses saisons encore…
Fortement sollicitée été comme hiver, à la montée comme à la descente, la télécabine du Wildkogel dessert depuis plus de vingt ans la porte d’entrée de la Wildkogel Arena. Récemment délestée par une télécabine 8 places partant du village voisin de Bramberg, elle continuera à fonctionner pendant de nombreuses saisons. Les projets de l’exploitant portent en effet plutôt sur l’amélioration de l’enneigement et des infrastructures sur le haut du domaine skiable. Une hypothétique liaison avec Jochberg et Kitzbühel est par ailleurs toujours envisagée. Rien dans l’immédiat ne concerne le remplacement ou la modernisation de la télécabine du Wildkogel.
Informations pratiques
Coordonnées de l’exploitant :
Oberpinzgauer Fremdenverkehrsförderungs- und Bergbahnen AG
Wildkogelbahnstraße 343
A-5741 Neukirchen am Großvenediger
Site : http://www.wildkogel-arena.at
Ouverture :
Saison d’hiver de mi-décembre à mi-avril
Saison d’été de mai à octobre.
Accès :
Par la route :
à 1h 30 minutes de Salzburg via Bischofshofen (A10) ;
à 2h30 de Munich et d’Innsbruck via Kufstein ou Wörgl (A12) ;
Par le rail :
gare ÖBB de Zell am See à 25 km. Lignes régionales Zell am See – Kitzbühel – Wörgl et trains de nuit/de jour internationaux depuis l’Allemagne, dont le célèbre Schnee-Express, train de nuit avec bar, après-ski et discothèque de et vers Hambourg et Cologne.
Ligne locale du Pinzgau depuis Zell am See, direction Krimml. Gare de Neukirchen à 200 mètres de la télécabine.
Par les airs :
aéroport de Salzburg à 140 km.
Remerciements
Grand merci aux membres du personnel qui réservent un accueil particulièrement chaleureux !
Fil de discussion
Accès au fil de discussion consacré à l’appareil sur le forum.