TCD8 Goldbergbahn I&II
Ce reportage sera divisé en 4 parties comme énoncées ci-dessous.
Bienvenue dans la vallée de Gastein !
La vallée de Gastein où coule le Gasteiner Ache est située au sud de Salzbourg, à la frontière du Kärntener Land. La vallée de Gastein n'est pas visible de tous. Les Gorges de Gastein (Gasteiner Klamm) mettent les paysages verdoyants, les pentes douces, les grands espaces, et bien sur les stations de ski de la vallée de Gastein, jalousement à l'abri des regards des gens de passage dans la Salzachtal. Pourtant, cette vallée isolée dont les stations sont d'autant de grands noms du giga-domaine autrichien du Ski Amadé comme Maierhofen, Bad Gastein, Bad Hofgastein ou Dörfgastein a pourtant été le centre du monde hivernal quand les championnats du monde se déroulèrent sur les pentes de Bad Gastein. C'était les grandes heures de la station : 1958. Depuis la station est devenue incontournable et se voulait être le carrefour de tout les domaines de la région de Salzbourg. D'ailleurs les stations de ski de la Gasteiner Tal ont gardé un certain prestige, et leur architecture « belle époque », les infrastructures thermales, les terrains de golfs et de tennis ainsi que les piscines semblent nous rappeler que la vallée est toujours un lieu privilégié de la haute-bourgeoisie et de l'aristocratie autrichienne.
La station dans laquelle est située la remontée que nous allons vous présenter est placée en fond de vallée. Construite en 1972, SportGastein n'est certes pas la station la plus accessible de la vallée, mais un parking de taille moyenne et des navettes régulières permettent de s'y rendre depuis Bad Gastein sans trop d'encombre. D'ailleurs, il est, plus correct de parler de centre de ski, que de station de ski pour SportGastein, car le seul bâtiment que vous trouverez au bas de pistes du domaine est la gare de départ de la télécabine du Goldberg, dans laquelle sont intégrés un petit restaurant est une billetterie. Cette télécabine est l’appareil principal du domaine.
Voilà une vue d’ensemble du centre de ski de SportGastein ( vu ici depuis la télécabine Goldbergbahn I ).
Les télécabines du Goldberg I&II :
Le domaine de SportGastein ne s'étend que sur un seul versant sur lequel est installée une télécabine en deux tronçons dont fait l'objet ce reportage, et un téléski relativement court qui double le second tronçon de la télécabine sur une partie de son tracé. La chaîne des deux tronçons de la télécabine forme donc l’ascenseur principal du domaine skiable, celle-ci permettant à partir de la vallée et de rejoindre directement le point culminant de la station.
La télécabine a été construite en 1993, en remplacement du télésiège fixe 2 places de Schideck. Appareil construit en 1972, en même temps que le centre de ski de SportGastein. De manufacture Doppelmayr, elle peut emporter sur ses deux tronçons et dans les deux sens 2350 personne par heure à l'intérieur de cabines Oméga 8s du carrossier suisse CWA. Le premier tronçon est nettement plus court que le second, et a surtout vertu à acheminer les skieurs vers le front de neige d'altitude, tandis que les skieurs souhaitant enchaîner les descentes multiplieront les rotations sur le second tronçon.
Il est également probable qu'en début et fin de saison, (ou en cas de manque de neige), le premier tronçon soit l’unique moyen de redescendre à la base de la station.
La situation de Gastein dans l'ensemble du Ski Amadé.
La situation de la télécabine dans la vallée.
Voici un tableau récapitulatif des caractéristique du premier et second tronçon :
La ligne de la remontée.
Il est désormais temps de partir à l'assaut du Kreuzckogel en empruntant la télécabine.
La gare aval :
Approchons-nous de la gare aval, celle-ci est, comme dit plus haut, intégrée dans un complexe comprenant restaurant et caisses de forfaits.
Une cabine fraîchement propulsée sur la ligne passe sous le premier pylône.
Les lanceurs massifs de la gare aval.
Et nous nous dirigeons vers l'entrée de la gare aval.
Le couloir d’accès au quai.
Après quelques escaliers nous arrivons aux bornes de contrôles des forfaits.
Et voici le contour aval de l'installation.
La chaîne de traînage et les rails sur lesquels évoluent les pinces à ressorts Doppelmayr des cabines. Ce type de pince est en Autriche, plus rare que son homologue à barre de torsion.
Une cabine dans le contour.
Les plaques des différents acteurs du chantier et de l'élaboration de la remontée, Doppelmayr certes, mais également STG pour l'électronique et Teufelberger pour le câble.
Une cabine semble nous inviter à prendre part au voyage, nous ne nous faisons pas prier et sautons à l'intérieur. A noter, les portes-skis externes.
Le premier tronçon :
Relativement courte, la ligne du premier tronçon suit un profil pentu avant de petit à petit s'adoucir jusqu'au pylône 4 à partir duquel celle-ci grimpe tout doucement jusqu'à la gare intermédiaire.
Le début de la ligne du premier tronçon.
Après avoir passé le double P1 et le torrent de la Nassfeld nous grimpons de bon train à travers les sapins.
Les P2a,b et c : support/compression/support. qui maintiennent la pente.
Vue arrière, nous voyons plus clairement la configuration de SportGastein de haut.
Le P3, la pente s'adoucie.
Le P4 et déjà la gare intermédiaire en vue. La ligne s’aplanit.
Croisement avec la piste Mooskar.
Une petite vue en arrière sur la vallée de Siglitz.
Nous nous approchons de la G2.
Le P5, deux fûts, trois têtes qui rétablie la ligne à l'horizontale avant les ralentisseurs de la gare intermédiaire.
Nous arrivons en G2.
Une petite vue en contre-plongée sur les derniers pylônes et les ralentisseurs.
La gare intermédiaire :
Celle-ci est située sur un petit replat avant la reprise d'une pente plus prononcée. Elle est abritée par des paravalanches et adossée à un restaurant d'altitude. Elle est le point de départ des pistes Mooskar et Schönek.
Le couloir d'accès aux quais de la G2-G3.
Le quai d'embarquement pour le second tronçon.
Le contour G3.
Le quai pour descendre le premier tronçon.
La poulie motrice du premier tronçon.
Le transfert avec au fond, l’ascenseur vers le garage.
La poulie motrice du second tronçon.
Le transfert vu depuis la cabine.
Le lanceur de la G3.
Les trois pylônes compressions de sortie de gare.
Une cabine s'élançant vers le Kreuzkogel.
Croisement de deux cabines sur les lanceurs de la G3.
Un aperçu de la gare intermédiaire.
Le second tronçon :
Suivant une pente assez prononcée sur ses 400 premiers mètres, la ligne monte ensuite régulièrement, alternant des replats et des passages de faible pentes. La montée du mur final, durant les 600 dernier mètres, est assez forte.
Les P6, les cabines s'envolent le long du premier mur.
Une dernière vue sur la gare intermédiaire.
Le premier mur et ses paravalanches.
Le pylône 7.
Nous grimpons toujours le long des paravalanches.
Le P8.
Tout de suite après, le P9.
La ligne monte régulièrement.
Le P10.
Le P11.
Nous approchons d'un premier replat.
Le P12.
Le P13.
Croisement avec la piste Baukar.
Les trois P14. La ligne reprend sa douce montée.
Ici, la vitesse du vent est mesurée grâce à un anémomètre.
Les trois pylônes vus d'un autre angle.
Le P15.
Nous continuons notre montée légèrement en dévers.
Le P16, la ligne s’aplanit.
Nous longeons la piste Baukar.
Le P17.
Le P18.
Nouveau croisement avec la Baukar.
Le P19.
Nous longeons la ligne du TKE2 Kreuzkogellift.
Les trois majestueux P20, porte d'entrée avant le mur final.
Le dernier est coiffé d'un avertisseur pour l'aviation.
Le mur final.
Nous approchons de la fin.
Les trois P21 qui ramène la ligne à l'horizontale avant l'entrée en G4. Surmontés d'un autre indicateur pour l'aviation et d'une manche à air.
Les ralentisseurs de la G4.
La gare amont :
Située au sommet du Kreuzkogel à un peu moins de 2700 mètres d'altitude, elle est abritée dans un bâtiment pour la protéger des intempéries.
Les lanceurs de la gare amont.
Les quais de la lumineuse gare amont.
le contour amont.
Des baies vitrés situées sur le toit de la gare amont procurent une atmosphère assez lumineuses.
La chaîne de traînage amont.
Le massif lorry de tension.
Par ici la sortie !
Voilà la fin de notre périple.
Conclusion & remerciements.
Voilà un domaine fort singulier et bien sympathique, dont l'appareil principal est, on peut le dire, une réussite du manufacturier autrichien Doppelmayr. Cette installation en deux tronçons ne compte pas ses années, déjà 19 ans et pas une ride ! Et je pense, vu son âge peu avancé et son débit bien assez important que cette télécabine pourra encore souffler ses bougies durant de longues années. Je remercie bien évidemment Rodo_Af qui en me fournissant bien aimablement ses photos de l'appareil, m'a offert l'opportunité de vous offrir un reportage de cette envergure, merci Rodo !
J'espère que le voyage en notre compagnie vous a été agréable et je tiens à vous remercier pour votre lecture.
Lien vers le site web de l'exploitant : http://www.skigastein.com
Lien vers le fil de discussion du forum "Reportage Autriche" : http://www.remontees-mecaniques.net/forums/index.php?showtopic=15480