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TKD du Lac Blanc
L'Alpe d'Huez (Alpe d'Huez Grand Domaine Ski)
Montaz Mautino



Description rapide :
Un téléski mythique dont l'histoire débute en 1937.
Année de construction : 1975
Un téléski mythique dont l'histoire débute en 1937.
Année de construction : 1975
Auteur de ce reportage : benj
Section écrite le 18/10/2010 et mise à jour le 19/06/2011
(Mise en cache le 24/08/2013)
Sommaire :
- L'Alpe d'Huez : présentation et historique
- Le téléski du Lac Blanc à l'époque des pionniers
- Le téléski du Lac Blanc à l'aube d'une innovation technique majeure
- Le téléski du Lac Blanc : présentation et situation
- Les caractéristiques de l'appareil en 2010
- La gare aval
- La ligne
- La gare amont
- La perche et le système d'accroche au câble
- Le téléski du Lac Blanc vu depuis les pistes
- Conclusion
L'Alpe d'Huez : présentation et historique
L'Alpe d'Huez est une station de sports d'hiver et d'été répertoriée station climatique, située en Isère, au coeur de l'Oisans. Elle est la station centrale du domaine skiable du massif des Grandes Rousses qui réunit autour d'elle les stations d'Auris-en-Oisans (les Orgières), de Villard-Reculas, d'Oz-en-Oisans (l'Olmet) et de Vaujany sous l'appellation commerciale Alpe d'Huez Grand Domaine depuis 2010.
L'espace de ski de l'Alpe d'Huez s'étend entre le village d'Huez, situé à 1500m d'altitude et le sommet du Pic du Lac Blanc à 3330m d'altitude, soit 1830m de dénivelé qu'il est possible de dévaler d'une traite.
L'Alpe d'Huez s'est installée sur les alpages du village d'Huez-en-Oisans à 1860m d'altitude. Si les premiers skieurs fréquentaient le village dès 1911, l'Alpe d'Huez a commencé véritablement à se développer à partir de 1935, grâce à la modernisation de la route d'accès à Huez et à la construction de la route entre Huez et son Alpe. L'année suivante, c'est l'électricité qui fit son arrivée à l'Alpe, jusqu'au chalet du Touring Club de France, au lieu-dit "les Jeux", jonction entre les pentes du Signal d'Huez et des Grandes Rousses à 1860m d'altitude. Ces deux événements combinés vont initier le développement de la station en permettant aux pionniers d'acheminer facilement les matériaux nécessaires à l'équipement en hôtels et remonte-pentes. Ainsi, lorsque l'Alpe d'Huez est devenue une station de ski en 1936, elle comptait 3 hôtels et déjà 2 téléskis sur la douzaine existant en France cette même année. Le mythe était déjà en marche.
Face au succès rencontré, les investisseurs privés poursuivirent l'extension du domaine skiable avec la création de nouveaux téléskis dans les années 40. Développement privé qui trouva son apogée au début des années 50 avec la construction des deux premiers tronçons des téléphériques des Grandes Rousses, chargés de symbole et première étape d'une chaîne de téléphériques qui devait mener à terme au sommet du Pic du Lac Blanc, à 3330m d'altitude.
Mais rapidement l'investissement privé va montrer ses limites : une faible capacité d'investissement et d'endettement empêchant la modernisation ou l'extension de l'existant, une rentabilité hasardeuse, parfois même la surfréquentation sur certains appareils. Les premiers signes de faiblesse de ce mode de gestion apparaissent, et persistent de reprise en reprise. C'est alors qu'en 1958, après 4 saisons d'exploitation non rentables, après plusieurs incidents légers et des pannes sérieuses, le propriétaire des téléphériques abandonna leur exploitation.
Ce dernier événement historique a conduit à la création de la SATA (Société pour l'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez) dont la première mission était d'assurer la remise en route et l'exploitation des téléphériques des Grandes Rousses déjà devenus indispensables pour le bon fonctionnement de la station.
Réunis autour de la SATA, devenue l'interlocutrice privilégiée du développement du domaine skiable, des commerçants, des hôteliers et des habitants de la station vont alors pouvoir montrer très vite leur force et leur capacité d'investissement. Ainsi depuis sa création le 20 octobre 1958, il ne s'est pas passé une année sans que la SATA n'investisse sur le domaine skiable. Investissements qui ont consisté, dans un premier temps, à racheter les installations existantes et à en construire de nouvelles, étendant ainsi le domaine skiable sur le territoire d'Huez d'abord puis à ses voisins ensuite. Avec l'augmentation de la fréquentation, l'agrandissement de la station et la nécessité de garantir un enneigement durable, les investissements ont porté dans un second temps sur l'équipement en neige de culture et l'amélioration des liaisons dans la station et à l'intérieur du domaine skiable. Depuis quelques années les investissements portent essentiellement sur la modernisation des équipements et l'amélioration de la sécurité des pistes.
Plus de cinquante ans d'évolution résumés par ces faits marquants de l'histoire de la SATA et du domaine skiable Alpe d'Huez Grand Domaine :
- la construction du troisième tronçon du téléphérique des Grandes Rousses par Neyrpic entre 1960 et 1962, un appareil ultra moderne, le plus grand du monde à l'époque ;
- la liaison vers le domaine skiable d'Auris en 1971 puis son exploitation à partir de 1973 ;
- la transformation des deux premiers tronçons du téléphérique des Grandes Rousses en télécabine débrayable moderne en 1975 ;
- la profonde mutation de la station et l'amélioration de la desserte du domaine en 1986 : DMC des Grandes Rousses, TCD Marmottes 1, TSF Eclose, Bergers et Romains ;
- l'ouverture du domaine skiable aux nouvelles stations d'Oz-en-Oisans et de Vaujany entre 1987 et 1989 ;
- la finalisation du deuxième accès au domaine d'altitude avec la construction de Marmottes 2 en 2000 et de Marmottes 3 en 2003-2004 superbement conclu par le remplacement de Marmottes 1 en 2009.
Le téléski du Lac Blanc à l'époque des pionniers
L'Histoire de ce téléski mythique remonte aux origines de la station et fait partie intégrante de l'épopée des téléskis à perche découplable.
Nous sommes en 1937, deux téléskis équipent déjà avantageusement la station naissante de l'Alpe d'Huez.
Originaire du Bourg d'Oisans, Armand Moura va s'inspirer de son expérience dans le domaine des câbles forestiers et des téléskis déjà installés sur les pentes de l'Alpe d'Huez pour imaginer un remonte-pente perfectionné. Il s'agit en fait d'un véritable téléski à perche découplable puisqu'il est équipé d'agrès capables de s'embrayer et de se débrayer au câble au gré des utilisations.
Pour installer son appareil, il achète à la mairie d'Huez une concession allant du col de Poutran jusqu'aux Bergers, un secteur propice à l'apprentissage du ski.
Partant des sagnes du secteur des Jeux, il oriente son remonte-pente en direction de la cascade du Lac Blanc et lui donne son nom. D'une longueur de 1800m pour un dénivelé de 245m, son téléski évolue bel et bien en pente douce et apparaît comme le tout premier engin à skieurs s'attaquant aux pentes des Grandes Rousses.
Fait rare, le tracé retenu, évitant soigneusement les obstacles naturels, n'a jamais été modifié depuis 1937, et ce malgré les rénovations successives.
La construction se fait avec les moyens du bord : un camion Berliet sur cales va servir de station motrice, il n'y a qu'à s'installer dans la cabine pour conduire le téléski ; le mouvement est transmis à une poulie à double gorge servant à la mise en mouvement du câble du téléski. La poulie aval était immense, 4m de diamètre, et était inclinée de 45° suivant un axe vertical permettant ainsi un démarrage progressif des skieurs. Les pylônes en bois, au nombre de 5, sont taillés sur place en forme de triangle sous lesquels sont accrochés des galets supports du câble et sont alignés à la jumelle. La ligne passant entre deux monticules rocheux, l'un des pylônes sera suspendu à un câble tendu entre les deux sommets.
Armand Moura avait constaté sur le téléski de l'Eclose que le démarrage progressif ne l'était pas vraiment. Pour améliorer le confort au départ de son téléski, il conçoit donc des cannes télescopiques équipées de ressorts. Il abandonne rapidement ce système rendu inefficace par le gel de l'eau d'infiltration.
L'exploitation de ce remonte-pente est plutôt aléatoire compte tenu de l'alignement hasardeux de la ligne et de l'instabilité des ancrages des pylônes. Il ne fonctionnera dans cette configuration que pendant deux saisons : 1937-1938 et 1938-1939. La déclaration de guerre viendra interrompre son exploitation pendant une saison.
Mais dès 1940, à la faveur d'une ligne électrique installée jusqu'à son téléski, Armand Moura va moderniser sa station motrice en remplaçant le camion disgracieux et bruyant par un moteur électrique et en substituant la structure en bois de la gare à une nouvelle structure métallique beaucoup plus fiable.
Comparativement à ses deux aînés, le téléski du Lac Blanc n'a été photographié que très rarement avant 1940. De la rénovation de 1940 on trouve cependant quelques clichés.
La ligne et ses pylônes en bois, on devine le pylône suspendu en fin de ligne.
On notera que la ligne est équipée de très peu d'agrès, le débit devait donc être faible sur ce téléski.
Cette photo met en évidence les câbles transmettant le mouvement à la poulie et assurant la tension de la ligne en station aval.
Le téléski du Lac Blanc à l'aube d'une innovation technique majeure
Armand Moura ne cessera pas d'améliorer son système. Il est d'ailleurs convaincu que son téléski est le plus fiable de tout ceux qu'il a déjà pu voir et considère qu'il a de l'avenir dans cette nouvelle activité et va donc créer une société pour se développer.
Malheureusement, l'aventure des téléskis Moura va rapidement tomber à l'eau. En 1943, quelques mois seulement après la création de sa société, il oublie de renouveler son brevet de 1937 sur le principe de l'attache découplable. Désormais tombée dans le domaine public, ses innovations peuvent être reprises en toute légalité par n'importe qui. Il estime donc inutile de poursuivre le développement de son activité téléski et sa société se contentera désormais d'exploiter le téléski du Lac Blanc.
Aussitôt son projet de devenir constructeur de téléski abandonné, Armand Moura va commander une rénovation complète de son téléski du Lac Blanc à un autre pionnier du transport par câble de l'Alpe d'Huez : Jean Pomagalski. Lors de cette rénovation, Jean Pomagalski remplacera les pylônes en bois par des pylônes métalliques en treillis beaucoup plus stable, il y installera des poulies de grand diamètre garnies de caoutchouc à la place des trains de galets. Il remplacera également la station motrice mais on ne sait pas quel principe de débrayage fût utilisé pour cette gare : système Poma d'attache tenaille de l'époque ou système Moura de l'ancien téléski.
L'année suivante, en 1944, peut-être inspiré par ce qu'il a pu voir sur le téléski de Moura, Jean Pomagalski va imaginer le principe de l'attache à douille encore utilisé aujourd'hui. Il embauche alors Pierre Montaz pour l'aider à le mettre en oeuvre sur le téléski du Lac Blanc. Les conditions sont difficiles pendant la guerre et une série d'événements terribles vont retarder le chantier mais le téléski pourra rouvrir dès l'hiver suivant. L'avancée est majeure et pas tout à fait au point mais l'expérience est concluante. A partir de cette date, Jean Pomagalski puis la société Poma installeront des remonte-pentes équipés de cette technologie.
Malgré le fait qu'il n'en soit pas le propriétaire, Jean Pomagalski reviendra très souvent améliorer ce téléski pour corriger les problèmes rencontrés ici ou ailleurs ou pour tester de nouvelles innovations.
Les photos de l'appareil de 1943 sont plus nombreuses que son prédécesseur, et pour cause, il a fonctionné pendant 32 ans. Voici donc quelques vues sur lesquelles on remarquera les différentes améliorations réalisées sur ce téléski par Jean Pomagalski. Commençons par la gare aval :
Photo prise probablement avant la transformation en attache à douille Poma - le P1 est placé à gauche du brin montant
Photo prise probablement après la mise en place des attaches à douille Poma - le P1 est placé à droite du brin montant
Photo colorisée prise depuis la G1 du téléphérique après 1955
Photo prise probablement en 1958 : la configuration de la G1 et du P1 a été légèrement modifiée
Les photos de la ligne permettent de se rendre compte que le tracé est strictement identique au tracé actuel :
La ligne dans son intégralité prise depuis la G2 au tout début des années 1950
Saison 1954-1955 : le téléphérique est en construction et la station se développe
Début des années 1960 : le téléski du Lac Blanc dessert la piste de bobsleigh
Milieu des années 1960 : la ligne dans son intégralité prise juste après la G1
A partir de 1969, Armand Moura diversifie son activité en construisant un hôtel juste derrière son téléski
En 1969, Armand Moura est devenu seul propriétaire du téléski du Lac Blanc. Observant la politique de rachat des appareils privés par la SATA et sentant qu'il ne pourrait pas résister très longtemps, il anticipe en diversifiant son activité dans l'hôtellerie d'une part, puis en modernisant son téléski pour lui donner plus d'attrait et de valeur d'autre part.
En 1975, après 32 ans de service, le téléski du Lac Blanc version 2 a pris beaucoup d'âge. Des années se sont passées depuis sa construction et bien des innovations imaginées par les constructeurs de téléskis débrayables n'ont pas été installées sur le téléski du Lac Blanc. Alors pour redonner de l'attrait à son téléski vieillissant, Armand Moura va commander la rénovation complète de son appareil à la société de Pierre Montaz, celui-là même qui avait participé à la construction du téléski de 1943.
Le téléski du Lac Blanc : présentation et situation
Construit par Montaz-Mautino pour Armand Moura en 1975, le téléski du Lac Blanc version 3 reprend exactement le tracé de son prédécesseur. La gare aval sera toutefois reculée de quelques mètres pour ne pas rester collée à l'hôtel. Il fût la dernière remontée mécanique privée rachetée par la SATA probablement en 1986. Le téléski de l'Eclose ayant été repris et déplacé en 1980 et le télésiège de la Grande Sûre en 1977.
Tout comme son prédécesseur, il est principalement destiné aux skieurs débutants. A partir de la transformation du téléphérique des Grandes Rousses en télécabine la même année, il a perdu son rôle de délestage des téléskis des Jeux. Depuis 1986 il permet également un retour direct par les pistes au quartier des Bergers ainsi qu'aux clubs de vacances ou chalets situés en amont du front de neige des Bergers.
Le téléski du Lac Blanc et la télécabine des Grandes Rousses - photo prise dans leurs premières années d'exploitation
Idem, photo prise quelques saisons avant le déplacement de la G1
Depuis son implantation en 1975, le téléski du Lac Blanc a subi plusieurs modifications avec en premier lieu un raccourcissement de plusieurs mètres par l'aval en 1986 lors du rachat par la SATA. Ce raccourcissement était devenu indispensable pour sécuriser les aller-retours des skieurs et piétons entre les Jeux et le Rif Nel en leur évitant ainsi la traversée de la piste du téléski.
En 1994, le pylône 11 du téléski s'est vu remplacé par un pylône commun avec le nouveau télésiège de Fontbelle qui coupait sa ligne à cet endroit.
En 2008, le téléski du Lac Blanc a de nouveau été raccourci de quelques mètres par l'aval et de plusieurs mètres par l'amont, juste avant le dernier raidillon, pour mieux desservir le snowpark du premier tronçon. Pour l'occasion, la G2 sera équipée d'un LSP retour-tension qui a nécessité d'importants terrassements pour son implantation. Il semblerait également que la motrice ait été remplacée cette même année passant la vitesse maximale d'exploitation de 4 à 3,5 m/s.
Situation du téléski du Lac Blanc sur le front de neige des Jeux en 2010 : dans le prolongement de la ligne, le bâtiment de l'ancien hôtel du Lac Blanc
Côté pistes, ce téléski dessert une ribambelle de pistes faciles et des champs de neige fabuleux :
- des pistes très fréquentées comme retour bergers, le bas des vachettes et agneaux côté Bergers et lac blanc, premier tronçon et le snowpark côté Jeux ;
- et des pistes très peu fréquentées et non moins agréables côté Bergers uniquement comme fontbelle (non damée), taburle, bergers (ancienne ligne des téléskis du même nom), altiport et loup blanc.
A noter que la ligne du téléski du Lac Blanc est traversée par deux pistes : la piste bleue de fontbelle quasi déserte et la piste verte retour bergers étroite et très fréquentée. Cette dernière constitue une zone accidentogène importante pour les usagers du téléski.
La situation du téléski du Lac Blanc sur le plan des pistes saison 2009/2010 :
![Image]()
Les caractéristiques de l'appareil en 2010
Caractéristiques administratives :
- TKD - Téléski à perche débrayable : LAC BLANC
- Exploitant : SATA
- Constructeur : Montaz-Mautino
- Année de construction : 1975
- Saison d'exploitation : hiver
- Capacité : 1 personne
- Débit : 900 personnes/heure
- Vitesse d'exploitation : 3,5 m/s
- Temps de montée : 5 min
- Altitude gare aval : 1867m
- Altitude gare amont : 2060m
- Dénivellation : 193m
- Longueur développée : 1060m
- Pente moyenne : 17%
- Pente maxi : 25%
- Station motrice : aval
- Type de gare motrice : T150
- Station de tension : amont
- Type de gare tension : Lâcher Sous Poulie à tension hydraulique
- Sens de montée : droite
- Nombre de pylônes : 11
- Type d'agrès : perche télescopique
- Type d'attache au câble : douille auto-coinçante
La gare aval
La gare aval du téléski du Lac Blanc se situe sur le front de neige des Jeux entre la G1 du DMC et la G2 du téléski du Rif Nel.
Il s'agit d'une gare de type T150 de Montaz-Mautino. C'est dans cette gare que se trouve la motrice du téléski capable de tracter les skieurs à la vitesse de 3,5 m/s.
A l'approche de la G1 depuis la piste lac blanc :
Vue de profil :
La gare dans son intégralité :
Détail de la poulie motrice :
Détail de la zone de stockage des perches :
Vue de derrière juste après l'embarquement :
La ligne
Le téléski du Lac Blanc suit une pente douce et régulière.
La ligne actuelle est d'une longueur moyenne et compte 11 pylônes au total dont 2 en compression. La configuration des pylônes est la suivante (brin montant/brin descendant) :
G1 : C/-
P1 : SC
P2 : SC/-
P3 : S/SC
P4 : SC/-
P5 : S
P6 : C/-
P7 : S
P8 : C/-
P9 : S
P10 : S/SC
P11 : SC
G2 : S/-
A gauche le snowpark et à droite la piste du lac blanc dans la première partie de la montée :
A l'approche du P2 :
Un coup d'oeil sur l'animation du front de neige Signal/Jeux :
La montée se poursuit tout doucement :
A gauche nous longeons désormais la piste de boardercross de la coupe du monde 2010 :
La pente augmente légèrement :
Vue sur le Signal de l'Homme et une partie du domaine skiable d'Auris :
Croisement avec la piste fontbelle :
Le P6, premier pylône compression de la ligne, prévient une pente plus forte :
Détails de la poulie et du capteur de déraillement :
La pente se radoucit franchement à l'approche du P7 :
Le P8 renforce la montée :
Croisement avec la piste retour bergers, très passante :
De nouveau la ligne s'aplatit :
Le P11, dernier pylône du téléski, était commun avec le télésiège de Fontbelle démonté en 2009 :
Bientôt l'arrivée :
La gare amont
La gare amont du téléski du Lac Blanc est chargée de la tension de la ligne. Elle est équipée d'un lâcher sous poulie depuis 2008.
Juste avant de lâcher la perche :
De profil :
La zone d'arrivée dans son ensemble :
La perche et le système d'accroche au câble
Passage d'une poulie support :
Passage d'une poulie support-compression :
Passage d'une poulie compression :
Le téléski du Lac Blanc vu depuis les pistes
Conclusion
Chargé d'histoire, ce téléski mythique de la station a toujours su trouver une place dans le domaine skiable malgré son rôle devenu secondaire depuis l'implantation des téléskis des Jeux.
Aujourd'hui, en desservant encore mieux le snowpark, la SATA l'a transformé en appareil incontournable du domaine skiable. Il attire même de plus en plus de skieurs adeptes des nouvelles glisses et toujours plus nombreux à s'essayer au boardercross, au big air ou au kicker.
Aucun projet de suppression ou de remplacement n'est envisagé pour les années à venir. A moins que sa fréquentation n'explose...
Texte et photos (février 2010) : Benjamin Cereghetti