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 TPH32 du Mont Bochor

Pralognan-la-Vanoise

Neyret Beylier / Neyrpic

T3 ES
Description rapide :
Téléphérique Neyret Beylier mis en service en 1953.

Année de construction : 1953

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Auteur de ce reportage : Geofrider
Section écrite le 08/11/2009 et mise à jour le 20/04/2010
(Mise en cache le 11/07/2014)

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Pralognan la Vanoise est une petite station de Tarentaise située au fond de la Vallée du Bozel. La station qui accueillit les épreuves olympiques de Curling dans la cadre des Jeux Olympique de 1992 est également connue pour sa proximité immédiate avec le Parc National de la Vanoise. La station possède un domaine skiable compris entre 1400 mètres d’altitude et 2355 mètres d’altitude et offre 35 kilomètres de pistes balisées desservies par onze remontées mécaniques. Le Téléphérique du Bochor est le seul et unique téléporté Neyret-Beylier encore en service dans nos montagnes

Un peu d’histoire

Le village de Pralognan vivait essentiellement comme bon nombre de villages de montagne de l’élevage et de l’agriculture. Lors du développement du commerce Pralognan se trouva sur la route du sel et du Beaufort. Située au carrefour des vallées glacières de la Glière et de Chavière le village était un point de passage pour l’acheminement de ces produits vers l’Italie par le Col de la Vanoise. Le lieu-dit du Barioz qui signifie barrière faisait alors office de poste de douane.

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Vue sur la vallée de Chavière

En 1860 un nouveau souffle apparaît grâce à la conquête de la Grande Casse, le plus haut sommet de Savoie par un alpiniste britannique. Dès lors les courses de haute montagne se sont développées amenant une manne d’alpinistes venus partir à la conquête des hauts sommets entourant le village. Cette activité attire encore pas mal de monde de nos jours dans la station.

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Vue sur la vallée des Glières au niveau du refuge des Barmettes avec le sommet de la Grande Casse sur la droite

Le début de l’activité ski démarrera bien plus tard avec la réalisation du premier appareil de la station en 1937 à savoir le Téléski du Barioz. La station restera plusieurs années avec cette seule et unique remontée et continuait de vivre principalement avec les courses en haute-montagne.


A la conquête du Mont Bochor

Toutefois au bout d’un certain temps, les courses de montagne ne suffisaient plus à elles-seules à assurer l’avenir de la station. La solution consistait entre autre à développer l’activité ski qui jusqu’à présent était très peu développée. En 1950 plusieurs actionnaires dont un certain Jean Pomagalski lancent une nouvelle société, la SDTP (Société de Développement Touristique de Pralognan). Cette société va entreprendre de redynamiser l’activité ski. Le problème est que le bas de Pralognan est peu propice à la réalisation d’un domaine pouvant proposer une offre de ski intéressante pour toutes les clientèles. Cependant au dessus du Mont Bochor qui toise la station du haut de ses 2023 mètres d’altitude, des pentes plus appropriées pourront à terme être équipées. Cette société va alors lancer un pari audacieux en lançant le projet de réaliser un téléphérique qui relierait le village de Pralognan au Mont Bochor.

Les travaux de réalisation de cet appareil commencent en 1951. La première phase va consister à réaliser un téléphérique de service afin de monter les matériaux nécessaires rapidement au sommet du Mont Bochor. Des chevaux amènent des cabrettes au sommet du mont Bochor afin de soutenir les câbles du Téléphérique de service. A cela s’ajoute que le terrain difficile du Mont Bochor n’arrange pas les choses vu le peu de moyens techniques à disposition à l’époque. Une fois ce téléphérique de service réalisé, la construction du vrai Téléphérique sera entamée. L’appareil a été commandé auprès de la société Grenobloise Neyret-Beylier aujourd’hui disparue et c’est Pierre Goirand ingénieur chez ce constructeur qui travailla sur ce projet. Le chantier du téléphérique se termine fin 1952 et la première utilisation s’effectua symboliquement le 31 Décembre 1952 mettant terme à ce long chantier. L’exploitation commerciale commencera en Février 1953 avec l’ouverture du Téléphérique, qui à l’époque était l’appareil de ce type le plus rapide au monde avec une vitesse maximale de 8.5 mètres par seconde.

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Le Mont Bochor : Vers de nouveaux espaces

Une fois le sommet du Mont Bochor conquis par cette remontée mécanique, des possibilités d’aménagements ont pu voir le jour afin de proposer un domaine skiable intéressant pour la clientèle. Un premier téléski fut rapidement construit sur le plateau du Bochor répondant au nom de Creux noir. Le domaine skiable s’étendra progressivement avec notamment la réalisation du Téléski des Fontannettes installé dans la vallée des Glières. Bien que le Téléphérique ai pu donner accès à de nouvelles pentes, ce dernier offre un débit limité à cause de la petite taille de ses véhicules. La station décida donc de le doubler en 1972 avec le Télésiège biplace du Dou de l’Ecu remplacé en 1994 par le Télésiège de l’Edelweiss

Sur le haut du domaine, de nouvelles remontées ont vu le jour et les plus anciennes installations sont remplacées. Comme auparavant, le Téléphérique permet d’accéder à toutes les remontées présentes sur le plateau du Bochor et d’un point de vue global à l’intégralité des appareils en service sur le domaine exception faites des Téléskis de l’Aiguille du Mey et du Poucet qui sont gérés par un petit exploitant privé. Parmi les remontées desservies ont retrouvera notamment les deux télésièges débrayable six places que compte ce petit domaine à savoir les appareils de l’Ancolie et du Genépi.

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Vue sur les remontées du plateau du Bochor

Le téléphérique permet donc de monter rapidement et facilement la clientèle au plateau du Bochor. Il faut en effet à peine plus de trois minutes pour que les clients atteignent la gare amont située 586 mètres plus haut que la gare aval. Cet appareil est bien emprunté tout au long de la journée avec des pics le matin et en début d’après-midi dus à son accès rapide en altitude. Le téléphérique est prévu pour être exploité à la descente permettant ainsi d’emmener les skieurs en altitude même si la neige venait à faire défaut sur le bas bien que les pistes de retour sur la station soient équipées d’enneigeurs.

Au sommet de l’installation trois pistes sont accessibles deux vertes et une bleue :
- La piste verte Crocus qui longe le Téléski du même nom
- La piste verte Monchus qui permet de rejoindre la Vallée des Glières avec le Télésiège du Genépi entre autre. Elle donne accès aux pistes Torches, Fontanettes, Marmottes et Arcelin
- Le bas de la piste bleue Crêtes qui rejoint l’actuel Téléski des Creux Noirs.

Pralognan la Vanoise étant avant tout une station familiale et pas uniquement tournée vers le ski, de nombreuses activités sont proposées aux personnes ne pratiquant pas les sports de glisse. L’exploitation à la descente permet également d’ouvrir le téléphérique aux randonneurs et aux piétons. Ces derniers pourront profiter des restaurants d’altitude au sommet de l’installation et de la vue sur les hauts massifs aux alentours de la station. Tandis que les piétons accompagnés par des guides ou non pourront partir à la découverte de la montagne hors des sentiers battus et avec un peu de chance apercevoir Bouquetins et Chamois. L’été avec la proximité immédiate du Parc National de la Vanoise, la station attire de nombreux randonneurs. Le téléphérique prend donc du service à la belle saison pour monter rapidement en altitude cette clientèle et la redescendre.


Situation sur le plan des pistes
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Les Caractéristiques techniques de l’installation

Caractéristiques Administratives

TMV-Téléphérique bicâble à va et vient : BOCHOR
Constructeur : NEYRET-BEYLIER
Exploitant : PRALOGNAN LABELLEMONTAGNE
Maître d’Œuvre : ERIC
Maître d’Ouvrage : COMMUNE DE PRALOGNAN
Année de construction : 1953


Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver et Eté
Capacité : 32+1 personne(s)
Débit à la montée : 544 personnes/heure (100%)
Débit à la descente : 544 personnes/heure (100%)
Temps de Trajet : 3min27
Vitesse d'exploitation : 8.5 m/s

Caractéristiques Géométriques

Altitude Aval : 1416 m
Altitude Amont : 2002 m
Dénivelée : 586 m
Longueur développée : 1086 m
Pente Maxi : 92 %
Pente Moyenne : 66 %


Caractéristiques Techniques

Motrice : Aval
Puissance Développée : 380 KW
Type de motorisation : Courant Continu
Nb Pylônes : 0
Nb Voies : 2
Nb Véhicules : 2
Liaison véhicules - câbles tracteur : Mordaches

Caractéristiques des Câbles Porteur

Diamètre du câble : 45.7 mm
Composition du Câble : 1X136 Fils
Poids au mètre : 11.62 Kg
Charge de Rupture : 240000 daN
Tension : Aval
Type de Tension : Contrepoids (2 X 57 Tonnes)
Mise en service des câbles actuels : 1986

Caractéristiques des Câbles Tracteurs

Diamètre du câble : 26 mm
Composition du Câble : 6X17 Fils
Ame : Compacte
Poids au mètre : 2.33 Kg
Charge de Rupture : 48000 daN
Tension : Amont
Type de Tension : Contrepoids (2 X 12.5 Tonnes)
Mise en service des câbles actuels : 1987



Ligne et Infrastructures du téléphérique du Bochor


  • La Gare Aval

La gare aval est située sur le front de neige principal de la station. Implantée au centre du village elle est attenante à un bâtiment accueillant notamment les caisses des remontées mécaniques. Elle est réduite à sa plus simple expression puisque seule la partie abritant la poste de conduite et la salle des machines est couverte par des maçonneries. Le reste est à l’air libre rendant la gare très discrète et parfaitement intégrée surtout qu’elle est en partie masquée par son bâtiment voisin.

La gare aval et l’entrée du Téléphérique depuis le front de neige :
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Vues sur la gare aval :
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Notre cabine nous attendant à quai, il est temps d’embarquer :
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  • La Ligne

La ligne parcourt les 1086 mètres du tracé qui séparent les deux gares d’une seule portée. La liaison entre les deux gares d’une seule portée permet d’avoir un survol intéressant des pentes aux alentours du Mont Bochor qui permettent parfois de voir des Bouquetins évoluer en pleine nature. La ligne vu le peu de distance parcouru et la forte dénivellation monte fortement avec une pente maximale pas loin des 100% d’inclinaison.

L’ensemble de la ligne depuis les quais :
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La cabine quitte la gare aval :
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Objectif : Le Mont Bochor :
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Une seule et unique portée :
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On va bientôt croiser la cabine descendante :
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Croisement avec cette dernière :
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On continue notre ascension :
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On se rapproche :
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La cabine et une partie de la station :
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La partie la plus raide :
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On arrive au sommet :
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Vue sur la station depuis le terme du tracé :
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  • La Gare Amont

La gare amont est au bord des barres rocheuses peu avant le sommet du Mont Bochor. La plateforme centrale n’est pas d’origine. Elle a été remplacée par un ensemble métallique en caillebotis alors qu’auparavant, il s’agissait d’un ouvrage en béton. La gare est très réduite puisque seule les fosses des contrepoids sont à l’intérieur du bâtiment.

Vues sur la gare amont :
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Les barrières des quais sont électriques et actionnées manuellement par le cabinier Une petite armoire électrique est présente dans la gare amont pour l’alimentation des moteurs :
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Fonctionnement du Téléphérique du Bochor

Intéressons nous maintenant au fonctionnement de ce téléphérique. Si les bâtiments sont d’origine, cet appareil plus que cinquantenaire a subi de nombreuses rénovations au cours de son existence. Elles ont portées sur diverses révisions des organes mécaniques ainsi que sur le rajout de certains éléments.


  • Les câbles

Ce téléphérique possède une configuration des câbles dite Appelevage en référence au constructeur du même nom qui a largement fait ce choix technique. L’appareil possède donc par voie un câble porteur ainsi que deux câbles tracteurs en boucle fermée

Chaque câble porteur quand il est tendu possède un diamètre de 45,7 mm. Ils sont maintenus par une tomme d’ancrage. Des mordaches retiennent les brins d’extrémité.

La Tomme d’Ancrage :
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Elle se trouve à l’arrière de la gare à coté du sommet du Mont Bochor :
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L’un des deux mordaches retenant un brin d’extrémité au niveau de la tomme :
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Les câbles porteurs sont tendus par des contrepoids en gare aval. Les contrepoids sont accrochés à deux câbles en acier. Les deux câbles sont reliés au câble porteur par un mordache :
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L’une des deux poulies de déviation :
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Les deux câbles tracteurs possèdent un diamètre de 26mm. Ils sont tendus en gare amont par des contrepoids. Les câbles tracteurs sont dévies en gare grâce à des poulies. Voici deux de ces poulies sur les quatre qui sont présentes :
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Les contrepoids sont situés dans une fosse. Ils sont fixés à des lorrys qui possèdent deux poulies pour le renvoi du câble. Chaque lorry possède une course de 10 mètres. Un petit schéma pour vous montrer la configuration à l’intérieur de la gare amont :
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Les deux lorrys :
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Les contrepoids et les lorrys vus par-dessous :
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  • La Chaine cinématique de l’appareil

La chaine cinématique de l’appareil est très simple et s’apparente fortement à celle d’un télésiège. Le treuil présente une petite particularité. En effet l’ensemble moteur + réducteur est fixé sous le cadre métallique supportant la poulie motrice. Ces deux organes sont donc en l’air ce qui est assez peu courant.

Vue globale de la chaine cinématique principale :
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En fonctionnement normal, la marche de l’appareil est assurée par un moteur ASEA développant 380 KW à la vitesse de 1630 tours par minute :
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L’arbre rapide sortant du moteur est équipé d’un volant d’inertie et entre dans le réducteur. Ce dernier est placé exactement sous la poulie motrice
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En cas de besoin, la marche de secours est assurée par un moteur thermique de secours. L’évacuation de la ligne se fait à la vitesse de 1.8 mètres par seconde :
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En sortie du moteur thermique on trouve un arbre sur lequel est placé un dispositif pouvant accueillir des courroies :
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Ces courroies vont entrainer un dispositif identique placé sur le boitier mécanique qui permet de l’accoupler au réducteur en cas de besoin :
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La poulie motrice est donc située au dessus de l’espace ou se trouvent les différentes organes assurant son mouvement suivant le mode de marche sélectionné. Il s’agit d’une poulie double gorge :
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Des galets permettent de positionner correctement les deux câbles tracteurs dans les gorges de la poulie :
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Les mêmes galets vu de dessus :
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Afin de donner l’image de la position de la cabine, cinq capteurs de proximité sont montés au dessus d’une couronne dentée placée sur la poulie motrice. Voici trois d’entre eux :
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Deux dynamos tachymétriques sont placées sur la poulie motrice. Ces appareils permettent de donner à l’électronique de commande une image de la vitesse câble :
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On trouve deux freins qui viennent mordre la joue de la poulie motrice. Ces organes sont montés symétriquement. L’un assure le rôle du Frein 1 et l’autre le rôle du Frein 2 :
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La centrale hydraulique pilotant ces freins :
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Le téléphérique dispose d’un dispositif permettant de court-circuiter la centrale si cette dernière venait à se mettre en défaut. Ce système se trouve dans le poste de conduite à coté du pupitre de commande. Il permet de fournir assez de pression pour relâcher une seule fois les freins mordant sur la poulie motrice. Ceci permet de rapatrier les véhicules en gare tout en évitant de procéder à une évacuation verticale.

Vue sur le dispositif situé dans le poste de conduite :
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La jonction des flexibles hydrauliques :
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  • Commande

La partie commande de l’appareil a été également revue lors de la rénovation de 1998. La société SEMER a été en charge de cette intervention.

Voici le pupitre de commande de l’appareil où l’on trouvera les différentes fonctionnalités courantes de l’appareil (arrêts, réarmement, sens de la marche …). La partie droite du pupitre est dédiée pour le fonctionnement en marche normale tandis que la partie gauche sert pour le fonctionnement en marche de secours :
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L’écran de supervision de l’appareil rajouté lors de la rénovation électrique :
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Dans l’armoire de commande on trouve trois automates. Les deux automates de commande supérieurs redondants entre eux assurent la mise en application des fonctionnalités courantes de l’installation. Un troisième automate supervise la cohérence des deux précédents :
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En entrée de gare, des cellules photoélectriques détectent une vitesse trop importante :
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Au dessus des deux sabots, on trouve des capteurs qui détectent la présence du chariot en gare :
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Un système baptisé TSCT2 permet par envoi d’un courant de faible voltage de signaler deux défauts. Suivant l’indication de l’aiguille on va pouvoir détecter s’il s’agit d’un chevauchement des câbles tracteurs ou si les portes de la cabine en gare amont sont ouvertes

Le boitier de ce dispositif :
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Le câble tracteur est électrifié à partir de cet endroit :
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Dans la salle du treuil, on trouvera les armoires de puissance fournies par la société SEIREL :
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Les Cabines

Comme certains organes de l’appareil, les cabines ne sont pas d’origine. Les véhicules actuels datent de la rénovation de 1998.

Voici les premières cabines de l’appareil :
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Elles ont été changées en 1976 par un nouveau modèle :
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Au début des années 90 les véhicules ont été repeints. De couleur noire avec du bleu pour la première fois ils furent à l’effigie de Pralognan :
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Les véhicules actuels ont été fournis par la société SIGMA basée à Voreppe. Ils arborent une couleur rouge ainsi que le nouveau logo de Pralognan la Vanoise :
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Cabine à quai en G2 :
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Chaque cabine possède deux portes à ventaux qui sont ouvertes et fermées manuellement par le cabinier :
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Intérieur de la cabine :
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Dans chaque cabine on trouve le matériel nécessaire en cas d’évacuation verticale placé dans le plafond de la cabine:
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Dans chaque véhicule on trouve un inclinomètre comme celui-ci :
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En gare aval, on trouve uniquement un dispositif qui fait office de butoir de fin de course alors qu'en gare amont on va trouver en plus des sabots.

L’un des deux butoirs en gare aval :
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La gare amont avant ne possédait pas de sabots comme le témoigne cette photo :
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Il arrivait dès lors qu’il y’ait une marche entre le quai et le plancher de la cabine. Afin de résoudre ce problème, deux sabots furent montés en gare amont. Voici l’un des deux sabots:
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Le butoir hydraulique d’un des sabots de la gare amont :
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Le chariot actuel de la cabine a été également changé en 1998. Son changement a également entrainé la mise en place de nouvelles suspentes. Chaque chariot est composé de huit galets qui roulent sur le câble porteur :
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La liaison entre le chariot et les câbles traceurs se fait par des mordaches.
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Pour Conclure

Bochor à ouvert la voie pour développer l’activité du ski alpin à Pralognan la Vanoise. De son ouverture à nos jours, aussi bien l’été que l’hiver, le téléphérique au gré de ses va-et-vient permet à de nombreuses personnes de profiter du cadre magnifique qu’offre le site desservi. Ascenseur indispensable sur le domaine, cette installation malgré son grand âge a su traverser le temps et a encore de beaux jours devant elle permettant ainsi de conserver encore la trace d’une des entreprises pionnières en matière de transport par câble.

L’un des bouquetins du coin vous dit au revoir et à bientôt à Pralognan la Vanoise
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Remerciements à toute l’équipe du téléphérique pour leur accueil, leur gentillesse et leur générosité ainsi qu’à fufu, monchu, Raphaël B et lolo42 pour l’aide apportée.

Ainsi se termine ce reportage.
A Bientôt



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