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 TSCD6-6 du Diable

Les Deux Alpes

Poma

T2 ES
Description rapide :
Le télémix du Diable est une modification profonde du télésiège du même nom, construit en 2012.

Options techniques :
  • Tapis d'embarquement ou de positionnement
  • Garage
Année de construction : 2022

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Auteur de cette partie : Clément05
Section écrite le 03/03/2023 et mise à jour le 14/08/2023
(Mise en cache le 14/08/2023)

Bonjour, je vous présente un reportage sur le…

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Au sommaire :


  • Les Deux-Alpes
  • Le télémix du Diable
  • Le secteur du Diable : un endroit stratégique régulièrement réaménagé
    2022 : le retour des cabines sur la ligne du Diable
    Caractéristiques
  • Ligne et infrastructures
  • La gare aval
    La ligne
    La gare amont
    Véhicules et pinces
    Autres vues
    Exploitation estivale
  • Conclusion et remerciements


Les Deux-Alpes

Les Deux-Alpes est située dans le massif de l’Oisans, à proximité des Hautes-Alpes. Il s’agit d’un massif des Alpes internes placé juste au nord-ouest des Ecrins et au sud des Grandes Rousses. La station est située sur un plateau partagé entre les communes de l’Alpe de Vénosc (désormais Vénosc) et de l’Alpe de Mont de Lans (à présent Mont de Lans), d’où son nom. L’espace a une orientation nord-sud assez ouverte ce qui lui confère un ensoleillement très correct durant la journée. Les Deux-Alpes est accessible par la D1091, route qui relie Vizille (N85 jusqu’à Grenoble) à Briançon. Depuis le lac du Chambon, une route en lacets permet de monter à 1650 mètres d’altitude, hauteur d’implantation de la station. Notons qu’un accès est aussi possible par Vénosc : une télécabine avec un parking à son pied arrive à l’extrémité sud du plateau. Globalement, Les Deux-Alpes se trouve à 1h15 de Grenoble et à 1h30 de Briançon environ.

Le domaine skiable représente une part importante de l’activité : il s’étale de 1650 m à 3520 m (Dôme de la Lauze) et se compose de deux versants principaux. Le premier, la Vallée Blanche, est exposé à l’est. Composé de 3 appareils, il est constitué de pistes bleues essentiellement. Le second, le principal, est orienté vers le glacier et s’articule autour du DMC, installation principale des Deux-Alpes. On retrouve les principaux secteurs autour de 4 altitudes phares : 1650 m, 2100 m, 2600 m et 3200 m. En bas se trouvent les infrastructures pour les débutants, dispersées sur toute la longueur de la station. Ensuite, quatre installations permettent d’accéder aux Crêtes, à 2100 m d’altitude. Là-haut sont tracées encore de larges pistes pour les débutants. L’altitude 2600 m correspond à la Toura, plateau où ont été installées les zones ludiques. On y trouve un important snowpark ainsi que la gare intermédiaire du DMC. Les secteurs du Diable, de Bellecombes et de la Fée complètent le tout en proposant des pistes variées, bien qu’orientées vers la facilité. Enfin, à 3200 m débute le glacier de Mantel vers le sommet du domaine skiable. Il a longtemps été utilisé pour le ski d’été et d’automne mais sa fonte accélérée en raison de son exploitation et du réchauffement climatique remet en question la pratique du ski dessus en dehors de la saison hivernale. Si l’on s’intéresse plus en détails aux statistiques du domaine, la majorité des pistes sont destinées aux skieurs peu expérimentés et débutants (58,4 % de pistes vertes et bleues). Au niveau des dates phares de l’histoire de la station, on retient 1938 pour le premier téléski (côté Vallée Blanche) mais aussi 1972 avec l’ouverture du glacier. Ensuite, en 1985 ont été construits les DMC du Jandri Express complétés quatre années plus tard par le funiculaire du Dôme Express qui passe sous le glacier de Mantel.

L’été, la station est orientée vers le VTT de descente avec un domaine réputé. L’organisation de la célèbre course Mountain of Hell, avec des pratiquants du monde entier, participe à sa renommée. Il s’agit d’une épreuve de VTT de descente du glacier jusqu’à Vénosc, soit environ 2500 m de dénivelé négatif. La proximité du parc national des Ecrins et de la sublime vallée du Vénéon permet aussi de réaliser de très belles randonnées.

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Les Deux-Alpes depuis la piste du Diable 1.

Le télémix du Diable

Le secteur du Diable : un endroit stratégique régulièrement réaménagé

Le Diable est un endroit stratégique aux Deux-Alpes : il s’agit d’un lieu placé à l’extrémité sud du front de neige de la station. Comme l’ensemble du bas des pistes sur ce versant, les pentes du Diable sont d’abord douces puis assez pentues jusqu’aux Crêtes. On retrouve donc une mixité de skieurs importante partagée entre l’espace débutants à proximité de la station et les pistes techniques qui descendent des Crêtes. Depuis 2016, une piste bleue dénommée Jandri 1 permet aux skieurs moyens de descendre jusqu’au front de neige en évitant le Chemin des Demoiselles. Une bretelle permet de rejoindre le Diable vers le bas et ainsi de séparer les flux entre le DMC et la partie sud de la station. Sur la partie supérieure du Diable, le télésiège du Super Diable dessert des pistes en altitude ainsi qu’une liaison directe vers la Toura. Notons que depuis le sommet du plateau des Crêtes, la piste de Bellecombe 1 donne accès au télésiège des Bellecombes (vers la Toura et le glacier). Ce dernier appareil forme avec le télémix du Diable et la télécabine de Pierre Grosse un itinéraire de délestage du DMC entre la station et le glacier. Le Diable est donc un endroit important, placé entre ski propre et liaison vers le domaine d’altitude.

A l’origine, une télécabine 2 places équipait la ligne du Diable dès 1955. Construite par Neyret Beylier, elle reprend déjà l’axe que l’on connait aujourd’hui à quelques mètres près. Cette installation permet l’ouverture du secteur opposé au Pied Moutet, déjà bien équipé en téléskis. L’équipement des pentes et la course à atteindre le glacier se poursuivent ensuite avec l’aménagement progressif de la Toura. L’accès au domaine glaciaire est ouvert en 1973 avec l’installation de la télécabine du Jandri 3. Dès lors la chaîne du Jandri prend le pas sur le Diable en tant que colonne vertébrale du domaine skiable. La chaîne du Jandri se compose de 2 télécabines 4 places (Œufs Blancs et Jandri 3) et d’un téléphérique entre les Crêtes et la Toura. Il faut néanmoins noter que l’augmentation continue de la fréquentation a poussé l’exploitant à investir non pas dans une télécabine 4 places mais dans 3 appareils de ce type : la télécabine du Diable de 1955 est remplacée par une remontée plus moderne.
Cette nouvelle installation est un appareil mythique des Deux-Alpes : ses œufs rouge clair et pourpres ont marqué plusieurs générations de skieurs. Bien que reprenant le tracé du télévoiture Neyret Beylier, la nouvelle installation propose un débit plus élevé et reste une porte d’entrée importante. Ce rôle d’ascenseur vers les sommets est renforcé en 1977 par la construction du télésiège du Super Diable. Cette nouvelle installation permet de seconder le téléphérique du Jandri 2 pour l’accès à la Toura. Surnommée « œufs rouges », l’appareil du Diable est une installation classique de l’époque : deux gares insérées dans des bâtiments en tôle prennent place aux extrémités tandis que les pylônes adoptent des structures en treillis. La tension se fait en gare amont par un imposant contrepoids placé dans le dernier pylône et la mise en mouvement du câble est effectuée en gare aval. La chaîne cinématique est placée au même niveau que les quais. Les cabines sont reliées au câble par les célèbres pinces S développées par Poma.

Découvrez cette ancienne installation en cliquant sur la bannière :

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La construction du DMC du Jandri Express en 1985 a permis de résoudre provisoirement le problème des files d’attente. Cet appareil propulse avec débit et vitesse les skieurs directement à la Toura puis au glacier en une vingtaine de minutes. Après le remplacement du télésiège du Super Diable en 1998 et la construction du télésiège des Bellecombes en 2005, l’axe du Diable a repris de l’importance pour monter en altitude. La chaîne du Jandri recommence à saturer et le trajet alternatif qui consiste à emprunter la télécabine du Diable puis les télésièges de Bellecombes (ou du Super Diable) et des Glaciers est devenu intéressant, notamment pour ne pas déchausser et éviter de redescendre au front de neige trop souvent. La télécabine quatre places ayant vieilli, Deux-Alpes Loisirs (groupe CDA) a réfléchi au remplacement de cette installation. Après un long débat sur le type d’appareil à choisir, c’est finalement un télésiège qui a été retenu. Néanmoins, dans le but de satisfaire le restaurant du Diable au Cœur, dont beaucoup de clients sont aussi piétons, un siège sur 5 est équipé d’une coque de protection, les gares sont rallongées et des options de sécurité en tout genre sont installées : séparateurs d’assises, couleurs alternées, garde-corps automatiques et verrouillables ou encore des repose-skis individuels. Ce remplacement s’est concrétisé en 2012 et a permis de revaloriser les pentes du Diable. A cette occasion, la piste des Vallons du Diable (rouge) a été créée et est désormais la piste la plus méridionale des Deux-Alpes.
Le nouveau télésiège du Diable est un appareil de la gamme Multix avec un débit de 2200 personnes par heure. Il est aussi devenu une pièce maitresse du domaine de VTT de la station : grâce à son débit et sa situation, il offre un accès rapide et direct aux pistes du versant est. Chaque véhicule est équipé de deux porte-VTT.

Cliquez sur ce lien pour consulter le reportage associé : https://www.remontees-mecaniques.net/bdd/reportage-tsd6b-du-diable-poma-4676.html

L’arrivée de la SATA, exploitant de L’Alpe d’Huez, aux rênes des Deux-Alpes a cependant bien changé la donne : parmi les chantiers importants du nouvel exploitant figure la transformation du télésiège en appareil mixte. En effet, le Diable est aussi un appareil utilisé par les débutants pour rejoindre les pistes des Crêtes, très adaptées à l’apprentissage. Dans le but de sécuriser leur transport mais aussi d’offrir un accès aux piétons plus conforme à leurs attentes, la transformation est effectuée au cours de l’été 2022. Les coques sont retirées ainsi que 17 sièges qui sont remplacés par des cabines 6 places. Le sens de montée est modifié, l’embarquement des sièges s’effectue désormais dans le contour et sur un tapis de positionnement. Les gares sont rallongées et équipées d’un troisième pied et le garage, agrandi. Ces modifications ont entraîné le remplacement de quelques balanciers ainsi que de deux potences de décâblage. Enfin, le système de verrouillage et de fermeture automatique du garde-corps est retiré sur les sièges.

2022 : le retour des cabines sur la ligne du Diable

L’année 2022 signe donc le retour de véhicules fermés sur la ligne du Diable. Cela est dû aux rôles multiples de l’installation : accès au domaine d’altitude et ski propre sur le bas de station.

En tant qu’appareil principal du secteur et qui part du front de neige, des personnes avec des niveaux très différents empruntent le télémix. C’est l’un des arguments qui a justifié la transformation du télésiège en appareil mixte.
Depuis l’arrivée, les skieurs accèdent aux pistes faciles des Crêtes desservies par leur télésiège 8 places. Cet espace est très fréquenté par les débutants et skieurs moyens qui trouvent de belles conditions d’apprentissage, notamment l’après-midi. A ce moment, cette partie de la station est très ensoleillée. En plus du télésiège des Crêtes, un tapis couvert permet aux débutants de découvrir le ski un peu à l’écart des flux de transit. Les cabines permettent d’apporter un peu de débit supplémentaire à la télécabine des Œufs Blancs pour la descente le soir.
Depuis les Crêtes, on accède également au télésiège des Bellecombes. Cet appareil permet de monter vers la Toura et plus loin vers le glacier (deuxième tronçon du DMC ou télécabine de Pierre Grosse) et dessert quelques pistes intéressantes (notamment la noire de Bellecombes 5). On peut également monter à la Toura par le télésiège de Super Diable, installation située dans la continuité du télémix du Diable. Cette remontée donne également accès à deux belles pistes assez pentues et avec un beau panorama.

Lorsque la neige est présente, le télémix du Diable permet aussi la desserte de deux pistes de bon niveau : la noire du Diable 1 et la rouge des Vallons du Diable. Voici une générale du secteur du Diable depuis la Vallée Blanche (l’espace débutants n’est pas représenté ici). Le télémix est symbolisé par le trait violet :

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Si l’on se penche plus sur les pistes desservies :
- Diable 1 : Assez longue, elle longe plus ou moins la ligne du télémix. Elle se compose ainsi d’une descente parsemée de bosses agréables à skier. La piste du Diable 2 est accessible en bifurquant à droite sur le haut du tracé, elle rejoint la piste du Jandri 1.
- Vallons du Diable : Longue piste rouge qui descend un peu à l’écart du reste de la station. Le retour vers le front de neige se fait par un chemin à flanc de montagne.

Situation sur le plan des pistes :

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Vue générale sur la partie est.

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Zoom sur le secteur du Diable.

Caractéristiques

Voici les caractéristiques de l’appareil :

- Caractéristiques Administratives

TSCD – Téléporté débrayable à sièges et cabines : DIABLE
Maître d’ouvrage : SATA Deux-Alpes
Maître d’œuvre : ERIC
Montage / génie civil : Joly & Philippe
Exploitant : SATA Deux-Alpes
Constructeur : Poma
Année de construction : 2012
Année de modification profonde : 2022
Montant de l’investissement (modification) : 5,7 M €

- Caractéristiques d’Exploitation

Saisons d'exploitation : Hiver et été
Capacité : 6 personnes (sièges et cabines)
Débit à la montée : 2940 personnes/heure
Débit à la descente : 980 personnes/heure
Vitesse d'exploitation : 6 m/s
Equipement d’aide à l’embarquement : Tapis de positionnement

- Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1654 m
Altitude amont : 2402 m
Dénivelé : 748 m
Longueur développée : 2092 m
Pente maximale : 67 %
Pente moyenne : 38 %
Temps de trajet : 6 min 20 s

- Caractéristiques Techniques

Type de gare : Multix XXL
Emplacement tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Emplacement motrice : Amont
Type de motorisation : Continu
Puissance développée : 840 kW
Sens de montée : Droit
Embarquement : Dans le contour (sièges), avec une marche (cabines)
Nombre de pylônes : 18
Largeur de la voie : 6,1 m
Dispositif d’accouplement : Pinces LPA-M
Nombre de véhicules : 84 sièges & 17 cabines
Espacement : 53,9 m

- Caractéristiques du Câble

Constructeur : Fatzer
Diamètre du câble : 50 mm
Type d’âme : Compacte
Composition : 6*25 fils
Année de pose : 2012

Ligne et infrastructures

La gare aval

La gare aval est la station tension de l’installation. Elle est intégrée dans un grand chalet bardé de bois et de pierre. Le pan sud du bâtiment a été équipé de panneaux photovoltaïques pour produire un peu d’électricité. Du fait de la présence de ce bâtiment, aucune couverture ne masque la mécanique. Comme nous l’avons vu, le contour a été rallongé en 2022 ce qui a entraîné l’ajout de moteurs afin d’entraîner les sections de pneus dans la partie circulaire de la gare. L’embarquement se fait en sortie de ralentisseur pour les cabines et dans le contour pour les sièges, sur un tapis de positionnement. En sortie de contour, un aiguillage permet de diriger les véhicules vers le garage. La gare de départ est située sur le front de neige du Diable, juste à côté des immeubles de la station. Elle est facilement accessible depuis les stationnements à proximité ainsi que depuis la piste bleue du Diable.

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Zoom sur la gare aval depuis la piste du Diable 1.

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De trois quarts avec la station des Deux-Alpes derrière.

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On arrive sur la zone de départ. Au fond à droite on peut voir la télécabine de Super Vénosc.

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Le bâtiment de la gare de trois quarts.

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Vue rapprochée avec le P1.

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La structure qui abrite la mécanique.

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Le bout du garage.

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La gare de côté.

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L’accès aux embarquements (cabines à gauche et sièges à droite).

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L’arrière de la gare.

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Avec la ligne au fond.

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L’accès au quai des cabines (sortie à gauche, montée à droite).

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Le ralentisseur.

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Le quai des cabines.

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Du côté des sièges, on avance vers les portillons.

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Un dernier regard vers la zone des cabines.

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Le contour avec les moteurs ajoutés.

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Le tapis de positionnement et la zone d’embarquement.

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L’aiguillage vers le garage et le début de la chaîne de transfert.

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Le lanceur.

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Vue arrière sur la gare aval.

La ligne

La ligne est composée de 18 pylônes tubulaires.
Le début est relativement plat et survole le golf des Deux-Alpes. A partir du pylône 6, le tracé monte assez fortement le long de la piste noire du Diable 1. La montée se poursuit de façon régulière jusqu’à la gare amont. Notons qu’une petite partie boisée est longée vers la moitié du tracé.

Caractéristiques de la ligne :
P1 : 12C/12C
P2 : 12S/12S
P3 : 4SC/4SC
P4 : 4SC/4SC
P5 : 6S/6S
P6 : 8C/8C
P7 : 10S/8S
P8 : 4SC/4SC
P9 : 4S/4S
P10 : 6S/4S
P11 : 6S/6S
P12 : 6S/6S
P13 : 8S/6S
P14 : 6S/4S
P15 : 8S/6S
P16 : 6S/6S
P17 : 12S/12S
P18 : 12S/12S

S : balancier support
C : balancier compression
SC : balancier support-compression


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La quasi-totalité de la ligne depuis la piste du Diable (on voit ici du pylône 4 à la gare amont).

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Le P1, en sortie de gare.

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La portée vers le P2 est la plus pentue.

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On est remis presque à plat.

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Le P3.

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La portée vers le P4.

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Le P4, pylône support-compression à dominante support.

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La portée vers le P5.

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Le cinquième ouvrage.

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Le sol est plus vallonné.

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Le P6, rupture de pente.

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La portée vers le P7.

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Ce pylône est placé juste au-dessus de la piste rouge des Vallons du Diable.

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La portée vers le P8 survole la piste du Diable 1.

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Le P8.

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Un petit bois est sur la gauche de la ligne.

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Le P9.

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Le P10.

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On longe le petit bois.

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Le P11.

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La portée vers le P12. Les paravalanches à gauche ont été installés à la suite de la construction de la piste du Jandri 1 afin de protéger des jeunes plantations.

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Le P12, la pente reste forte.

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La portée vers le P13 survole la piste noire.

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Le P13.

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La portée vers le P14 avec la montagne du Rachas au fond.

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Le P14.

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La portée vers le P15.

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Le P15 avec le télésiège des Crêtes à gauche.

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Le P16.

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La gare amont approche. A droite se trouve le restaurant Le Diable au Cœur.

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Les deux derniers pylônes.

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Depuis la piste. On remarque qu’ils sont munis de housses thermiques.

La gare amont

La station d’arrivée héberge la motrice du télémix. Un moteur à courant continu met en mouvement le réducteur qui donne le couple nécessaire à la poulie motrice. La motorisation de secours ainsi que les freins sont également présents dans la gare. La station Multix arbore une couverture blanche avec les inscriptions choisies par l’exploitant. Côté ralentisseur, un petit rail permet de décycler quelques véhicules en cas de besoin. Le débarquement s’effectue de façon classique pour un appareil de ce type : d’abord les sièges dans le sens de la ligne puis les cabines de l’autre côté du contour. Deux cabanes de vigie sont présentes, celle du côté des cabines a été réutilisée du temps où le Diable était un télésiège. Elle abrite aussi un poste de secours. La gare amont se trouve à proximité de l’arrivée des télésièges des Crêtes et de Thuit ainsi que du départ du télésiège de Super Diable. De cet endroit, on accède directement aux pistes qui descendent aux Crêtes, au front de neige ainsi qu’au télésiège des Bellecombes (vers la Toura et la Fée).

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Le ralentisseur.

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La zone de débarquement des sièges.

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L’arrière de la gare.

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Le quai des cabines (embarquement et débarquement).

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La gare en partant vers la piste du Diable 1.

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De côté.

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La gare amont et les deux derniers pylônes.

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En contre-plongée.

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On arrive sur la piste des Petites Crêtes.

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La gare de l’autre côté.

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En descendant.

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Avec les deux derniers pylônes et la cabane côté cabines.

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Vue plus éloignée depuis la piste verte.

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Vue lointaine en allant vers les Crêtes. A gauche se trouve le télésiège du même nom.

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Véhicules et pinces

Le télémix du Diable est équipé de 84 sièges LPA-6OCC : il s’agit des véhicules avec les dossiers qui couvrent l’ensemble de la hauteur et munis de repose-têtes. L’utilisation de ce type de véhicule avait été contrainte par le confort demandé mais aussi par le mécanisme de manœuvre automatique du garde-corps. Ces sièges sont équipés d’assises bicolores (rouge et noir), de séparateurs d’assises hormis sur les places centrales et de repose-skis individuels. 28 cabines équipent aussi l’appareil depuis sa modification en 2022, à raison d’un véhicule fermé tous les 3 sièges. Dix cabines sont équipées d’éclairages pour une exploitation nocturne. En raison des gabarits à respecter, ce sont des cabines Sigma Diamond 6 assez petites. Elles sont équipées de racks à skis et planches sur les portes et d’assises simples en moquette. L’ensemble des pinces sont des LPA-M équipées de tampons sur la traverse pour le rangement dans le garage.

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Vue globale d’un siège.

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Ici en gare amont : on voit bien les nombreuses options choisies.

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L’assise bicolore avec les séparateurs de places.

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Les repose-skis individuels.

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Le croisement d’un siège avec une cabine.

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Deux cabines se croisent.

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Vues globales d’un véhicule Sigma Diamond 6.

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L’ouverture des portes.

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Vue générale d’une cabine en gare amont.

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Un rack à skis et planches.

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L’intérieur.

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Une banquette de 3 places.

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Vue vers la ligne.

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Une pince LPA-M.

Autres vues

Voici à présent quelques images supplémentaires prises depuis les pistes autour du télésiège (essentiellement Diable 1).

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Le haut de la ligne.

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Du côté de la piste du Diable 1.

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Le haut de la ligne avec le secteur de Vallée Blanche au fond.

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Un regard vers la gare amont.

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La ligne avec la station en bas.

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Les pylônes 10, 11 et 12.

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On descend. Au fond on peut deviner un pylône du DMC Jandri Express.

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On arrive en bas de la piste du Diable 1.

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Zoom avec l’espace débutants au fond.

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Au croisement entre les pistes Diable 1 et Vallons du Diable, vue vers l’amont.

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Vue large sur la zone de la gare aval.

Exploitation estivale

Durant les week-ends de juin et septembre et quotidiennement en juillet-août, le télémix du Diable est exploité pour offrir un accès aux VTTistes au versant principal. Il donne accès à un nombre important de pistes de descente et constitue l’installation phare du domaine de vélo de descente. Dans une moindre mesure, il est aussi utilisé par les piétons pour le panorama offert (La Muzelle, l’Aiguille de Venosc, le Taillefer et Belledonne) ainsi que pour accéder au restaurant du Diable au Cœur. L’été, le télémix est exploité à débit réduit avec environ la moitié des véhicules.

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La gare aval.

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La façade arrière.

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L’embarquement. Une fois les VTT accrochés aux supports, les riders ont largement le temps de s’asseoir.

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La ligne depuis la gare aval.

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En direction du P3.

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Au pied de la pente.

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La portée vers le P8.

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On monte vers les Crêtes.

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La portée vers les deux derniers pylônes.

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Depuis le sol.

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La zone de débarquement des sièges, où l’on a tout le temps de débarquer sereinement, y compris avec un VTT à décharger.

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La sortie du quai des cabines.

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L’arrière de la gare amont. L’estacade en bois côté sièges est démontée pour l’hiver.

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La gare amont de côté.

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Avec le poste de secours au premier plan.

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La fin de la ligne.

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Vue lointaine de la gare amont.

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Les dernières portées avec la Muzelle en arrière-plan.

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Les deux supports pour VTT qui équipent chaque siège.

Conclusion et remerciements

Le télémix du Diable est un appareil né à partir d’un télésiège construit sur des fonds de désaccords. La SATA a apporté sa touche personnelle pour essayer de rattraper cela en modifiant l’installation. Le remplacement de 17 sièges par des cabines a permis d’améliorer le confort de montée et descente des débutants et des piétons vers les Crêtes. Cette modification a permis d’apporter un attrait pour ces clientèles et de décharger un peu la télécabine des Œufs Blancs pour l’accès aux Crêtes (skieurs débutants). Pour les bons skieurs ou ceux qui logent et se garent à proximité, ces changements effectués en 2022 n’ont pas changé beaucoup de choses. Le Diable reste un appareil efficace pour accéder au domaine d’altitude et une bonne alternative au DMC (avec les télésièges de Super Diable ou de Bellecombes puis la télécabine de Pierre Grosse). Le ski propre offert est également de qualité lorsque la neige est présente avec deux belles pistes. La vitesse de montée par rapport à la longueur permet d’obtenir un temps de montée tout à fait raisonnable ce qui place le Diable comme un axe fort du bas de station. En été, le télémix a toute sa place pour monter les piétons mais surtout les VTTistes vers le bike park. Ainsi, le Diable version 2022 est l’aboutissement d’un projet long et compliqué : monter à la fois skieurs de tous les âges et niveaux, piétons et VTTistes et piétons en été.

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La fin de la ligne au soleil couchant.

Je remercie Bovinant pour sa contribution photographique.

Texte & bannière : Clément05
Photos : Bovinant (le 28 janvier 2023) et Clément05 (le 22 janvier 2023 et le 2 août 2023)

A bientôt.

© - 2023 – Clément05 – www.remontées-mécaniques.net



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