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TSCD6-8 du Grand Cerf
Les Sept Laux
Doppelmayr
Description rapide :
Premier Combi Doppelmayr de France.
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Premier Combi Doppelmayr de France.
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- Garage
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Vidéos de l'appareil
Auteur de ce reportage : lolo42
Section écrite le 01/03/2009 et mise à jour le 28/03/2017
(Mise en cache le 28/03/2017)
Le domaine skiable des Sept Laux est situé en Isère, au cœur du massif de Belledonne. On y skie de 1350 à 2400 mètres d’altitude sur deux versants de montagne. A l’est, le versant du Pleynet, côté vallée du Haut Brédat, et à l’ouest le versant Prapoutel et Pipay, surplombant la vallée du Grésivaudant. Les pistes alternent entre forêts de résineux et environnement de montagne sauvage. L’offre, variée, convient aussi bien aux familles, avec des pistes faciles permettant d’évoluer sur tous les versants, qu’aux skieurs confirmés, avec une mention toute particulière pour l’itinéraire des Vallons du Pra.
C’est un appareil qui a indéniablement marqué une nouvelle étape dans le développement du domaine que remontees-mecaniques.net vous présente aujourd’hui : le combi Doppelmayr du Grand Cerf.
Au sommaire :
- Une desserte centrale
- La requalification de Pipay
- Le choix du Combi
- La gare aval et la gestion des flux
- La ligne
- La gare amont et la cinématique du combi
Une desserte centrale
Le combi du Grand Cerf s’emprunte depuis le front de neige de Pipay. L’appareil occupe une position centrale sur le domaine des Sept Laux : il dépose les skieurs à 2123 mètres d’altitude directement au sommet du dôme des Oudis, à proximité directe du col du même nom, principal carrefour haut des pistes des Sept Laux. L’endroit est le départ de nombreux itinéraires, et, surtout, permet de basculer sur n’importe quel secteur du domaine.
Le combi dessert un panel de pistes très agréables, dont directement, la rouge Mataru. Il ouvre également la voie à de beaux itinéraires plus techniques, directement tracées à proximité de la ligne de l’appareil.
Situation de Grand Cerf (remontée surlignée en rouge) sur le plan montrant l'organisation du domaine à sa mise en service.
Le Dôme des Oudis, avec, au sommet la gare d'arrivée de l'appareil, et sur le flanc, la piste de Mataru.
Photo Laurent Berne
Le Dôme des Oudis, avec, au sommet la gare d'arrivée de l'appareil, et sur le flanc, la piste de Mataru.
Photo Laurent Berne
La requalification de Pipay
La construction du Combi du Grand Cerf s'est inscrite dans le cadre d'un programme d'investissements conduit à partir 1996 par la station des Sept Laux pour un montant 28 millions d’euros, visant à renouveler le parc de remontées, et par la même optimiser l’exploitation du site. Ce plan a permis de doter Prapoutel, la principale porte d’entrée du domaine, d’équipements modernes - principalement deux télésièges débrayables Doppelmayr - aptes à séduire une clientèle de proximité mais également plus lointaine.
Cependant, au début des années 2000, il restait encore à hisser au standard du reste du domaine la deuxième porte d’entrée grenobloise, Pipay, jusque là équipée de deux anciens télésièges fixes :
- celui de la Butte de Pipay, un modèle Poma à gare aval Delta construit en 1979, disposant de sièges biplaces goutte d'eau orange ;
- et celui de la Linguelle, un quadriplace à gare aval tripode motrice-tension livré par Montaz Mautino en 1988, desservant le dôme des Oudis.
Tracé des anciens télésièges sur un plan des années 1990 : TSF2 de la Butte de Pipay en rouge, TSF4 de la Linguelle en vert.
Plan DR, collection Laurent Berne
Le TSF2 de la Butte de Pipay (Poma - 1979).
Photo DR, collection Laurent Berne
Les jours froids, une bavette en PVC permettait aux clients de se protéger les jambes durant la montée.
Photo DR, collection Laurent Berne
Le TSF4 de la Linguelle (Montaz-Mautino - 1988) ; la ligne du TSF2 de la Butte de Pipay est visible à gauche.
Photo DR, collection Laurent Berne
Plan DR, collection Laurent Berne
Le TSF2 de la Butte de Pipay (Poma - 1979).
Photo DR, collection Laurent Berne
Les jours froids, une bavette en PVC permettait aux clients de se protéger les jambes durant la montée.
Photo DR, collection Laurent Berne
Le TSF4 de la Linguelle (Montaz-Mautino - 1988) ; la ligne du TSF2 de la Butte de Pipay est visible à gauche.
Photo DR, collection Laurent Berne
En 2003, fort d’une bonne saison précédente, l'exploitant a décidé de remplacer ces deux équipements par un téléporté avec sièges et cabines. C’est à nouveau Doppelmayr qui a été retenu début 2004 pour la construction ; il s'agit-là de son premier exemplaire de Combi de l’hexagone.
Mise en service au début de la saison d'hiver 2004-2005, l'appareil, d’un coup de 5 350 000 € HT, reprend le tracé de l'ancien télésiège de la Linguelle. L'implantation du nouveau téléporté a permis le démontage des deux précédents télésièges et, par la même, d’économiser les 570.000 € qu’auraient coûté les deux grandes visites prochaines.
Geoportail
En concentrant la déserte du domaine au départ de Pipay sur un seul téléporté débrayable performant d’un débit de 2100 personnes/heure, la SEMT7L a ainsi pu supprimer du paysage deux gares et 12 pylônes et contenir ses coûts de fonctionnement par l'exploitation d'un unique appareil.
Caractéristiques principales
- Nom de l'installation : Grand Cerf
- type : Combi (téléphérique monocâble avec sièges et cabines)
- Constructeur : Doppelmayr
- Année de construction : 2004
- Exploitant : SEMT7L
- Saison d'exploitation : Hiver/Eté
- Type sièges : Doppelmayr 6E98 ajourés
- Capacité sièges : 6 places
- Nombre sièges : 52
- Type cabines : CWA Omega III LWI
- Capacité cabines : 8 places assises
- Nombre cabines : 14
- Attaches : A108-97 (siège et cabines)
- Sens d'exploitation : montée et descente
- Sens de montée : gauche
- Temps de Trajet : 5min15s
- Débit à la montée : 2100 personnes/heure
- Débit à la descente : 700 personnes/heure
- Vitesse d'exploitation : 5 m/s
- Altitude Aval : 1568 m
- Altitude Amont : 2123 m
- Dénivelée : 555 m
- Longueur développée : 1521 m
- Pente Maxi : 78 %
- Pente Moyenne : 40 %
- Puissance moteur : 700 kW
- Emplacement motrice : amont
- Emplacement tension : aval
- Type tension : hydraulique
- Tension nominale : 18600 daN
- Pression nominale : 161 bar
- Garage : aval
- Nb Pylônes : 15
- Nb Pylônes compression : 1
- Nb Pylônes support/compression : 5
Le choix du Combi
Valoriser la deuxième porte d’entrée grenobloise aux Sept Laux.
Le combi du Grand Cerf reçoit 52 sièges Doppelmayr 6E98 6 places et 14 cabines CWA Omega III 8 LWI. Les cabines disposent de 8 places assises et assurent 26 % du débit. En optant pour un appareil hybride au départ de Pipay, les Sept Laux ont voulu redonner de l'attractivité à cette deuxième porte d’entrée grenobloise aux Sept Laux.
Cabine CWA et siège en ligne.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
Un des objectifs était le rééquilibre des flux de la clientèle à la journée avec dans l'idée de faire oublier les quelques kilomètres supplémentaires nécessaires pour rejoindre Pipay au regard de l'accès plus direct à Prapoutel depuis la vallée du Grésivaudan. La station a ainsi cherché à solutionner la problématique du nombre trop limité de places de stationnement à Prapoutel et à optimiser la répartition des skieurs sur les appareils et les pistes du domaine dès l'ouverture.
En outre, les cabines du combi permettent à l'exploitant de monter et redescendre facilement les skieurs pour proposer des ouvertures du domaine d'altitude anticipées ou au contraire tard dans la saison.
Au-delà, l'appareil répond également à un objectif de développement de l’offre « toutes saisons » : à 2100 mètres d’altitude, le dôme des Oudis constitue un beau belvédère sur la Chartreuse et est le point de départ de belles balades. A ce titre, à la belle saison, les cabines constituent le moyen le mieux à même de transporter les piétons de façon sécurisée. L’installation laisse donc tout loisir de développer le tourisme estival sur Pipay.
Une des 14 cabines CWA Omega III 8 LWI et la Chartreuse en toile de fond.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
Un objectif de sécurité
Cet équipement hybride a également, permis de répondre à un objectif de sécurité.
Les normes françaises obligent les enfants mesurant moins de 1 m 25 à être accompagnés par un adulte sur un télésiège ; hors, Pipay, situé à proximité de l’agglomération grenobloise, accueille souvent les mercredis des dizaines de cars scolaires pour des classes de neige. En empruntant les cabines, 8 enfants peuvent ainsi voyager sans accompagnateur, en toute sécurité. Par ailleurs, comme tout le trafic « débutants » se trouve reporté sur les cabines, le trafic sur les sièges se trouve fluidifié par suppression des embarquements problématiques.
Cabine vue des pistes.
Photo Laurent Berne
Intérieur d'une cabine.
Photo Laurent Berne
Banquettes.
Photo Laurent Berne
Sièges 6 places Doppelmayr 6E98.
Photo Antoine Fuzier
La pince doppelmayr A108-97 commune aux deux types de véhicules.
Photo Valloire++
Photo Laurent Berne
Intérieur d'une cabine.
Photo Laurent Berne
Banquettes.
Photo Laurent Berne
Sièges 6 places Doppelmayr 6E98.
Photo Antoine Fuzier
La pince doppelmayr A108-97 commune aux deux types de véhicules.
Photo Valloire++
La gare aval et la gestion des flux
Située à 1568 mètres d'altitude, sur le front de neige de Pipay au pied du dôme des Oudis, la gare aval du combi du Grand Cerf est une Uni-G L à couverture bois conçue par Doppelmayr France.
La gare aval et la Chartreuse en arrière plan.
Photo Laurent Berne
La gare aval entre le parking et les bâtiments d'accueil de Pipay.
Photo Laurent Berne
La gare est un modèle UNG L bois conçu par Doppelmayr France.
Photo Laurent Berne
Vue latérale sur la gare.
Photo Laurent Berne
La gare aval au pied du dôme des Oudis.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
La gare aval entre le parking et les bâtiments d'accueil de Pipay.
Photo Laurent Berne
La gare est un modèle UNG L bois conçu par Doppelmayr France.
Photo Laurent Berne
Vue latérale sur la gare.
Photo Laurent Berne
La gare aval au pied du dôme des Oudis.
Photo Laurent Berne
L’exploitation de Grand Cerf peut s’opérer, au choix, avec cabines et sièges, cabines seules ou sièges seuls. Cette dernière configuration permet de conserver l’exploitation de la ligne avec un vent supérieur à 15m/s, chose impossible avec la présence des cabines. A cet effet, un garage accolé à la G1 permet de stocker tout ou partie des véhicules et de ne conserver en ligne que le type souhaité. Le garage sert également au rangement hors exploitation ou par météo très perturbée. Il a été motorisé en 2010.
Le garage accolé à la gare peut stocker tout ou partie des véhicules.
L'exploitant peut selon les besoins et la météo ne conserver en ligne qu'un type de véhicule.
Photo Laurent Berne
Capotage bois ajouté avec la motorisation du garage en 2010.
La première chaîne et son moteur.
Vue d'ensemble de l'accès à la première voie de garage.
L'aiguillage (direction entre la première et la deuxième voie).
Les pneus acheminant les véhicules à la première voie.
Capteur en fin de voie pour indiquer que la voie est pleine.
Quelques poutres à pneus sont également présentent au milieu des rails pour pousser les véhicules au fond des voies.
Butées des pinces.
Vérin présent sous le quai pour son abaissement durant le transfert.
Cabines décyclées : exploitation avec sièges seuls.
Photo Laurent Berne
L'exploitant peut selon les besoins et la météo ne conserver en ligne qu'un type de véhicule.
Photo Laurent Berne
Capotage bois ajouté avec la motorisation du garage en 2010.
La première chaîne et son moteur.
Vue d'ensemble de l'accès à la première voie de garage.
L'aiguillage (direction entre la première et la deuxième voie).
Les pneus acheminant les véhicules à la première voie.
Capteur en fin de voie pour indiquer que la voie est pleine.
Quelques poutres à pneus sont également présentent au milieu des rails pour pousser les véhicules au fond des voies.
Butées des pinces.
Vérin présent sous le quai pour son abaissement durant le transfert.
Cabines décyclées : exploitation avec sièges seuls.
Photo Laurent Berne
Pour répondre à la gestion séparée des flux piétons - skieurs, la gare reçoit une configuration typique des Combis et autres Télémix.
- La première moitié du contour est réservée à l’embarquement (ou débarquement) des cabines. Un quai métallique en caillebotis est aménagé à cet effet. La circulation des véhicules s’opère à une vitesse réduite (0,28 m/s) pour laisser aux 8 piétons le temps de prendre place dans la cabine. En entrée de cette zone, une came ouvre les portes, et en fin d’embarquement, à la moitié du contours, une seconde came les referme.
- La deuxième moitié du contour est dédiée à l’embarquement des sièges. Le skieur se présente donc, comme sur un télésiège classique, face à la ligne et avance quand les portillons s'ouvrent devant lui. Cette section est libérée de tout quai et les véhicules sont ici accélérés jusqu’à la vitesse de 1,05 m/s. Ils retrouvent alors un espacement conséquent permettant aux skieurs de s’intercaler entre deux et se présenter sur la zone d’embarquement. Un capteur permet de différencier le type de véhicule qui circule, et ainsi de ne pas ouvrir les portillons quand une cabine se présente.
Dans cette section les sièges ne font que passer à vide. La faible vitesse de circulation des véhicules nécessaire sur cette partie fait que les sièges arrivant en gare, s’accumulent très près les uns des autres.
Principe de gestion des flux skieurs et piétons en G1.
Arrivée d'une cabine à quai.
Photo Laurent Berne
Ouverture des portes avec la came présente en entrée de zone.
Photo Laurent Berne
La circulation à 0,28 m/s permet aux piétons d'embarquer dans les cabines..
Photo Laurent Berne
Moitié du contour : fermeture des portes des cabines au passage d'une autre came.
Photo Laurent Berne
En sortie de gare aval.
Photo Laurent Berne
Seconde moitié du contour, destinée à l'embarquement des sièges.
Les véhicules sont accélerés à 1,05 m/s et retrouvent un espacement conséquent.
Photo Laurent Berne
Arrivée de sièges
Photo Laurent Berne
Skieurs en attente du siège
Photo Laurent Berne
Sortie de gare.
Photo Laurent Berne
Arrivée d'une cabine à quai.
Photo Laurent Berne
Ouverture des portes avec la came présente en entrée de zone.
Photo Laurent Berne
La circulation à 0,28 m/s permet aux piétons d'embarquer dans les cabines..
Photo Laurent Berne
Moitié du contour : fermeture des portes des cabines au passage d'une autre came.
Photo Laurent Berne
En sortie de gare aval.
Photo Laurent Berne
Seconde moitié du contour, destinée à l'embarquement des sièges.
Les véhicules sont accélerés à 1,05 m/s et retrouvent un espacement conséquent.
Photo Laurent Berne
Arrivée de sièges
Photo Laurent Berne
Skieurs en attente du siège
Photo Laurent Berne
Sortie de gare.
Photo Laurent Berne
La ligne
Grand Cerf possède une ligne d'une longueur de 1521 mètres et rachète 555 mètres de dénivelée. L'ensemble est soutenu par 15 pylônes, dont 1 pylône de compression, situé en sortie de gare aval, et 5 pylônes de type support/compression.
On peut distinguer trois parties :
- La première partie du tracé évolue au milieu des résineux jusqu'au P5. L'ascension se fait en pente douce : jusqu'à 1700 mètres d'altitude, la topologie de terrain ne possède pas de difficulté particulière.
- La ligne quitte ensuite la forêt et prend rapidement de l'altitude à l'attaque du relief du dôme des Oudis grâce à 3 pylônes support-compression qui accompagnent la pente concave . En approche du P9, on obtient la pente maximum : 78 %. L'ascension se poursuit jusqu'aux P10 et P11 perchés sur un éperon rocheux à plus de 2000 mètres d'altitude.
- La ligne retrouve ensuite une inclinaison relativement faible en suivant, en contrebas, la ligne de crête. Le passage reste cependant aérien du fait du relief plongeant qui se présente, côté gauche, aux passagers. Le trajet se poursuit ainsi jusqu'en gare amont.
Le P1.
Photo Laurent Berne
Passage sous P1 et vue sur P2.
Photo Laurent Berne
Croisement de la piste.
Photo Laurent Berne
Portée jusqu'au P3.
Photo Laurent Berne
Le P3.
Photo Laurent Berne
Le P4.
Photo Laurent Berne
Vue de derrière : le P4 et Pipay.
Photo Laurent Berne
Portée entre P4 et P5.
Photo Laurent Berne
Le P5.
Photo Laurent Berne
Le P5 à proximité du "Grand Cerf".
Photo Laurent Berne
Redressement de la pente de P6 jusqu'à P10-P11.
Photo Laurent Berne
Le P6.
Photo Laurent Berne
Balanciers du P6.
Photo Laurent Berne
Le P7.
Photo Laurent Berne
Le P8.
Photo Laurent Berne
Dans la pente maximum de la ligne (78%), vue arrière jusqu'au P8.
Photo Laurent Berne
Le P9
Photo Laurent Berne
Portée P9-P10.
Photo Laurent Berne
P10 et P11 sur l'éperon rocheux.
Photo Laurent Berne
Le P10, P11, P12, sur la crête.
Photo Laurent Berne
Le P12.
Photo Laurent Berne
Passage en contrebas de la crête.
Photo Laurent Berne
Le P13.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
P14 et P15.
Photo Valloire++
Entrée de G2.
Photo Valloire++
La gare amont et la cinématique du combi
Généralités
A 2 123 mètres au sommet du dôme des Oudis, la gare amont reprend le schéma de gestion des flux séparés présent au départ de l'appareil, à la différence que l’implantation des zones est inversée au regard de celle de la gare aval.
- La zone destinée au débarquement du siège reste donc située, comme classiquement sur un télésiège, dans l'axe de la ligne, en fin de ralentisseur.
- Le quai à destination des passagers des cabines est ici situé dans la seconde moitié du contour.
Vue générale sur le Dôme des Oudis.
Photo Laurent Berne
Vue sur la gare amont UniG L.
Photo Laurent Berne
Entrée en gare.
Photo Laurent Berne
Sortie de ralentisseur, et passage d'une cabine côté zone de débarquement des sièges (portes fermées).
Photo Valloire++
En moitié de contour, présence de la came d'ouverture des portes.
Photo Valloire++
Le quai destiné au débarquement des cabines, situé sur la seconde moitié du contour.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
Vue sur la gare amont UniG L.
Photo Laurent Berne
Entrée en gare.
Photo Laurent Berne
Sortie de ralentisseur, et passage d'une cabine côté zone de débarquement des sièges (portes fermées).
Photo Valloire++
En moitié de contour, présence de la came d'ouverture des portes.
Photo Valloire++
Le quai destiné au débarquement des cabines, situé sur la seconde moitié du contour.
Photo Laurent Berne
Photo Laurent Berne
Dans le local technique, le dispositif de circulation des véhicules reste du classique du constructeur autrichien : on y retrouve des lanceurs et ralentisseurs équipés de poutres à pneus Doppelmayr standards.
On remarquera tout de même le contour spécifique destiné à gérer la différence de vitesse d’une moitié de contour à l’autre (1,05 m/s et 0,28 m/s). Ce différentiel est réalisé par le biais d’un enchaînement de poulies d’asservissement des pneus d’un rapport de diamètre différent au niveau la sortie de la zone de débarquement des sièges. Notons enfin que les poutres à pneus du contour sont relevables par le biais d’une centrale hydraulique spécifique.
Le ralentisseur.
Photo Antoine Fuzier
Le lanceur.
Photo Antoine Fuzier
Lanceur et ralentisseur sont équipés d'une guillotine servant à fermer complètement la gare,
et ainsi éviter à la neige et au vent de pénétrer.
Photo Antoine Fuzier
Dans la moitié de contour, côté débarquement des cabines, les pneus ont une vitesse de rotation réduite.
En bleu on remarque la centrale hydraulique permettant de relever les poutres.
Photo Antoine Fuzier
Le générateur d'impulsions contrôle la rotation pneus.
Photo Antoine Fuzier
Le STAR, cadenceur tout ou rien, positionné juste avant le lanceur.
Photo Antoine Fuzier
Photo Antoine Fuzier
Le lanceur.
Photo Antoine Fuzier
Lanceur et ralentisseur sont équipés d'une guillotine servant à fermer complètement la gare,
et ainsi éviter à la neige et au vent de pénétrer.
Photo Antoine Fuzier
Dans la moitié de contour, côté débarquement des cabines, les pneus ont une vitesse de rotation réduite.
En bleu on remarque la centrale hydraulique permettant de relever les poutres.
Photo Antoine Fuzier
Le générateur d'impulsions contrôle la rotation pneus.
Photo Antoine Fuzier
Le STAR, cadenceur tout ou rien, positionné juste avant le lanceur.
Photo Antoine Fuzier
L’entraînement
La G2 héberge l’entraînement de l’appareil.
- La marche principale est assurée par un treuil équipé d’un moteur électrique développant 700 kW. En sortie, sur l’arbre rapide, sont pris les volants d’inertie des deux freins de service, puis le réducteur Doppelmayr-Lohmann alimentant la poulie motrice. L’ensemble permet un fonctionnement de l’appareil à la vitesse de ligne de 5 m/s.
- En cas de panne, la marche de secours est réalisée, le cas échéant, par un moteur thermique qui vient alimenter une pompe, laquelle donnant la puissance à un motoréducteur hydraulique que l’on vient engrener manuellement, via un volant, à une couronne dentée située sur la poulie motrice. Un système qui offre l’avantage de pouvoir rapatrier les véhicules même en cas de casse du réducteur Lohmann.
Vue générale du treuil : au fond en vert, le moteur de 700 kW, puis les deux freins de service, et en bleu,
le réducteur Doppelmayr-Lohmann situé sur la poulie motrice.
Photo Antoine Fuzier
Vue arrière de moteur (vert) avec son système de refroidissement.
En bas, en bleu, les deux freins d'urgence pris sur la poulie motrice.
Photo Antoine Fuzier
En rouge un des frein de service hydraulique pris sur un des volants d'inertie.
Photo Antoine Fuzier
Gros plan sur le réducteur Doppelmayr-Lohmann.
Photo Antoine Fuzier
Capteurs d'analyse vibratoire destinés à détecter un problème mécanique.
Photo Antoine Fuzier
Le moteur thermique destiné à la marche de secours.
Photo Antoine Fuzier
Arrivée du circuit hydraulique d'alimentation du motoréducteur de la marche de secours.
Ce dernier s'engrène sur la couronne crantée de la marche de secours par rotation du volant.
Photo Antoine Fuzier
Le tableau de commande Seirel situé dans le chalet du conducteur.
Photo Antoine Fuzier
le réducteur Doppelmayr-Lohmann situé sur la poulie motrice.
Photo Antoine Fuzier
Vue arrière de moteur (vert) avec son système de refroidissement.
En bas, en bleu, les deux freins d'urgence pris sur la poulie motrice.
Photo Antoine Fuzier
En rouge un des frein de service hydraulique pris sur un des volants d'inertie.
Photo Antoine Fuzier
Gros plan sur le réducteur Doppelmayr-Lohmann.
Photo Antoine Fuzier
Capteurs d'analyse vibratoire destinés à détecter un problème mécanique.
Photo Antoine Fuzier
Le moteur thermique destiné à la marche de secours.
Photo Antoine Fuzier
Arrivée du circuit hydraulique d'alimentation du motoréducteur de la marche de secours.
Ce dernier s'engrène sur la couronne crantée de la marche de secours par rotation du volant.
Photo Antoine Fuzier
Le tableau de commande Seirel situé dans le chalet du conducteur.
Photo Antoine Fuzier
En conclusion
Le combi Doppelmayr du Grand Cerf, deuxième appareil français mixant cabines et sièges, est illustratif de la politique qualitative menée par la SEMT7L qui dispose désormais d’un parc de remontées performant et renouvelé à près de 90% en 10 ans.
L'équipement a permis à Pipay d'enregistrer une progression de chiffre d’affaire de 12% dès sa première saison d'exploitation, confirmant la meilleure répartition des flux pour les clients à la journée. L’accès aux pistes depuis Pipay, avec un appareil débrayable rapide, déposant au cœur du domaine et disposant de cabines pour accueillir les débutants, est désormais une option des plus attractives pour la clientèle à la journée.
Au-delà, avec cette vitrine commerciale que constitue le combi, Les Sept Laux peuvent désormais prétendre toucher une clientèle de séjour nouvelle et garantir la pérennisation de l’offre d’hébergement des villages environnants.
Photo Laurent Berne
Pistes et paysages aux environs du combi
Le dôme des Oudis, la G2 du combi et le TSF4 de l'Éterlou vus depuis la montagne de la Jasse.
Photo Laurent Berne
Le dôme des Oudis et la G2 du combi vus depuis le col de Pipay.
Photo Laurent Berne
Vue sur les sommets de Belledonne depuis le dôme des Oudis.
Photo Laurent Berne
Vue sur la Chartreuse depuis le dôme des Oudis.
Photo CC-by-sa Matthieu Riegler
Zomm sur Saint-Hilaire-du-Touvet.
Photo CC-by-sa Matthieu Riegler
Départ de la piste bleue Coulemelle et Roche Noire (2 114 m).
Photo Laurent Berne
Col de Pipay et départ de la piste rouge Mataru.
Photo Laurent Berne
Piste verte de la Chanterelle croisant la ligne du combi.
Photo Laurent Berne
Le dôme des Oudis, la G2 du combi et le TSF4 de l'Éterlou vus depuis la montagne de la Jasse.
Photo Laurent Berne
Le dôme des Oudis et la G2 du combi vus depuis le col de Pipay.
Photo Laurent Berne
Vue sur les sommets de Belledonne depuis le dôme des Oudis.
Photo Laurent Berne
Vue sur la Chartreuse depuis le dôme des Oudis.
Photo CC-by-sa Matthieu Riegler
Zomm sur Saint-Hilaire-du-Touvet.
Photo CC-by-sa Matthieu Riegler
Départ de la piste bleue Coulemelle et Roche Noire (2 114 m).
Photo Laurent Berne
Col de Pipay et départ de la piste rouge Mataru.
Photo Laurent Berne
Piste verte de la Chanterelle croisant la ligne du combi.
Photo Laurent Berne
Pour www.remontees-mecaniques.net :
- Texte : Laurent Berne
- Visite technique de la gare amont : Antoine Fuzier
- Photographies : Laurent Berne, Antoine Fuzier, Valcelouis et Valloire++
Site internet : www.les7laux.com
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