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 TSCD6B-6 des Marmottes 1

L'Alpe d'Huez (Alpe d'Huez Grand Domaine Ski)

Poma

T2 ES
Options techniques :
  • Bulles
  • Tapis d'embarquement ou de positionnement
  • Garage
Année de construction : 2021

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Introduction - L'Alpe d'Huez
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/01/2022 et mise à jour le 06/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

Je vous présente un reportage sur le téléporté débrayable à sièges et cabines des Marmottes 1 :

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Au sommaire :

  • L’Alpe d’Huez
  • Historique de la chaîne des Marmottes
  • Transformation du télésiège débrayable en téléporté débrayable avec sièges et cabines
  • Rôles et situation du téléporté des Marmottes 1
  • Les caractéristiques de l'installation
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Véhicules et pinces
  • L'appareil, vu depuis les pistes
  • Conclusion
  • Crédits et remerciements

L’Alpe d’Huez

L’Alpe d’Huez est une station située à 1860 mètres d’altitude dans le massif de l’Oisans, au cœur du massif des Grandes Rousses, en Isère. Elle est implantée sur les alpages du village d’Huez situé 400 mètres en aval. Avec les stations d’Oz En Oisans, de Vaujany, d’Auris en Oisans et de Villard Reculas, elles forment le domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski.

Le ski s’est développé sur les pentes de cette station dès le début du vingtième siècle. C’est à partir du milieu des années 1930 avec la construction des premiers téléskis et de la modernisation de la route reliant Huez à ses alpages que les aménagements débutent. Les remontées mécaniques se multiplient alors jusqu’à atteindre le Pic Blanc, sommet du domaine skiable à 3330 mètres d’altitude avec la mise en service du troisième tronçon des téléphériques des Grandes Rousses en 1962. Dans les décennies qui suivent, l’économie des sports d’hiver va également intéresser les villages voisins comme Auris En Oisans dont l’exploitation de ses montagnes débute en 1973. En 1987 la station d’Oz En Oisans est créée puis celle de Vaujany en 1989, agrandissant ainsi le domaine skiable au nord de L’Alpe d’Huez.

De nos jours, le domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski s’étend entre 1130 et 3300 mètres d’altitude du Hameau de l’Enversin d’Oz, à proximité de Vaujany jusqu’au sommet du Pic Blanc. Ce domaine se compose de 167 pistes de ski alpin desservies par 70 remontées mécaniques. Ces pistes permettent d’alterner entre forêt sur Oz En Oisans, vaste espace sauvage sur le Glacier de Sarrene, ou larges pistes en pentes douces sur les prairies des Bergers propices à l’apprentissage du ski. Parmi ces pistes, on peut noter la mythique piste noire de La Sarenne classée comme la piste balisée la plus longue du monde, partant du Pic Blanc et dévalant les vallons crées par le Glacier de Sarenne pour atteindre la combe entre Auris En Oisans et L’Alpe d’Huez. La piste noire du tunnel est également réputée pour sa pente très raide dès son début. La desserte des pistes de L’Alpe d’Huez est assurée par des remontées mécaniques modernes et performantes grâce à des investissements réguliers comme les téléportés mixtes des Jeux ou du Signal. Chaque année, la station iséroise accueille divers événements comme le festival du film de comédie en janvier.

L’Alpe d’Huez est également une station internationalement connue lors de la saison estivale. En effet, sa célèbre montée en 21 lacets accueille régulièrement les coureurs du Tour de France. La station propose également de nombreuses autres activités en été telles que de la randonnée ou du VTT de descente et de l’enduro sur des pistes spécialement profilées.

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^^Cliquez sur le logo pour accéder à une présentation de L’Alpe d’Huez plus détaillée.^^

 
Historique de la chaîne des Marmottes
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 16/02/2022 et mise à jour le 06/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

Historique de la chaîne des Marmottes

L’aménagement des pentes sur les différents versants des montagnes situées en amont du village d’Huez débute dès le milieu des années 1930 et se développe pendant les années 1940 et le début des années 1950. A cette époque, le Signal de la Grande Sure et l’Eclose étaient déjà équipés de remontées mécaniques par des investisseurs privés. C’est également entre la fin des années 1930 et le début des années 1940 que les pentes en bas des Grandes Rousses commencent à être aménagées avec la construction du téléski du Lac Blanc. Ce téléski était implanté sur la prairie des Sagnes en partant des Jeux, à l’actuel emplacement de la gare aval des DMC des Grandes Rousses.

Le ski rencontre de plus en plus de succès et les constructions se multiplient sur les alpages du village d’Huez pour former la station de L’Alpe d’Huez. Les professionnels de la station poussent alors dès les années 1940 à la construction d’un téléphérique en direction des hauteurs de la chaîne des Grandes Rousses afin de considérablement agrandir le domaine skiable vers des altitudes plus élevées. C’est ainsi qu’après avoir trouvé les financements nécessaires puis deux années de construction par l’entreprise Monziès que les téléphériques des Grandes Rousses 1 et 2 sont mis en service en 1954. Partant des Jeux, sur le bas de la prairie des Sagnes, ils permettaient d’atteindre plus de 2600 mètres d’altitude en aval des contreforts du Pic Blanc. Cependant, le financeur et exploitant Monsieur Vidal a connu d’importantes difficultés financières et différents incidents d’exploitation sont rencontrés. C’est ainsi que l’exploitation des téléphériques cesse en 1958. Pour reprendre la gestion du domaine skiable, la Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez est alors créée. En 1962, la chaîne de remontées mécaniques vers les Grandes Rousses est achevée avec la construction du téléphérique du Pic Blanc en prolongement des téléphériques des Grandes Rousses.


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Vue sur les téléphériques des Grandes Rousses 1 et 2 depuis les Jeux. Les deux tronçons de la ligne et la gare intermédiaire sont visibles. Sur la gauche, on peut voir les gare aval des téléskis du Signal. On distingue également la gare amont du téléphérique du Pic Blanc au milieu en haut de l’image.


En 1965, les pentes en direction du Clocher de Macle sont aménagées avec la construction du télésiège fixe deux places du Lièvre Blanc. Cet appareil partait de la gare intermédiaire des téléphériques des Grandes Rousses. Le sommet du Clocher de Macle est atteint deux ans après avec la mise en service du télésiège fixe deux places éponyme. Ces installations permettaient de desservir des pistes plus difficiles, au sud de la chaine des remontées mécaniques des Grandes Rousses.

Dans les années 1970, les pentes douces des prairies des Bergers, plus au sud de la prairie des Sagnes et des Jeux commencent également à être aménagées. C’est alors que les téléskis des Bergers et des Vachettes sont notamment construits. Tandis que les téléskis des Bergers desservaient les pistes les plus faciles, le téléski des Vachettes montait davantage haut jusqu’au plat des Marmottes à plus 2300 mètres d’altitude. Il donnait ainsi accès à de plus longues pistes d’un niveau moyen à difficile. Le téléski du Rif Nel construit en 1969 permettait de rallier les Jeux depuis les Bergers.


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Vue sur la station de L’Alpe d’Huez au début des années 1970. Sur la gauche, on distingue la ligne des téléphériques des Grandes Rousses 1 et 2 et sur la droite la neige damée des débuts des lignes des téléski des Bergers et des Vachettes. Montant en diagonale depuis les Jeux, on peut voir le tracé du téléski du Lac Blanc.


En mars 1975, un important accident intervient sur la ligne du second tronçon des téléphériques des Grandes Rousses. L’exploitation des deux téléportés est alors arrêtée et il est décidé de les remplacer durant l’été par une télécabine débrayable six places. C’est alors que Poma réalise la télécabine des Grandes Rousses 1 et 2 sur un tracé identique à celui des anciens téléphériques.


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Le plan des pistes du domaine skiable de L’Alpe d’Huez, centré sur la station, au début des années 1980. On peut voir notamment la situation des télécabines des Grandes Rousses « RF » et « RG », des téléskis des Bergers « MH », du téléski des Vachettes « MN », du télésiège du Lièvre Blanc « MJ » et du télésiège du Clocher de Macle « MK ».

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Vue sur les lignes des deux tronçons de la télécabine des Grandes Rousses depuis les Jeux. Les triples téléskis des Jeux sont visibles au premier plan. Le Pic Blanc et la gare amont de son téléphérique surplombent l’image.


En 1986, la station de L’Alpe d’Huez s’est considérablement agrandie avec de nouvelles résidences. De plus, les nouvelles stations d’Oz En Oisans et de Vaujany sont alors en pleine construction et seront reliées au domaine skiable de L’Alpe d’Huez l’année suivante avec la mise en service de télécabines. La chaîne des remontées mécaniques des Grandes Rousses va alors occuper un rôle d’autant plus stratégique en permettant la future connexion avec les nouvelles stations. Un nouvel appareil à haut débit était donc nécessaire en remplacement des télécabines des Grandes Rousses. C’est ainsi que Poma réalise les DMC des Grandes Rousses 1 et 2 sur un tracé identique aux télécabines. Agées d’uniquement onze ans, les télécabines des Grandes Rousses sont réutilisées afin de construire la télécabine de Flèche Sarenne en remplacement du téléski des Vachettes. Le front de neige des Bergers se voit ainsi équipé d’une installation plus performante afin de rallier le plat des Marmottes. Avec la construction de cette télécabine, la SATA envisage déjà ce qui sera la future chaine des Marmottes afin de créer un nouvel accès vers le Glacier de Sarenne en doublant ainsi les DMC des Grandes Rousses et le téléphérique du Pic Blanc. C’est également pendant la fin des années 1980 que l’espace débutants sur le front de neige des Bergers se voit équipé de nouveaux téléskis avec la construction par Montaz Mautino des téléskis des Poussins 1 et 2, respectivement en 1986 et 1987.
En 1994, le télésiège fixe de Fontbelle est construit sur le front de neige des Bergers afin de désaturer les téléskis de cet espace débutants très fréquenté car propice à l’apprentissage du ski. L’objectif était alors de décharger des clients de la télécabine des Marmottes 1, les skieurs débutants.


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Le début de la ligne de la télécabine des Marmottes 1 dans les années 1990. Au centre, traversant la station, on peut voir le télésiège des Bergers. Sur la gauche, on distingue les gares aval des téléskis des Bergers puis celle du télésiège de Fontbelle (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


En 1998, le télésiège fixe deux places du Lièvre Blanc est remplacé sur un tracé similaire par Gimar Montaz Mautino par un télésiège fixe quatre places. L’accès au Clocher de Macle s’est ainsi vu amélioré. Cet investissement marque les prémices de l’aboutissement du projet des Marmottes. Cependant, il faut alors toujours emprunter le vieillissant télésiège fixe deux places du Clocher de Macle à la suite du nouvel appareil quatre places pour atteindre ce sommet. C’est ainsi que la poursuite de la réalisation de la chaine de remontées mécaniques des Marmottes voit le jour en 2000 avec la construction de la télécabine débrayable six places des Marmottes 2 par Poma. La télécabine des Marmottes 2 a permis de relier le plat des Marmottes à 2338 mètres d’altitude au Clocher de Macle à plus de 2750 mètres d’altitude et ainsi de remplacer l’ancien télésiège fixe deux places du Clocher de Macle sur un nouveau tracé. La télécabine de Flèche Sarenne est alors renommée Marmottes 1.


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La situation de la télécabine des Marmottes 2 sur un plan des pistes de L’Alpe d’Huez du début des années 2000.

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Vue de nos jours sur les derniers pylônes et la fin de la ligne de la télécabines des Marmottes 2 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


Le projet de la chaine des Marmottes est finalement achevé en 2004 avec la construction par Doppelmayr du funitel à va-et-vient des Marmottes 3. Il a permis de relier la gare amont de la télécabine des Marmottes 1 au sommet de l’Herpie sur le Glacier de Sarenne à 3060 mètres d’altitude. Il a ainsi permis de donner accès au télésiège de l’Herpie construit deux ans plus tôt et desservant des pistes faciles et ensoleillées du Glacier de Sarenne en évitant les murs raides des pistes difficiles directement accessibles après avoir emprunté le téléphérique du Pic Blanc. Désormais deux accès existent vers les pistes les plus hautes du domaine skiable et vers la fameuse et longue piste noire de la Sarenne grâce aux chaines des Marmottes et celle constituée par les DMC des Grandes Rousses et le téléphérique du Pic Blanc.


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La situation du funitel des Marmottes 3 et de la chaine des Marmottes dorénavant complète sur le plan des pistes de L’Alpe d’Huez de l’hiver 2005-2006

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Vue de nos jours sur la gare aval du funitel des Marmottes 3 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


Dans les années 2000 puis 2010, le front de neige des Bergers connait d’importantes transformations accroissant au fur et à mesure le débit des remontées mécaniques partant de ce lieu. En effet, il s’agit d’un point stratégique de la station et du domaine skiable de L’Alpe d’Huez car à la fois important espace débutants et porte d’entrée. C’est d’abord le télésiège débrayable six places des Romains qui est construit en 2005 par Poma puis allongé en 2013 afin de remplacer les téléskis des Bergers. En 2009, la télécabine des Marmottes 1, devenue vieillissante et ne répondant plus aux attentes des skieurs en matière de confort et de débit est remplacée sur un tracé identique par le télésiège débrayable à bulles du même nom. Le débit passe ainsi à plus de 3000 personnes par heure permettant à ses débuts de limiter la durée de la file d’attente. En 2012, l’espace débutants des Bergers est complètement réorganisé avec le démontage du téléski du Rif Nel, des Poussins et du télésiège de Fontbelle qui étaient très fréquentés tout au long de la saison. En remplacement le téléporté débrayable à sièges et cabines du Rif Nel et deux téléskis à enrouleurs du même nom sont construits.


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Vue générale sur la gare aval et le premier pylône du télésiège à bulles des Marmottes 1 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


Pour plus d’informations, lien vers le sujet dédié à la transformation du télésiège des Marmottes 1 : Transformation TSCD6B-6 Marmottes 1

 
Transformation du télésiège débrayable en téléporté débrayable avec sièges et cabines
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 06/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

Transformation du télésiège débrayable en téléporté débrayable avec sièges et cabines

Douze ans après sa construction, le télésiège débrayable six places des Marmottes 1 répondait de moins en moins aux attentes de la clientèle. En effet, prévu en 2009 uniquement dans un but de transport de skieurs, le télésiège s’est vu attribuer de nouveaux rôles avec l’ouverture du restaurant de La Folie Douce à son sommet. Les piétons étaient toujours de plus en plus nombreux à l’emprunter pour pouvoir y accéder. Cependant, les aires d’embarquement et de débarquement n’étaient pas adaptées à cette clientèle. En conséquence, il n’était pas rare de voir l’installation ralentir régulièrement voire s’arrêter pour faciliter la montée et la descente des piétons. Ces désagréments pouvaient également avoir pour causes l’embarquement ou le débarquement des jeunes enfants ou des écoles de ski. Le débit de l’appareil était alors considérablement réduit engendrant une file d’attente davantage longue en gare aval alors qu’il s’agissait déjà d’un appareil très fréquenté car stratégique sur le font de neige des Bergers de L’Alpe d’Huez. Pour répondre à ces problèmes, c’est ainsi que la SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez) a décidé en 2021 de transformer le télésiège débrayable six places des Marmottes 1 en téléporté débrayable avec sièges et cabines six places. A travers cette opération, l’exploitant du domaine skiable a souhaité augmenter le confort et la sécurité de l’installation.

Afin de pouvoir effectuer cette transformation, d’importantes modifications ont dû être réalisées sur le télésiège pour qu’il puisse être en mesure de faire circuler des cabines. Pour ce faire, les gares existantes ont dû être allongées par l’arrière. En effet, un téléporté débrayable avec sièges et cabines nécessitent des voies de cheminement des véhicules en gare plus longues pour disposer de zones d’embarquement et de débarquement spécifiques pour les sièges ou les cabines dont les vitesses de circulation sont différentes. De nouvelles voies de cheminement ont donc dû être installées. Les structures des gares ont été adaptées avec l’ajout d’un nouveau fût métallique à l’arrière de celles-ci. Il a également été nécessaire de réaliser des décaissements sous les stations aval et amont afin d’augmenter la hauteur entre les voies de cheminement et les quais. En effet, les cabines sont des véhicules plus hauts que les sièges et davantage de hauteur dans les gares est alors exigée. Déjà équipé d’un tapis de positionnement pour les skieurs au niveau de la zone d’embarquement, celui-ci a été remplacé par un neuf. Enfin, pour améliorer l’aspect esthétique des gares, les couvertures des gares ont été revues. De nouveaux bardages en bois brossés ont été installés afin d’harmoniser les gares de Marmottes 1 avec les autres stations des appareils de L’Alpe d’Huez. Les vitres en plexiglas ont été totalement remplacées sauf les tympans avant et des panneaux photovoltaïques ont été ajoutés une vitre sur deux.

Quant à la ligne, uniquement quelques légères modifications ont été effectuées. Ces transformations ont consisté en le remplacement de 26 des 130 sièges par des cabines. Les charges appliquées sur la ligne pour l’ancienne et la nouvelle installation sont alors équivalentes. En effet, les sièges étant équipés de coques de protection et issus d’un modèle haut de gamme, ils sont relativement lourds et par conséquent le poids des cabines n’est pas significativement supérieur à celui des sièges. De plus, les deux types de véhicules sont des modèles six places. C’est d’ailleurs pour éviter une augmentation de charge trop importante sur la ligne que des cabines avec plus de capacité n’ont pas pu être installées. Le seul changement sur la ligne a été opéré au niveau du pylône 13, précédemment équipé de balanciers compression avec huit galets et dorénavant avec des balanciers compression de dix galets.

Le chantier a débuté au mois de mai 2021. Durant ce mois et le mois de juin, les couvertures des gares ont été déposées. Des éléments mécaniques des gares ont également été retirés pour pouvoir procéder aux modifications techniques nécessaires à la circulation des cabines. Des fouilles ont été réalisées sous les gares pour en augmenter la hauteur et pour pouvoir couler les fondations des massifs ajoutés. En gare aval, des fouilles ont également été réalisées pour la mise en place du nouveau tapis de positionnement.


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Vue générale sur l’ampleur des travaux en gare aval le 6 juin 2021. Les vitrages de la couverture sont déposés.

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Vue de côté de la gare sans sa couverture le 6 juin 2021. La rampe de débrayage est visible en rouge.

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Vue de trois quarts sur l’avant de la gare aval mais depuis le côté opposé le 6 juin 2021. La rampe d’embrayage est visible en rouge. On distingue également les pneus des voies de cheminement.

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Vue sur l’arrière de la gare qui va être allongée le 6 juin 2021.

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Vue sur l’ampleur des travaux en gare amont le 6 juin 2021.

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Gros plan sur l’arrière de la gare qui va être allongée le 6 juin 2021. On distingue la poulie motrice avec le câble passant dans sa gorge et le groupe d’entrainement au-dessus.

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Gros plan sur la fin du ralentisseur le 6 juin 2021. Les pneus de cette voie de cheminement sont démontés pour pouvoir procéder aux modifications de la gare.


Au cours de l’été 2021, le chantier s’est poursuivi avec le coulage des massifs pour l’ajout d’un fût à l’arrière de chacune des gares aval et amont. Les mécaniques des gares ont également été installées. Les nouvelles couvertures des gares ont alors pu être posées. Les travaux ont davantage avancé en gare aval qui était quasiment achevée en septembre, qu’en gare amont. Les plots pour l’installation du bâtiment qui abrite la zone d’embarquement et de débarquement des cabines ont été coulés. Sur la ligne les balanciers du pylône 13 ont été remplacés. En gare amont, le chantier pour le quai des cabines n’avait pas encore débuté. Il s’agissait également des prémices des travaux à réaliser sur l’ascenseur des véhicules vers le garage.


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L’avant de la gare le 12 septembre 2021. On remarque alors la présence des panneaux photovoltaïques, une vitre sur deux.

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Vue de côté sur l’arrière de la gare le 12 septembre 2021 avec l’aiguillage vers la zone de maintenance et de stockage du véhicule de service alors non réalisé. On peut également voir la fosse réalisée pour l’implantation du tapis de positionnement.

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Gros plan sur un système d’ouverture des portes des cabines en attente d’être monté le 12 septembre 2021.

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Vue générale sur la gare amont, alors allongée le 12 septembre 2021.

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Vue sur les travaux de génie civil en gare amont afin de réaliser le bâtiment qui abritera la zone de débarquement et d’embarquement des cabines le 12 septembre 2021.

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Gros plan sur le système d’ouverture des portes des cabines en gare amont et l’aiguillage menant vers le garage des cabines et des sièges le 12 septembre 2021.

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Vue sur le convoyeur des véhicules vers le garage, alors sans son bardage bois.

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Autre vue sur le convoyeur mais depuis le côté opposé.


En octobre, toutes les modifications techniques des mécaniques des gares étaient finalisées. Les finitions sur les couvertures des gares avec l’ajout des différents logos se sont également achevées au cours de ce mois.


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Vue de trois quarts sur la gare aval en cours de finition le 16 octobre 2021.


Au mois de novembre, les véhicules ont été mis en ligne et notamment les nouvelles cabines pour pouvoir tester l’installation. Au cours de ce mois et au début du mois de décembre, juste avant l’ouverture, les quais d’embarquement et de débarquement pour les cabines de chacune des gares ont été finalisés avec la réalisation des bâtiments les abritant.

 
Rôles et situation du téléporté des Marmottes 1 - Caractéristiques de l'installation
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 18/03/2022
(Mise en cache le 18/03/2022)

Rôles et situation du téléporté des Marmottes 1

Le téléporté des Marmottes 1 est l’installation majeure du front de neige des Bergers et est essentiel à la station de L’Alpe d’Huez. En effet, son rôle principal est de permettre l’accès au domaine skiable via cette porte d’entrée. Avec la télécabine des Marmottes 2 et le funitel des Marmottes 3, il constitue le premier maillon d’une chaîne de remontées mécaniques permettant de seconder les DMC des Grandes Rousses et le téléphérique du Pic Blanc. Cette chaîne permet ainsi d’atteindre l’Herpie sur le secteur du Glacier de Sarenne et ainsi de desservir les pistes les plus faciles de ce secteur contrairement au téléphérique du Pic Blanc qui dessert uniquement des pistes noires. Cet enchainement des téléportés des Marmottes permet aussi de desservir la fameuse et très longue piste noire de la Sarenne. D’autres magnifiques pistes difficiles et plus sauvages telles que la Combe Charbonière ou La Balme sont également accessibles après avoir emprunté la télécabine des Marmottes 2. Dans son rôle d’ascenseur, le téléporté des Marmottes 1 permet via les pistes rouges du Dahut et du Poutat ou la piste bleue des Ancolies de gagner la gare intermédiaire des DMC des Grandes Rousses, colonne vertébrale du centre du domaine skiable de L’Alpe d’Huez. Après avoir emprunté le second tronçon de cette installation, il devient alors possible d’accéder au téléphérique du Pic Blanc ou au domaine skiable d’Oz-Vaujany via la piste rouge des Rousses. Le secteur d’Oz en Oisans est d’ailleurs accessible par gravité depuis la gare amont du téléporté des Marmottes 1, en empruntant la piste rouge des Chavanus ou du Poutran juste après avoir passé la gare intermédiaire des DMC.

En plus de son rôle principal d’accès vers de nombreux secteurs du domaine skiable, le téléporté des Marmottes 1 dessert un important espace de ski propre pour les skieurs moyens. En effet, tandis que les skieurs débutants peuvent s’exercer sur les pistes vertes tracées sur les prairies enneigées des Bergers desservies par le téléporté du Rif Nel Express ou par le télésiège des Romaines, le téléporté des Marmottes 1 permet de skier sur les pentes plus prononcées entre sa gare amont et en aval du Rocher de Tabeurle puis de continuer sur des pistes plus faciles de retour sur les prairies des Bergers.

Enfin, grâce à ses véhicules à la fois sièges et cabines, le téléporté des Marmottes 1 convient non seulement aux skieurs mais aussi aux piétons. Ces derniers peuvent rejoindre directement au niveau de sa gare amont le restaurant de La Folie Douce qui attirent de nombreux touristes. Les skieurs peuvent également emprunter le téléporté des Marmottes 1 à la descente après avoir profité de ce service. Ces véhicules fermés apportent également plus de sécurité pour le transport des jeunes enfants et des écoles de ski.

La téléporté des Marmottes 1 dessert principalement et directement huit pistes :

  • L’Altiport, une piste verte permettant depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc de rejoindre le secteur de L’Altiport sur les hauteurs de la station de L’Alpe d’Huez.
  • Les Mélèzes, une piste verte permettant depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc de desservir ski au pied les résidences du quartier des Bergers.
  • Le Loup Blanc, une large piste verte permettant aux débutants de s’exercer sur les pentes douces des prairies des Bergers juste en amont de L’Alpe d’Huez.
  • Les Ancolies, une piste bleue permettant de gagner la gare intermédiaire des DMC des Grandes Rousses depuis le plat des Marmottes. Il s’agit de la principale piste de liaison entre les Marmottes et les Jeux.
  • Les Bergers, une piste bleue permettant à tout un chacun de profiter des pistes faciles sur le bas du secteur de L’Alpe d’Huez. Elle débute en longeant les rochers situés en aval du plat des Marmottes puis le Rocher de Tabeurle avant de rejoindre les pentes douces des prairies des Bergers où elle est alors parallèle à la piste bleue des Agneaux mais en longeant le télésiège des Romains sur sa gauche.
  • Le Dahut, une piste rouge permettant tout comme la piste des Ancolies de rejoindre la gare intermédiaire des DMC des Grandes Rousses mais via des murs plus raides.
  • L’Olympique, une agréable piste rouge permettant d’évoluer sur un relief varié. Sa première partie est la plus prononcée entre la gare amont du téléporté des Marmottes 1 et le restaurant La Cabane. La dernière partie est peu pentue en évoluant au sud des prairies des Bergers.
  • Le Poutat, une piste rouge variante de la piste du Dahut permettant de gagner la gare intermédiaire des DMC des Grandes Rousses. Elle rejoint la fin de la piste bleue du Couloir.


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La situation du téléporté des Marmottes 1 par rapport à l’ensemble du domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski.

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Gros plan sur le secteur de l’Alpe d’Huez et les pistes desservies par le téléporté des Marmottes 1.

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Vue générale sur le tracé de ce téléporté depuis le sommet du Signal de la Grande Sure.


Les caractéristiques de l’installation

Caractéristiques administratives
  • TSCD – Téléporté à sièges et cabines à pinces débrayables : Marmottes 1
  • Exploitant : SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez)
  • Constructeur : Poma
  • Maître d’œuvre : DCSA
  • Montant de l’investissement : 4 500 000 €
  • Année de construction : 2021
Caractéristiques d’exploitation
  • Saison d'exploitation : Hiver
  • Capacité des sièges : 6 places
  • Capacité des cabines : 6 places
  • Débit maximal théorique à la montée : 3028 p/h
  • Débit maximal théorique à la descente : 606 p/h
  • Vitesse d'exploitation maximale théorique : 5.5 m/s
  • Sens de montée : Droite
  • Tapis de positionnement pour les sièges : Oui
  • Type d’embarquement pour les sièges : Dans le contour

Caractéristiques géométriques
  • Altitude aval : 1810 m
  • Altitude amont : 2338 m
  • Dénivelée : 528 m
  • Longueur développée : 2228 m
  • Longueur horizontale : 2157 m
  • Portée maximale : 138 m
  • Survol maximal : 25 m
  • Pente maximale : 66 %
  • Pente moyenne : 24.4 %
  • Temps de trajet : Environ 6 min 46 s
Caractéristiques des gares
  • Type d'appareil : Multix
  • Emplacement motrice : Amont
  • Type de motorisation : Courant Continu
  • Puissance développée : 2x530 kW
  • Emplacement tension : Aval
  • Type de tension : Hydraulique
  • Nombre de vérin : 1
  • Tension nominale : 34 000 daN
  • Pression nominale : 134 bar
Caractéristiques de la ligne
  • Nombre de pylônes : 23
  • Type de siège : LPA OCC
  • Type de cabine : Diamond 6
  • Nombre de sièges : 104
  • Nombre de cabines : 26
  • Année d’origine des sièges : 2009
  • Année d’origine des cabines : 2021
  • Dispositif d'accouplement : Pince débrayable LPA-M
Caractéristiques du câble
  • Année de fabrication : 2009
  • Diamètre : 50 mm
  • Fabricant : Arcelor Mittal
  • Composition : 6x31 fils
  • Résistance à la rupture : 196 500 daN

 
La gare aval
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 07/03/2022
(Mise en cache le 18/03/2022)

La gare aval

La gare aval du téléporté débrayable des Marmottes 1 est implantée à 1810 mètres d’altitude au niveau du front de neige des Bergers de L’Alpe d’Huez. Elle se situe ainsi à proximité de la galerie marchande de ce quartier de la station, de l’arrêt de bus en provenance de Grenoble et du Bourg d’Oisans, du parking couvert des Bergers et de la station amont de la télécabine de l’Alpe Express. Après avoir poussé sur les bâtons, elle est également atteignable depuis la gare amont du télésiège Alpauris en provenance d’Auris En Oisans. Elle se situe également à proximité des gares aval des autres remontées mécaniques de ce front de neige comme d’abord celle du télésiège des Romains puis celle du Rif Nel Express, implantées toutes les deux quelques mètres plus au nord du départ du téléporté des Marmottes 1. Ainsi, la gare aval de cet appareil constitue une importante porte d’entrée du domaine skiable de L’Alpe d’Huez Grand Domaine Ski pour les clients venus de la station ou par la route, qu’ils soient skieurs ou piétons.

La station aval de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte une couverture constituée d’un bardage bois et de vitrages dont certains sont recouverts de panneaux photovoltaïques, ajoutés lors de la transformation. Un bâtiment est également juxtaposé à la zone d’embarquement et de débarquement des cabines afin que les clients puissent être à l’abri. Longue puisque s’agissant de la gare d’un téléporté mixte, elle dispose de trois piliers de soutien. Les deux d’extrémité sont des futs métalliques dont celui situé à l’arrière provient du rallongement de la gare pour le passage en téléporté pour sièges et cabines tandis que le pilier central est en béton. Les faces de la gare abordent le nom de l’installation, le logo du constructeur et le logo de la station avec la mention de la marque label de qualité AEON de la SATA, exploitant du domaine skiable. Il s’agit de la station tension de l’installation. L’effort de tension sur le câble est appliqué à l’aide d’un vérin hydraulique développant une force de 34 000 daN. Afin que la tension en gare soit constante quelles que soient les variations de charge sur la ligne, l’ensemble de la gare est placé sur un chariot appelé lorry, coulissant par rapport à la structure fixe du massif de la gare. Afin d’améliorer l’embarquement, l’installation dispose d’un tapis de positionnement pour les passagers empruntant les sièges.


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Gros plan sur la situation de la gare aval sur le front de neige des Bergers depuis le sommet du Signal de la Grande Sure.

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Vue générale sur la gare aval du téléporté des Marmottes 1 depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc.

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Vue sur la gare aval et le pylône 1. On distingue la grande roue de L’Alpe d’Huez derrière.

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Vue de profil. On peut voir la plateforme de stockage du véhicule de maintenance.

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Vue générale de la gare aval et du début de la ligne avec le tapis des Bergers depuis les abords de la gare amont du télésiège Alpauris.

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Vue de trois quarts générale. Le rail menant à la zone de maintenance et permettant de stocker le véhicule de service est bien visible.

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Vue de trois quarts sur la face arrière de la gare.

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Vue de face sur l’arrière de la gare aval avec les inscriptions du nom de la station et le label AEON, le nom de l’appareil ainsi que le nom du constructeur.

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Vue générale de trois quarts depuis le côté opposé.

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La gare aval dans son environnement depuis la fin de la piste bleue des Bergers.

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Vue de trois quarts sur la gare aval avec le premier pylône de la ligne.

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Vue de profil depuis la fin de cette piste bleue.

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Vue générale depuis l’arrivée de la piste bleue des Bergers.

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Vue de profil depuis les abords de la file d’attente.

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La file d’attente et le panneau d’information de la remontée mécanique.

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Vue de profil depuis la file d’attente.

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Vue sur l’accès à la zone d’embarquement pour les cabines.

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Le bâtiment adjacent à la gare accueillant la zone de débarquement et d’embarquement des cabines.

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Un siège au niveau de la fin du ralentisseur.

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Des sièges au niveau de la zone d’embarquement pour les cabines.

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Une cabine à la fin de la zone de débarquement et d’embarquement des piétons et skieurs dans les cabines.

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Gros plan sur le système de fermeture des portes des cabines.

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Un siège au niveau de la fin de la zone à la plus faible vitesse de la gare permettant aux passagers d’embarquer dans les cabines.

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Un siège s’apprêtant à entrer dans le contour.

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Les portillons de cadencement.

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Vue arrière sur la zone d’embarquement des skieurs depuis une cabine.

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Dans le lanceur, c’est parti !

 
La ligne
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 07/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

La ligne

La ligne du téléporté des Marmottes 1 parcourt 2228 mètres de longueur pour 528 mètres de dénivelée afin de rallier le Plat des Marmottes à 2338 mètres d’altitude.

La ligne du téléporté des Marmottes 1 est très longue. Dans un premier temps, le pylône 1 permet de sortir du léger décaissement réalisé pour installer la gare aval. Par la suite, et jusqu’au treizième ouvrage de la ligne, la pente de l’installation est faible et régulière lors du survol de la prairie des Bergers. Lors de ces portées, la ligne survole tout d’abord la piste verte du Loup Blanc du pylône 2 au pylône 4. Au cours de la portée vers le pylône 6, le téléporté survole la piste verte des Mélèzes puis le sentier piéton de La Bergerie avant de le longer jusqu’au pylône 12. Lors de la portée vers le pylône 11, les véhicules de l’appareil survolent la piste verte du Loup Blanc. Avant d’atteindre le pylône 13, la ligne des Marmottes 1 survole la jonction de la piste rouge de l’Olympique vers la piste bleue des Agneaux. Le treizième ouvrage de la ligne imprime une inclinaison importante afin de franchir le Rocher Tabeurle. La pente de la ligne s’adoucit après le passage du pylône 15 et devient alors relativement faible jusqu’à l’ouvrage 17. Implanté à la croisée de la piste bleue des Bergers et de la piste rouge de l’Olympique, il permet d’imprimer une montée plus légère à la ligne. Celle-ci s’atténue légèrement du pylône 20 au pylône 21. Ce dernier, implanté à la jonction entre la piste bleue des Bergers et le début de la piste rouge de l’Olympique amorce une dernière montée à la ligne afin de survoler les rochers en aval du Plat des Marmottes. Lors de la portée vers le pylône 22, la ligne survole la piste bleue des Bergers avant que ce dernier et l’ouvrage 23 rétablissent la ligne à l’horizontale avant l’entrée en gare amont.

Cette installation comporte 23 pylônes tubulaires dont 2 compressions [C], 18 supports [S] et 3 supports-compressions [SC] équipés ainsi :

  • P1 : 12C/12C
  • P2 : 8S/8S
  • P3 : 10S/10S
  • P4 : 8S/6S
  • P5 : 8S/6S
  • P6 : 8S/8S
  • P7 : 4SC/4SC
  • P8 : 8S/6S
  • P9 : 8S/6S
  • P10 : 8S/6S
  • P11 : 6S/6S
  • P12 : 6S/6S
  • P13 : 10C/10C
  • P14 : 6S/4S
  • P15 : 12S/10S
  • P16 : 6S/4S
  • P17 : 4SC/4SC
  • P18 : 6S/4S
  • P19 : 10S/10S
  • P20 : 6S/4S
  • P21 : 4SC/4SC
  • P22 : 12S/12S
  • P23 : 10S/10S

A noter que tous les pylônes et balanciers sont identiques par rapport au télésiège des Marmottes 1 à l’exception des balanciers du pylône 13, qui de 8C sont passés à 10C sur cette partie critique de la ligne avant une importante montée.


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Vue générale sur la ligne depuis les abords de la gare aval.

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Le P1. En avant sur la ligne !

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Vue arrière sur le premier ouvrage de la ligne depuis une cabine.

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La portée vers le pylône 2.

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Gros plan sur le système permettant de vérifier la bonne fermeture des garde-corps par les passagers.

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Le P2. La ligne sort du décaissement réalisé pour installer la gare aval.

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La portée vers le pylône 3. La ligne survole la fin de la piste verte du Loup Blanc. Sur la droite, la fin de la ligne du tapis couvert des Bergers, premier tapis de la zone débutants éponyme est visible.

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Le P3. Sur la droite, on peut voir, le début du tapis couvert des Moutons, deuxième tapis de la zone débutants des Bergers.

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La portée vers le pylône 4. Le téléporté survole alors la piste verte du Loup Blanc

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Le P4, implanté le long de cette piste.

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La portée vers le pylône 5. On survole alors les prairies enneigées de L’Alpe d’Huez.

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Le P5. La ligne du télésiège des Romains est visible sur la gauche.

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La tête du pylône 5 avec respectivement huit et six galets sur les brins montant et descendant du câble.

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La portée vers le pylône 6. Au cours de cette portée, la ligne survole d’abord le début de la piste verte des Mélèzes puis le sentier piéton de La Bergerie permettant d’atteindre le restaurant La Cabane.

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Vue arrière sur le pylône 5 et le début de la ligne lors du survol de la piste verte des Mélèzes depuis une cabine. A l’arrière-plan, les massifs des Ecrins et du Taillefer sont visibles respectivement sur la gauche et sur la droite.

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Le P6, implanté le long de ce chemin.

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La portée vers le pylône 7. Le téléporté des Marmottes 1 longe le sentier pédestre de La Bergerie

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Le P7.

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La tête du pylône 7 avec quatre galets supports et compressions sur chaque brin de câble.

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La portée vers le pylône 8.

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Le P8, implanté le long de ce chemin.

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La portée vers le pylône 9.

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Le P9.

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La portée vers le pylône 10. La ligne longe toujours le sentier piéton de La Bergerie.

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Le P10, également implanté le long de ce sentier.

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La portée vers le pylône 11. La ligne survole alors le début de la piste verte du Loups Blanc.

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Le P11.

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La portée vers le pylône 12. La ligne croise alors le sentier pédestre de la Bergerie permettant de rallier le restaurant La Cabane dont on distingue la toiture sur la droite.

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Le P12, implanté le long de la piste bleue des Agneaux.

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La portée vers le pylône 13. Le téléporté survole alors la liaison entre la piste rouge de l’Olympique et la piste bleue des Agneaux, desservant le restaurant La Cabane.

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Vue arrière sur le pylône 12 lors du survol de la liaison vers la piste bleue des Agneaux depuis une cabine.

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Le P13 permettant d’imprimer une importante montée au téléporté des Marmottes 1.

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La tête du pylône 13 avec ses balanciers neufs de la transformation de 2021 avec dix galets compressions sur chaque brin de câble.

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La portée vers le pylône 14. C’est au cours de cette portée que la ligne atteint sa pente maximale de 66% afin de gravir le rocher Tabeurle.

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Vue arrière sur le pylône 13 depuis une cabine. Il est alors possible de se rendre compte de l’importance de la pente de la ligne au cours de cette portée. Sur la gauche, on peut voir le restaurant La Cabane et sur la droite la ligne du télésiège des Romains.

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Le P14.

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La portée vers le pylône 15. La pente de la ligne diminue alors légèrement.

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Vue arrière sur le pylône 15 lors du passage de la ligne au niveau du Rocher Tabeurle depuis une cabine.

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Le P15. La pente de la ligne devient alors plus légère.

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Le P16.

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La portée vers le pylône 17. Durant la seconde portion de cette portée, la ligne longe la piste rouge de l’Olympique.

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Le P17, implanté entre la piste bleue des Agneaux et la piste rouge de l’Olympique.

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La tête du pylône 17 avec quatre galets supports et compressions sur chaque brin de câble.

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La portée vers le pylône 18.

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Le P18.

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La portée vers le pylône 19.

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Le P19.

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La portée vers le pylône 20.

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Le P20.

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La portée vers le pylône 21. Sur la droite, on peut apercevoir les terrasses de La Folie Douce et sur la gauche, le garage des cabines de la télécabine des Marmottes 2 avec le nom de la station.

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Le P21, implanté au niveau du début de la piste rouge de l’Olympique.

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La portée vers le pylône 22. Au cours de la première partie de cette portée, le téléporté des Marmottes 1 survole la piste bleue des Bergers.

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Vue arrière sur le pylône 21 lors du survol du début de la piste rouge de l’Olympique depuis une cabine. A l’extrême gauche, on peut voir le Signal de l’Homme sur le secteur d’Auris en Oisans.

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Le P22. Les faces arrières des garages des deux premiers maillons de la chaîne des Marmottes sont bien visibles avec celui des Marmottes 1 au premier niveau et des Marmottes 2 au second.

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La P23.

 
La gare amont
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 07/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

La gare amont


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L’arrivée en gare amont, au niveau du ralentisseur.

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On approche de la zone de débarquement.


La gare amont du téléporté des Marmottes 1 est implantée à 2338 mètres d’altitude au niveau du Plat des Marmottes, point important de L’Alpe d’Huez. Elle se situe ainsi à proximité de la gare aval de la télécabine des Marmottes 2, second maillon de la chaine des Marmottes et du restaurant La Folie Douce.

La station amont de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte la même couverture que la gare aval, constituée d’un bardage bois et de vitrages dont certains sont recouverts de panneaux photovoltaïques ajoutés lors de la transformation ainsi que des inscriptions identiques. Un bâtiment est également juxtaposé à la zone d’embarquement et de débarquement des cabines afin que les clients puissent être à l’abri. Ce bâtiment constitue également le début de l’ascenseur des véhicules qui les acheminent et les extraient du garage. Ce garage est situé à quelques mètres de la gare amont, sous le garage et la gare aval de la télécabine des Marmottes 2. Il permet de stocker l’ensemble des cabines et des sièges de l’appareil. Les véhicules sont acheminés de la gare vers le garage et inversement grâce à un convoyeur les reliant. Longue puisque s’agissant de la gare d’un téléporté mixte, elle dispose au même titre que la gare aval de trois piliers de soutien. Il s’agit de la station motrice de l’installation. Le câble est mis en mouvement via deux moteurs à courant continu développant chacun une puissance de 530 kW.


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Situation de la gare amont du téléporté des Marmottes 1 au niveau du Plat des Marmottes et des pistes qu’il dessert, vue depuis le Signal de la Grande Sure.

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Vue sur l’aire de débarquement pour les sièges.

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Le début de l’aire d’embarquement et de débarquement des cabines avec le système d’ouverture des portes.

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Une cabine sur cette aire après que les passagers aient débarqué.

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Des sièges juste avant l’aire d’embarquement et de débarquement des cabines, alors vides de leurs passagers venant tout juste d’arriver.

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Vue sur l’aiguillage et le rail de transfert permettant de stocker les véhicules dans le garage et de les déstocker pour les remettre en ligne.

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Vue sur l’ascenseur assurant la liaison entre la gare amont et le garage de stockage des sièges et des cabines.

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Un siège en sortie du contour et entrant au niveau de la zone d’embarquement et de débarquement pour les cabines.

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Une cabine au milieu du contour.

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Gros plan sur les galets guidant les cabines en gare. En effet, contrairement à une télécabine, un téléporté mixte ne peut pas disposer de guides au sol pour les cabines en gare car cela empêcherait la circulation des sièges avec des skieurs assis.

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Vue de trois quarts.

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La gare amont dans son environnement avec La Folie Douce sur la gauche, vue depuis le départ de la piste bleue des Bergers.

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Vue de profil.

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L’avant de la gare amont et les deux derniers pylônes de la ligne.

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Vue de trois quarts en légère contre plongée sur l’avant de la gare amont du téléporté des Marmottes1.

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Gros plan sur l’entrée et la sortie de gares avec leurs trompettes respectives permettant de guider les pinces des véhicules.

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Vue de trois quarts en légère contre-plongée mais depuis le côté opposé. Le bâtiment avec un bardage bois sur la gauche accueille l’aire d’embarquement et de débarquement des cabines.

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Vue de profil avec le dernier pylône de la ligne.

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Vue éloignée sur la gare amont avec sur la gauche, le bâtiment abritant respectivement au premier et au second niveau le garage du téléporté des Marmottes 1 et celui de la télécabine des Marmottes 2.

 
Véhicules et pinces
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 07/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

Véhicules et pinces

Le téléporté des Marmottes 1 est équipé de 104 sièges six places LPA OCC issus de la gamme commune à Poma et Leitner. Ces sièges disposent de bulles afin de protéger les passagers des intempéries et notamment du vent durant l’ascension relativement longue. Afin d’accroitre leurs conforts, les sièges sont à dossiers hauts et les assises sont recouvertes de similicuir. Des dispositifs d’anti-sous-marinage sont présents sur les deux places extérieures des sièges afin d’éviter que les jeunes enfants n’en tombent. La suspente possède un levier permettant d’assurer la fermeture automatique des bulles en ligne, notamment côté retour, lorsque les sièges ne sont pas occupés.

Cet appareil est également équipé de 26 cabines six places Diamond 6 fournies par Sigma, filiale de Poma. Ces véhicules sont de couleur gris anthracite avec porte-skis extérieurs. Le nom de l’appareil est inscrit sur le plexiglas de la face gauche tandis que le nom de la station avec le label AEON est inscrit sur celui de la face droite. Les cabines sont positionnées tous les quatre sièges sur la ligne.

Les véhicules sont reliés au câble par l’intermédiaire d’une pince débrayable LPA M.


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Croisement d’un siège et d’une cabine avec à l’arrière-plan de gauche à droite, la Meije, le Râteau et le Dôme de la Lauze dominant le glacier de la Girose culminant respectivement à 3983, 3809 et 3559 mètres d’altitude.

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Croisement d’un siège et d’une cabine avec à l’arrière-plan sur la gauche la Grande Lauzière et sur la droite le Pic du Grand Domenon culminant respectivement à 2741 et 2802 mètres d’altitudes.

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Deux cabines du téléporté débrayable des Marmottes 1. La cabine de gauche touche le sommet du Grand Sorbier culminant à 2526 mètres d’altitude tandis celle de droite survole les Pointes de Jasse Bralard.

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Gros plan sur une cabine et sa face droite avec le logo de L’Alpe d’Huez.

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Vue de trois quarts sur la face gauche d’une cabine avec le nom de l’installation. A l’arrière-plan, on peut voir le plateau des Lacs au centre et sur la droite le sommet du Grand Galbert culminant à 2561 mètres d’altitude dans le massif de Taillefer.

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Vue de profil en contre-plongée sur la face gauche d’une cabine Diamond 6 places. Sur le toit du véhicule à gauche, le système de guidage à galets des cabines en gare est bien visible.

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Gros plan sur une pince LPA M d’une cabine. Le levier avec le galet permettant d’actionner l’ouverture et la fermeture des portes est visible sur le dessus de la suspente.

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Un siège passant au-dessus des Pointes de Jasse Bralard dans le massif de Belledonne dont la plus haute culmine à 2525 mètres d’altitude.

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Vue de face sur un siège LPA OCC avec la bulle non abaissée.

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Vue de face sur l’arrière d’un siège 6 places. Le levier et le flexible du mécanisme de fermeture automatique des bulles est bien visible le long de la suspente.

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Gros plan sur la pince débrayable LPA M et la suspente d’un siège.

 
L'appareil, vu depuis les pistes
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022 et mise à jour le 07/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

L'appareil, vu depuis les pistes


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Les pylônes 22 et 23, derniers ouvrages de la ligne vus depuis le départ de la piste bleue de l’Ancolie.

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Vue en contre-plongée sur les deux derniers pylônes de la ligne et l’avant de la gare amont depuis le début de la piste bleue des Bergers. Sur la droite, on distingue la terrasse de La Folie Douce.

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Vue générale sur le pylône 23 et les portées qui le précédent depuis le début de cette piste.

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L’ouvrage 23, implanté à la bifurcation entre la piste bleue des Bergers et la piste rouge de l’Olympique.

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La fin de la ligne du téléporté des Marmottes 1 depuis la piste bleue des Bergers. A l’extrême gauche, on distingue le garage de la télécabine des Marmottes 2 avec le logo de L’Alpe d’Huez.

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La portée vers le pylône 23 vue depuis le départ de la piste rouge de l’Olympique.

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La fin de la ligne vue depuis le début de cette piste.

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Le pylône 20 et la portée vers le pylône suivant vus depuis cette piste rouge. A l’arrière-plan sur la droite, on peut voir les sommets enneigés du massif de Belledonne

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Les pylônes 18 et 19, vus depuis cette piste rouge.

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La ligne et le dix-septième ouvrage vus depuis la piste bleue des Bergers.

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Vue en plongée sur la portée vers le pylône 18 et la fin de la ligne depuis cette même piste.

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Le pylône 17, implanté au bord de la piste bleue des Bergers.

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Le pylône 17, implanté à la croisée de la piste bleue des Bergers et de la piste rouge de l’Olympique vu depuis cette dernière.

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Vue en contre-plongée sur ce même ouvrage depuis cette piste rouge.

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La portée vers le pylône 17 vue depuis la piste bleue des Bergers.

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Vue sur les pylônes 15 et 16 depuis la piste rouge de l’Olympique.

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La portée vers le pylône 13, juste avant que ligne ne gagne une importante inclinaison vue depuis la piste bleue des Agneaux.

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Vue sur le pylône 12 depuis la piste bleue des Agneaux. Sur la gauche, on distingue la terrasse du restaurant La Cabane.

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Vue sur ce pylône et la portée vers le treizième ouvrage de la ligne depuis cette piste bleue.

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La portée vers le pylône 12 vue depuis cette même piste. On distingue également le sentier piéton.

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Les onzième et douzième ouvrages de la ligne du téléporté des Marmottes 1 vus depuis la piste rouge de l’Olympique lorsqu’elle se termine en rejoignant les pente douces des prairies de L’Alpe d’Huez.

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Vue sur le début de la ligne du téléporté des Marmottes 1 depuis le croisement entre la piste verte du Loup Blanc et la piste bleue des Agneaux.

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Vue sur le pylône 8 et la portée vers le pylône 9 depuis la piste verte du Loup Blanc.

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La première partie de la ligne vue depuis la piste bleue des Agneaux. A l’arrière-plan, on peut distinguer la Montagne de l’Homme sur Auris en Oisans et la ligne du télésiège de Fontfroide permettant d’y accéder.

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Le pylône 6 vue depuis cette piste.

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La portée entre les pylônes 5 et 6 vue depuis cette piste verte.

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Le début de la portée entre les pylônes 5 et 6 vu depuis le début de la piste verte des Mélèzes.

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La portée vers le pylône 5 vue depuis cette même piste.

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Le pylône 4 et les portées qui le suivent depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc

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Le pylône 4 et le début de la ligne vus depuis le même emplacement.

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La portée entre les ouvrages 3 et 4 depuis cette piste verte. Sur la gauche, on peut voir le tapis des Moutons.

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La deuxième moitié de la portée vers le pylône 3 vue depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc.

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Le soleil de décembre illumine les pentes de L’Alpe d’Huez et le pylône 3 du téléporté des Marmottes 1.

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La portée entre les pylônes 2 et 3 vue depuis la fin de la piste verte du Loup Blanc.

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Le pylône 3 vu depuis la fin de cette piste verte.

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Le pylône 2 vue depuis la fin de cette piste verte avec le tapis ainsi que la luge sur rail des Bergers à l’arrière-plan.

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La portée entre le premier et le deuxième ouvrage de la ligne vue depuis l’arrivée de cette même piste. Derrière le pylône 2, on distingue le sommet du Signal de la Grande Sure et la ligne du téléporté du Signal permettant d’y accéder.

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Vue sur le début de la ligne depuis les abords de la gare aval.

 
Conclusion - Crédits et remerciements
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 06/03/2022
(Mise en cache le 07/03/2022)

Conclusion

La transformation du télésiège débrayable six places des Marmottes 1 en téléporté débrayable avec sièges et cabines a permis de mieux répondre aux attentes de la clientèle sur cet axe majeur de la station de L’Alpe d’Huez. En effet, l’ancien télésiège était devenu inadapté car devant faire face à de nombreux ralentissements pour permettre le bon embarquement ou débarquement des piétons en provenance ou à destination de La Folie Douce qui attire un large public. Les piétons peuvent désormais disposer des cabines pour atteindre facilement ce restaurant tous comme les skieurs ne souhaitant pas redescendre à skis. De plus, il possède un rôle crucial en tant qu’ascenseur vers le domaine skiable depuis le front de neige des Bergers. Il permet également de desservir les pistes faciles et moyennes sur les pentes de ces prairies. Premier maillon d’une chaîne de trois remontées mécaniques des Marmottes, il constitue un premier appareil à emprunter pour pouvoir gagner le secteur du glacier de Sarenne via cette chaîne.

Cependant, malgré cette lourde modification, le téléporté des Marmottes 1 demeure très fréquenté et saturé tout au long de la saison. La queue est souvent relativement longue à son départ. Même si le débit est en pratique légèrement amélioré par rapport au télésiège car l’appareil s’arrête moins souvent, le débit théorique est plus faible que celui du télésiège car les cabines n’ont fait que remplacer certains sièges et non venir en plus. Ainsi, le temps d’attente n’est pas significativement moindre. Bien que davantage économique et écologique que la construction d’un flambant neuf téléporté débrayable avec sièges huit places et cabines dix places, une telle installation aurait pu être appréciable en apportant un débit plus important à l’image des appareils des Jeux ou du Signal.


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Croisement d’un siège et d’une cabine du téléporté débrayable des Marmottes 1 avec le massif du Taillefer à l’arrière-plan.


Crédits et remerciements

Je tiens à remercier monchu pour sa mise à disposition de ses anciens clichés de L’Alpe d’Huez et j’ib pour ses photos du télésiège des Marmottes 1 avant sa transformation. Je remercie également valcelouis pour ses photos du chantier du passage du télésiège des Marmottes 1 en téléporté avec sièges et cabines.

Photographies : Bovinant
Date des prises de vues : 22 décembre 2021
Photographies historiques : monchu, j’ib
Photographies du chantier : valcelouis
Graphisme et bannière : Bovinant
Texte : Bovinant



2022 - Bovinant - www.remontees-mecaniques.net



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