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Co-auteurs de cette partie : Auguste - j'ib
Section écrite le 09/09/2023 et mise à jour le 28/10/2024
(Mise en cache le 02/11/2024)

Bonjour, j'ib et moi-même vous présentons un reportage sur le :

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Au sommaire de ce reportage :


  • Bienvenue aux Houches - Saint Gervais !
  • Historique du versant Saint-Gervais du Prarion
  • Les Mélèzes, un nouveau souffle pour le versant Saint-Gervain du Prarion
  • Ligne et infrastructures du télésiège des Mélèzes
  • La gare aval
    La ligne
    La gare amont
    Véhicules et Pinces
    Autres Vues
  • Les Mélèzes, un appareil efficace au cœur de la forêt



Bienvenue aux Houches - Saint Gervais

Saint-Gervais-les-Bains est la commune la plus haute dʼEurope occidentale du fait de la présence du mont Blanc (4 810 mètres) sur son territoire. Elle est connue pour ses thermes, son train à crémaillère (le Tramway du Mont-Blanc) et la pratique du ski qui s'exerce depuis deux sites distincts : le Bettex (domaine du mont dʼArbois relié à Megève) et le col de Voza (partie prenant du domaine Les Houches - Saint-Gervais).

Lancé au lendemain de la Grande Guerre par le Tramway du Mont-Blanc, le Col de Voza est un petit satellite d'altitude de Saint-Gervais, relié dès 1936 aux Houches. Le domaine skiable englobe le versant saint-gervolain et une grande partie des plateaux de Bellevue et du Prarion. En liaison étroite avec les Houches, il offre près de 1000 mètres de dénivelée et une vue panoramique sur la chaîne du Mont-Blanc.

Le parc des 2 stations englobe plusieurs téléskis et télésièges à pinces fixes ainsi qu'un télésiège débrayable 4 places, une télécabine 8 places, un téléphérique et un train à crémaillère.

Le domaine des Houches - Saint-Gervais est accessible par trois voies principales : depuis Les Houches, par la télécabine du Prarion et par le téléphérique de Bellevue, et, depuis Saint-Gervais, par le Tramway du Mont-Blanc. Une autre chaîne de remontées (3 télésièges fixes quadriplaces) vient compléter lʼaccès au col de Voza. Il est commercialisé à la fois avec les autres domaines de la vallée de Chamonix, et avec les stations du groupement Evasion Mont-Blanc.
(introduction de la BDD)

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Cliquez sur le logo pour accéder à la fiche de la station.



Historique du versant Saint-Gervais du Prarion

Les débuts du ski sur le versant Saint-Gervais du Prarion

Le ski sur le versant Saint-Gervais du massif du Prarion est apparu à partir de l'hiver 1923/24, première saison d'ouverture hivernale du tramway du Mont-Blanc. Les skieurs montaient par le TMB jusqu'au Col de Voza, puis certains remontaient la pente vers le Prarion où une longue descente les ramenait jusqu'à la gare TMB de Saint-Gervais.

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Déneigement manuel en aval du col de Voza dans les années 20.

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Le TMB au col de Voza au milieu des années 20, sans aucune remontée vers le Prarion à l’arrière-plan.

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Depuis le Prarion, la Tête de la Charme et le début de la descente vers Saint-Gervais à droite

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Le tracé de la descente vers la gare TMB de Saint-Gervais


En 1928 Gabriel et Simone Orset, une famille de guides, ouvrirent un Chalet-Hôtel au Prarion. En hiver, l’établissement proposait à ses clients du ski sur les pentes douces autour du refuge, ainsi qu'une école de ski. Les clients pouvaient emprunter un petit téléphérique de service depuis la gare TMB du col de Voza.

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Le châtel-hôtel du Prarion en vert, et le réseau de pistes sur tous les versants

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Le col de Voza, et en haut un pylône en bois du téléphérique de service vers le Chalet-Hôtel du Prarion

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Le plateau du téléphérique de service vers le Chalet-Hôtel du Prarion

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Le Chalet-Hôtel du Prarion et le début de la descente vers Saint-Gervais


Seuls les clients de l’hôtel et quelques skieurs montés par le TMB s’aventuraient sur le versant Saint-Gervais. Mais à partir de 1936, l’ouverture du téléphérique des Houches à Bellevue dopa la fréquentation de la piste du Prarion à Saint-Gervais, qui se retrouvait incluse dans la chaîne de remontées et de pistes reliant la vallée de Chamonix à Megève. Le célèbre Trophée du Mont-Blanc, une course de ski de Megève à Chamonix aller-retour, empruntait au retour le téléphérique de Bellevue, puis les coureurs montaient au Prarion à skis, avant de descendre vers Saint-Gervais.

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Extrait du tracé du trophée du Mont-Blanc 1936/37, avec la montée en téléphérique à Bellevue, la montée à skis au Prarion et la longue descente vers Saint-Gervais.

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La piste de Bellevue à Saint-Gervais, avec une montée à skis du col de Voza au Prarion

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Le téléphérique de Bellevue, à l’arrière-plan le Prarion sans remontée mécanique.


Les premières remontées

L'accès au Prarion et à la piste de rouge descendant sur Saint-Gervais fut nettement facilité à partir de 1938, avec la construction du téléski reliant le col de Voza à la Tête de la Charme, sur le plateau du Prarion. Ce chaînon manquant, qui permettait d'éviter la remontée à skis depuis le col de Voza, avait été imposé par la commune de Saint-Gervais à Charles Viard et à la Société des Téléphériques du Massif du Mont Blanc (STMMB) comme condition de la concession du téléphérique de Bellevue, dont les 250 derniers mètres de la ligne ainsi que la gare supérieure du téléphérique se trouvent sur le territoire de Saint-Gervais.

Ce téléski à enrouleurs Bleichert système Constam permettait enfin de desservir mécaniquement le plateau du Prarion et le départ de plusieurs pistes vers Saint-Gervais et les Houches. La ligne passait sous le téléphérique de service desservant le Chalet-Hôtel du Prarion.

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Le téléski du col de Voza au Prarion entre les numéros 22 et 23 et en pointillés les pistes redescendant vers les Houches et Saint-Gervais

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Le téléski, le Chalet-Hôtel et la piste redescendant vers Saint-Gervais

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Le col de Voza, le nouveau téléski au centre et le téléphérique vers l’hôtel du Prarion.

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L’arrivée du téléski et le Chalet-Hôtel du Prarion

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La gare amont du téléski et le départ de la piste vers Saint-Gervais

La situation est restée inchangée après la seconde guerre mondiale et durant toutes les années 50. La STMMB, plutôt occupée au développement des domaines du Bettex et de Rochebrune, n’a pas investi dans de nouveaux équipements à Bellevue et au Prarion. Le téléski du col de Voza a certes été transformé en télésiège l’été, mais l’accès au Prarion, au Chalet-Hôtel et aux pistes est resté difficile depuis Saint-Gervais. Pour développer l’activité de son hôtel, Max Hottegindre, gendre de Gabriel Orset, élabora en 1953 un projet de téléphérique de Saint-Gervais au Prarion avec une gare intermédiaire au Mont Paccard à la limite haute du bourg de Saint-Gervais. Cet appareil aurait créé une desserte depuis Saint-Gervais et favorisé le ski propre sur le versant Saint-Gervais entre la gare intermédiaire et la station supérieure. La STMMB influente auprès de la mairie de Saint-Gervais fit pression pour que ce projet n’aboutisse pas.

La seule amélioration notable sur ce versant fut l’ouverture d’une piste du Prarion à la halte TMB de Motivon, et la mise en place d’un service de navettes entre la fin de la piste de Saint-Gervais et la gare TMB, qui était devenue difficilement accessible à skis du fait de l’urbanisation.

Malgré la desserte compliquée, ces deux pistes étaient considérées comme les plus belles du massif. La piste vers Saint-Gervais, balisée en rouge, était réputée pour son panorama, sa dénivellation de 1000 mètres, sa longueur de près de 5 kilomètres et la variété des terrains traversés : commençant par des champs de neige faciles sur les alpages, elle traversait ensuite des larges couloirs en forêt avant de terminer dans les champs au-dessus du bourg. Une variante s’en écartait avant la forêt pour atteindre la halte TMB de Motivon après 600 m de dénivelée, évitant aux skieurs moyens de redescendre à Saint-Gervais.

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En l’absence de téléphérique sur le versant Saint-Gervais, un service de navettes vers la gare TMB améliore un peu les conditions des skieurs.


Les téléskis bleus

Max Hottegindre échoua à construire un gros porteur depuis Saint-Gervais, mais il réussit à équiper les pentes autour de son Chalet-Hôtel avec plusieurs téléskis. Dénommés les téléskis bleus en référence à la couleur caractéristique de leurs pylônes, ils faisaient l’objet de cartes à points et de forfaits distincts de ceux du tramway, du téléphérique de Bellevue et du téléski du col de Voza. L’exploitant est devenu officiellement la Société d’Equipement du Plateau du Prarion (SEPP) en 1974.

Le premier appareil construit était le téléski des Ardoisières ou des Chamois, dans le haut du plateau versant Saint-Gervais. La concession a été délivrée en 1958 et le téléski construit en 1959. Il a été rallongé par l’aval en 1972 et légèrement modifié en 1989 avec l’ajout d’un virage juste avant l’arrivée et le déplacement de la gare amont pour faciliter les flux de skieurs sur la crête.

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En haut à gauche repéré a, le téléski des Chamois à l’origine.

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Le téléski des Chamois (11) et les pistes vers Saint-Gervais (A) et la halte de Motivon (B)

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L’hôtel du Prarion et le téléski des Chamois.

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Le haut de la ligne

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Le dernier pylône, la poulie retour et le Chalet-Hôtel.

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Le départ du téléski après rallongement en 1972, avec les pylônes bleus caractéristiques

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Le milieu de la ligne, avec la cabane de l'ancien départ du téléski avant rallongement par l’aval.

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L'ancien départ transformé en cabane de chronométrage.

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Le téléski dans les années 90 avec les pylônes repeints en vert.

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Le milieu de la ligne dans les années 90.


Le second téléski construit par Max Hottegindre était le téléski Ecole, un petit appareil à perches fixes dont la gare motrice était placée en amont à proximité du Chalet-Hôtel. L'appareil a été légèrement déplacé en 1975.

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Le téléski Ecole à l’origine avec ses pylônes bleus.


En 1970, le troisième téléski bleu est entré en service : le téléski de la Table d’orientation. Sur le versant des Houches mais sur la commune de Saint-Gervais, il récupérait les skieurs au croisement de la Piste Bleue et de la Piste Verte. La station de départ isolée en pleine forêt était entraînée par un moteur thermique.

L’appareil a été reconstruit en 1976 et modifié en profondeur en 1983. Il a été électrifié, mais plutôt que de tirer une ligne électrique jusqu’à la gare aval, la poulie flottante amont a été remplacée par une gare motrice tension. Par ailleurs la ligne a été modifiée juste avant l’arrivée avec la construction d’un passage souterrain pour la piste bleue.

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À droite du Chalet-Hôtel, les deux derniers pylônes et la poulie flottante du téléski de la Table d’orientation.

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Le dernier pylône et la poulie flottante.


L’accès au secteur a été facilité à partir de 1971 par l'ouverture de la télécabine les Houches-Prarion, qui a remis le secteur au centre du domaine skiable. En revanche, la situation administrative s’est compliquée car la télécabine était exploitée par la société THP de Jacques Balmat, devenue le quatrième opérateur sur ce petit domaine skiable aux côtés de la Société Touristique du Mont Blanc (TMB), la STMMB de la famille Viard et la SEPP de la famille Hottegindre.

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La télécabine en construction depuis le Chalet-Hôtel et la gare amont du téléski Ecole

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La télécabine en service.

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De gauche à droite, le téléski Ecole, la télécabine, le téléski de la Table d'orientation

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De l'avant à l'arrière, l'arrivée de la télécabine, l'arrivée du téléski de la Table d'orientation et le Chalet-Hôtel du Prarion.

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Après 1983, le Chalet-Hôtel, le téléski de la Table d'orientation avec sa motrice tension, le téléski Ecole et la télécabine


Les deux derniers téléskis bleus ont été construits plus tard. En 1975, le téléski des Plancerts a été mis en service sur la partie centrale de la piste de Saint-Gervais, afin de remonter les skieurs pour qui la descente jusqu’à la gare TMB s'avérait de plus en plus compliquée du fait de l'urbanisation. En 1980, le téléski de la Charme ou la Cha a été mis en service afin d'éviter aux skieurs de descendre jusqu'à la halte de Motivon, et de desservir de nouveaux champs de ski à l'arrière de la Tête de la Charme.

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Le projet de téléski des Plancerts en pointillé, avec la piste noire vers Saint-Gervais et la piste bleue vers la halte de Motivon

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Le téléski des Plancerts dans les années 80, avec la piste vers Saint-Gervais encore tracée dans la forêt à droite de la gare de départ

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Avec la mise en service du téléski des Plancerts, la partie centrale de la piste de Saint-Gervais a été reclassée rouge, la partie finale est restée noire

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Les nouveaux téléskis des Plancerts (repère M) et de la Cha (repère N). Les pistes vers Saint-Gervais et Motivon sont devenues des itinéraires de niveau noir et bleu.

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À la fin des années 80 l'itinéraire de retour de Saint-Gervais était encore indiqué, avant qu'il ne soit définitivement abandonné au début des années 90


Les années difficiles

La dernière extension du domaine sur le versant Saint-Gervais remonte à 1994 avec la mise en service du télésiège du Crozat. Cet appareil est l'aboutissement de plus d'une décennie de projets qui avaient pour but à l'origine d'offrir un nouvel accès au domaine skiable depuis Saint-Gervais. A l’origine, une télécabine était envisagée, avec le départ à Bionnay, entre Saint-Gervais et les Contamines, une gare intermédiaire au Crozet et l’arrivée à la Tête de la Charme. Il était même question que cette remontée remplace définitivement le TMB dont la pérennité n'était plus assurée à l'époque. Par ailleurs, sur l'autre versant, un appareil aurait été construit entre Bionnay et les Chattrix pour assurer la liaison avec le domaine skiable de Saint-Nicolas et du Bettex.

Après des années de tractations avec le ministère de l'Environnement, c'est un projet plus modeste qui a vu le jour sous la forme d'une chaîne de 2 télésièges 4 places à pinces fixes, dont le Crozat aurait constitué le deuxième maillon. Le premier appareil entre Bionnay et le Crozat n'a jamais été construit, les investissements ayant été réorientés après les années sans neige.

La construction de cet appareil a encore compliqué la situation administrative du domaine skiable. Une nouvelle concession appelée Prarion-les Bernards a été attribuée à la société THP, exploitant de la télécabine du Prarion, pour les télésièges de Bionnay et du Crozat.

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Le télésiège du Crozat (repère Q)


Les modernisations du domaine diable ont tardé, en partie à cause de la situation administrative compliquée. Après de nombreuses péripéties, notamment des querelles entre les différents exploitants au sujet des forfaits communs, la plupart des concessions ont été résiliées. Les communes des Houches de Saint-Gervais se sont enfin entendues sur la création d'un syndicat intercommunal qui a confié la gestion du domaine à un seul opérateur (hors TMB), d’abord la SEPP en 2008 puis LH-SG, filiale de la Compagnie du Mont Blanc en 2011.

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Concessionnaires d’origine des remontées du domaine : en violet STMB, en rouge STMMB (Viard/Curral), en bleu SEPP (les téléskis bleus, Orset/Hottegindre), en vert THP (Balmat). La limite entre les communes des Houches et de Saint-Gervais est en pointillés blancs.


Les modernisations

Autour du Prarion, la modernisation des remontées mécaniques a commencé par le remplacement du téléski du col de Voza et du téléski Ecole par deux télésièges en 2007 et 2009. Le projet suivant consistait à remplacer les téléskis du Chamois et de la Cha par un appareil unique afin d'améliorer le débit et réduire l’attente qui pouvait atteindre un quart d’heure en haute saison.

Le premier projet prévoyait de couper le téléski des Plancerts à mi-parcours et de n’en conserver que la partie basse. Un télésiège à pinces fixes serait parti de la nouvelle arrivée du téléski des Plancerts pour monter jusqu’à l’arrivée du téléski des Chamois.

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Projet initial de télésiège des Mélèzes avec les téléskis démontés en blanc


Après le changement de concessionnaire, les études du télésiège ont repris en 2012. La solution d’origine a été écartée car l’implantation de la gare aval du télésiège des Mélèzes et de la nouvelle arrivée du téléski des Plancerts dans une zone en pleine pente aurait nécessité d’importants terrassements, trop visibles depuis la vallée de l’Arve. Dans la nouvelle version du projet, le téléski des Plancerts est resté inchangé et la gare aval du télésiège a été implantée dans la forêt, le plus bas possible pour favoriser l’intégration paysagère sans dépasser la cote de 1600 m qui aurait nécessité le recours à l’enneigement artificiel.

La partie supérieure du tracé est située dans le site classé du Mont Blanc. De fortes contraintes d’intégration paysagère ont conduit l'exploitant et le maître d'œuvre à choisir une solution technique inhabituelle. D’une part, la motrice a été placée en aval, ce qui a permis d’installer en amont une gare retour fixe à couverture basse particulièrement discrète. La butte d’arrivée a aussi été arasée pour limiter la visibilité à longue distance. Par ailleurs, le choix de sièges de 4 places au lieu du standard à 6 places ont permis de limiter à 12 m la largeur du layon à déboiser, ce qui atténue la visibilité du télésiège depuis la vallée de l'Arve, quitte à augmenter les coûts d’exploitation et renoncer à la possibilité d’augmenter ultérieurement le débit. Enfin le génie civil s’est déroulé sur 2 mois pour limiter les perturbations sur la faune.

Le projet représentait un investissement de 4,5 millions d'euros.

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Le nouveau projet en vert et le site classé en jaune.

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Vue d’artiste de la gare amont à couverture basse

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Affiche du projet



Les Mélèzes, un nouveau souffle pour le versant Saint-Gervain du Prarion

Le télésiège débrayable 4 places des Mélèzes a été construit en 2015 par Poma.

Le télésiège adopte un double rôle : il permet en même temps de remonter les skieurs venant du téléski du Plancert vers le cœur du domaine. Il assure en même temps une belle desserte de ski propre en permettant l'accès à trois pistes (dont un stade) et au bordercross.
Depuis le sommet du télésiège, il est possible d'accéder par gravité à une large partie du domaine, si ce n'est même tout le domaine, en empruntant le télésiège fixe quadriplace du Kandahar, construit en 1994 par GMM.

À présent, localisons l'appareil sur le plan des pistes :

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Vue générale.

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Zoom.


À présent, résumons les caractéristiques de l'appareil :

- Caractéristiques Administratives

TSD – Télésiège à attaches découplables : MÉLÈZES
Maître d'œuvre : ERIC
Maître d'ouvrage : LH-SG
Exploitant : LH-SG
Constructeur : Poma
Année de construction : 2015

- Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personnes
Débit à la montée : 2000 personnes/heure (100 %)
Débit à la descente : 0 personnes/heure (0 %)
Vitesse théorique d'exploitation : 5,00 m/s
Vitesse réelle d'exploitation : 5,00 m/s
Temps de parcours : 04 minutes 02 secondes

- Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1641 mètres
Altitude amont : 1877 mètres
Dénivelée : 236 mètres
Longueur développée : 1214 mètres
Longueur horizontale : 1185 mètres
Pente maximale : 64,00 %
Pente moyenne : 19,92 %

- Caractéristiques Techniques

Emplacement tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Emplacement motrice : Aval
Type de motorisation : Continue
Puissance développée : 380 kW
Sens de montée : Droite
Nombre de pylônes : 10
Dispositif d’accouplement : Pinces LPA-N
Nombre de véhicules : 72 véhicules
Espacement : 7,2 secondes

- Caractéristiques du Câble

Constructeur : ARCELOR MITTAL
Année de fabrication : 2015
Année de pose : 2015
Sens de câblage : Droite
Type de câblage : Lang
Diamètre : 40,00 millimètres
Masse linéique : 5,96 kg/m
Fonction du câble : Porteur-tracteur
Pas de câblage : 298,00 millimètres
Composition : 6x25 fils
Pas de toronage : 106,00 millimètres
Résistance à la rupture : 124 500 daN
Section du câble : 671,00 mm2
Section du toron : 111,96 mm2


Ligne et infrastructures du télésiège des Mélèzes

Le télésiège des Mélèzes fait partie des très rares exemplaires de télésièges débrayables quadriplaces de la gamme Multix, on n'en compte que deux en France.
La tension du câble s'effectue en aval par l'intermédiaire d'un vérin hydraulique d'une pression nominale de 122 bars, d'une tension nominale de 31 000 daN et d'un seuil d'arrêt de 104 bars. La motricité de la ligne s'exécute également en station aval grâce à un moteur à courant continu d'une puissance principale de 380 kW. Le télésiège possède deux types de freins : un frein de service et un frein de sécurité. Une pince est située sur l'arbre rapide et l'autre sur la poulie. Les deux freins de sécurité sont sécurisés et non modulés. Un système d'anti-retour électrique est aussi présent.
La ligne est supportée par dix pylônes du constructeur Poma. La liaison de sécurité entre les deux stations s'effectue par l’intermédiaire d'une fibre optique. Les tableaux des automates sont signés par Siemens (SIEMENS S7-300) ayant pour type de procédure une somme de contrôle (checksum). Les tableaux des armoires électriques proviennent de chez SEMER. Le coffret ligne de sécurité est aussi de chez SEMER (modèle SAFELINE 3.1). Les dispositifs de pesage sont gérés par l'automate, la valeur du pesage est mesurée à l'aide d'un capteur inductif. Le seuil d'alarme des coffrets aval et amont est de 315 daN. L'appareil dispose d'un simulateur de charge, de modèle Zenis (provenant de chez la SEMER), installé et caractérisé en 2016.
La gare aval (motrice-tension) dispose également d'une télécommande-radio exploitation, de modèle Freeman, également de chez SEMER.

La gare aval

La gare aval se situe à 1641 mètres d’altitude. Perdue au milieu de la forêt, la station occupe deux rôles : tout d'abord celui de mise en mouvement du câble à l'aide d'une chaîne cinématique classique. Cette chaîne est montée sur un lorry, ce qui permet, grâce à un vérin hydraulique, d'assurer par la même occasion la tension dynamique du câble. L'embarquement dans le sens de la ligne, après le passage des portillons de cadencement. À noter que sur le pilier de la gare se trouve une poignée permettant d'actionner manuellement le frein de sécurité si la commande électrique venait à ne plus répondre.

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La gare aval vue depuis la piste des Chamois.

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Vue rapprochée.

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Vue latérale avec le pylône 1.

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Vue en se rapprochant du portique de validation des forfaits.

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Vue de trois quarts arrière.

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Vue arrière.

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La zone d'embarquement.

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Le lanceur.


La ligne

La ligne transporte les skieurs sur une longueur de 1214 mètres et rachète un dénivelé positif de 236 mètres.
Après une portion assez abrupte dictée par les pylônes 1 et 2 pour sortir du décaissement réalisé pour y loger la gare aval, la ligne suit un parcours en forêt assez régulier. On se plait à admirer les mélèzes dénudés de leurs épines parmi les sapins. Ce n'est qu'au pylône 9 que le parcours tranquille de la ligne évolue pour regagner la gare amont. Le pylône 10 remet à l'horizontale la ligne et précède la gare amont de plusieurs dizaines de mètres.

Poma a équipé la ligne de 10 pylônes dont deux compressions, sept supports et un support-compression.

P1 : 8C/8C
P2 : 8C/8C
P3 : 8S/8S
P4 : 8S/6S
P5 : 8S/6S
P6 : 6S/4S
P7 : 8S/6S
P8 : 4S/4S
P9 : 4SC/4SC
P10 : 10S/10S

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Les pylônes 1 et 2.

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Les mêmes pylônes vus depuis un siège.

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Vue arrière avec la gare aval en arrière-plan.

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Portée jusqu'au pylône 3.

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Le pylône 3.

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Portée jusqu'au pylône 4, les mélèzes côtoient les sapins.

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Le pylône 4.

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Portée jusqu'au pylône 5.

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Le pylône 5.

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Portée jusqu'au pylône 6.

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Le pylône 6.

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Portée jusqu'au pylône 7.

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le pylône 7.

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Portée jusqu'au pylône 8.

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Le pylône 8.

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Portée jusqu'au pylône 9.

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Le pylône 9.

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La tête du pylône 9 avec ses rattrapes-câbles.

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Portée jusqu'au pylône 10.

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Le pylône 10.

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Dernière portée jusqu'à la gare amont, avec en toile de fond un splendide panorama sur la chaîne du Mont-Blanc.



La gare amont

La gare amont se situe à 1877 mètres d’altitude. On retrouve ici une station retour fixe, dont le diamètre de la poulie est égal à 4,2 mètres, qui ne comporte aucune fonction technique majeure. La réelle particularité de cette gare relève davantage du domaine esthétique puisqu'elle est équipée d'une couverture dite basse, limitant son impact dans le paysage. Le débarquement s'effectue dans le sens de la ligne.

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Vue de face de la gare amont.

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Le ralentisseur.

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La poulie retour fixe.

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Vue arrière de la gare avec la zone de débarquement.

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Vue de trois quarts arrière.

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Vue de trois quarts avant.

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Vue semblable.

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Vue depuis l'axe de la ligne.

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Vue semblable en se déplaçant davantage sur le côté.



Véhicules et Pinces

Le télésiège des Mélèzes est équipé de soixante-douze sièges "Confort 4 places", d'une masse à vide de 275 kg, pour pouvoir assurer un débit de 2000 personnes par heure. La couleur des assises alterne entre rouge et noir tandis que le dossier est exclusivement de couleur noire. Les sièges possèdent deux repose-skis classiques et toutes les places sont équipées du système d'anti-sous-marinage "UBlock" de chez Poma.
Chaque siège est relié au câble par une pince LPA-N.
Aucun système de garage n'est prévu sur l'appareil. Cependant, le rail de stockage du véhicule de service peut permettre d'isoler un véhicule comportant un défaut qui compromettrait la sécurité des passagers ou bien même de l'installation.

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Un siège sur le brin descendant.

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Vue arrière d'un siège.

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Le système d'anti-sous-marinage "UBlock" de chez Poma.

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Ve générale de la pince et de la suspente.

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Zoom sur une pince sur le brin descendant avec en fond le glacier de Bionassay.

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Zoom sur une pince sur le brin montant.



Autres Vues

Avant de conclure ce reportage, je vous propose différentes vues de l'appareil depuis les pistes.

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Vue arrière de la gare amont.

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Vue éloignée.

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Vue de trois quarts avant éloignée.

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Le pylône 10.

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Vue rapprochée.

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La ligne derrière ces filets de protection.

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Autre vue, on distingue également le pylône 9.

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Le pylône 3.

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Vue de face du même pylône.

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Zoom sur la gare aval.

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Autre vue.



Les Mélèzes, un appareil efficace au cœur de la forêt

Le télésiège des Mélèzes représente une belle réussite pour la station, apportant un renouveau essentiel aux pentes du Prarion, côté Saint-Gervais. En remplaçant avec efficacité les deux anciens téléskis, cet équipement améliore le ski propre sur le secteur tout en augmentant le confort et la rapidité d’accès. Le choix judicieux d’un télésiège quadriplace, adapté à la demande, témoigne du pari gagnant qu'a su entreprendre l'exploitant.

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Mélèzes, une réussite pour la station.


Je remercie très chaleureusement monchu pour son aide précieuse en rédigeant l'historique de l'appareil.

Bannière : Auguste
Textes et mise en page : Auguste et monchu (partie historique)
Photos : j'ib (le 16 décembre 2021)

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