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TSD4 du Plantrey
Courchevel (Les 3 Vallées)
Poma



Description rapide :
Premier télésiège débrayable de la station de Courchevel. Cet appareil est caractérisé par le record de passages pour un appareil de ce type avec 2976 personnes transportées en une heure. Ce télésiège situé sur un axe stratégique du domaine a été démonté après presque 30 ans de service.
Année de construction : 1983
Année de fin de service en : 2011
Remplacé par l'appareil suivant :
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Premier télésiège débrayable de la station de Courchevel. Cet appareil est caractérisé par le record de passages pour un appareil de ce type avec 2976 personnes transportées en une heure. Ce télésiège situé sur un axe stratégique du domaine a été démonté après presque 30 ans de service.
Année de construction : 1983
Année de fin de service en : 2011
Remplacé par l'appareil suivant :

Auteur de ce reportage : Geofrider
Section écrite le 12/11/2012 et mise à jour le 16/12/2012
(Mise en cache le 11/07/2014)
Courchevel 1850, la célèbre station savoyarde huppée comporte un domaine skiable compris entre 1260 mètres et d’altitude et 2738 mètres d’altitude. Ce domaine compose avec l’ensemble des autres stations de la Vallée de Courchevel, le plus grand domaine skiable du monde relié skis aux pieds : Les 3 Vallées. Le télésiège débrayable quadriplace du Plantrey a été le tout premier télésiège débrayable réalisé sur le domaine skiable de la station.
Courchevel au temps des pionniers
Courchevel voit sa première remontée installée en 1945 sur la commune de Moriond sous l’impulsion d’un pionnier local : Jean Blanc. La station se développera ensuite petit à petit plus en altitude sur le plateau des Tovets avec notamment la réalisation du premier téléski de la Loze en 1947, du premier téléphérique de la Saulire en 1952 et du télébenne des Verdons en 1953. Courchevel 1850 est alors partagé entre plusieurs sociétés d’exploitation qui aménagent différentes secteurs des pentes surplombant Courchevel 1850. Parmi ces sociétés on retrouve la SPTV qui est gérée par le Conseil Général de la Savoie.
L’année suivant le doublement et la modernisation du premier téléski de la Loze, la SPTV va installer un nouvel appareil. Construit en 1957, il va s’agir du téléski de Bellecôte. Ce téléski est venu offrir aux clients logeant dans le quartier de Bellecôte, quartier résidentiel situé au-dessus de la Croisette un accès direct au domaine skiable de la station. D’autres téléskis seront construit par la suite Courchevel 1850 avec notamment Le Rocher de l’Ombre et le Lac Bleu. En 1968 commencent les grandes manœuvres sur le domaine avec la réalisation de la première télécabine quadriplace de la station. La fin des années 1960 voit aussi le développement d'un nouveau quartier : celui du Plantrey.
Les téléskis du Plantrey
Le quartier du Plantrey est situé un peu plus en amont que la Croisette, sur sa droite quand on regarde en direction du domaine skiable. A l'époque ce quartier ne bénéficie pas vraiment de remontée d’accès au domaine d'altitude. Pourtant c'est au niveau de ce quartier qu'arrive le télébenne venant du Praz. La seule remontée la plus proche permettant de prendre de l’altitude est le téléski du Stade. Comme son nom l’indique, ce téléski a une fonction bien définie et n’est pas vraiment destiné à un large public. En plus de cela, il ne présente guère d’intérêt pour cette clientèle car il faudra toujours passer par la Croisette pour rejoindre le domaine d’altitude. Pour gagner les remontées d’altitude, les clients ont donc jusqu'à présent plus intérêt à gagner la Croisette. Ceci va changer durant l’année 1970 avec la réalisation d’un nouveau téléski sur le domaine partant à proximité de ce quartier. Baptisé Plantrey A ou Dou du Midi, ce téléski offre enfin la première véritable remontée d’accès au domaine de ce quartier. Toutefois en cette année 1970, il n’existe pas encore d’autres options que de passer par la Croisette pour rejoindre les secteurs de la Saulire ou des Chenus faute d’appareils permettant depuis sa gare amont de rejoindre le sommet des Chenus ou de la Loze. La donne va vite changer car en 1972 est créé le téléski des Crêtes. Cette combinaison Plantrey – Crêtes permet aux personnes partant de ce quartier de rejoindre le sommet des téléskis de la Loze. Fini donc le passage obligatoire par la case Croisette, le quartier bénéficie désormais de sa propre chaine d’accès au domaine d’altitude.
Cette même année le télésiège du Dou du Midi partant de Courchevel 1550 est nettement raccourci pour trouver son sommet au niveau du quartier du Plantrey. Les clients doivent donc désormais continuer sur Plantrey A pour gagner le domaine d'altitude. De ce fait le téléski va se trouver rapidement surchargé. En 1976 il est donc doublé par un second appareil qui sera baptisé Plantrey B. Toutefois le tracé de cet appareil est nettement plus court car il s'arrête au pied de la partie difficile qu'emprunte son grand frère. Néanmoins les clients peuvent rejoindre directement depuis son sommet le front de neige de la Croisette. Pour les personnes habitant dans le quartier du Plantrey, ce dernier leur offre une piste facile à proximité et permet d'assurer les retours sur la Croisette pour les familles venus chercher leurs enfants au jardin d'enfants de l'ESF.
Le Plantrey version télésiège : nouveau départ pour 1850
Courchevel sur sa lancée ne cesse de se développer et attire de plus en plus de monde. Parallèlement, le domaine s’étend et se modernise. En 1982, la SPTV remplace le vieux télébenne du Praz par une télécabine quadriplace. Ce nouvel appareil va apporter un bouleversement majeur au niveau de l'accès au domaine d'altitude depuis ce coin de Courchevel 1850. L'axe du Plantrey devient la suite logique de cette télécabine. Les téléskis ayant déjà fort à faire vont arriver à saturation. C'est pour cette raison que dès l'année suivante, le domaine de Courchevel va faire un nouveau bond dans le modernisme en installant sur cet axe le tout premier télésiège débrayable moderne de son histoire. Baptisé Plantrey comme les téléskis, cet appareil va permettre aux clients arrivant de la télécabine du Praz ainsi qu'à ceux partant du quartier éponyme de gagner en un peu plus de cinq minutes le sommet de la Loze. Avec ce tracé, les clients peuvent facilement basculer sur des axes important du domaine skiable permettant en plus à cet appareil de devenir la seconde voie de délestage de la télécabine des Chenus. En effet depuis le sommet de cet appareil, les clients peuvent rejoindre directement l'axe du Biollay permettant entre autre de partir vers le secteur des Creux et de Courchevel 1650. Les téléskis du Rocher de l'Ombre sont eux aussi directement joignables pour un accès rapide vers le téléphérique de la Saulire. Le télésiège débrayable offre également l'accès aux pistes longeant le téléski du Bouc Blanc ainsi qu'à celles permettant de rejoindre le Praz. Rapide, confortable et idéal pour tous, le succès du télésiège est au rendez-vous. Le téléski du Plantrey A qui avait malgré tout conservé son tracé originel ne sera qu'en raccourci en 1997. Durant cette même année les deux anciens téléskis du Plantrey sont rebaptisés pour ne plus qu'avoir le télésiège sous ce nom. A partir de cette date, seul le télésiège est donc en mesure depuis ce point de départ d'amener les clients au sommet de la Loze.
Le télésiège débrayable du Plantrey traverse les années et les différentes modernisations apportées sur le domaine de Courchevel. Il va avoir une certaine importance dans la liaison 3 Vallées depuis 1991. En effet à partir de cette date, il est désormais possible pour les clients de rejoindre directement depuis son sommet le télésiège débrayable du Dou des Lanches situé sur le secteur de la Tania. Cet appareil permet de rejoindre Méribel par le point de liaison du Col de Loze. Auparavant l'accès depuis Plantrey était quelque peu plus compliqué car il fallait passer par le télésiège des Crêtes pour pouvoir gagner les Chenus et ainsi rejoindre le télésiège du Col de la Loze qui depuis 1980 permet de rejoindre Méribel par ce point de liaison. Directement accessible depuis Courchevel 1550 par le télésiège Dou du Midi puis par le télésiège des Tovets, il va devenir la voie bis pour rejoindre ce point de liaison pour les clients arrivant de cette station. De même pour les clients partant de 1850, il offre une alternative à la télécabine des Chenus pour rejoindre le Col de la Loze. Avec tous ces flux menant à ses portillons l'appareil du Plantrey devient l'un des appareils faisant le plus de passages sur le domaine. Malgré tout, les 2800 personnes par heure de débit théorique arrivent sans trop de mal à absorber tout le flux de clients qu'il est amené à transporter et la queue reste relativement raisonnable en périodes de fortes affluences. Le Plantrey dessert un peu de ski propre avec la piste Dou du Midi. Malgré tout son rôle principal reste "d'arroser" les différents secteurs auquel il donne accès grâce à des pistes de tout niveau, rendant cet appareil "à tout faire" accessible à tous.
Au sommet du télésiège, les pistes suivantes sont disponibles :
- La piste verte Loze Est qui permet de revenir sur Courchevel 1850 au niveau des appareils Coqs et Chenus. Elle donne accès aux pistes rouge Loze et Chenus ainsi qu'à la piste bleue Anémones qui redescendent vers le front de neige de 1850.
- La piste bleue Crêtes qui redescend au bas du télésiège du même nom. Elle donne accès à la piste bleue Arolles revenant sur la gare amont de la télécabine de la Tania. Cette piste permet ensuite de gagner le télésiège du Dou des Lanches.
- La piste rouge Dou du Midi descendant directement à Courchevel 1550 en passant notamment par le départ du télésiège débrayable du Plantrey
- La piste rouge Bouc Blanc descendant au bas du téléski éponyme et donnant accès au télésiège du Dou des Lanches
- La célèbre piste noire Jean Blanc descendant au Praz.
Situation sur le plan des pistes
Plantrey : l'entrée remarquée du télésiège débrayable quadriplace sur les domaines skiable
Au début des années 1980, les constructeurs travaillent pour rendre la technologie du télésiège débrayable plus attrayante et plus économique pour les opérateurs des domaines skiables. En effet le télésiège débrayable permet d'embarquer et débarquer à vitesse réduite la clientèle au niveau des stations. De plus avec ce type d'appareil même les personnes débutantes peuvent embarquer avec un grand niveau de sécurité. Toutefois le gros inconvénient des premiers télésièges débrayables est la nécessité de construire des bâtiments pour abriter la mécanique des gares ainsi que le garage des véhicules, les pinces n'étant pas à l'époque autodégivrante. Les constructeurs travaillent à la possibilité d'équiper ces appareil de sièges quadriplace afin de satisfaire les exploitants ayant besoin de gros débits sur les axes stratégiques de leur domaine ou pour ceux qui souhaitent rationaliser leurs domaine et éviter les appareils doubles voire triples source de coûts d'exploitation élevés. Pour cela ils vont également travailler sur la vitesse en ligne afin de la porter vers cinq mètres par seconde pour réduire le temps de montée. Deux constructeurs au début des années 1980 vont se lancer dans l'aventure du télésiège débrayable quadriplace léger.
C'est Pomagalski qui en premier se lance dans l'aventure du télésiège débrayable quadriplace. La station installe son premier appareil de ce type en 1982 sur le domaine de Serre Chevalier : le télésiège du Blétonet. Pomagalski va adapter ses premiers concepts de télésièges débrayables légers mis en place en 1980 sur le domaine isérois des 7 Laux avec le télésiège des Bouquets. Le télésiège du Bouquet était équipé d'une classique gare Delta à laquelle Poma avait intégré des lanceurs pour faire de cet appareil un télésiège débrayable. Cet appareil triplace a permis également de mettre au jour la nouvelle pince débrayable mise au point par Poma : la pince T. Cette pince à ressorts de compression est auto dégivrante permettant désormais de s'affranchir d'un garage pour le stockage des véhicules. Blétonet est une adaptation de concept avec la nouvelle gamme de gare motrice-tension : la gare Alpha, gare qui va pouvoir accepter des véhicules quadriplace. Toutefois à contrario de Bouquet, sur Blétonet les lanceurs ne sont pas intégrés à la gare permettant de faire naitre le concept d'appareils évolutifs. En effet un exploitant peut désormais commander un simple télésiège fixe et le faire évoluer en télésiège débrayable avec l'ajout de lanceurs/ralentisseurs et de pinces débrayables s'il souhaite améliorer les performances de son appareil.
En 1983 c'est au tour de Montaz Mautino de se lancer dans l'aventure du télésiège débrayable quadriplace. Le constructeur va avoir une philosophie différente de Pomagalski. Il propose une gare spécifique à ce type d'appareil avec un treuil aérien caché sous la couverture de la gare pour la gare motrice. Il en est de même pour le système de tension hydraulique pour la gare tension. L'intégration de ces éléments sous la couverture permet d'avoir une gare relativement courte. Un bon point pour le constructeur face à la gare Poma qui nécessite une certaine place notamment à l'endroit où est positionnée la gare Alpha motrice-tension. On peut presque que dire que Montaz fut le premier constructeur français à proposer une gare légère et compacte pour télésièges débrayable. Montaz installe ses deux premiers appareils en 1983. Un est mis en service sur le domaine skiable d'Arêches Beaufort, le second est quant à lui mis en service sur le domaine des Menuires. Ce dernier offre un débit conséquent de 2400 personnes par heure. Toutefois en 1983 c'est Pomagalski qui va faire parler de lui avec la mise en service du télésiège Alpha Evolutif du Plantrey. Ce télésiège débrayable quadriplace comme tous les autres mentionné jusqu'à présent peut être exploité à la vitesse de 5 mètres par seconde. Toutefois c'est au niveau du débit que cet appareil va faire grand bruit. Avec ses 137 véhicules, l'appareil est dimensionné pour un débit théorique de 3000 personnes par heure. Un chiffre encore jamais atteint par n'importe quel téléporté à l'époque. L'année suivante cet appareil obtiendra le record du monde de montée en transportant 2976 personnes en une heure. Plus faciles à réaliser, moins couteux à l'achat et permettant de remplacer plusieurs appareils par un seul et unique équipement le télésiège débrayable devient entre autre avec Plantrey, la référence en matière d'aménagement, une référence qui deviendra au fur et à mesure la norme pour presque tout remplacement d'appareil positionné sur un axe stratégique.
Les Caractéristiques de l’installation
Caractéristiques Administratives
TSD-Télésiège à attache débrayable : PLANTREY
Maître d’Ouvrage : SPTV
Maître d’Œuvre : CETARM 73
Exploitant : S3V
Constructeur : POMAGALSKI
Année de construction : 1983
Caractéristiques d’Exploitation
Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personne(s)
Débit à la montée : 2800 personnes/heure
Vitesse d'exploitation : 5 m/s
Temps de Trajet : 5min47
Caractéristiques Géométriques
Altitude Aval : 1688 m
Altitude Amont : 2188 m
Dénivelée : 500 m
Longueur développée : 1735 m
Pente Maxi : 43 %
Pente Moyenne : 28 %
Caractéristiques Techniques
Type de Gare : ALPHA EVOLUTIF
Sens de montée : Droite
Tension : Amont
Type de Tension : Hydraulique
Motrice : Amont
Type de Motorisation : Courant Continu
Puissance Développée : 569 kW
Dispositif d'accouplement : Pince TA
Nb Pylônes : 18
Nombre de véhicules : 124
Type de véhicules : Goutte d'Eau
Espacement : 25 m
Caractéristiques du Câble
Diamètre du câble : 40.5 mm
Câblage : Lang à droite
Ame : Textile
Ligne et Infrastructures du télésiège du Plantrey
Le télésiège du Plantrey bénéficie de la version définitive de la gare Alpha. En effet le télésiège débrayable du Blétonet à Serre Chevalier à quand lui été équipé avec la première version de cette gare. La gare motrice-tension a été placée en amont de l'installation. Equipé comme nous l'avons vu de 137 sièges au début, le télésiège depuis 1989 est exploité avec seulement 124 véhicules suite à un erreur de calcul lors du raccourcissement du câble. Le débit théorique baisse à 2800 personnes par heure mais le débit réel de l'appareil augmente les clients ayant plus de temps pour embarquer limitant par la même occasion les ralentissements ou arrêts d'exploitation.
- La gare aval
La gare aval est placée en amont du quartier du Plantrey. Elle se trouve donc au plus à l'Ouest de la station de Courchevel 1850 non loin du départ du téléski de l'Epicéa. La gare assure simplement le retour du câble. La poulie de retour-fixe est donc simplement entourée des lanceurs/ralentisseurs de l'installation. La gare aval est équipée d'un rail de service en boucle permettant de stocker le véhicule de service et quelques sièges si nécessaire.
Vue sur la gare aval en arrivant de la Croisette
Gare aval
Gare aval avec sur la droite le rail de service
- La ligne
La ligne prend rapidement de la hauteur après le passage sous P1 afin qu'elle soit sans danger pour les clients partant en direction du Praz via la piste des Brigues. Cet ouvrage de ligne en portique permet également d'élargir la voie à 4.60 mètres. En effet au niveau des lanceurs/ralentisseurs, la largeur de voie n'est que de 4.10 mètres. La ligne poursuit tranquillement son chemin en remontant le long de l'espace débutant du quartier du Plantrey. Elle croise le tracé de la télécabine du Praz au niveau du P4. Une fois au P6, la ligne entame sa partie la plus raide afin de gravir une partie du flanc de montagne qui constitue le mur principal de la piste Dou du Midi. Le profil de ligne se radoucit légèrement au niveau de P9 et cette dernière continue son ascension de façon régulière. Le profil de ligne est de nouveau légèrement atténué au niveau de P14 où la ligne entame sa partie finale en longeant la partie haute du state de slalom. Le câble est remis sur le plan horizontal à l'aide des trois derniers ouvrages de ligne. Le P18 en portique permet en plus à la ligne de revenir à une largeur de 4.10 mètres.
La ligne comporte 18 ouvrages de ligne. Dans l'ordre de la montée, nous trouvons :
P1 : 12C/12C
P2 : 6S/6S
P3 : 6S/6S
P4 : 6S/6S
P5 : 8S/8S
P6 : 6S/6S
P7 : 4S/4S
P8 : 4S/4S
P9 : 6S/6S
P10 : 6S/6S
P11 : 6S/6S
P12 : 6S/6S
P13 : 8S/8S
P14 : 8S/8S
P15 : 8S/8S
P16 : 4S/4S
P17 : 8S/8S
P18 : 8S/8S
En avant sur la ligne
Les lignes des téléskis Epicéa et Ecureuils sur la droite
Portée P2 – P3
P3
Le P4, pylône commun avec la télécabine du Praz
P5
Longue portée entre P5 et P6 avant d'attaquer la partie la plus raide du tracé
Croisement avec la piste verte Epicéa
P8, qui comme le P7 et P6 est équipé de galets permettant de maintenir le câble à une certaine place quand les sièges sont enlevés de la ligne
P9
P10 au bord du tracé de la piste Petit Dou
P11
On arrive au niveau du stade de slalom
Longue portée entre P12 et P13
P14. Sur la gauche, les téléskis de la Loze
Entre les téléskis de la Loze et P15, la piste entretenue du Stade de Slalom
Le sommet est proche
P16 et P17
Le P18, pylône portique permettant de rétrécir la largeur de voie avant l'arrivée en gare amont
Arrivée en gare amont
- La gare amont
La gare amont est située à 2188 mètres d'altitude juste à proximité des sommets des téléskis de la Loze. C’est à ce niveau que l’on trouve la gare Alpha qui est en charge d’assurer les différentes marches de l’appareil. Cette gare assure également la tension dynamique du câble de l’installation grâce à deux vérins hydraulique. Les lanceurs/ralentisseurs bénéficient d'une couverture modifiée afin de mieux abriter les parties mécaniques qui s'y trouvent. En effet à l'origine, ils étaient abrités par une simple structure en triangle qui laissait plus facilement rentrer la neige.
Gare amont coté ralentisseur
Zoom sur la gare Alpha
La poulie motrice
D'autres vues sur la gare
Véhicules et pinces
Les véhicules sur le Plantrey sont des sièges Arceau quadriplace de première génération. On les reconnait notamment à la présence de trois supports pour les reposes-skis.
Siège Arceau
Chaque véhicule est équipé d'une pince débrayable T. Ici il s'agit de la première variante de cette pince qui fut baptisée TA. Elle se remarque par la présence d'une aiguille plus courte sur l'arrière de la pince.
Pince TA
Plantrey : le prototype devient la norme
Pour cette première sur le domaine skiable de la station, les aménageurs de Courchevel ne se sont pas trompés. Le télésiège débrayable du Plantrey a satisfait à tous ses devoirs. Performant, rapide confortable et sûr, il a remplacé avantageusement le premier téléski du Plantrey en procurant une alternative idéale aux principales remontées partant de la Croisette pour les clients logeant à proximité comme pour ceux arrivant du Praz et de Courchevel 1550. Ascenseur quasi indispensable sur le domaine, ce prototype de par ses performances records a permis de mettre au grand jour les avantages des télésiège débrayables légers initiés par Pomagalski et Montaz Mautino propulsant ce type d'appareils comme standard d'aménagement. Avec ses caractéristiques record, il aura fallu presque trente ans pour voir le télésiège débrayable quadriplace du Plantrey arraché de son flanc de montagne afin d'être remplacé par un autre télésiège débrayable.
Ainsi se termine ce reportage de cette installation
A Bientôt
- Texte, Photos : Geoffroy DELABRE
- Site internet de la Courchevel: http://www.courchevel.com
- Date des photos : Mars - Avril 2008; Mars 2011
- Lien vers le forum de discussions : http://www.remontees-mecaniques.net/forums/index.php?showtopic=1045
