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 TSD4 Oldenalp - Oldenegg

Glacier 3000 (Alpes vaudoises)

Doppelmayr

T2 ES
Description rapide :
Ce télésiège possède une ligne particulière et ne dessert directement aucune piste. Il permet aux skieurs terminant la descente de la combe d'Audon de regagner Oldenegg et le reste du domaine.

Année de construction : 1998

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Auteur de cette partie : Fael
Section écrite le 16/10/2021 et mise à jour le 02/03/2022
(Mise en cache le 05/03/2022)

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Glacier 3000

Le domaine de Glacier 3000 s'étend dans le massif des Diablerets, à cheval sur les cantons de Berne, Valais et Vaud. Depuis le point d'entrée principal, au col du Pillon au-dessus des Diablerets, deux téléphériques de grande capacité permettent un accès aisé au belvédère du Scex Rouge et au glacier de Tsanfleuron. Trois téléskis et un télésiège permettent la pratique du ski sur et autour du glacier. Le domaine comporte également deux pistes rouges et deux pistes noires, qui sont principalement situées sur le versant bernois du massif et qui sont desservies par deux télésièges et un téléphérique. En plus du ski alpin, il est possible de pratiquer sur le glacier le ski de fond ainsi que de nombreuses autres activités, telles que la luge sur rail ou la promenade en traîneau à chiens. Les installations desservent également de nombreuses randonnées, principalement en été, les plus connues menant vers la Quille du Diable, un belvédère offrant une vue spectaculaire sur la région de Derborence, la cabane de Prarochet ou encore le col du Sanetsch.

Histoire

Préambule

Dans ce reportage, les noms de lieux utilisés par Glacier 3000, la société exploitant les remontées mécaniques, seront employés. Certains diffèrent de ceux figurant sur les cartes géographiques les plus récentes. On utilisera par exemple Quille du Diable au lieu de Tour St-Martin, Tsanfleuron au lieu de Zanfleuron, Scex Rouge au lieu de Sex Rouge ainsi que Oldenhorn plutôt que Becca d'Audon. Notons également que la piste noire Scex Rouge - Oldenalp est couramment appelée Combe d'Audon même si cette combe se situe dans le canton de Berne où le lieu-dit se nomme Olde. Finalement, même si les noms administratifs officiels des deux télésièges débrayables du domaine sont Olden - Oldenegg et Oldenegg - Cabane des Diablerets, les appellations employées par l'exploitant, soit Oldenalp - Oldenegg et Oldenegg - Cabane respectivement, seront utilisées.

Création et évolution des remontées mécaniques du glacier des Diablerets

Le massif des Diablerets abrite le seul sommet de plus de 3000 mètres ainsi que les seuls glaciers du canton de Vaud. Dès l'arrivée des premiers touristes étrangers, dans la seconde moitié du XIXème siècle, il devient une des attractions majeures de la région. Son accès reste cependant réservé aux touristes les plus aguerris qui gravissent le sommet des Diablerets accompagnés d'un guide local, le plus souvent lors d'une excursion de deux jours.

Dès le début des années 1950, de petits avions spécialement équipés se posent sur le glacier de Tsanfleuron, dont la surface en pente douce et peu crevassée est particulièrement adaptée à cette activité. Rapidement, sous l'impulsion d'Hermann Geiger, célèbre aviateur valaisan, cette activité se développe et l'aménagement d'un aérodrome glaciaire officiel est évoqué, avec une ouverture espérée pour 1957. Dans le même temps, deux groupes issus respectivement des cantons de Vaud et de Berne envisagent la construction de remontées mécaniques vers le massif des Diablerets. D'un côté, un comité d'initiative vaudois souhaite construire un téléphérique reliant en une seule section le col du Pillon au Scex Rouge, un sommet dominant le glacier de Tsanfleuron. Il espère ainsi favoriser le tourisme estival et surtout donner accès à l'aérodrome glaciaire de Tsanfleuron, promis selon eux à un grand avenir, qui verra affluer des touristes en provenance des aéroports de plaine tels que Sion ou Genève-Cointrin. D'autre part, le comité bernois souhaite surtout assurer la desserte de nouvelles pistes de ski. Pour ce faire, il espère construire un téléphérique en deux sections reliant Reusch, un emplacement situé au bord de la route du col du Pillon, à l'Oldensattel, un col situé en contrebas de l'Oldenhorn sur le bord du glacier de Tsanfleuron, via Oldenalp. Deux pistes principales pourraient ainsi être desservies. La première contournerait l'Oldenhorn par l'ouest et gagnerait Reusch par la Tête aux Chamois, la combe du Martisberg et Oldenegg. L'autre descendrait sous la seconde section du téléphérique, regagnant Oldenalp par la combe d'Audon.

Le comité vaudois dépose une demande de concession auprès de l'Office fédéral des transports (OFT) en avril 1956. Le groupement bernois demande alors un gel de la procédure jusqu'au dépôt de sa propre demande, qui a lieu en août 1956. En attendant une décision de l'Office fédéral des transports, dont il est prédit qu'elle n'accordera qu'une des deux concessions, les journaux n'hésitent pas à promouvoir le projet de leur canton d'origine tout en détaillant avec soin les nombreux désavantages du projet concurrent. Au cours de la procédure, le projet vaudois évolue. Alors qu’une seule section Pillon - Scex Rouge est prévue initialement, un trajet en deux tronçons Pillon - Tête aux Chamois - Scex Rouge est envisagé par la suite. Alors que le ton du débat se détériore progressivement, l'OFT annonce en septembre 1957 que pour des raisons environnementales et militaires aucune des deux concessions demandées n'est accordée.

À la suite de cette décision, l'OFT exige qu'un accord soit trouvé entre les deux groupes afin qu'une unique installation, commune aux deux sociétés, atteigne le glacier. Après de longues discussions, un accord est trouvé concernant les tracés et les deux sociétés reçoivent leur concession en novembre 1959. La société bernoise aura la responsabilité de construire deux téléphériques reliant Reusch à la Tête aux Chamois via Oldenegg. De son côté, la société vaudoise construira une télécabine reliant le col du Pillon à Pierres Pointes, au pied de la barre rocheuse de la Tête aux Chamois, avant d'atteindre le sommet de celle-ci grâce à un téléphérique court mais très raide. L’ajout d’une station intermédiaire à Pierres Pointes est décidé car il permet de réduire les coûts de construction et autorise la création d’une piste de ski Pierres Pointes - Col du Pillon. L’exploitation du téléphérique Tête aux Chamois - Scex Rouge et du glacier de Tsanfleuron est initialement prévue pour l’été uniquement car l’armée suisse utilise ce secteur pour des entraînements durant l’hiver. La création d’une piste de ski sur le bas du domaine est donc jugée bénéfique.

De la Tête aux Chamois, appelée plus couramment Cabane, en raison de la cabane des Diablerets du Club alpin suisse toute proche, un téléphérique commun aux deux sociétés gagnera en une seule portée le Scex Rouge. Les projets sont officiellement lancés au printemps 1960. Les capacités envisagées pour les cabines des téléphériques Reusch - Oldenegg - Cabane - Scex Rouge sont respectivement de 25, 40 et 50 personnes. À la fin de l'année, les deux sociétés lancent des souscriptions publiques d'actions, qui seront couronnées de succès, tandis que le début des travaux est prévu pour le début de l'année suivante.

Trois téléphériques de chantier sont construits durant l'été 1961, en même temps que débute la construction du téléphérique Reusch - Oldenegg. Les travaux des autres sections sont entamés au printemps 1962. La première installation à entrer en service est le téléphérique Reusch - Oldenegg, en décembre de la même année. Malgré des retards dus à une météo défavorable, l'ouverture de la télécabine Col du Pillon - Pierres Pointes et du téléphérique Oldenegg - Cabane suivent rapidement les 14 et 15 février 1963 respectivement. L'ouverture de telles attractions touristiques a conduit les cantons de Vaud et de Berne à maintenir la route du Pillon ouverte durant l'hiver, ce pour la première fois. La fréquentation sur les installations bernoises est encourageante durant ces premiers mois d'exploitation, malgré une météo difficile. Très vite, la construction d'un télésiège reliant Oldenalp, au fond de la combe d'Audon, à Oldenegg est envisagée. En effet, si le premier projet de remontée mécanique vers l'Oldensattel permettait aisément la pratique du ski dans la combe d'Audon, ce n'est pas le cas du projet finalement retenu car les skieurs doivent marcher pour regagner Oldenegg.

Même si la construction du téléphérique Cabane - Glacier progresse, l'exploitation ne peut pas débuter aussi vite qu'espéré. L'ouverture a finalement lieu le 15 juillet 1964, pendant l'exposition nationale de Lausanne et en même temps que le téléphérique Pierres Pointes - Cabane. Le jour de l'inauguration, un certain nombres d'invités restent bloqués durant trois heures dans le téléphérique Cabane - Scex Rouge suite à un problème technique. La situation rentrera rapidement dans l'ordre, mais les invités les plus sportifs étaient déjà descendus à pied tandis que les plus téméraires avaient emprunté le téléphérique de chantier. Le télésiège Oldenalp - Oldenegg, évoqué une année auparavant, est inauguré quelques jours après, le 25 juillet. Notons qu'au début de son histoire, il fonctionnait également en été, comme toutes les autres installations du domaine.

D'un point de vue technique, les trois installations bernoises ont été fournies par Habegger. Les deux téléphériques possèdent des cabines d'une capacité de 40 places. Le premier ne comporte aucun pylône. Le télésiège Oldenalp - Oldenegg est équipé de sièges monoplaces à pinces fixes et possède donc un débit limité d'environ 100 personnes par heure. Le téléphérique Cabane - Scex Rouge est de fabrication Von Roll et les cabines comptent 60 places, ce qui permet d'absorber les clients venant de Reusch et du col du Pillon.

Les installations, en particulier bernoises, desservent déjà de grandes pistes de ski qui sont principalement employées au printemps, lorsque le danger d'avalanche est moins important. Pour marquer la fin de saison, parfois début juin, un slalom géant est organisé à la combe d'Audon. Néanmoins, les sociétés, en particulier le groupe vaudois, souhaitent rapidement installer des installations sur le glacier pour permettre le ski d'été. Des petits téléskis portables sont installés dès 1965, mais l'implantation d'une grande installation nécessiterait l'accord de la commune valaisanne de Savièse, propriétaire du terrain. Celle-ci, principalement intéressée par le projet d'aérodrome glaciaire, refuse dans un premier temps le projet de téléski.

Néanmoins, le projet d'aérodrome glaciaire est freiné par diverses difficultés administratives ainsi que par le décès de son principal initiateur, Hermann Geiger. Suite à cela, la commune de Savièse accepte de devenir, en mars 1971, actionnaire majoritaire d'une nouvelle société dédiée, la Société des téléskis des glaciers de Zanfleuron et des Diablerets, ce qui aboutit en septembre de la même année à l'ouverture du téléski du Dôme. Durant de nombreuses années, les affaires sont moyennes, notamment en raison des conditions météo qui compliquent l'exploitation dans ce massif exposé. Les installations sur le glacier attirent les foules les années où la neige manque à basse altitude. Les autres, tout le domaine ferme de décembre à février, à l'exception parfois des téléphériques Reusch - Cabane durant les vacances de Noël. C'est cependant surtout au printemps que les installations bernoises ont du succès. Divers projets d'extensions sont évoqués au fil du temps mais aucun ne sera réalisé. On peut citer par exemple un téléphérique Scex Rouge - Sommet des Diablerets, une extension en direction des lapiés de Tsanfleuron et du col du Sanetsch ou encore un accès par remontée mécanique depuis Savièse.

Dans les années 1980, deux petits téléskis viennent améliorer le confort sur la partie bernoise du domaine. Le premier, ouvert en février 1980, est un téléski à perche fixes Poma qui facilite le retour des skieurs depuis la fin de la piste Oldenegg - Reusch jusqu'à la gare aval du téléphérique Reusch - Oldenegg. Le second, construit en 1982, est un téléski débrayable Poma qui relie Oldenalp à la crête qui domine la combe d'Audon. Son rôle est de décharger le télésiège Oldenalp - Oldenegg, dont le débit est bien trop faible pour les jours d'affluence. Ce nouveau téléski permet donc de le seconder et dessert également une courte piste qui redescend vers Oldenalp. De son sommet, Oldenegg ne peut pas être atteint directement, mais il est possible de regagner la piste Oldenegg - Reusch.

C'est également en 1980 qu'un accord est passé entre les deux sociétés pour fixer les conditions d'utilisation des installations communes (téléphérique Cabane - Scex Rouge, installations sur le glacier) et pour fixer la clef de répartition des recettes. Afin de diminuer les charges d'exploitation qui sont très lourdes pour les deux sociétés, il est décidé que l'accès au glacier se fera principalement depuis Reusch l'hiver et principalement depuis le col du Pillon l'été. L'autre accès reste néanmoins ouvert quelques semaines durant les périodes de très forte affluence. La situation changera légèrement dès décembre 1983 lorsque la société de la télécabine d'Isenau décide de reprendre l'exploitation hivernale de la télécabine Pillon - Pierres Pointes afin de mettre en valeur la belle piste qu'elle dessert.

À la fin de l'année 1977, l'équipement du glacier est complété par un télésiège à pinces fixes reliant le glacier au Scex Rouge. Une restructuration qui permettra d'assainir les finances de la société vaudoise ainsi que de nouvelles discussions avec la commune de Savièse permettront l'ouverture en juillet 1983 du téléski de la Quille du Diable qui permet une extension du domaine skiable sur glacier. Finalement, la mise en service en février 1994 du téléski du Tsanfleuron complète la desserte du glacier en améliorant la liaison entre les deux téléskis existants.

Dès la fin des années 1980, le remplacement des installations principales du domaine semble s'imposer à relativement court terme en raison des normes de sécurité toujours plus difficiles à satisfaire et d'une capacité de transport globalement trop faible. Un grand nombre de variantes sont examinées, allant de l'abandon complet du domaine au remplacement de toutes les installations enrichi d'une ou plusieurs extensions. Sur la lancée des quelques métros alpins construits dans d'autres stations quelques années auparavant, un projet prévoit l'abandon de l'accès via Reusch et la construction d'un funiculaire en partie souterrain, Pillon - Cabane suivi par un nouveau téléphérique Cabane - Scex Rouge. Il sera abandonné pour des raisons financières en 1994. Vient ensuite la variante dite réaliste, qui prévoit le remplacement de toutes les installations par des appareils du même type au débit plus élevé. Seul le téléphérique Oldenegg - Cabane aurait été supplanté par une installation différente, un télésiège débrayable ou une télécabine. Ce téléphérique souffrait en effet d'un débit bien trop bas en regard de son rôle central. Il était également sensible au vent, ce qui avait conduit à plusieurs incidents au fil des ans, notamment en 1977, 1988 et 1996 où une évacuation verticale avait été nécessaire après que l'exploitation ait dû être suspendue en raison de la tempête.

Finalement, malgré son coût plus élevé, c'est une autre variante qui est retenue en 1997. Elle prévoit deux télésièges débrayables Oldenalp - Oldenegg - Cabane et deux nouveaux téléphériques Pillon - Cabane - Scex Rouge, complétés par un nouveau restaurant au sommet. La station de Pierres Pointes est abandonnée, tandis que le téléphérique Reusch - Oldenegg est simplement rénové. Le coût total est de 77 millions de francs. Le canton de Vaud et les communes de la région assurent l'essentiel du financement. Malgré une exploitation déficitaire depuis toujours, c'est l'impact important de ces installations sur l'image touristique de la région qui a convaincu les autorités. Ces travaux sont précédés par la fusion en 1997 des deux sociétés exploitant le domaine. Le nom glacier des Diablerets est abandonné au profit de Glacier 3000.

La modernisation du secteur bernois commence la première avec la rénovation du téléphérique de Reusch, qui reprend du service en novembre 1997. Ses nouvelles cabines ont une capacité légèrement plus faible que les anciennes, mais la nouvelle machinerie permet tout de même une augmentation du débit. L'année suivante voit la construction des deux télésièges débrayables qui entrent en service le 17 décembre 1998. Ces installations, les seuls appareils débrayables du domaine, sont fournis par Doppelmayr et possèdent des gares de type « UNI », rares en Suisse. Le téléski d’Olden est démonté sans être remplacé, le nouveau télésiège ayant un débit suffisant pour le rendre inutile. Le projet du télésiège Oldenegg - Cabane est accepté avec difficultés car le tracé traverse une réserve naturelle. Le déplacement de certains pylônes et l'abandon de l'exploitation estivale permettront toutefois d'obtenir les autorisations nécessaires. La modernisation s'achève avec l'inauguration des deux nouveaux téléphériques côté vaudois en novembre 1999, du nouveau télésiège du Scex Rouge en 2000 et du restaurant du Scex Rouge, conçu par l'architecte Mario Botta, en 2001.

Deux aménagements initialement prévus ne sont finalement pas réalisés lors de cette grande modernisation en raison des importants dépassements financiers sur d'autres parties des travaux. Le premier était un télésiège dans les environs de la Quille du Diable. Le second était l'installation de canons à neige dans la piste de la combe d'Audon. Cette piste, qui se démarque par sa longueur importante, est un des points forts du domaine. En raison des conditions topographiques difficiles sur le haut de la piste et de l'altitude relativement basse du bas, un enneigement important est nécessaire pour l'ouvrir, ce qui n'est souvent possible que dans la seconde partie de l'hiver. Pour cette raison, la création d'une retenue dans la combe et l'installation d'un enneigement artificiel étaient prévus.

Les nouvelles installations apportent un confort accru et le succès est rapidement au rendez-vous. Néanmoins, l'important dépassement du budget fait que la société se retrouve dès avril 2001, avant la fin des travaux, dans de graves difficultés financières. Malgré diverses manœuvres pour tenter de redresser la situation, notamment une souscription publique en 2002, qui sera couronnée de succès, la faillite est prononcée en avril 2005. Ceci impacte peu l'ouverture des installations qui fonctionnent comme si de rien n'était. Seul le ski d'été est abandonné dès 2005 à titre provisoire. Il ne reprendra pas. En septembre 2005, un grand groupe basé à Gstaad rachète les installations. L'enneigement artificiel de la combe d'Audon figure parmi leurs priorités. Suite à un investissement conséquent de la commune de Saanen, les travaux peuvent être effectués durant l'été 2006. Aucune retenue n'est finalement créée dans la combe au profit d'un tunnel permettant de puiser l'eau nécessaire dans le lac artificiel du Sanetsch situé dans la vallée voisine. La combe d'Audon étant très avalancheuse, certains équipements sont utilisés uniquement en automne avant d'être démontés pour l'hiver.

La fin de la décennie 2000-2010 voit l'arrivée d'un grand nombre de touristes étrangers au glacier. Différentes infrastructures sont développées pour cette clientèle, notamment une luge sur rail (Alpine Coaster) ouverte au printemps 2007. En 2012, le canton de Vaud dévoile le projet « Alpes vaudoises 2020 » qui précise les investissements que le canton estime utiles et qu'il envisage de subventionner pour encourager le développement des Alpes vaudoises. En ce qui concerne Glacier 3000, une première version du rapport, qui cherche à maximiser le nombre de grandes pistes et minimiser le nombre d'installations, prévoit la suppression du téléphérique Pillon - Cabane ainsi que des deux télésièges Oldenalp - Oldenegg - Cabane et leur remplacement par deux téléphériques (ou 3S) Les Diablerets - Scex Rouge et Reusch - Cabane complétés par un petit téléski à Oldenalp permettant de regagner la piste Oldenegg - Reusch. Seul le tracé direct les Diablerets - Scex Rouge sera retenu dans le rapport final, qui préconise également la reconstruction du téléphérique Pillon - Cabane, rendu inutile par la nouvelle installation, sur le tracé Reusch - Oldenegg.

En 2014, le canton de Vaud abandonne l'idée d'une liaison directe les Diablerets - Scex Rouge et introduit un projet plus modeste, l'aménagement d'une piste de ski Scex Rouge - Cabane, qui permettrait en profitant des itinéraires existants de descendre à ski du Scex Rouge jusqu'à Reusch. Retardée par des oppositions, cette nouvelle descente ouvre finalement en décembre 2017. Elle a considérablement renforcé l'attractivité de la piste Martisberg (Cabane - Oldenegg), qui est systématiquement empruntée à sa suite. Presque abandonnée du temps de l'ancien téléphérique, en raison des longues files d'attentes à Oldenegg décourageant les skieurs, et restant peu employée après le renouvellement des installations, elle est à présent une des pistes les plus importantes du domaine, étant plus facile à ouvrir que la piste d'Audon. C'est également en 2017 que le téléski de Reusch est démonté. Il est remplacé sur le même tracé par un télécorde, qui est installé uniquement lorsque la piste est ouverte, principalement en fin de saison. Au début de la saison, il est implanté sur le glacier où il facilite l'accès au télésiège du Scex Rouge.


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Tracé des différentes installations principales du glacier des Diablerets. On y voit les appareils en service (en bleu), démontés (en rouge) ainsi que les projets non réalisés (tracé approximatif, en noir) avec l'année de publication du projet. Seuls les projets officiels et les installations fixes sont indiqués. De plus, le téléphérique Col du Pillon - Tête aux Chamois - Scex Rouge, tel que projeté en 1958, n’est pas représenté pour des raisons de lisibilité. Le tracé envisagé était très similaire à celui des téléphériques actuels (en bleu). Carte : © swisstopo.


L'ancien télésiège Oldenalp - Oldenegg

Il s'agissait d'un appareil monoplace Habegger. Si la gare aval se trouvait sensiblement au même endroit que l'actuelle, la gare amont motrice tension se trouvait accolée à la station intermédiaire des téléphériques Reusch - Cabane. Le tracé était donc légèrement plus long qu'actuellement et l'axe quelque peu décalé vers le nord. Les pylônes étaient de type treillis, à l'exception de ceux se trouvant devant les gares, de type portique. Les balanciers étaient reliés aux pylônes par des fixations articulées, semblables à celles habituellement utilisées pour les téléskis sur glacier, qui permettent de légères déviations latérales du câble. L'utilisation de ce genre de fixations hors d'un glacier est une particularité des télésièges Habegger de cette période. Les sièges étaient équipés de porte-skis, ce qui permettait d'exploiter l'installation même si l'enneigement, notamment en gare amont, ne permettait pas une utilisation skis aux pieds. La combe d'Audon était couramment maintenue ouverte jusqu'au début juin, date à laquelle l'enneigement autour des gares ne peut plus être garanti. Le débit, de 100 personnes par heure à l'origine, a été augmenté par la suite pour atteindre 210 personnes par heure. Notons également qu'entre 1984 et 1986, le pylône 7 a été supprimé tandis que le pylône 8 a été remplacé par un ouvrage tubulaire.

Caractéristiques techniques

TSF-Télésiège à pinces fixes : OLDENALP - OLDENEGG
Exploitant : Luftseilbahn Reusch - Cabane des Diablerets AG
Constructeur : Habegger
Année de construction : 1964
Date d'inauguration : 25 juillet 1964
Année de mise hors-service : 1998
Débit : 100 puis 210 personnes/heure
Altitude aval : 1840 m
Altitude amont : 1921 m
Dénivelé : 81 m
Longueur développée : 794 m
Longueur horizontale : 780 m
Sens de montée : gauche
Nombre de pylônes : 8 (9 à l'origine)
Emplacement tension : amont
Emplacement motrice : amont


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La gare aval vue depuis la fin de la piste. On remarque la présence d'une caisse et on distingue également la station aval et le premier pylône du téléski Olden à gauche.
(Photoglob AG)


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La gare aval, retour fixe, à Oldenalp. En raison du faible débit, des files d'attentes conséquentes pouvaient se former lors des jours d'affluence.
(Maschinenfabrik Habegger Thun - Patrick Schibli)


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Le premier pylône avec la combe d'Audon à l'arrière.
(Glacier 3000)


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Vue arrière sur le pylône 2 et la gare aval. Cette image a été prise en 1977 alors que téléski Olden n'existait pas encore.
(Terry Olmsted)


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Vue en direction d'Oldenegg avec au premier plan le pylône 5. On distingue au fond à gauche de la ligne les câbles du téléphérique Oldenegg - Cabane.
(Terry Olmsted)


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Vue arrière sur le pylône 5.
(Terry Olmsted)


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La fin de la ligne et la gare amont. On remarque à gauche le téléphérique Oldenegg - Cabane.
(Maschinenfabrik Habegger Thun - Patrick Schibli)


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La station motrice. On remarque le porte-skis qui équipe le siège.
(Maschinenfabrik Habegger Thun - Patrick Schibli)


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Vue d’une grande partie de la ligne depuis la station amont. On devine à l’arrière-plan le pylône tubulaire installé au milieu des années 1980.
(Felix Jost - www.skichablais.net)


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L'aile du bâtiment qui abritait la motrice du télésiège existe encore aujourd'hui. On la voit ici au centre de l'image, sous la rambarde bleue et derrière les deux cheminées d'aération.


Le téléski Olden

Il s'agissait d'une installation à la ligne courte mais tourmentée, puisqu'elle comportait deux virages marqués vers la gauche sur un total de cinq pylônes. Ce tracé particulier permettait de contourner la crête délimitant le bord est de la combe d'Audon. Ainsi, les skieurs pouvaient rejoindre la piste Oldenegg - Reusch, qui descend depuis l'autre versant. Cet appareil, qui a eu une vie courte, avait également la particularité de posséder une gare amont motrice. La tension était assurée par une poulie flottante située quelques mètres en retrait de la gare aval, juste à côté du départ du télésiège Oldenalp - Oldenegg.

Caractéristiques techniques

TKD-Téléski à perches débrayables : OLDEN
Exploitant : Luftseilbahn Reusch - Cabane des Diablerets AG
Constructeur : Poma
Année de construction : 1982
Année de mise hors-service : 1998
Débit : 500 personnes/heure
Altitude aval : 1839 m
Altitude amont : 1959 m
Dénivelé : 120 m
Longueur développée : 456 m
Vitesse : 3,37 m/s
Diamètre du câble : 12 mm
Sens de montée : droite
Nombre de pylônes : 5 (dont deux virages)
Emplacement tension : aval
Emplacement motrice : amont


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Caractéristiques et plan de la ligne (cliquez sur l'image pour l'afficher en grande taille).
(Baco AG)


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La gare aval et le premier pylône. On remarque à l'arrière l'alpage d'Oldenalp et à droite le premier pylône du télésiège Oldenalp - Oldenegg. La poulie flottante qui assure la tension du câble est située plus à droite, hors du champ de l'image. Le pylône support - compression sur le brin descendant diminue la largeur de la voie et réduit fortement l'inclinaison du câble.
(Photoglob AG)


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La poulie flottante, qui est située quelques mètres en retrait du départ du téléski, avec au premier plan la gare aval du télésiège monoplace.
(Photoglob AG)



Le télésiège Oldenalp - Oldenegg aujourd'hui

Le rôle de cette installation est de permettre aux skieurs ayant emprunté la piste de la combe d'Audon de regagner le reste du domaine skiable. Il n'y a en effet aucune issue par gravité, la sortie de la combe étant barrée par une falaise. Cet appareil ne dessert directement aucune descente et est donc totalement lié à la piste de la combe d'Audon qui y aboutit. Pour cette raison, il ne fonctionne que lorsqu'elle est ouverte. Par conséquent, il ouvre moins souvent que les autres installations du domaine et en particulier que le télésiège Oldenegg - Cabane. Tout comme la piste, il est souvent fermé quelques jours après chaque chute de neige significative tandis qu'en fin de saison, l'heure de fermeture est couramment avancée au début d'après midi, lorsque la piste ferme prématurément en raison d'un danger d'avalanche trop important.


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Situation de l'installation sur le plan des pistes.


Caractéristiques techniques

Caractéristiques administratives

TSD-Télésiège à pinces débrayables : OLDENALP - OLDENEGG
Exploitant : Gstaad 3000 AG
Constructeur : Doppelmayr
Année de construction : 1998

Caractéristiques d’exploitation

Saison d'exploitation : hiver
Débit : 1200 personnes/heure
Vitesse d'exploitation : 4,5 m/s
Temps de trajet : 3 minutes 40 secondes

Caractéristiques géométriques

Altitude aval : 1840 m
Altitude amont : 1923 m
Dénivelé : 83 m
Longueur développée : 741 m
Longueur horizontale : 721 m
Pente moyenne: 11,5 %

Caractéristiques techniques

Emplacement tension : aval
Type de tension : vérin hydraulique
Emplacement motrice : amont
Type d'entraînement : moteur électrique
Nombre de sièges : 31
Sens de montée : gauche
Nombre de pylônes : 9
Dispositif d’accouplement : pince DT-104


La gare aval

Elle est située dans une zone plate au bas de la combe d'Audon, à quelques mètres d'une partie des chalets de l'alpage d'Olden. En fin de saison, l'un d'eux est transformé en buvette lorsque l'affluence est importante. On accède à cet endroit uniquement par la piste de la combe d'Audon après avoir parcouru une longue section plate qui longe le fond de la vallée. Aucun itinéraire balisé ne quitte cet endroit. L'embarquement s'effectue dans l'axe de la ligne. Un poste de vigie se trouve sur la gauche de la gare. Celle-ci assure, au moyen d'un vérin hydraulique, la tension du câble. Cette gare a la particularité d'être très courte, si bien que l'embrayage a lieu seulement quelques secondes après l'embarquement.


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Vue lointaine sur Oldenalp et le début de la ligne depuis le haut de la piste de la combe d'Audon.

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Arrivée à Oldenalp depuis la fin de la piste. Les skieurs souhaitant se rendre à la buvette contournent la gare par l'arrière.

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Vue de profil de la gare aval et des deux premiers pylônes. On remarque à l'arrière la buvette et au fond les environs escarpés entourant le Schluchhorn (2582 m).

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La combe d'Audon vue depuis la gare aval. On devine en haut à droite l'Oldensattel, point d'entrée de la piste dans la combe, qui était le premier terminus envisagé pour les téléphériques venant de Reusch.

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Vue vers l'est. L'horizon est obstrué par l'imposante barre rocheuse reliant le Schluchhorn (2582 m), qui domine Gsteig, au Sanetschhorn (2924 m), qui domine le glacier de Tsanfleuron.

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L'alpage d'Oldenalp qui se trouve à quelques mètres en aval de la gare, juste à côté du torrent Oldebach. Le chalet au premier plan accueille dès la fin du mois de février les skieurs pour un repas au pied de la piste.

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L'arrière de la station aval et le début de la ligne vus depuis l'accès au restaurant.

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L'avant de la gare et les deux premiers pylônes.

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Vue de près de la gare. On remarque à droite la courte voie de garage qui permet d'isoler un véhicule si nécessaire.

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L'arrière de la gare vue depuis la file d'accès avec le poste de vigie à gauche. On remarque également les portillons de cadencement qui ne sont jamais employés.

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Vue du côté arrivée de la gare, avec sa mécanique apparente. On remarque à gauche les deux vérins de tension.

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Un siège entre en gare. On distingue plusieurs gabarits de contrôle, vérifiant la bonne position des pinces et du câble.

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Détails de la poulie tension et du lanceur depuis la zone d'embarquement.


La ligne

Le tracé est relativement court mais varié. Il a la particularité de franchir la crête qui marque le bord ouest de la combe d’Audon, si bien que la gare amont n’est pas le point le plus haut du tracé, celui-ci étant atteint peu avant le milieu de la ligne. Directement à la sortie de la gare aval, les deux premiers pylônes marquent le début d'une pente soutenue. Au niveau des pylônes 4 et 5, la ligne franchit une crête puis redescend, suivant un itinéraire moins raide mais plus aérien. Après le pylône 7, qui marque la fin de la descente, le tracé monte en pente douce, à proximité du début de la piste Oldenegg - Reusch, avant d'atteindre la gare amont.


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Profil en long de la ligne.

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La première partie de la ligne, vue depuis la fin de la piste.

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Zoom sur les premiers pylônes.

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Vue arrière sur la gare et les pylônes 1 et 2.

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Pylône 3.

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Pylône 4, la crête approche.

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Vue vers le nord et la vallée de la Sarine. On voit de gauche à droite le Walighürli (2049 m), le Wannehörli (1942 m), le Wispile (couvert de forêt, 1939 m) et les contreforts du Schluchhorn.

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Pylône 5, la crête est franchie.

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Vue arrière sur les pylônes 4 et 5, dominés par la pointe rocheuse du Gstellihorn (ou Dent Blanche, 2820 m).

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Pylône 6, la descente se poursuit. Plusieurs sommets sont maintenant visibles à l'arrière avec de gauche à droite Châtillon (2477 m), le Tarent (2548 m), la Pare (2540 m), la Palette (2170 m), la Cape au Moine (2351 m), Floriette (2170 m) et le Seeberghorn (2071 m). La gare amont de l'ancien téléski d’Olden se trouvait juste à gauche de ce pylône.

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Sur la gauche de la ligne, on remarque l'arrête d’Oldenegg qui se termine par l'imposant sommet du Nägelihorn (2597 m).

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Le pylône 7 qui marque la fin de la descente.

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Pylône 8, la gare amont est en vue. On remarque sur la droite le début de la piste Oldenegg - Reusch.

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Gros plan sur la pince du siège précédent qui entre en gare motrice.

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Le pylône 9 et la gare amont. Le petit abri à gauche de la gare cache les ancrages des câbles porteurs du téléphérique de Reusch tandis que le grand bâtiment sur la droite abrite le garage du télésiège Oldenegg - Cabane.

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Le contour de la gare amont et la zone de débarquement.


La gare amont

La station motrice est située juste à côté de la gare aval du télésiège Oldenegg - Cabane, qui est accessible par gravité en la contournant par l'avant. Le poste de commande se trouve à l'arrière gauche de la gare tandis qu'une voie de garage permettant de stocker quelques véhicules se trouve sur la droite. En plus du télésiège Oldenegg - Cabane, qui constitue la suite directe de ce télésiège, on peut accéder depuis cette gare à Reusch, par le téléphérique ou par la piste noire Oldenegg - Reusch.


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La gare amont et son poste de commande encadrés par le Schluchhorn à gauche et le Gstellihorn à droite.

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La voie de garage qui permet d'isoler quelques sièges.

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La gare et le dernier pylône vus depuis le début de la piste Oldenegg - Reusch.

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Vue sur les gares des deux télésièges depuis la station amont du téléphérique.

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Vue d'une grande partie de la ligne.

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La station amont, dominée par le pylône 3 du télésiège Oldenegg - Cabane.

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Le pylône 8, encadré par le Nägelihorn et Oldenegg.


La vue depuis Oldenegg

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Vue vers le nord-ouest. On remarque de gauche à droite Floriette (2199 m) et l'Arnenhorn (2211), deux sommets très proches visibles au centre de l'image, le Seeberghorn (2071 m), le Biolet (2292 m), Brecaca (2319 m), la Gummfluh (2458 m) et le Witteberghorn (2350 m).

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Vue vers le nord.

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Vue vers le nord-est avec la vallée descendant vers Gsteig puis Gstaad. Dans la partie droite de l'image, on distingue le Wispile (1939 m, couvert de forêts), le Giferspitz (2541 m, rocheux, derrière le mélèze) et le Lauenenhorn (ou Louwenehore, 2477 m, enneigé, juste à droite du mélèze).


Les véhicules

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Un siège en ligne.

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Gros plan sur une pince en ligne.

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La pince DT-104 vue depuis le siège.

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Conclusion

Cette installation a grandement facilité et amélioré la desserte de la piste de la combe d'Audon. L'ancien télésiège monoplace possédait un débit insuffisant et était également trop lent et trop sensible au vent. Il était secondé dans sa tâche par le téléski d’Olden mais il n'était pas possible de regagner directement Oldenegg depuis son sommet. Le nouveau télésiège permet un voyage confortable et l'attente y est le plus souvent inexistante, si bien qu'il devrait rester en place encore de nombreuses années.

Sources


  • Archives en ligne https://scriptorium.bcu-lausanne.ch (24 Heures, Bulletin du Grand Conseil vaudois, Courrier de Leysin, Feuille d'Avis du District d'Aigle, Feuille d'Avis de Lausanne, Feuille d'Avis de Vevey, Journal de Chateau-d'Oex, Journal de Montreux, Journal du Pays-d'Enhaut, Journal d'Yverdon, La Côte, La Presse Riviera/Chablais, L'Est vaudois, Le Nord vaudois, Nouvelle revue de Lausane, Ouest Lémanique, Pour Tous, Tribune de Lausanne et Tribune Le Matin)
  • Archives en ligne https://www.e-newspaperarchives.ch (Construire, Courrier du Valais, Der Bund, Die Tat, Feuille d'Avis du District de Monthey, Freiburger Nachrichten, Journal du Chablais, Journal et Feuille d'Avis du Valais, Journal de Sierre, L'ami du Peuple, Le Chablaisien, Le Confédéré, La Liberté, Le Rhône, Neue Zürcher Nachrichten, Nouvelliste valaisan, Thuner Tagblatt et Tribune de Genève)
  • Archives en ligne https://www.letempsarchives.ch (Gazette de Lausanne et Journal de Genève)
  • Archives en ligne https://www.e-periodica.ch (Bulletin technique de la Suisse romande)


Les photos ont été prises majoritairement le 9 janvier 2017, le 15 février 2019, le 13 février, le 2 mars et le 17 avril 2021. Texte : Fael, photos : Fael sauf mention contraire.

Un grand merci à Julien Beaud qui s'est occupé de la recherche des images d'archives ainsi qu’à Anne Chalus (Glacier 3000), Felix Jost (www.skichablais.net), Terry Olmsted, Patrick Schibli et Heinz Stoll (Photoglob AG) qui ont autorisé la publication de leurs documents.

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