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TSD6 de Boismint
Val Thorens (Les 3 Vallées)
Bartholet



Description rapide :
Télésiège permettant de desservir un espace de ski propre sur le secteur éponyme mais aussi permettant de doubler le téléporté de la Moutière pour rejoindre le téléphérique de la Cime Caron.
Année de construction : 2016
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Télésiège permettant de desservir un espace de ski propre sur le secteur éponyme mais aussi permettant de doubler le téléporté de la Moutière pour rejoindre le téléphérique de la Cime Caron.
Année de construction : 2016
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Vidéos de l'appareil
Auteur de ce reportage : j'ib
Section écrite le 14/04/2017 et mise à jour le 03/05/2017
(Mise en cache le 03/05/2017)
Télésiège de Boismint
Val Thorens (73)
Val Thorens (73)

Bienvenue à Val Thorens
La station de ski de Val Thorens est située dans le département de la Savoie dans la vallée de la Tarentaise. Elle est placée à 2300 mètres d'altitude et est la station la plus haute d'Europe. Val Thorens a la réputation de recevoir tous les ans, un enneigement exceptionnel. La station ouvre habituellement de mi-Novembre à début Mai.
La station de Val Thorens fut créée en 1972. L'aménagement, commencé un an plus tôt par la commune de Saint-Martin-de-Belleville, se concentre sur le bas de la future station, sur le secteur de Péclet, avec la réalisation de la télécabine de Péclet, et le versant sud, avec la réalisation du télésiège Mont de Péclet. Après ces aménagements, seront équipés les secteurs de la Moraine et du Fond, puis par la suite, le glacier de Chavière. Dans les débuts des années 1980 la SETAM, société créée en 1972, commence à équiper le secteur du virage de Caron avec la réalisation d'une télécabine en deux tronçons et la construction en 1982 du plus gros téléphérique du monde. Ce sera durant l'été 1984 que sera construit le premier télésiège de la Moutière. Réalisé par le constructeur français Skirail, cet appareil est, avec le télésiège des Trois Vallées 1, construit la même année, le premier télésiège fixe quadriplace de la station. Cet appareil partait en contrebas des télécabines de Caron et Cairn et permettait de revenir sur Val Thorens sans avoir à déchausser pour prendre une télécabine. Il permettait également de rejoindre directement les téléskis du Plateau. Il avait la particularité d'avoir un pylône commun avec la télécabine de Caron.
Le domaine skiable actuel de Val Thorens est relié à Orelle. Cet ensemble regroupe 29 remontées mécaniques qui sont, dans leur majorité, récentes et performantes. Il possède le premier appareil à être équipé d'un dispositif de double embarquement (DLS), le premier funitel du monde et le premier funitel BMF du monde à avoir été construit. Ces remontées mécaniques desservent un total de 150 kilomètres de descente pour 70 pistes qui évoluent entre 1500 mètres et 3230 mètres d'altitude (sommet des 3 Vallées sur le versant d'Orelle).
De plus, la station dispose de la plus longue piste de luge de France. Le départ est au sommet du funitel de Péclet et l'arrivée à Val Thorens pour un dénivelé de presque 700 mètres ! Elle possède aussi un snow-park de 70 000 m² avec boarder-cross, air bag, half pipes, tables, handrails.
- La station de Val Thorens

L'aménagement du secteur de Caron
Les débuts de l'aménagement du secteur de Caron remontent à 1972, soit un an après le commencement du domaine skiable de Val Thorens. Cette année-là a été construite la mythique télécabine Transtélé-PHB quatre places de Péclet sur le secteur éponyme, mais aussi un téléski ouvrant à l'époque un nouveau secteur de ski et qui deviendra par la suite l'un des plus importants : le téléski de Caron, installé par Montaz-Mautino sur une longueur de quasiment deux kilomètres et donnant accès aux contreforts de la Cime Caron (3195 mètres d'altitude) à environ 3000 mètres d'altitude. Sept années plus tard en 1979, c'est au tour du téléski du Cairn d'être installé avec un départ au virage de Caron et permettant de revenir sur le village de Val Thorens depuis les hauteurs de ce secteur.
- Le téléski de Caron, un appareil qui n'était pas toujours ouvert à cause de l'enneigement trop abondant (DR – Coll. SETAM – Livre : Val Thorens – 1969-2009 – 60 remontées mécaniques en 40 ans)

Le téléski du Cairn était un appareil issu de matériaux de récupérations des téléskis de la Face et de la Lombarde (anciennement installé sur le glacier de Chavière). Après deux ans d'exploitation, il a été remplacé en 1981 par une télécabine débrayable six places Pomagalski constituée de deux tronçons : un reliant le virage de Caron au village de Val Thorens et l'autre les contreforts de la Cime Caron depuis le même endroit. La même année débute également la construction du téléphérique de la Cime Caron, l'un des plus gros porteurs mis en service à l'époque et partant de l'arrivée du téléporté cité dernièrement pour arriver au sommet éponyme. La construction a duré quasiment une année, et l'installation a pu être ouverte au public durant le mois d'août 1982.
En 1984, Skirail livre le télésiège fixe de la Moutière permettant de compléter le retour sur Val Thorens depuis le virage de Caron. Un an après le démontage du téléski de Caron, est installé en 1987 le télésiège débrayable du Boismint ouvrant un nouveau secteur de ski dans une direction opposée au télésiège de la Moutière. Dix années plus tard, ce dernier est remplacé par un télésiège débrayable six places, et en 2007 c'est au tour des télécabines de Cairn et de Caron de faire peau neuve avec la mise en service par Doppelmayr d'une nouvelle télécabine huit places. Enfin, le télésiège Skirail de Boismint a été remplacé au cours de l'été 2016 par un autre téléporté débrayable six places provenant de chez BMF-Bartholet.
1987 – 2016 : Le télésiège débrayable quatre places de Boismint
Sur un tracé quasi similaire à l'appareil actuel, le premier télésiège débrayable de Boismint a permis dans un premier temps de créer un nouvel espace de ski propre. Le principal objectif recherché par la SETAM à cette époque était d'ouvrir une partie du domaine skiable dans un espace de moindre altitude, aux alentours des 2600 mètres, relativement éloigné des zones ventées du fond de vallée, à l'image des autres installations de la station. Ainsi son orientation a été choisie afin qu'elle soit en travers du vent dominant pour pouvoir garantir une ouverture optimale tout au long de la saison, n'empêchant pas le fait d'être quand même parfois contraint à le fermer pour mauvaises conditions météorologiques. L'exploitant avait donc ici pour but en 1987 de laisser ouvert un maximum de temps ce secteur lors des jours de mauvais temps.
Le succès fou engendré par cet appareil dès sa première année d'exploitation a fortement motivé la SETAM à améliorer l'offre ski dans cette partie du domaine skiable en l'étendant à moindre altitude vers la station des Menuires grâce à la mise en service en 1988 du télésiège fixe du Plan de l'Eau, aujourd'hui remplacé par un téléporté débrayable sur un tracé plus long, et permettant d'évoluer entre 1818 et 2250 mètres d'altitude, faisant de ce dernier l'appareil le plus bas de Val Thorens.
A l'ouverture de l'appareil Skirail le nom choisi fut « Boismint » en rapport avec l'environnement géographique de celui-ci. Quelques années plus tard le télésiège du Plan de l'Eau fut nommé « Boismint 1 » et le débrayable « Boismint 2 ». Avec ces appellations, les utilisateurs avaient le souci de savoir quel était le numéro 1, celui du bas ou celui du haut. Ainsi il fut décidé ensuite de renommer toutes ces remontées avec leurs noms d'origine, qui persistent encore aujourd'hui malgré leur remplacement, prouvant que ces solutions étaient les meilleures.
Sur le plan technique, Skirail a installé ici un télésiège débrayable de sa gamme dénommée « Aéropac » dont seulement 2 exemplaires ont été commercialisés en France, l'autre étant celui du Ranfoilly aux Gets, construit un an plus tôt. Cette gamme a été construite sous licence Von Roll comprenant notamment les gares et les pinces, le reste étant du matériel Skirail.
En aval, on retrouvait la station motrice tension de l'installation équipée de deux moteurs électriques développant une puissance de 320 kW chacun. La tension dynamique du câble se faisait via un vérin hydraulique. La particularité de ces infrastructures était les lanceurs qui étaient indépendants. La ligne était longue d'environ 1800 mètres et se composait de 23 pylônes. Pour finir, la gare amont était la station retour du télésiège, probablement pour des raisons d'absence d'alimentation électrique disponible au sommet.
- La gare aval vue de trois quarts avec la zone d'embarquement

(Ou cliquez pour accéder au reportage de l'ancienne installation dans la BDD)
Sur la ligne au niveau du P10

(Ou cliquez pour accéder au reportage de l'ancienne installation dans la BDD)
Sur la ligne au niveau du P18

(Ou cliquez pour accéder au reportage de l'ancienne installation dans la BDD)
La gare amont vue de profil avec les deux derniers pylônes

(Ou cliquez pour accéder au reportage de l'ancienne installation dans la BDD)
→ Vidéo de l'appareil durant sa dernière saison d'exploitation (skifan) : Lien vers une vidéo externe : Cliquez ici pour visualiser cette vidéo
2016 : Du quatre au six places débrayable
Avec un débit horaire de 2215 personnes par heure, le télésiège Skirail de Boismint ne répondait plus aux attentes de la clientèle mais aussi de la SETAM. Qui plus est, cet appareil s'avérait être relativement bruyant et très peu confortable. Ainsi la révision à 30 ans devant s'effectuer au cours de l'été 2016, l'exploitant en a profité pour mettre un terme à la vie du télésiège débrayable Skirail.
La construction du télésiège débrayable de Boisment s'est faite grâce aux entreprises de la SOMERM pour le montage et de BMF-Bartholet pour la livraison des matériaux. Elle a été effectuée durant la même année que celle du télésiège débrayable du Stade ainsi que du téléski Club. L'exploitant a décidé de faire emprunter à son nouvel appareil un tracé plus ou moins similaire à quelques mètres près. En effet la gare aval a été légèrement remontée vers celle du télésiège de la Moutière afin de faciliter l'accès depuis les pistes environnantes. De même la gare amont s'est elle aussi élevée de quelques mètres afin de mieux desservir toutes les pistes du secteur. Même si la ligne a gardé le même axe, le nombre de pylônes a par contre été sérieusement amélioré, permettant de passer de 23 à seulement 15 ouvrages pour une longueur de quasi 1800 mètres.
Faisant parti de la gamme standard de télésièges débrayables BMF, l'exploitant a tout de même demandé une adaptation spéciale au terrain. En effet le souci principal de la SETAM était la tenue au vent de l'appareil. Le constructeur a donc répondu à sa demande en ajourant les sièges et en modifiant légèrement les infrastructures.
Le télésiège de Boismint a pu être livré en temps et en heure pour la saison de ski 2016-2017. Le premier télésiège a effectué ses derniers tours de poulies début mai pour pouvoir ensuite directement enchaîner avec sa destruction. Les massifs en béton ont été coulés courant juin pour être finalisés en juillet. Durant ces périodes la gare aval a commencé à être montée. La gare amont a elle été installée légèrement plus tard. La ligne a été montée début septembre. Le câble a été tendu début octobre et les sièges ont également été posés. La SETAM a pu ensuite effectuer les tests de rodage pour une ouverture au public le 3 décembre 2016 sous un soleil radieux.
- L'ancien télésiège quasiment démonté fin mai

La gare aval en plein montage début août

La gare amont, les derniers pylônes et le câble installés fin octobre

(Ou cliquez ici pour accéder au sujet de la construction sur le forum)
Le télésiège quasiment terminé début novembre, ne manquent plus que quelques réglages et modifications

(Ou cliquez ici pour accéder au sujet de la construction sur le forum)
→ Vidéo de l'appareil (skifan) : https://youtu.be/6o0rSDG6z4k
Boismint : Un axe vital
Le télésiège débrayable de Boismint est situé en contrebas du domaine skiable et du village de Val Thorens au niveau du virage de Caron en contrebas des télécabines Cairn – Caron et du télésiège de la Moutière, juste au-dessus du départ de la piste bleue Cumins qui permet de rejoindre le télésiège du Plan de l'Eau.
- Situation du télésiège de Boismint à droite et du télésiège de la Moutière à gauche

Cette installation permet donc avant tout de desservir un vaste espace de ski propre sur plus de 600 mètres de dénivelé sur les pentes de Boismint, un sommet dominant ce télésiège à 2776 mètres d'altitude. Le terrain étant composé de nombreux cailloux, l'enneigement doit être assez bon afin de garantir une ouverture de ce secteur, même si l'exploitant a fait installer il y a peu un dispositif d'enneigement artificiel sur une des pistes desservies. En dehors de tout ça, cet appareil permet également de désengorger le télésiège de la Moutière, plutôt souvent saturé, pour accéder au téléphérique de la Cime Caron. Enfin, on peut ajouter que cette remontée a aussi pour utilité de pouvoir rejoindre le télésiège du Plan de l'Eau via une grande descente de plus de 750 mètres de dénivelé dans la vallée de Belleville en direction des Menuires.
Au sommet, le télésiège de Boismint donne accès au téléphérique de la Cime Caron, ou encore à la station intermédiaire des télécabines de Cairn – Caron, au télésiège de la Moutière, ou bien à celui du Plan de l'Eau.
Côté ski, ce télésiège sessert un total de quatre pistes :
- La piste rouge Haute Combe.
- La piste rouge de Boismint, permettant de rejoindre le télésiège du Plan de l'Eau, côté Menuires.
- La piste bleue du Blanchot, équipée d'un dispositif d'enneigement artificiel.
- La piste bleue du Boulevard du téléphérique permettant de rejoindre le téléphérique de la Cime Caron, ou bien de revenir ensuite en gare aval de cet appareil en empruntant par la suite la piste bleue de la Gentiane.
Voici sa situation sur les plans des pistes des 3 Vallées et de Val Thorens :


Caractéristiques
Caractéristiques Administratives
TSD-Télésiège à attache débrayable : BOISMINT
Maître d'Ouvrage : SETAM
Maître d’Œuvre : DCSA
Études Topographiques : Mesur'Alpes
Montage / Génie Civil : SOMERM
Terrassements : TPLP
Installation Électrique : SEIREL
Exploitant : SETAM
Constructeur : BMF-Bartholet
Année de construction : 2016
Montant de l’investissement : 5 560 000 €
Caractéristiques d’Exploitation
Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 6 personnes
Débit : 2600 (3000*) p/h
Vitesse d'exploitation : 5,5 m/s
Temps de trajet : 5 min 34 sec
Caractéristiques Géométriques
Altitude aval : 2081 mètres
Altitude amont : 2672 mètres
Dénivelée : 591 mètres
Longueur développée : 1835 mètres
Longueur horizontale : 1731 mètres
Pente maximale : 59 %
Pente moyenne : 34 %
Caractéristiques Techniques
Gare motrice : Amont
Gare tension : Aval
Nombre de pylônes : 15
Nombre de sièges : 85 (97*)
Sens de montée : Gauche
Puissance du moteur électrique : 837 kW
Type de motorisation : Asynchrone
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 32 000 daN
Type d'embarquement : Sens de la ligne
Type de pinces : K3
Diamètre de la poulie motrice : 4900 mm
Diamètre de la poulie retour : 5800 mm
Espacement des véhicules : 8,3 (7,2*) secondes
Caractéristiques du Câble
Fabriquant du câble : ARCELOR MITTAL
Date de pose : 2016
Type de câblage : Lang
Sens de câblage : Droite
Diamètre du câble : 48 mm
Composition du câble : 6×36 Fils
Âme : Compacte
Résistance à la rupture : 178 780 daN
Pas de câblage : 348 mm
Pas de toronage : 126 mm
Section du câble : 953 mm²
* Chiffres en débit définitif
Ligne et infrastructures du télésiège de Boismint
Gare aval :
La gare aval est la station tension de l'installation. Elle est située à 2081 mètres d'altitude en contrebas du virage de Caron, juste à côté de la station inférieure du télésiège de la Moutière et à proximité de la gare intermédiaire des télécabines de Cairn – Caron.
On retrouve une infrastructure classique de chez BMF-Bartholet arborant un schéma de couleur blanc à l'habitude de Val Thorens, avec également le nom de l'installation affiché en gros sur les vitres de la gare ainsi que différents logos (station, domaine, constructeur) et l'altitude de l'appareil. La tension dynamique du câble y est effectuée par deux vérins hydrauliques. L'embarquement s'effectue dans le sens de la ligne.
- La gare aval vue depuis l'arrivée de la piste bleue du Blanchot

La gare aval vue d'un peu plus près

La gare aval et le premier pylône

Détail sur la sérigraphie de la gare aval

La gare aval vue de profil

La gare aval vue de trois quarts

Vue zoomée de la gare aval depuis le parking du virage de Caron

La gare aval vue depuis la file d'attente

De l'autre côté vue de profil de la gare aval

La gare aval vue de trois quarts avec le rail de maintenance au premier plan

La gare aval avec l'escalier d'accès à l'intérieur de l'infrastructure

La face arrière de la gare aval

Un siège dans le contour

L'embarquement

C'est parti !

La ligne :
La ligne, longue de 1835 mètres, est composée de 15 pylônes de couleur blanche. La plus longue portée mesure 194 mètres, tandis que la hauteur de survol atteint les 19 mètres au maximum.
Celle-ci entame une forte montée dès la sortie de gare qui dure plus ou moins jusqu'au cinquième pylône à partir duquel le profil de la ligne s'aplatit et monte régulièrement pratiquement jusqu'en gare amont.
Caractéristiques de la ligne :
- P1 : 10C/10C
- P2 : 8S/6S
- P3 : 4SC/4SC
- P4 : 6S/4S
- P5 : 10S/8S
- P6 : 6S/4S
- P7 : 6S/4S
- P8 : 6S/4S
- P9 : 8S/6S
- P10 : 8S/6S
- P11 : 8S/6S
- P12 : 4SC/4SC
- P13 : 10S/8S
- P14 : 10S/10S
- P15 : 10S/10S
- La ligne vue depuis l'aval

P1 en sortie de gare

Retour en arrière sur le P1 et la G1

P2

P3

Portée P3 - P4

P4

Portée P4 - P5

P5 avec la Cime Caron (3195 m) et le sommet de son téléphérique

P6

Portée P6 - P7

P7

P8

Portée P8 - P9 au-dessus de la piste bleue du Blanchot

P9

Portée P9 - P10

P10

P11

Portée P11 - P12 avec passage au-dessus de la piste rouge Haute Combe

P12

Détail de la tête de pylône de type support/compression

Portée P12 - P13 amorçant la dernière déclivité de la ligne

P13

P14 et P15


Gare amont :
La gare amont est la station motrice de l'installation. Elle est située à 2672 mètres d'altitude dans les contreforts du sommet de Boismint culminant à 2776 mètres d'altitude.
On retrouve la même infrastructure qu'en aval arborant un schéma de couleur blanc avec des logos et l'écriture du non de l'appareil sur les vitraux. C'est ici qu'est mis en mouvement le câble grâce à un moteur électrique à mouvement asynchrone développant une puissance mécanique de 837 kW. De même en cas d'avarie sur l'appareil, il est possible de mettre en marche l'installation via un moteur thermique de secours.
- Arrivée en gare


La gare amont vue de face

La gare amont vue de trois quarts

La gare amont vue en partant sur les pistes desservies

La gare amont vue de profil

La gare amont vue en contre-plongée


Vue en s'éloignant

La gare amont et les deux derniers pylônes

La gare amont avec la Cime Caron en arrière plan (3195 mètres d'altitude)

La gare amont vue depuis la piste rouge Haute Combe

Zoom sur la gare amont depuis le Virage de Caron

Sièges et pinces
Le télésiège de Boismint est composé de 85 sièges provenant du constructeur helvétique BMF-Bartholet, et pouvant accueillir jusqu'à six personnes. L'assise, plutôt confortable, est faite d'une sorte de cuir. A noter qu'une augmentation de débit est possible grâce à l'ajout de 12 sièges faisant augmenter le débit définitif de l'appareil à 3000 skieurs par heure. De même, chaque place est équipée d'une barre en caoutchouc permettant d'éviter aux skieurs de glisser sous le garde-corps.
- Un siège vu de face

Un siège vu de dos

Le système d'anti chute

Le véhicule de service

Les sièges sont reliés au câble par des pinces de type K3 dont le débrayage et l'embrayage sur le câble s'effectuent grâce à deux ressorts jaunes s'actionnant en entrée et en sortie de gare au passage d'une came. À noter aussi que ces pinces peuvent être considérées auto-dégivrantes puisque le simple fait de comprimer les ressorts suffit à casser le givre.



Le télésiège de Boismint vu depuis les pistes
- Les deux derniers pylônes avec en arrière-plan le domaine skiable de Val Thorens ainsi que l'Aiguille de Péclet (3562 m), le Roc des Saints-Pères (3472 m) et l'Aiguille des Saints-Pères (3369 m) plus à droite

Vue sur le haut de la ligne

La portée P12 - P13

La portée P11 - P12 avec le secteur du Plein Sud en face vu depuis la piste rouge Haute Combe

Du P3 au P5

Le bas de la ligne

Vue sur la ligne depuis le P2

Boismint, un investissement réussi
Le télésiège de Boismint est situé sur la partie basse du domaine skiable de Val Thorens en arrivant depuis les Menuires. Construit en 2016 par BMF-Bartholet, il remplace un télésiège débrayable quatre places sur un tracé quasi identique à quelques mètres près. Cet investissement avait pour but d'améliorer les capacités et qualités de transports de ce secteur de ski propre tant fréquenté, mais aussi de répartir un peu plus les flux de skieurs vers le télésiège du Plan de l'Eau qui n'est lui pas très utilisé.. De plus, il permet d'accéder au secteur de la Cime Caron en créant une alternative au télésiège de la Moutière. Financé à hauteur de 5,6 millions d'euros, Boismint version 2016 remplace à merveille son prédécesseur où vitesse, débit et confort sont au rendez-vous, et rentre dans l'optique de l'exploitant de rénover tout son parc de remontées.
On peut imaginer dans un futur proche ou lointain le remplacement du télésiège voisin de la Moutière qui permettrait dans les deux cas d'améliorer la répartition des flux de skieurs vers les différents secteurs de la station.
- Le télésiège de Boismint, une réussite signée BMF-Bartholet

Avant de terminer ce reportage, je tiens à remercier Skifan, Guigui67 ainsi que Marieva pour leurs photos du chantier.
J'ib, Mai 2017
Photos : J'ib
Texte, bannière et mise en page : J'ib
Date des photos : 7 avril 2017
