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 TSD6 de Casserousse

Chamrousse

Poma

T2 ES
Description rapide :
Télésiège desservant un secteur mythique de Chamrousse en remplacement d'un téléski réputé

Année de construction : 2016

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Auteur de cette partie : JPJP
Section écrite le 27/08/2023 et mise à jour le 14/09/2023
(Mise en cache le 14/09/2023)

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Au sommaire du reportage :

• INTRODUCTION
    - Présentation de Chamrousse
    - Casserousse : un secteur mythique
    - Les Jeux Olympiques de 1968

• LE TELESIEGE DEBRAYABLE 6 PLACES DE CASSEROUSSE
    - Caractéristiques du télésiège débrayable 6 places de Casserousse
    - La construction du télésiège de Casserousse (été 2016)
    - Ligne et infrastructures du télésiège de Casserousse
    - La gare aval
    - La ligne
    - La gare amont
    - Véhicules et pinces
    - Autres vues autour du télésiège…

• CONCLUSION
    - Un appareil performant mais sous-exploité



INTRODUCTION

Présentation de Chamrousse

Chamrousse est une station de ski dauphinoise qui se situe à l'extrémité sud du massif de Belledonne, au dessus de Grenoble, à une altitude comprise entre 1650 m pour le Recoin, 1750 m pour Roche Béranger, les deux principales portes d’entrée du domaine et 2250 m comme point culminant à la Croix de Chamrousse.
Chamrousse a été le théâtre de la totalité des épreuves de ski alpin des Xèmes Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. À cette occasion, la station bénéficia d'investissements pharaoniques et concentrés dans le temps (12 remontées construites ou réaménagées en quatre ans), avec une mention particulière pour l'emblématique téléski de Casserousse construit en 1961 et remplacé par un TSD6 en 2016.
Chamrousse aujourd'hui (2023), c’est plus de 90 km de pistes et 16 remontées mécaniques parmi lesquelles une télécabine et sept télésièges dont cinq débrayables.
Les débutants évolueront en priorité sur les pistes moins pentues de Roche-Béranger, un forfait mini domaine est même adapté sur quelques remontées du front de neige (télésiège de l’Arselle, téléskis de la Lauze et de la Croisette). Les skieurs confirmés préféreront les pistes du Recoin, plus techniques, sachant que toutes les pistes noires se situent sur ce secteur, notamment le couloir de Casserousse.
Actuellement, près de 50 % des pistes bénéficient de neige de culture, mais la position et l’altitude de la station lui assurent ordinairement un excellent enneigement.

L’histoire de Chamrousse remonte fort loin, bien qu’il s’agisse de la commune la plus récente créée en France avant les fusions des années 2010, puisque son existence administrative ne remonte qu'à 1989 seulement. Auparavant, le domaine skiable était réparti sur les communes de Saint-Martin-d’Uriage, Vaulnaveys-le-Haut et Séchilienne. Il était alors géré par un Syndicat mixte. En 1989 donc, ces trois communes ont accepté de se séparer d’une partie de leur territoire pour donner naissance à une nouvelle consœur : Chamrousse.
Mais l’activité alpine y est bien plus ancienne. Le ski alpin pourrait même être né là puisqu’Henri Duhamel aurait, en 1878, descendu les pentes du Recoin sur deux planches de bois rapportées d'une exposition en Scandinavie et dénommées… des skis !

A la fin des années 50, la station compte un téléphérique et six téléskis, dont deux seulement sont d'une taille significative (la Perche et les Gaboureaux). Elle a visiblement du mal à décoller. Sous l'impulsion du Conseil Général et du Préfet, un plan d'aménagement global et concerté est alors défini : Chamrousse est sur ce point un test en vraie grandeur du futur "plan neige" des années 70. Ce plan est présenté par le Préfet au Conseil Général de l'Isère, puis validé par cette instance lors de la séance du 22 décembre 1960. Il prévoit, via un avenant à la Convention de 1950 liant le département à la SAC (Société d'Aménagement de Chamrousse) gestionnaire de la station, un montant de travaux d'environ 2 millions de Nouveaux Francs (de l'époque) comportant en particulier l'aménagement de Roche-Béranger en trois secteurs : le "lotissement nord" destiné à la construction d'ensembles résidentiels, de chalets individuels et d'équipements publics, le secteur de Bachat-Bouloud destiné à devenir un "Centre Montagnard pour la Jeunesse" et le secteur de la Lauze à urbaniser ultérieurement, et qui n'a jamais été réalisé.

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^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo ^^


Casserousse : un secteur mythique

Au début, dans les années 1920/1930, quand étaient organisées des "journées de ski" sur les divers sommets entourant Grenoble, il existait une "journée de Chamrousse". On y faisait des concours de descente depuis la Croix jusqu'au Luitel ou à la clairière du Touvanet, actuel "passage Krieg" sur la piste de Casserousse, en bas du mur.
Il n'existait alors aucune route pour accéder à ce qui est maintenant une commune indépendante : il fallait monter à pieds / skis depuis St Martin d'Uriage. En 1937, a été décidée la construction d'une première route carrossable, depuis Uriage (Vaulnaveys le Haut) via la chartreuse de Prémol et le lac Luitel. Cette route n'aboutit au Recoin qu'en 1949… à cause des années de guerre et d'occupation.
A partir de ce moment, le développement de la station put être lancé.
Premier téléski (sur la pointe de l'Aiguille) en 1949, téléski de la Perche en 1951, téléférique en 1952… Tout s'enchaîna.

En 1960, le département de l'Isère, propriétaire de la station, voulut lui impulser un nouvel élan et prépara un plan d'investissements ambitieux : il était alors question d'équiper tout le sud de la chaîne de Belledonne, du lac Achard à la Grande Lauzière !
Parmi les remontées prévues dans la première phase figuraient deux téléskis permettant d'accéder de 1400 m (virage de la "nouvelle" route partant de St Martin d'Uriage / les Seiglières) jusqu'à la Croix à 2250 m.

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Extrait du plan d'aménagement de 1960 (DR – collection personnelle)

On voit clairement que le téléski de "Casserousse n°1 (en bleu) devait initialement monter vers le "pylône 2" du téléphérique (ou au dessus) avec un virage au sommet du mur et être complété par un autre téléski (Casserousse n°2 – en bleu également) prenant ce que l'on appelle maintenant le couloir du "Croissant"…

Nos anciens n'avaient pas peur de la pente !

Ce projet ne se fit pas tel quel. En effet, en 1961 lors de la construction du téléski que beaucoup ont connu, la station venait de poser sa candidature avec Grenoble pour les Jeux Olympiques de 1968. Le tracé initial du téléski coupant la piste prévue pour la descente olympique Hommes fut reporté vers l'ouest en aboutissant au col de Balme lui même, avec un léger virage, en bas du "mur" cette fois (tracé en pointillés) : c'est celui qui a été construit en 1961 (le téléski est sur la droite de l'image ci-dessous, le long de la forêt).

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Au début de l'aménagement du vallon de Casserousse (DR – collection personnelle)

Par la suite, avec des années 70/80 peu enneigées, un départ intermédiaire a été installé au niveau du pylône 8, sur un faux-replat, (cerclé en rouge, en bas du mur sur la photo ci-dessus), permettant de l'utiliser même en cas de faible enneigement sur le bas. Cette estacade a été supprimée lors de la construction du téléski des Marmottes, doublant le TKD de Casserousse sur sa partie haute en 1991.

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Le départ du TKD des Marmottes en bas du mur de Casserousse

Les deux téléskis (Casserousse et Marmottes) perdureront jusqu'en 2016, date de leur remplacement par le TSD6 de Casserousse.

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La partie finale des deux téléskis

Le bas du tracé de l'ancien téléski, jusqu'au niveau du départ du téléski des Marmottes est désormais reconverti en itinéraire de montée pour les skieurs de randonnée ne voulant pas utiliser les remontées. Cet itinéraire bifurque au bas du mur vers le vallon encore sauvage des Pourettes et les brèches des Lacs Robert, puis vers le centre de Belledonne.

Retrouvez ici le reportage sur le TKD de Casserousse.

Les Jeux Olympiques de 1968

Lors de ces Jeux Olympiques, le vallon où se trouve désormais implanté le télésiège fut le théâtre des exploits des descendeurs Hommes, Jean-Claude Killy et Guy Pérrillat en tête (1er et 2nd de la descente devant l'Autrichien Christel Haas 3ème) !
Partant de la Croix à 2250 m, le tracé de la descente franchissait les barres de rocher sommitales par un mur impressionnant, face à Grenoble, puis, de bosses en compressions, arrivait au Col de Balme, pour bifurquer dans ce vallon.
Après un grand replat, le passage du mur, bien évidemment impossible en direct dans le cadre d'une descente olympique était contourné par la droite, via le "S", puis le "passage Krieg", autrefois clairière du Touvanet, avant le schuss final enjambant les deux "bosses Allais", crées après les premiers essais de la piste en 1967.

L'image suivante présente le tracé de cette descente qui fait partie des pistes mythiques des Alpes.
A noter : le tracé initialement envisagé devait partir sous les barres de la Croix et se terminer quelques dizaines de mètres en dessous de l'actuel parking…

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Le tracé de la descente Olympique Hommes des Jeux de 1968 : en pointillés verts ce qui a été présenté au CIO en 1964, en rouge le tracé retenu pour l'épreuve



LE TELESIEGE DEBRAYABLE 6 PLACES DE CASSEROUSSE


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Situation du TSD6 de Casserousse (en rouge) sur le plan des pistes de Chamrousse (© OT de Chamrousse)

De son sommet, on peut rejoindre les pistes et remontées mécaniques suivantes :
• en face est : la piste rouge de Casserousse avec ses variantes noires du mur ;
• en face nord-ouest : la piste noire des Marmottes ;
• en face sud : les pistes bleue et verte du secteur de l'Aiguille et la télécabine ou le TSD4 des Gaboureaux sur le front de neige de Recoin.

Caractéristiques du télésiège débrayable 6 places de Casserousse :

Caractéristiques administratives :
    TSD4 – Télésiège débrayable 6 places : Casserousse
    Exploitant : Régie des Remontées Mécaniques de Chamrousse
    Constructeur : POMA
    Gamme : Multix
    Année de construction : 2016
    Montant de l'investissement (TSD seul): 4 700 000€

Caractéristiques d’exploitation :
    Saison d'exploitation : hiver
    Capacité : 6 personnes assises
    Débit : 2400 personnes/heure
    Vitesse d'exploitation : 5 m/s

Caractéristiques géométriques :
    Altitude gare aval : 1413 m
    Altitude gare amont : 1866 m
    Dénivelé : 453 m
    Longueur développée : 1354 m
    Longueur horizontale : 1267 m
    Portée la plus longue : 194 m
    Pente moyenne : 35,8 %
    Pente maximale : 62 %
    Temps de trajet : 4 minutes 31 sec

Caractéristiques techniques :
    Type de gare aval : tension
    Type de gare amont : motrice
    Sens de montée : gauche
    diamètre poulies motrice et retour tension : 4,90 m
    Type de tension : hydraulique
    Puissance développée initiale : 518 kW
    Nombre de pylônes : 12
    Dispositif d'accouplement : pince débrayable LPA N
    Nombre de véhicules : 64
    Type de véhicules : sièges Doudouk 6 places
    Espacement : 8,9 s
    Diamètre du câble : 46 mm


La construction du télésiège de Casserousse (été 2016)

Le chantier du télésiège débrayable de Casserousse a commencé dès l'automne 2015 avec le déboisement de la nouvelle ligne afin de limiter le dérangement de la faune locale. Les marchés pour la construction ont été affectés au printemps 2016, avant le début du chantier vers la mi-juin 2016. Dès le 18 juin 2016, le téléski de Casserousse était entièrement démonté. Celui des Marmottes a subi le même sort dans la foulée. S'en sont suivis les terrassements des gares aval et amont à partir de la fin du mois de juin.

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Les deux téléskis entièrement démontés le 26 juin 2016. Les terrassements pour implanter la gare aval et les premiers pylônes étaient déjà en cours de finalisation

Les massifs en béton de la ligne et des gares ont été réalisés entre la mi-juillet et la mi-août 2016. Le montage de la gare aval a été réalisé également dans le même temps.

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Le 25 août 2016, la gare aval était quasiment montée tandis que les pièces des têtes des pylônes avaient déjà été livrées sur le parking

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Les potences de décâblage stockées sur le parking le 25 août 2016

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Les massifs de la gare amont, en place le 25 août 2016 avec le socle de la cabane de commande

La ligne a été héliportée dès les premiers jours de septembre tandis que la gare amont a été montée dans la foulée en septembre.

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La ligne, déjà héliportée le 11 septembre 2016. Il restait néanmoins à monter les potences de décâblage et les balanciers de certains pylônes

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Le même jour, le câble était déjà présent sous la gare aval en attendant d'être déroulé

Après cela, le multipaire a été monté et le câble a été tiré aux environs du 10 octobre. Les sièges sont arrivés peu après avant d'être montés. Les tests de mise en route ont été réalisés durant le mois de novembre afin d'obtenir dans la foulée les autorisations d'exploitation pour ouvrir l'appareil en décembre 2016.

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Les sièges sur le parking de Casserousse le 23 octobre 2016

En parallèle de la construction du télésiège, d'importants travaux de restructuration de la piste ont été réalisés, en particulier l'installation d'un enneigement artificiel jusqu'en bas.

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Les canons à neige implantés le long de la piste

Retrouvez l'intégralité du chantier du télésiège sur le forum : Construction TSD6 Casserousse (2016).

Ligne et infrastructures du télésiège de Casserousse

La gare aval

La gare aval du télésiège, de type Multix, est située sur le côté gauche du vallon (le téléski partait à droite), à 1413 mètres d'altitude. Elle surplombe le parking de "Chamrousse 1400". L'embarquement se fait perpendiculairement à l'axe de la ligne, sur l'arrière de la gare.
Elle est complétée par un rail permettant le stockage des sièges et du véhicule de service.

Quelques vues de la gare de départ :

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La gare de départ dans son environnement montagnard au fond du vallon

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Autre vue, avec le Grand Colon et le Pic Chauvin en arrière plan


La ligne

La ligne, longue de 1354 mètres, est portée par 12 pylônes. Elle part du fond du vallon de Casserousse, juste au-dessus du parking aménagé pour les JO de 1968.

Poma a équipé la ligne de 12 pylônes dont 2 compressions, et 10 supports répartis comme ceci :
    • P1 : 12C/12C
    • P2 : 8S/6S
    • P3 : 8S/8S
    • P4 : 4SC/4SC
    • P5 : 6S/6S
    • P6 : 6S/4S
    • P7 : 4SC/4SC
    • P8 : 4S/4S
    • P9 : 8S/8S
    • P10 : 4S/4S
    • P11 : 10S/10S
    • P12 : 10S/10S

La ligne en détails :

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Le P1 avec le rail de stockage des sièges à droite

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Portée entre P1 en sortie de gare et P2

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Pylône P3

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Longue portée vers le P4. Dans toute la partie basse de la ligne, on survole ou longe la piste de Casserousse

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Pylône P4

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Portée entre P4 et P5. L'itinéraire de montée pour randonneurs se trouve sur la droite le long de la forêt, à l'emplacement de l'ancienne piste de montée du téléski

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Pylône P5

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Portée entre P5 et P6

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Pylône P6

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Portée P6 - P7 avec le balisage pour signaler aux différents utilisateurs (skieurs de descente et randonneurs) le croisement de pistes

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Entre P6 et P7 on approche du "mur de Casserousse" (à gauche) qui en faisait frémir plus d'un et de l'ancien passage des téléskis (à droite), désormais balisé en "variante noire" à la piste principale reclassée rouge

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A droite du télésiège se trouve l'arrivée de la piste noire des Marmottes, toujours conservée en neige naturelle non damée

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Pylône P7 : on attaque le passage du ressaut rocheux de la Balme

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Portée P8 – P9 : sur la gauche, petite école d'escalade et anfractuosités : on se trouve sur un bloc de cargneules, roche sédimentaire, non cristalline comme la majeure partie de Belledonne

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Pylône P8

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Portée vers le P9

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Pylône P9

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Portée P9 – P10 : la piste des Marmottes est sur la droite, celle de Casserousse à gauche

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Vue sur la piste de Casserousse et le Col de Balme

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Pylône P10

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Portée entre les pylônes P10 & P11 : l'arrivée est en vue

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Pylônes P11 et P12 avec la Croix en fond de plan


La gare amont

La gare d'arrivée du télésiège se trouve sur le sommet arasé qui domine le Col de la Balme. Ce sommet a accueilli par le passé l'arrivée de deux remontées :
• celle du tout premier téléski de la station (1949 - 1951) qui montait de Recoin avec ses pylônes en bois ;
• celle du TSF2 du Col de Balme (1964 – 2013) – voir le reportage ici.

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L'arrivée du premier téléski sur le sommet en 1950 (DR – collection personnelle)

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La gare d'arrivée dans son environnement dégagé

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Vue arrière avec la Chartreuse derrière (Chamechaude)

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Depuis les pistes descendant de la Croix, on voit bien cette gare d'arrivée du TSD

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A son sommet, les lettres "CHAMROUSSE" en métal, pour les photos

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Vue de côté au soleil couchant


Véhicules et pinces

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Un siège avec son alternance d'assises noires et rouges

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La suspente reliant la pince au siège

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La pince LPA-N


Autres vues autour du télésiège…

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Lors de son inauguration (mars 2017) : la fanfare des Chasseurs Alpins

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La Balme (grotte) qui a donné son nom au secteur

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La partie basse de la piste avec à droite du bosquet d'épicéas le "Passage Krieg" (ancienne clairière du Touvanet) utilisé lors de la descente olympique de 1968

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Le haut de la piste des Marmottes

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L'arrivée de la piste noire du "couloir de Casserousse", arrivant directement de la Croix

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Le vallon de Casserousse un jour de neige automnale

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L'ancienne piste de montée du téléski reconvertie en itinéraire pour les skieurs de randonnée


Quelques photos estivales en complément :

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La gare de départ

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Le rail de sortie des sièges vers leur stockage

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La nacelle de service

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Le bas de la ligne

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Le haut de la ligne



CONCLUSION

Un appareil performant mais sous-exploité

Lors de sa construction en 2016, la station voulait en faire une nouvelle porte d'entrée grâce à son parking. Malheureusement les services prévus ne se sont pas concrétisés.
En raison de son altitude relativement basse (1400 m), la pise a été totalement équipée de neige artificielle qui, couplée avec son exposition plein nord lui permet une exploitation longue de décembre à mars.
Mais est-ce sa réputation de secteur difficile ou son implantation à l'écart des secteurs principaux de Recoin et Roche Béranger, ce télésiège souffre d'une sous-fréquentation chronique.

Le secteur permet pourtant de faire du très bon ski dans un cadre montagnard agréable !


Bannière : JPJP
Photos : JPJP et Legend Lifts
Texte et mise en page : JPJP.



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