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TSD6 des Cascades
Val Thorens (Les 3 Vallées)
Doppelmayr



Description rapide :
Le télésiège des Cascades est non seulement un appareil central du domaine de Val Thorens, mais c'est aussi une installation historique à plus d'un titre : premier télésiège débrayable six places de Val Thorens et des Trois Vallées, premier télésiège débrayable six places construit par Doppelmayr en France, et premier télésiège à double embarquement du monde !
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Le télésiège des Cascades est non seulement un appareil central du domaine de Val Thorens, mais c'est aussi une installation historique à plus d'un titre : premier télésiège débrayable six places de Val Thorens et des Trois Vallées, premier télésiège débrayable six places construit par Doppelmayr en France, et premier télésiège à double embarquement du monde !
Options techniques :
- DLS (Double contour)
- Motrice enterrée

Auteur de ce reportage : collonges74
Section écrite le 30/11/2017 et mise à jour le 14/11/2020
(Mise en cache le 08/12/2020)
LE TELESIEGE DES CASCADES
Val Thorens (Les Trois Vallées)
Doppelmayr - 1995
Val Thorens (Les Trois Vallées)
Doppelmayr - 1995

Les Trois Vallées : le ski version XXL !
Entre les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, au cœur de la Savoie, le domaine des Trois Vallées est sans aucun doute le plus grand domaine skiable de France, et un des plus grands du monde. Totalisant plus de 300 pistes, il est desservi par près de 150 remontées mécaniques ! Le domaine est composé, comme son nom l’indique, de trois vallées principales : la vallée de Bozel (dans laquelle se trouve le domaine de Courchevel), la vallée des Allues (dans laquelle se trouve le domaine de Méribel), et la vallée des Bellevilles, dans laquelle se trouvent les domaines de Saint Martin, des Menuires et de Val Thorens. Le domaine est composé de 12 stations principales : Méribel, Méribel-Mottaret, Brides-les-Bains, Saint-Martin-de-Belleville, les Menuires, Val Thorens, Orelle, Courchevel 1850, Courchevel-Moriond, Courchevel-Village, Courchevel-le Praz et la Tania.
Le domaine des Trois Vallées s’étale de 1300 à 3230 mètres d’altitude, et on y trouve la station de ski la plus haute d’Europe, Val Thorens, perchée à 2300 mètres d’altitude.
Val Thorens
La station de Val Thorens se trouve en Savoie, au fond de la Vallée des Belleville, à une altitude de 2300 mètres. Cette station, dont la renommée n'est plus à faire puisqu'il s'agit de la station la plus haute d'Europe, fait partie du gigantesque domaine skiable des Trois Vallées.
Jusque dans les années 1990, Val Thorens était d'ailleurs la seule station de France à proposer deux domaines distincts pour le ski d'été (Chavière et Péclet).
Aujourd'hui, son domaine est relié à celui de la station voisine d'Orelle, située dans la vallée de la Maurienne. On y skie en 2018 sur une cinquantaine de pistes réparties entre 1800 et 3230 mètres d'altitude, desservies par un téléphérique, quatre funitels, quatre télécabines (dont la plus longue télécabine du monde en un seul tronçon), douze télésièges débrayables (dont quatre à double embarquement), deux télésièges fixes et trois téléskis.
Vue générale de Val Thorens et de son domaine skiable depuis la Cime Caron, point culminant du domaine :


L'axe des Cascades, axe historique de Val Thorens
Les débuts de la station de Val Thorens remontent au début des années 1970, avec la construction en 1971 des téléskis du Golf et du Lac. Il faudra attendre 1973 pour voir ouvrir au public le premier téléporté de la station : la télécabine de Péclet. Cette dernière donne accès à d'immenses champs de neige au-dessus de la station de Val Thorens, sur les flancs de l'Aiguille de Péclet, et surtout au glacier de Péclet, qui sera aménagé pour le ski d'été dès l'été 1973 avec l'inauguration des téléskis de la Pointe, de la Face et du Croissant, et le mythique télésiège des 3300. Cette même année est également ouvert le téléski du Roc, sur le front de neige de Val Thorens.
L'aménagement de la partie inférieure du secteur de Péclet se poursuit ensuite avec la construction du télésiège des Cascades en 1976, à droite de la télécabine de Péclet, puis avec la construction du télésiège du Sentier en 1981, lui-même situé à droite du télésiège des Cascades.
Vue sur la ligne du télésiège du Sentier :

Vue de la gare aval du télésiège des Cascades, avec également la ligne du télésiège du Sentier, le funitel de Péclet, la gare aval de la télécabine de Péclet à gauche, et en haut à droite la ligne du téléski du Golf :

Vue générale du front de neige de Val Thorens dans les années 1980. Y figurent notamment la gare aval et le début de la ligne du télésiège du Mont de Péclet (en bas à gauche), la gare aval et le début de la ligne du téléski du Roc (à gauche), la gare aval et le début de la ligne de la télécabine de Péclet (au centre), la ligne du télésiège du Sentier (traversant l'image de droite à gauche), le gare aval et le début de la ligne du télésiège des Cascades (à droite). On distingue également en haut à droite le téléski du Golf, et en arrière-plan, les téléskis de la Montée du Fond 1 et du Petit Fond, et le télésiège de la Moraine :


Vue de la gare aval du télésiège des Cascades, avec également la ligne du télésiège du Sentier, le funitel de Péclet, la gare aval de la télécabine de Péclet à gauche, et en haut à droite la ligne du téléski du Golf :

Vue générale du front de neige de Val Thorens dans les années 1980. Y figurent notamment la gare aval et le début de la ligne du télésiège du Mont de Péclet (en bas à gauche), la gare aval et le début de la ligne du téléski du Roc (à gauche), la gare aval et le début de la ligne de la télécabine de Péclet (au centre), la ligne du télésiège du Sentier (traversant l'image de droite à gauche), le gare aval et le début de la ligne du télésiège des Cascades (à droite). On distingue également en haut à droite le téléski du Golf, et en arrière-plan, les téléskis de la Montée du Fond 1 et du Petit Fond, et le télésiège de la Moraine :

En 1982 est construit le téléski à enrouleurs du Stade, cette fois à gauche de la télécabine de Péclet. Celui-ci dessert les pentes plus engagées de la partie inférieure du secteur de Péclet, ainsi que le stade de slalom qui s'y trouve.
Le plan des pistes du secteur à la toute fin des années 1980 :


Les années 1990 sont ensuite riches en évolutions sur ce secteur : la vieillissante télécabine de Péclet est remplacée en 1990 par un funitel débrayable, le premier du genre. Puis en 1995, c'est au tour des vieux télésièges des Cascades et du Sentier, ainsi qu'au téléski du Golf, de disparaître au profit du premier télésiège débrayable à double embarquement du monde, celui des Cascades.
Le secteur reste ensuite intouché jusqu'aux années 2010, si l'on omet les démontages de toutes les installations sur le glacier à l'exception du télésiège du Glacier. Toutefois, en 2016 sont finalement démontés les téléskis du Stade et du Roc, afin d'être remplacés par un unique télésiège débrayable six places.
Cascades : le premier télésiège à double embarquement du monde !
Le télésiège des Cascades a donc été construit par Doppelmayr en 1995. Premier télésiège six places de Val Thorens, c'est aussi le premier télésiège débrayable à double embarquement du monde. Ce besoin de débit s'explique notamment par la place centrale qu'occupe cet appareil sur le domaine de Val Thorens.
C'est tout d'abord, avec le télésiège des Deux Lacs dont le départ se trouve un peu plus en aval, le principal appareil débutant du domaine, puisqu'il dessert quelques pistes peu pentues et adaptées aux skieurs novices, mais très fréquentées.
C'est également un appareil de liaison majeur : il est le moyen le plus rapide d'accéder au télésiège de la Portette et à la télécabine de la Moraine, qui desservent chacun de vastes espaces de ski propre plutôt intéressants. On peut certes aussi y accéder par les télésièges des Deux Lacs ou de la Moutière, mais ceux-ci s'avèrent généralement plus chargés que celui des Cascades. Il permet aussi aux skieurs résidant trop bas dans la station pour atteindre le télésiège du Stade de rejoindre celui-ci.
Enfin, le télésiège des Cascades dessert quelques pistes intéressantes, ce qui fait de lui un appareil aussi emprunté pour du ski propre. Celles-ci s'adressent aussi bien aux skieurs expérimentés qu'aux skieurs moins téméraires, puisqu'elles sont de tous niveaux.
Côté technique, on retrouve ici un télésiège historique et très particulier, puisqu'il s'agit du premier télésiège six places Doppelmayr en France, du premier télésiège six places de la station et des Trois Vallées, mais enfin et surtout du premier télésiège au monde à disposer d'un dispositif de double embarquement.
A sa construction, la SETAM souhaitait en effet un appareil le plus efficace possible au vu de sa position hautement stratégique sur le domaine. Or, si les télésièges débrayables 8 places n'étaient pas encore commercialisés à l'époque, les télésièges six places étaient commercialisés depuis 1993, et offraient le meilleur débit.
Comme de nombreuses installations de Val Thorens, les sièges et les pylônes sont peints en blancs afin de garantir une intégration paysagère optimale (elle est en revanche toute relative en été), et les gares sont plutôt discrètes : tandis que la gare aval est enterrée, la gare amont est abritée dans un bâtiment de style chalet, bardé de bois.
Côté ski, le télésiège des Cascades dessert un total de quatre pistes, chacune d'une couleur différente :
- La verte des Deux Combes, piste sans grand intérêt mais très fréquentée qui rejoint le départ de la télécabine de la Moraine et du télésiège de la Portette. On peut ensuite enchaîner sur les pistes de la Combe de Thorens et des Flocons, pistes très peu pentues et extrêmement chargées revenant sur le front de neige principal de Val Thorens.
- La bleue des Dalles, piste bleue assez agréable rejoignant la piste des Flocons peu avant la gare aval du télésiège du Stade.
- La rouge des Ardoises, sorte de bretelle d'accès à la partie inférieure de la piste Béranger.
- La noire des Cascades, piste intéressante, très rarement damée, longeant la partie haute de la ligne sur sa gauche.
Situation sur le plan des pistes des Trois Vallées :

D’un peu plus près, sur le plan des pistes de Val Thorens :

Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Val Thorens (Géoportail – Droits réservés):


D’un peu plus près, sur le plan des pistes de Val Thorens :

Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Val Thorens (Géoportail – Droits réservés):

Caractéristiques de l'appareil :
Caractéristiques administratives :
- Type de remontée : TSD - Télésiège à pinces débrayables
- Nom de la remontée : CASCADES
- Exploitant : SETAM
- Maître d'oeuvre : DCSA
- Constructeur : DOPPELMAYR
- Année de construction : 1995
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver
- Capacité : 6 personnes
- Débit à la montée : 4000 p/h
- Vitesse d’exploitation : 5 m/s
- Sens de montée : Droite
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 2248 m
- Altitude amont : 2567 m
- Dénivelé : 319 m
- Longueur développée : 1426 m
- Longueur horizontale : 1389 m
- Pente moyenne : 22,97 %
- Pente maximale : 54,00 %
Caractéristiques techniques :
- Tension : Aval
- Type de tension : Hydraulique
- Motrice : Amont
- Type de gare motrice : Uni
- Nombre de pylônes : 16
- Dispositif d'accouplement : Pince débrayable ET108
- Nombre de suspentes : 107
- Espacement : 5,4 secondes
- Puissance développée : 520 kW
- Diamètre poulie motrice : 4400 mm
- Diamètre poulie retour : 5500 mm
Caractéristiques du câble :
- Fabricant du câble : TREFILEUROPE
- Année de pose : 1995
- Diamètre du câble : 45 mm
- Type de câble : Lang à droite
- Composition : 6*25 fils
- Âme : Compacte
- Revêtement : Clair
Caractéristiques de la ligne:
- P1 : 12C/12C
- P2 : 12S/12S
- P3 : 4S/8S
- P4 : 6S/8S
- P5 : 12C/12C
- P6 : 4S/6S
- P7 : 8S/8S
- P8 : 6S/8S
- P9 : 12C/12C
- P10 : 4S/6S
- P11 : 4S/6S
- P12 : 6S/8S
- P13 : 6S/8S
- P14 : 6S/8S
- P15 : 10S/8S
- P16 : 6S/8S
S : galet "support"
C : galet "compression"
Ligne et infrastructures du télésiège des Cascades :
La gare aval :
La gare aval du télésiège des Cascades se trouve à 2248 mètres d'altitude, sur le front de neige principal de Val Thorens, à quelques dizaines de mètres du départ du funitel de Péclet. On retrouve ici une gare enterrée, où toute la mécanique de gare est visible et suspendue au plafond. C'est ici que la tension du câble est assurée, par le biais de deux vérins hydrauliques.
La gare aval a la particularité d'être à double-embarquement (également appelé DLS, acronyme anglais de "Double Loading System"). Le fonctionnement de celui-ci est assez simple : la gare ne dispose pas d'un seul contour, comme tous les autres appareils débrayables, mais de deux contours : un externe et un interne. Ainsi, lorsque des sièges entrent en gare aval, le premier partira dans le contour interne, le second dans le contour externe, le troisième dans le contour interne, et ainsi de suite.
L'embarquement dans le contour externe est bien plus doux que dans le contour interne, où les sièges arrivent assez brusquement, puisqu'ils entrent dans le lanceur avant les sièges du contour externe.
Par faible affluence, l'exploitant procède généralement à la fermeture du contour interne. Ainsi, l'exploitation est facilitée, puisque les skieurs n'embarquent que sur les sièges du contour externe. Dès lors, seul un siège sur deux est rempli en ligne, puisque la moitié des sièges continuent tout de même de passer par le contour interne.
On remarquera enfin que les sièges sont entraînés par une chaîne de traînage dans le contour externe, tandis qu'ils sont mis en mouvement par des pneus dans le contour interne.
La gare aval, enterrée, depuis le funitel de Péclet :

Approchons-nous tout d'abord de l'accès à la gare aval, avec ici le portique d'informations :

Vue globale de l'arrière de la gare aval et des deux accès à l'appareil. A gauche, l'accès au contour interne, et à droite l'accès au contour externe :

L'entrée du contour interne :

L'embarquement du contour interne. Au-dessus, on distingue l'entraînement à pneus, ainsi que les mécanismes d'aiguillage :

Vue du contour interne :

Embarquement réussi sur le contour interne ! On distingue aussi à droite la fresque décorant la gare aval, représentant un poisson en eaux vives, en référence au nom de l'installation :

Les skieurs du contourne externe attendent leur siège plus longtemps que ceux du contour interne, puisque les portillons s'ouvrent aussitôt le siège passé :

Les chaînes de traînage vers le contour externe. On distingue également les rails de guidage du contour interne, ainsi que de petits voyants rouges ou verts indiquant la destination du siège à venir :

Vue du contour externe :

Une fois embarqués sur le contour externe, on se dirige vers l'aiguillage précédant le lanceur. Ici, un siège du contour interne s'apprête à passer l'aiguillage en nous passant devant :

Vue rapprochée de l'aiguillage post-embarquement :

Une fois l'aiguillage passé, vue sur le ralentisseur, la poulie retour et le lanceur :


Approchons-nous tout d'abord de l'accès à la gare aval, avec ici le portique d'informations :

Vue globale de l'arrière de la gare aval et des deux accès à l'appareil. A gauche, l'accès au contour interne, et à droite l'accès au contour externe :

L'entrée du contour interne :

L'embarquement du contour interne. Au-dessus, on distingue l'entraînement à pneus, ainsi que les mécanismes d'aiguillage :

Vue du contour interne :

Embarquement réussi sur le contour interne ! On distingue aussi à droite la fresque décorant la gare aval, représentant un poisson en eaux vives, en référence au nom de l'installation :

Les skieurs du contourne externe attendent leur siège plus longtemps que ceux du contour interne, puisque les portillons s'ouvrent aussitôt le siège passé :

Les chaînes de traînage vers le contour externe. On distingue également les rails de guidage du contour interne, ainsi que de petits voyants rouges ou verts indiquant la destination du siège à venir :

Vue du contour externe :

Une fois embarqués sur le contour externe, on se dirige vers l'aiguillage précédant le lanceur. Ici, un siège du contour interne s'apprête à passer l'aiguillage en nous passant devant :

Vue rapprochée de l'aiguillage post-embarquement :

Une fois l'aiguillage passé, vue sur le ralentisseur, la poulie retour et le lanceur :

La ligne :
La ligne du télésiège des Cascades, longue de 1426 mètres et rachetant un dénivelé de 319 mètres, ne présente pas de difficulté majeure. La pente est faible et constante de la gare aval au cinquième pylône, pylône qui amorce une première montée. Celle-ci prend fin assez rapidement avec le septième pylône. Après le pylône 8, la ligne entame une partie légèrement descendante, avant que l'ouvrage suivant ne vienne imprimer une seconde montée au câble. Celle-ci devient progressivement de moins en moins forte avant que la pente ne devienne nulle à l'arrivée en gare amont.
En avant sur la ligne avec la portée P1-P2 :

P2 :

Portée P2-P3. A gauche, le début de la ligne du funitel de Péclet :

P3. On distingue à gauche la gare aval du télésiège des Pionniers :

Portée P3-P4 :

P4. A gauche, le départ du télésiège du Stade :

Portée P4-P5, au-dessus de l'arrivée de la piste de la Combe de Thorens :

P5, on commence à monter plus fortement :

P6, juste après le survol de la piste des Flocons :

Portée P6-P7 :

P7 :

Portée P7-P8. En face de nous se dresse l'Aiguille de Péclet (3559 mètres d'altitude) et, un peu plus à droite, le Roc des Saints Pères (3472 mètres d'altitude), puis l'Aiguille des Saints Pères (3369 mètres d'altitude):

On approche du P8. A gauche, la piste Béranger, longue piste rouge partant du sommet du funitel de Péclet :

Portée en descente entre le P8 et le P9 :

P9, on remonte de nouveau :

Portée P9-P10 et passage au-dessus de la piste des Bleuets :

P10 :

Portée P10-P11 :

P11. On longe la piste des Cascades :

Portée P11-P12 :

P12, la pente s'adoucit peu à peu :

Portée P12-P13 :

P13 :

Dans la longue portée entre le P13 et le P14 :

Portée P14-P15 :

P15, avec en arrière-plan l'Arête de Tête Ronde :

Portée P15-P16 :

P16, dernier pylône de la ligne :


P2 :

Portée P2-P3. A gauche, le début de la ligne du funitel de Péclet :

P3. On distingue à gauche la gare aval du télésiège des Pionniers :

Portée P3-P4 :

P4. A gauche, le départ du télésiège du Stade :

Portée P4-P5, au-dessus de l'arrivée de la piste de la Combe de Thorens :

P5, on commence à monter plus fortement :

P6, juste après le survol de la piste des Flocons :

Portée P6-P7 :

P7 :

Portée P7-P8. En face de nous se dresse l'Aiguille de Péclet (3559 mètres d'altitude) et, un peu plus à droite, le Roc des Saints Pères (3472 mètres d'altitude), puis l'Aiguille des Saints Pères (3369 mètres d'altitude):

On approche du P8. A gauche, la piste Béranger, longue piste rouge partant du sommet du funitel de Péclet :

Portée en descente entre le P8 et le P9 :

P9, on remonte de nouveau :

Portée P9-P10 et passage au-dessus de la piste des Bleuets :

P10 :

Portée P10-P11 :

P11. On longe la piste des Cascades :

Portée P11-P12 :

P12, la pente s'adoucit peu à peu :

Portée P12-P13 :

P13 :

Dans la longue portée entre le P13 et le P14 :

Portée P14-P15 :

P15, avec en arrière-plan l'Arête de Tête Ronde :

Portée P15-P16 :

P16, dernier pylône de la ligne :

La gare amont :
La gare amont du télésiège des Cascades, abritée dans un chalet, se trouve à 2567 mètres d'altitude. C'est ici que le câble est mis en mouvement, par le biais d'un moteur d'une puissance de 520 kW. La salle des machines se trouve toutefois au sous-sol : la poulie motrice y est donc reliée via un arbre lent, visible depuis la zone de débarquement.
Entrée en gare amont. On distingue à gauche la poulie motrice et l'arbre lent la reliant au moteur :

Débarquement imminent :

Vue arrière du chalet abritant la gare amont, avec la zone de débarquement :

De trois quarts arrière :

De profil, avec en arrière-plan la Pointe du Borgne (3078 mètres) et le Mont du Borgne (3153 mètres):

De trois quarts avant :

Vue depuis la fin de la ligne :

En s'éloignant :

Vue générale de la gare amont et de la zone d'arrivée depuis le secteur de Péclet :


Débarquement imminent :

Vue arrière du chalet abritant la gare amont, avec la zone de débarquement :

De trois quarts arrière :

De profil, avec en arrière-plan la Pointe du Borgne (3078 mètres) et le Mont du Borgne (3153 mètres):

De trois quarts avant :

Vue depuis la fin de la ligne :

En s'éloignant :

Vue générale de la gare amont et de la zone d'arrivée depuis le secteur de Péclet :

Véhicules et pinces :
Doppelmayr a équipé le télésiège des Cascades de 107 sièges six places de première génération. On remarquera que quelques années après la construction du télésiège, les dossiers des sièges, alors sans trous, ont été remplacés par des dossiers à trous, afin de diminuer la prise au vent. Tout comme les pylônes de la ligne, tous les sièges sont peints en blanc afin de permettre une meilleure intégration dans le paysage (celle-ci est en revanche toute relative l’été).
Un siège en ligne :

La suspente et la pince :


La suspente et la pince :

La ligne depuis les pistes :
Avec le quinzième pylône au premier plan :

Au centre, la station de Val Thorens :

Au-dessus de la piste des Cascades :

Les pylônes 9 et 10 :

Au-dessus du front de neige principal de Val Thorens :


Au centre, la station de Val Thorens :

Au-dessus de la piste des Cascades :

Les pylônes 9 et 10 :

Au-dessus du front de neige principal de Val Thorens :

Cascades : une épine dorsale du domaine
Plus de vingt ans nous séparent désormais du remplacement des vieux télésièges du Sentier et des Cascades par le télésiège six places actuel. Aujourd’hui encore, il tient parfaitement son rôle au sein du domaine skiable et achemine les skieurs avec confort et rapidité au sommet. Le dispositif de double embarquement que l’on trouve en gare aval s’est avéré être un succès, puisque depuis, pas moins de six autres télésièges équipés d’un dispositif similaire ont été construits dans les Trois Vallées (quatre à Val Thorens et deux aux Menuires).
Aucun remplacement n’est pour l’instant à l’ordre du jour, mais le télésiège des Cascades fait désormais partie des plus vieilles installations du domaine de Val Thorens. Or, la station entreprenant régulièrement le remplacement de remontées performantes et pourtant pas si anciennes (à l’image des remplacements du télésiège des Deux Lacs en 2013, du télésiège de la Portette en 2014 ou du télésiège de la Moraine en 2017), son remplacement sera peut-être envisageable d'ici quelques années, une fois que la SETAM aura procédé à la construction de la télécabine reliant Orelle à la Cime Caron ainsi que de celle qui remplacera le télésiège des Deux Lacs...
Cascades, un appareil phare du front de neige de Val Thorens :


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Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
(c) – Février 2018 – collonges74 & j'ib - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord de l’auteur.
Photos : collonges74 & j'ib
Textes, bannière et mise en page : collonges74
Photos prises les 20 et 21 avril 2010, 6 décembre 2015 et 30 décembre 2016
