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Introduction - L'Alpe d'Huez
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 05/04/2022 et mise à jour le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Je vous présente un reportage sur le télésiège débrayable six places du Chalvet :

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Au sommaire :

  • L’Alpe d’Huez
  • Historique
  • Construction
  • Rôles et situation du télésiège du Chalvet
  • Les caractéristiques de l'installation
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Véhicules et pinces
  • L'appareil, vu depuis les pistes
  • Conclusion
  • Crédits et remerciements

L’Alpe d’Huez

L’Alpe d’Huez est une station située à 1860 mètres d’altitude dans le massif de l’Oisans, au cœur du massif des Grandes Rousses, en Isère. Elle est implantée sur les alpages du village d’Huez situé 400 mètres en aval. Avec les stations d’Oz-en-Oisans, de Vaujany, d’Auris-en-Oisans et de Villard Reculas, elles forment le domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski.

Le ski s’est développé sur les pentes de cette station dès le début du vingtième siècle. C’est à partir du milieu des années 1930 avec la construction des premiers téléskis et de la modernisation de la route reliant Huez à ses alpages que les aménagements débutent. Les remontées mécaniques se multiplient jusqu’à atteindre le Pic Blanc, sommet du domaine skiable à 3323 mètres d’altitude, en 1962 avec la mise en service du troisième tronçon des téléphériques des Grandes Rousses. Dans les décennies qui suivent, l’économie des sports d’hiver va également intéresser les villages voisins comme Auris-en-Oisans dont l’exploitation de ses montagnes pour la pratique du ski débute en 1970. En 1987 la station d’Oz-en-Oisans est créée puis celle de Vaujany en 1889, agrandissant ainsi le domaine skiable au nord de L’Alpe d’Huez.

De nos jours, le domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski s’étend entre 1130 et 3323 mètres d’altitude du Hameau de l’Enversin d’Oz, à proximité de Vaujany jusqu’au sommet du Pic Blanc. Ce domaine se compose de 167 pistes de ski alpin desservies par 70 remontées mécaniques. Ces pistes permettent d’alterner entre forêt sur Oz-en-Oisans, vaste espace sauvage sur le Glacier de Sarenne, ou larges pistes en pentes douces sur les prairies des Bergers propices à l’apprentissage du ski. Parmi ces pistes, on peut noter la mythique piste noire de la Sarenne classée comme piste balisée la plus longue du monde, partant du Pic Blanc et dévalant les vallons crées par le Glacier de Sarenne pour atteindre les gorges éponymes entre Auris-en-Oisans et L’Alpe d’Huez. La piste noire du tunnel est également réputée pour sa pente très raide dès son début. La desserte des pistes de L’Alpe d’Huez est assurée par des remontées mécaniques modernes et performantes grâce à des investissements réguliers comme les téléportés mixtes des Jeux ou du Signal et plus récemment le télésiège du Chalvet. Chaque année en hiver, la station iséroise accueille divers événements comme le festival du film de comédie en janvier.

L’Alpe d’Huez est également une station internationalement connue lors de la saison estivale. En effet, sa célèbre montée en 21 lacets accueille régulièrement les coureurs du Tour de France. La station propose également de nombreuses autres activités en été telles que de la randonnée ou du VTT de descente et de l’enduro sur des pistes spécialement profilées.

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^^Cliquez sur le logo pour accéder à une présentation de L’Alpe d’Huez plus détaillée.^^

 
Historique
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Historique

La station d’Auris-en-Oisans, sur les hauteurs du village d’Auris, voit le jour en 1970. Elle est reliée à L’Alpe d’Huez l’année suivante via les Gorges de Sarenne grâce aux télésièges fixes deux places du Rif Brillant et des Gorges. Le premier, construit par Transtélé, permettait de monter sur L’Alpe d’Huez et le front de neige des Bergers depuis ces gorges. Le second, installé par Montaz-Mautino, permettait depuis ces gorges de gagner le domaine skiable d’Auris-en-Oisans sur les pentes de la Montagne de l’Homme. Le télésiège du Rif Brillant permettait également d’assurer le retour sur L’Alpe d’Huez après avoir dévalé la longue et mythique piste noire de la Sarenne en provenance du Pic Blanc à 3323 mètres d’altitude. De part cet autre rôle, cet appareil se voyait très fréquenté. L’exploitant décide ainsi en 1980 de construire le télésiège fixe deux places du Chalvet afin de décharger le télésiège du Rif Brillant des skieurs en provenance de la piste de la Sarenne. Construit par Cecil, il a également permis de desservir deux nouvelles pistes, la piste des Campanules permettant de regagner L’Alpe d’Huez et le secteur des Bergers ainsi que la piste rouge de la Mine, parcourant la Combe Chave puis regagnant sa gare aval.


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Situation du télésiège du Chalvet sur le plan des pistes de L’Alpe d’Huez de l’hiver 1983-1984. La piste rouge de la Mine est visible à sa droite tandis que la piste des Campanules, alors classée comme bleue à l’époque part vers la gauche depuis son arrivée.

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La gare aval du télésiège fixe deux places du Chalvet lors de ses derniers jours d’exploitation en décembre 2021 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).

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La portée vers le pylône 7 du prédécesseur au télésiège débrayable en décembre 2021 (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).

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La gare amont de l’ancien télésiège, juste à côté de celle de l’appareil flambant neuf mais alors en cours de finition en décembre 2021. (cliquez sur l’image pour accéder au reportage).


En 1988, la liaison entre L’Alpe d’Huez et Auris-en-Oisans est modernisée avec le remplacement des télésièges du Rif Brillant et des Gorges par le télésiège débrayable quatre places Alpauris avec une gare intermédiaire au fond des Gorges de Sarenne. Construit par Poma, il est plus rapide et plus confortable que le télésiège fixe du Chalvet. Ce dernier perd alors de sa fréquentation.

En 2008, la piste rouge de la Mine n’est plus répertoriée et balisée car son ouverture était très irrégulière durant la saison du fait de son exposition sud engrangeant des manques d’enneigement.

D’année en année, la piste noire de la Sarenne est de moins en moins ouverte du fait de son manque d’enneigement chronique en raison de son exposition sud dans sa majeure partie. Il s’agit pourtant d’une piste capitale pour L’Alpe d’Huez puisqu’elle est mythique en tant que plus longue piste noire d’Europe et participe à l’image de la station iséroise. De ce fait, le télésiège du Chalvet n’était ouvert que rarement lors de la saison hivernale, lorsque la piste de la Sarenne était praticable. Pour pallier ses manques récurrents d’enneigement, l’exploitant équipe en 2014 ses pentes en neige de culture afin de faciliter son ouverture tout au long de la saison.


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La mythique piste noire de la Sarenne en janvier 2022.

 
Construction
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Construction

La SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez) envisage dès 2014, le remplacement du vieillissant télésiège du Chalvet par un appareil plus performant. En effet, l’exploitant du domaine skiable a déjà conscience qu’avec l’équipement en neige de culture de la piste de la Sarenne, le téléporté ouvrira plus souvent et sa fréquentation se verra augmenter. Cependant, des complications d’ordres administratifs notamment en vue de l’obtention des approbations environnementales requises, empêchent le projet d’aboutir. Durant les années suivantes, le télésiège du Chalvet était donc saturé et les files d’attente étaient longues à son départ. La SATA remarquant l’importante fréquentation de cette installation, elle décide de relancer le projet en 2020. Cependant, les études environnementales et d’impact sont une fois de plus non concluantes pour permettre la réalisation d’un nouvel appareil. Ce n’est qu’en 2021 après de nombreuses nouvelles démarches administratives et un changement de tracé que le projet est véritablement lancé. Ce projet d’un nouveau télésiège, d’un montant s’élevant à 7 500 000€ s’accompagne également de l’équipement en neige de culture et du reprofilage de la piste rouge des Campanules afin de pérenniser le retour vers L’Alpe d’Huez pour une somme de 5 700 000€.

Il est donc décidé de remplacer le télésiège fixe deux places du Chalvet par un télésiège débrayable six places lors de l’été 2021. Le tracé retenu est plus court afin de réduire l’impact environnemental du projet. La gare de départ du nouvel appareil est située plus en amont des Gorges de Sarenne, à la croisée avec la Combe Chave, sur la rive droite du ruisseau de la Sarenne. La position de la gare d’arrivée est inchangée par rapport au télésiège fixe. Comme pour la majorité des remontées mécaniques récentes de L’Alpe d’Huez, c’est le constructeur isérois Poma qui a remporté l’appel d’offre. Cet appareil flambant neuf dispose d’un débit de 3000 personnes par heure afin de supprimer toute file d’attente après avoir emprunté la piste de la Sarenne.


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Situation des deux générations de télésiège du Chalvet ainsi que de la piste des Campanules et de la Sarenne sur une vue aérienne IGN.


Du fait des complications administratives, le projet prend du retard et les travaux ne débutent qu’en août 2021. Les prémices du génie civil démarrent dans la deuxième moitié de ce mois. Les terrassements en gare aval et amont, ainsi qu’à l’emplacement de certains pylônes sont ensuite réalisés. Deux équipes sont alors à pied d’œuvrent afin de livrer le chantier dans les temps. Après le coulage des massifs des ouvrages de ligne et des gares, une équipe s’occupe du montage de la gare aval tandis que l’autre des têtes de pylône avant leur héliportage. Ce dernier a eu lieu au début du mois d’octobre 2021 pour la mise en place des futs, des têtes ainsi que des balanciers d’une grande partie des pylônes. Certains ont cependant été montés ensuite. Les travaux en gare aval ont alors progressé plus vite qu’en gare amont. Ci-dessous, quelques photos des travaux en l’état du 16 octobre 2021 :


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Vue générale en plongée sur l’ampleur des travaux en gare aval. Le chalet technique, en cours de construction est visible sur la gauche.

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La face droite de la gare aval avec son bardage bois posé et le nom de l’installation inscrit.

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Vue sous la gare avec sa sous-face alors encore non posée. La poulie retour-tension du câble est alors bien visible en jaune. On remarque également le vérin assurant la tension dynamique du câble.

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Vue sur le contour et les pneus des voies de cheminement permettant de mettre en mouvement les véhicules lors de leur circulation en gare. En jaune, on peut voir l’aiguillage qui permettra notamment de cycler ou décycler la nacelle de service.

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Le massif du premier pylône de la ligne et les tiges filetées qui en ressortent. C’est sur celles-ci que le fut de l’ouvrage sera installé.

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Gros plan sur les pylônes 2 à 4 vus depuis les environs de la gare aval. Ces pylônes sont alors totalement montés, avec leurs futs, potences et balanciers.

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Le milieu de la ligne, des ouvrages 3 à 8 vus depuis le chemin menant à la gare aval.

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Le pylône 5 dont le fut et la potence sont assemblés mais avec les balanciers côté retour manquants.

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Le pylône 10 et la fin de la ligne. Sur la gauche, on peut voir l’installation que le télésiège débrayable du Chalvet remplace.

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Les futs des pylônes alors encore non complets entreposés en attendant leur montage. Encore enneigé, le Glacier de la Girose est visible à l’arrière-plan.

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La tête du pylône 15 en cours d’assemblage.

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Les travaux ne sont qu’à leurs débuts en gare amont avec les étapes de génie civil. Les deux massifs de la gare sont alors coulés avec de gauche à droite, le massif arrière qui supportera directement la structure et celui avant qui la supportera via un fut métallique.

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Vue sur les fondations du chalet technique depuis la gare amont.


A la deuxième moitié du mois d’octobre et durant le mois de novembre, le montage de la gare aval se poursuit tandis que celui de la gare amont débute. Début novembre, les deux gares sont finies d’être montées tout comme l’ensemble des pylônes. Le déroulage du câble est alors réalisé puis épissuré afin d’en réaliser une boucle. Les dernières finitions sont réalisées tout au long du mois de novembre puis les tests de l’appareil qui se poursuivent au mois de décembre 2021 avant l’obtention des autorisations nécessaires pour l’exploitation et l’ouverture au public.

En raison des délais pour la réalisation des travaux, l’exploitant préfère ne pas prendre de risque en démontant dès l’été l’ancien télésiège. Ainsi, il s’assure de pouvoir l’ouvrir en début de saison si le nouvel appareil n’était pas terminé. C’est effectivement ce qu’il s’est produit, devant ouvrir le 18 décembre 2021, le télésiège débrayable a ouvert quelques jours plus tard, accusant ainsi moins d’une semaine de retard. Le démontage de l’ancien appareil n’est entrepris qu’au mois de février après s’être assuré du parfait fonctionnement du nouveau téléporté. Ce démontage tardif s’est aussi vu justifié par quelques problèmes rencontrés en début de saison sur le nouveau télésiège. Son prédécesseur était alors opérationnel dans ces situations. Le temps nécessaire pour la mise en service du nouvel appareil en vue de la date de début des travaux demeure néanmoins une réussite.

Pour plus d’informations, lien vers le sujet dédié à la construction du télésiège débrayable du Chalvet : Construction TSD6 du Chalvet

 
Rôles et situation du télésiège du Chalvet - Les caractéristiques de l'installation
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Rôles et situation du télésiège du Chalvet

Le rôle principal du télésiège débrayable du Chalvet est de permettre aux skieurs ayant emprunté la mythique piste noire de la Sarenne de regagner L’Alpe d’Huez. En effet, cette piste part du Pic Blanc, sommet du domaine skiable à 3323 mètres d’altitude, parcourt les pentes de l’ancien Glacier de Sarenne avant de parvenir au fond des Gorges éponymes. Il faut alors pouvoir ensuite remonter sur la station iséroise. A l’arrivée du télésiège du Chalvet, il est ainsi possible de parvenir au front de neige des Bergers et de remonter sur le domaine de L’Alpe d’Huez notamment via le téléporté des Marmottes 1. La gare aval du télésiège du Chalvet étant située plus amont dans les Gorges de Sarenne, que la station intermédiaire du télésiège Alpauris, il constitue l’appareil de prédilection pour le retour sur L’Alpe d’Huez après avoir dévalé la fameuse piste noire. En effet, la fin de la piste de la Sarenne est un chemin avec une pente très faible et donc peu agréable à skier. La gare aval du télésiège du Chalvet est la première que les skieurs croisent après avoir descendu la piste de la Sarenne et est donc celle où les skieurs préfèrent se rendre.
Enfin, cet appareil permet également l’accès ou le retour sur L’Alpe d’Huez depuis Auris-en-Oisans en étant également accessible depuis cette dernière via la piste bleue du Gua sur la Montagne de l’Homme. Ce rôle est cependant très secondaire car le télésiège d’Alpauris demeure l’appareil majeur de liaison entre les stations de L’Alpe d’Huez et d’Auris-en-Oisans.

Le télésiège du Chalvet dessert principalement et directement une piste :

  • Les Campanules, une piste rouge permettant de rejoindre L’Alpe d’Huez après avoir emprunté la piste noire de la Sarenne. Elle est large et relativement pentue dans sa première partie avant de rejoindre les prairies en pentes douces des Bergers vers le front de neige de la station en rejoignant la piste du Loup Blanc. Cette piste est équipée d’enneigeurs.


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La situation du télésiège du Chalvet par rapport à l’ensemble du domaine skiable Alpe d’Huez Grand Domaine Ski.

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Gros plan sur les Gorges de Sarenne entre le secteur de L’Alpe d’Huez et d’Auris-en-Oisans et la piste desservie par le télésiège du Chalvet.


Les caractéristiques de l’installation

Caractéristiques administratives

  • TSD – Télésiège à attache débrayable : Chalvet
  • Exploitant : SATA (Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez)
  • Constructeur : Poma
  • Maître d’œuvre : ERIC
  • Montant de l’investissement : 7 500 000 €
  • Année de construction : 2021
Caractéristiques d’exploitation

  • Saison d'exploitation : Hiver
  • Capacité des sièges : 6 places
  • Débit maximal théorique à la montée : 3000 p/h
  • Débit maximal théorique à la descente : 0 p/h
  • Vitesse d'exploitation maximale théorique : 5.5 m/s
  • Sens de montée : Droite
  • Tapis de positionnement : Non
  • Type d’embarquement : Dans le sens de la ligne

Caractéristiques géométriques

  • Altitude aval : 1638 m
  • Altitude amont : 2223 m
  • Dénivelée : 585 m
  • Longueur développée : 1570 m
  • Longueur horizontale : 1463 m
  • Portée maximale : 233.8 m
  • Survol maximal : 23 m
  • Pente maximale : 86.9 %
  • Pente moyenne : 39.99 %
  • Temps de trajet : Environ 4 min 46 s
Caractéristiques des gares

  • Type d'appareil : Multix
  • Emplacement motrice : Amont
  • Type de motorisation : Courant Continu
  • Puissance développée : 2x500 kW
  • Emplacement tension : Aval
  • Type de tension : Hydraulique
  • Nombre de vérin : 1
  • Tension nominale : 16 100 daN
  • Pression nominale : 125.5 bar
Caractéristiques de la ligne

  • Nombre de pylônes : 16
  • Type de siège : LPA
  • Nombre de sièges : 86
  • Année d’origine des sièges : 2021
  • Dispositif d'accouplement : Pince débrayable LPA
Caractéristiques du câble

  • Année de fabrication : 2021
  • Diamètre : 50 mm
  • Fabricant : Arcelor Mittal
  • Composition : 6x26 fils

 
La gare aval
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

La gare aval

La gare aval du télésiège du Chalvet est implantée à 1638 mètres d’altitude à la croisée des Gorges de Sarenne, entre L’Alpe d’Huez et Auris-en-Oisans au fond duquel coule le ruisseau de La Sarenne, ainsi que de la Combe Chave sur le versant nord de ces gorges. La gare aval se situe ainsi à proximité de l’intersection entre la piste bleue du Gua en provenance d’Auris-en-Oisans et la fin de la piste noire de la Sarenne. Elle est accessible depuis cette piste noire via un chemin tandis qu’il faut emprunter un pont permettant d’enjamber le ruisseau de la Sarenne puis ce chemin pour les skieurs en provenance de cette piste bleue. Ce pont assure le croisement des flux de skieurs en provenance de la piste de la Sarenne et souhaitant poursuivre vers Auris-en-Oisans et ceux en provenance du domaine de cette station et souhaitant rejoindre L’Alpe d’Huez via le télésiège du Chalvet.

La station aval de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte une couverture constituée d’un bardage bois et de vitrages. Les faces de la gare abordent le nom de l’installation, le logo du constructeur et le logo de la station avec la mention de la marque label de qualité AEON de la SATA, exploitant du domaine skiable. Ainsi, l’esthétique de la gare est du même style que celle des installations récentes construites à L’Alpe d’Huez comme le téléporté mixte des Marmottes 1.
Il s’agit de la station tension de l’installation. L’effort de tension sur le câble est appliqué à l’aide d’un vérin hydraulique développant une force de 16 100 daN. Afin que la tension en gare soit constante quelles que soient les variations de charge sur la ligne, l’ensemble de la gare est placé sur un chariot appelé lorry, coulissant par rapport à la structure fixe du massif de la gare.


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La gare aval dans son environnement depuis le chemin de liaison en provenance de la fin de la piste noire de la Sarenne

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Vue reculée depuis la fin de ce chemin.

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Vue générale sur la gare aval, en bas de la Combe Chave.

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Vue de trois-quarts.

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Vue de face sur l’arrière de la gare aval

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Vue de trois-quarts sur l’arrière de la gare mais depuis le côté opposé.

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Vue de trois-quarts en gros plan.

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La nacelle de maintenance est entreposée sur un rail partant de la face arrière de la gare.

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La file d’attente.

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Le panneau d’information de la remontée mécanique.

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Autre vue sur la nacelle de maintenance et la zone de maintenance à l’arrière de la gare depuis la file d’attente.

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La face arrière de la gare avec le logo de la station, le nom de l’appareil et le logo du constructeur.

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Les portillons de cadencement.

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La zone d’embarquement.

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Vue sur un siège juste avant qu’il n’arrive dans le contour depuis la zone d’embarquement.

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Dans le lanceur, c’est parti !

 
La ligne
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022 et mise à jour le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

La ligne

La ligne du télésiège du Chalvet parcourt 1570 mètres de longueur pour 585 mètres de dénivelée afin de rallier l’altitude de 2223 mètres, en bas de la Combe Charbonnière.

Dans un premier temps, le pylône 1 permet à la ligne de sortir du replat en bas de la Combe Chave en imprimant une forte pente afin de la gravir. Cette importante montée se poursuit jusqu’au pylône 3. Cet ouvrage ainsi que le suivant redressent la ligne dont la pente devient plus faible et ce jusqu’au pylône 7. Durant ces portées, le profil du télésiège est régulier. C’est entre les pylônes 4 et 5 que l’appareil survole la route de la Sarenne menant au col éponyme. Du septième au huitième ouvrage de la ligne, la pente du téléporté est quasi-horizontale. Ensuite, le télésiège entreprend une légère descente jusqu’au pylône 9 avant que ce dernier permette à la ligne de remonter de nouveau faiblement. Après, le pylône 10 imprime une nouvelle montée importante à la ligne. C’est juste après cet ouvrage que le télésiège survole la fin de la deuxième partie de la piste noire de la Combe Charbonnière. L’abrupte montée suivant le pylône 10 s’accentue d’autant plus après le passage du pylône 12 mais pendant un court instant. En effet, l’enchainement des pylônes 13, 14, 15 et 16 implantés les uns à la suite des autres permettent de rétablir la ligne à l’horizontale avant l’entrée en gare amont.

Cette installation comporte 16 pylônes tubulaires dont 3 compressions [C], 11 supports [S] et 2 supports-compressions [SC] équipés ainsi :

  • P1 : 16C/16C
  • P2 : 4SC/4SC
  • P3 : 8S/8S
  • P4 : 8S/6S
  • P5 : 8S/6S
  • P6 : 8S/8S
  • P7 : 10S/10S
  • P8 : 10S/8S
  • P9 : 4SC/4SC
  • P10 : 12C/10C
  • P11 : 6S/4S
  • P12 : 8C/8C
  • P13 : 6S/4S
  • P14 : 12S/10S
  • P15 : 12S/10S
  • P16 : 12S/12S


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Vue sur le début de la ligne depuis la droite de la gare aval.

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Vue sur le début de la ligne mais depuis le côté opposé.

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La tête du pylône 1 et ses seize galets compressions sur chaque brin de câble. En avant sur la ligne !

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La portée vers le pylône 2.

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Vue arrière sur le pylône 1 et la gare aval. Derrière la gare, on distingue le fond des Gorges de Sarenne dans lequel coule le ruisseau du même nom.

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Le P2.

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La tête du pylône 2 et ses balanciers supports-compressions.

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La portée vers le pylône 3.

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Vue arrière sur le début de la ligne. On se rend alors compte de l’importance de la pente de la ligne en ses débuts.

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Le P3.

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La tête du pylône 3 avec ses 8 galets supports sur chaque brin de câble.

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La portée vers le pylône 4. La pente de la ligne est alors désormais plus faible.

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Le P4.

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La portée vers le pylône 5. Le télésiège va alors survoler la route menant au Col de Sarenne, notamment empruntée l’été par les cyclistes et l’hiver par les piétons en raquette.

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Le P5.

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La portée vers le pylône 6.

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Vue arrière sur la partie de la ligne avec la pente la plus légère. La route de Sarenne enneigée est visible juste avant le pylône 5. A l’arrière-plan, au centre, on peut voir le Col de Cluy culminant à 1796 mètres d’altitude, séparant les pentes de la Croix de Cassini à gauche (non visible sur l’image) et de la Montagne de l’Homme culminant à 2176 mètres d’altitude avec le sommet du Signal éponyme. Au fond, derrière le Col de Cluy, la majestueuse Roche de la Muzelle, culminant à 3465 mètres d’altitude est visible.

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Le P6.

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La portée vers le pylône 7.

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Le P7.

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La portée vers le pylône 8.

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Le P8.

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La tête du pylône 8 avec respectivement dix galets sur le brin montant et huit sur le brin descendant.

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La portée vers le pylône 9. La ligne descend alors légèrement.

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Le P9.

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La tête du pylône 9 avec ses balanciers supports-compressions.

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La portée vers le pylône 10. La ligne remonte alors légèrement.

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Vue sur la gauche du télésiège débrayable du Chalvet et la ligne de son prédécesseur alors qu’il n’avait pas encore été démonté. A l’arrière-plan, sur la gauche, on peut voir la station de L’Alpe d’Huez et la montagne du Signal de La Grande Sure culminant à 2114 mètres d’altitude.

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Le P10. C’est juste après cet ouvrage que la ligne survole la fin de la piste noire de la Combe Charbonnière ralliant les pentes douces des Bergers. La deuxième partie de la piste étant fermée le jour des prises de vues, ses piquets n’étaient pas présents.

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Les balanciers compressions du pylône 10 permettant d’imprimer de nouveau une pente importante à la ligne.

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La portée vers le pylône 11.

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Le P11.

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La portée vers le pylône 12. La montée est abrupte sur des éperons rocheux.

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Le P12. Les lignes du télésiège débrayable et de son prédécesseur fixe se rapprochent alors peu à peu.

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La tête du pylône 12 avec ses huit galets compressions sur chaque brin de câble. Il permet d’accroitre davantage la pente de la ligne, qui était alors déjà importante.

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La tête du pylône 13 avec respectivement six et quatre galets supports sur le brin montant et descendant. Sur la gauche, on peut voir les derniers pylônes de la ligne de l’ancien télésiège fixe du Chalvet.

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La tête du pylône 14 avec respectivement douze et dix galets supports sur le brin montant et descendant.

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La tête du pylône 15 avec respectivement douze et dix galets supports sur le brin montant et descendant.

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La tête du pylône 16 avec ses douze galets supports sur chaque brin de câble.

 
La gare amont
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022 et mise à jour le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

La gare amont


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L’arrivée en gare amont, au niveau du ralentisseur.


La gare amont du télésiège du Chalvet est implantée à 2223 mètres d’altitude, en bas de la Combe Charbonnière et en contrebas du Rocher de La Balme.

La station amont de ce téléporté est de type Multix. Elle adopte la même couverture que la gare aval, constituée d’un bardage bois et de vitrages.
Il s’agit de la station motrice de l’installation. Le câble est mis en mouvement via deux moteurs à courant continu développant chacun une puissance de 500 kW. En effet, le choix s’est porté sur une motorisation à courant continu car l’appareil ayant été commandé avec un délai très court, il n’y avait alors pas de modèle Direct Drive correspondant au cahier des charges disponible dans les temps impartis.


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Gros plan sur la gare amont du télésiège débrayable du Chalvet et les derniers pylônes de la ligne depuis la piste rouge des Campanules.

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Vue générale sur la gare amont depuis le départ de la piste rouge des Campanules. Sur la droite, on peut voir, la gare amont de l’ancien télésiège fixe du Chalvet, alors non démontée.

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Vue de trois-quarts.

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Vue de trois-quarts mais depuis le côté opposé sous un magnifique soleil de janvier.

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Vue de côté depuis le départ du chemin menant à la deuxième partie de la piste noire de la Combe Charbonnière. Ce chemin permet également comme c’était le cas le jour des prises de vues, de remonter à pied jusqu’à la gare amont du télésiège du Chalvet puis de regagner L’Alpe d’Huez via la piste rouge des Campanules lorsque la deuxième partie de cette piste noire est fermée mais que sa première partie est praticable.

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La gare amont et les derniers pylônes de la ligne depuis le début de ce chemin.

 
Véhicules et pinces
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Véhicules et pinces

Le télésiège débrayable du Chalvet est équipé de 89 sièges six places LPA issus de la gamme commune à Poma et Leitner au sein du groupe HTI. Les sièges sont bicolores, une place sur deux est orange ou noire afin de faciliter le positionnement des skieurs lors de l’embarquement. Des repose-pieds individuels sont placés sur chaque siège. Ainsi, ces dispositifs se situent entre les jambes des skieurs, permettant d’éviter que les jeunes enfants ne tombent des sièges. Les véhicules sont reliés au câble par l’intermédiaire d’une pince débrayable LPA issue de la même gamme.


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Croisement de deux sièges avec le massif de Taillefer à l’arrière-plan

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Gros plan sur un siège vide.

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Gros plan sur un siège occupé.

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Vue sur un siège descendant depuis un siège montant sur la ligne. Les repose-pieds individuels sont bien visibles.

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Vue sur une pince et sa suspente permettant de la relier à l’arceau du siège.

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Gros plan sur une pince débrayable LPA.

 
L'appareil, vu depuis les pistes
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

L'appareil, vu depuis les pistes


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Vue sur les quatre derniers pylônes de la ligne permettant de la rétablir à l’horizontal avant l’entrée en gare amont.

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Autre vue sur ces ouvrages et la deuxième partie de la ligne depuis le début du chemin permettant de rallier la deuxième partie de la piste noire de la Combe Charbonnière. A l’arrière-plan, on peut voir le sommet du Signal de l’Homme culminant à 2176 mètres d’altitude sur le domaine d’Auris-en-Oisans. Plus au fond, les montagnes du massif des Ecrins sont visibles et notamment Le Rochail culminant à 3022 mètres d’altitude juste derrière la Montagne de l’Homme.

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Vue sur la gare amont et les cinq derniers pylônes de la ligne depuis la deuxième partie de la Combe Charbonnière.

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Magnifique vue sur l’Oisans et panorama sur les sommets du massif des Ecrins depuis la deuxième partie de la piste noire de la Combe Charbonnière.

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Impressionnante vue en contre plongée sur les cinq derniers ouvrages de la ligne, implantés sur des rochers, depuis la piste noire de la Combe Charbonnière.

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Le début de l’importante montée finale vu depuis cette piste noire. Derrière la Montagne de l’Homme, Le Rochail est visible.

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Vue sur pylônes 11 et 12 depuis cette même piste.

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La fin de la ligne et sa montée abrupte afin de gravir les rochers en dessous de la gare amont.

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Vue en contre plongée sur le pylône 11 et les portées suivantes menant jusqu’à la gare amont depuis la piste noire de la Combe Charbonnière.

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Le pylône 10 permettant d’imprimer la dernière montée très pentue à la ligne après la partie médiane de la ligne où la pente est légère.

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Vue sur ce même ouvrage mais depuis le côté opposé. Légèrement à droite du centre, au fond, on distingue le Glacier de la Girose.

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Vue sur le milieu de la ligne. Sur la gauche, à l’arrière-plan, on peut voir le Glacier de Mont de Lans sur lequel évolue le domaine d’altitude des Deux Alpes à plus de 3200 mètres d’altitude.

 
Conclusion - Crédits et remerciements
Auteur de cette partie : Bovinant
Section écrite le 17/04/2022
(Mise en cache le 18/04/2022)

Conclusion

Le projet de remplacement du télésiège fixe deux places du Chalvet a vu le jour en 2014 à la suite de l’équipement en neige de culture de la mythique et longue piste noire de la Sarenne. En effet, cet investissement a permis de considérablement accroitre l’ouverture de cette piste qui subissait auparavant d’importants manques d’enneigement en raison de son exposition sud. Le télésiège construit en 1980 a alors vu sa fréquentation augmenter de manière significative et il devenait inadapté. Cependant, en raison de complications administratives notamment pour mettre en place un projet avec des études environnementales validées, sa concrétisation est repoussée en 2021. C’est ainsi que Poma réalise le télésiège débrayable six places du Chalvet afin de remplacer l’ancien appareil fixe deux places. Le chantier ayant débuté seulement en août, l’ouverture du nouvel appareil n’a été permise que fin décembre et définitivement qu’en janvier. L’ancien appareil n’a été démonté qu’en février afin de prendre le relais lorsque le nouveau n’était pas opérationnel.
Le nouveau télésiège débrayable six places du Chalvet avec son débit de 3000 personnes par heure a permis de considérablement améliorer le retour sur L’Alpe d’Huez après avoir dévalé la piste noire de la Sarenne. Ainsi, l’attente est faible à son départ. De plus, il est rapide et confortable et répond donc parfaitement à son rôle.


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La gare amont et les derniers pylônes de la ligne du télésiège débrayable six places du Chalvet.


Crédits et remerciements

Je tiens à remercier valcelouis pour sa mise à disposition de ses photos de la construction du télésiège débrayable six places du Chalvet.

Photographies : Bovinant
Date des prises de vues : 23 janvier 2022
Photographies du chantier : valcelouis
Graphisme et bannière : Bovinant
Texte : Bovinant



2022 - Bovinant - www.remontees-mecaniques.net



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