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TSD6 du Solert
Val Cenis (Haute Maurienne Vanoise)
Poma
Description rapide :
Le télésiège du Solert constitue un axe vital au sein du secteur de Lanslevillard : il permet d'accéder au télésiège menant au sommet du domaine skiable mais également de répartir les skieurs sur tous les secteurs notamment après avoir pris la télécabine du Vieux Moulin.
Année de construction : 2000
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Le télésiège du Solert constitue un axe vital au sein du secteur de Lanslevillard : il permet d'accéder au télésiège menant au sommet du domaine skiable mais également de répartir les skieurs sur tous les secteurs notamment après avoir pris la télécabine du Vieux Moulin.
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Auteur de cette partie : valcelouis
Section écrite le 28/06/2020 et mise à jour le 11/09/2020
(Mise en cache le 26/04/2021)
TSD6 du Solert – Val Cenis
Poma – 2000
Poma – 2000
Au sommaire de ce reportage :
1 → Bienvenue à Val Cenis !
2 → Historique
3 → Situation sur le domaine skiable
4 → Infrastructures et ligne
5 → Conclusion
1 → Bienvenue à Val Cenis !
Val Cenis est une station de ski alpin située dans la vallée de Haute-Maurienne en Savoie (73). Ce domaine est constitué à la base de deux villages : Lanslebourg qui est le chef-lieu du canton et Lanslevillard. Ils sont distants d’à peu près 2 kilomètres et au milieu se trouve un hameau qui s’agrandit d’années en années et qui s’appelle Val Cenis les Champs. Depuis 2008, un troisième village, toujours dans la vallée de la Haute-Maurienne mais en dessous de Lanslebourg, s’est attaché au domaine de Val Cenis grâce à une chaîne de remontées mécaniques et de pistes : il s’agit de Termignon-la-Vanoise. Le point culminant du domaine est la Met à 2800 mètres d’altitude et à 2100 mètres se trouve le col du Mont Cenis et son lac, très fréquentés en été grâce à une route, la D1006, qui y monte depuis Lanslebourg.
Côté remontées mécaniques, le domaine dispose de 28 remontées mécaniques desservant 125 kilomètres de pistes.
^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo ^^
2 → Historique
Sans investissement depuis 1984, le domaine skiable de Val Cenis s’essouffle peu à peu au fil des ans, emprisonné dans d’éternels bouchons qui n’ont été que déplacés respectivement avec la construction de la télécabine du Vieux Moulin en 1983 et du télésiège des Perdrix Blanches en 1984. Ne permettant que de doubler les appareils construits avant les années 1980, une forêt de pylônes éparpillés sur la partie haute du domaine skiable s’est constituée ; telle est l’image du domaine skiable à la veille du second millénaire. Afin de remédier à ce véritable fléau tant pour les skieurs que pour l’environnement, décision est prise que pour l’été 2000, Solert sera un unique appareil à grand débit et au confort jusque-là inégalé sur le domaine skiable ! La demande était claire pour la nouvelle remontée : débit et confort car les deux anciennes remontées n’étaient ni confortables avec des départs très violents, ni suffisants pour remonter le flot de skieurs venant des pistes d’altitude, de la télécabine du Vieux Moulin et du télésiège de la Berche aujourd’hui démonté.
Le téléski du Solert, construit en 1968, a fait partie d’un des grands plans de développement et d’agrandissement du domaine skiable de Lanslevillard, et a inauguré un tout nouveau secteur avec son voisin le téléski de la Tomba construit la même année ; ces deux téléskis étant accessibles avec le télésiège de la Berche. Son départ n’était atteignable qu’avec les téléskis de la Tomba ou de la Féma, et son arrivée était située sur la bosse du Solert à l’endroit que nous connaissons aujourd’hui. Voici les caractéristiques techniques de cet appareil défunt depuis 2000 :
TKD du SOLERT
Type d'installation : Téléski débrayable 1 place
Constructeur : Montaz-Mautino
Année de construction : 1968
Débit : 600 p/h
Vitesse d'exploitation : 3,5 m/s
Dénivelé : 368 m
Longueur développée : 1024 m
Voici un cliché de cette ancienne installation :
La gare aval de l'ancien téléski du Solert (© www.ski-valcenis.net).
Le télésiège des Perdrix Blanches, construit en 1984 par Montaz-Mautino, était le dernier investissement notable sur le domaine skiable. Il a été construit dans la suite de la télécabine du Vieux Moulin construite un an plus tôt dans l’optique de doubler les téléskis du Solert et de la Tomba. Son départ était situé à côté de celui du téléski de la Féma, et son arrivée entre celle du téléski du Solert et le départ du télésiège de la Met. Voici les caractéristiques techniques de cet appareil défunt depuis 2000 :
TSF2 des PERDRIX BLANCHES
Type d'installation : Télésiège fixe 2 places
Constructeur : Montaz-Mautino
Année de construction : 1984
Débit : 1200 p/h
Vitesse d'exploitation : 2,5 m/s
Dénivelé : 455 m
Longueur développée : 1340 m
La ligne de l'ancien télésiège des Perdrix Blanches (© www.ski-valcenis.net).
La gare amont de l'ancien télésiège des Perdrix Blanches (© www.ski-valcenis.net).
La décision est prise de faire partir le télésiège non loin de l’arrivée de la télécabine du Vieux Moulin afin de profiter d’un accès direct et pratique depuis cette dernière et de le faire arriver au même endroit que l’ancienne arrivée du téléski du Solert, c’est-à-dire à la bosse éponyme. Du point de vue des démontages, le télésiège des Perdrix Blanches, alors seulement âgé d’une quinzaine d’années, est démonté proprement de son emplacement et est remonté sur la toute gauche du domaine skiable dans un endroit totalement inédit où il prendra le nom de Plan Cardinal. Le téléski du Solert, devenu totalement inutile, est démonté et ferraillé. Enfin, les téléskis Féma et Tomba sont conservés mais ce dernier sera supprimé en 2008, l’année suivant le démontage du télésiège de la Berche, à cause de sa difficulté d’accès. Aujourd’hui, le télésiège de la Met dans sa version de 2004, n’est accessible uniquement par le télésiège du Solert dont il dépend désormais depuis 2008.
Actuellement, ce télésiège fait partie de la colonne vertébrale du domaine skiable de Lanslevillard avec la télécabine du Vieux Moulin et le télésiège de la Met. C’est ainsi que le choix d’un télésiège débrayable 6 places, le premier du type dans la vallée, a été réalisé afin notamment de pallier les problèmes de débit et de confort qui manquaient cruellement sur le domaine. Pour ce qui est du choix du constructeur, l’exploitant a choisi l’entreprise française Poma qui a livré un de ses tous premiers télésièges issus de la gamme 21, gamme lancée à l’occasion de l’entrée dans le second millénaire. Cette gamme utilise la technologie des pinces Oméga T, développées depuis 1996.
La configuration de ce télésiège n’est pas banale : la station aval est motrice et tension tandis que la station amont est retour fixe. Les gares, alors en première année de commercialisation, sont du type Satellit avec des couvertures en tôles blanches afin de se fondre au mieux dans l’environnement extérieur ; les sous-faces sont, pour la première fois dans le domaine des remontées mécaniques, bardées de bois. Le débit est à l’heure actuelle de 2400 personne par heure mais le télésiège a été dimensionné pour fonctionner avec 8 sièges de plus pour porter le débit à 2700 personnes par heure. Pour l’instant, l’exploitant n’a pas jugé nécessaire cette augmentation de débit malgré l’affluence qui peut y être importante. Ce télésiège, victime de son succès prévisible, reste chargé toute la journée lors des vacances scolaires.
Le matin, le télésiège a été conçu de manière à être démarré en mode télécommande, c’est-à-dire sans personnel d’exploitation en gare amont. Une caméra où l’image est retransmise en gare aval permet de veiller si tout se passe bien en gare amont ; cette caméra permet de remplacer l’agent d’exploitation pendant sa la montée par le télésiège.
3 → Situation sur le domaine skiable
Le télésiège du Solert dessert un large panel des pistes de différentes difficultés, ces dernières étant majoritairement situées en dehors de la forêt :
- la piste bleue « Familiale » qui permet de rejoindre le téléski de la Féma et la longue piste de l’Escargot. Elle permet, en outre, de rejoindre le télésiège de la Met.
- la piste rouge « Michèle Jacot du Solert » qui retourne en bas du télésiège.
- la piste rouge « Solert » qui se dirige vers le secteur de l’Arcelle et le télésiège du Plan Cardinal.
Et voici la représentation du plan des pistes :
Plan Atelier Pierre Novat.
4 → Infrastructures et ligne
Caractéristiques techniques
Caractéristiques administratives
TSD - Télésiège à pinces débrayables : SOLERT
Maître d’œuvre : DCSA
Maître d’ouvrage : SIVOM de Val Cenis
Exploitant : SEM du Mont-Cenis (SE2MC)
Installation électrique : SEMER / SEIREL Automatismes
Constructeur : Poma
Année de construction : 2000
Mise en service : 15 décembre 2000
Montant de l'investissement : 3 400 000 €
Caractéristiques d’exploitation
Saison d'exploitation : Hiver et Eté
Capacité : 6 personnes
Débit à la montée : 2400 personnes/heure (2700 personnes/heure à terme)
Débit à la descente : 600 personnes/heure (675 personnes/heure à terme)
Vitesse d'exploitation : 5 m/s
Tapis de positionnement : Non
Caractéristiques géométriques
Altitude gare aval : 2050 m
Altitude gare amont : 2533 m
Dénivelé : 483 m
Longueur développée : 1321 m
Longueur horizontale : 1229 m
Pente maximale : 45 %
Temps de trajet : 4 min 04 sec
Caractéristiques techniques
Type de gare aval : Satellit
Emplacement gare motrice : Aval
Type de motorisation : Électrique
Puissance développée : 612 kW
Emplacement gare de tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Nombre de vérin : 1
Tension nominale : 330 000 daN
Pression nominale : 188 bars
Diamètre de poulie motrice-tension : 4400 mm
Type de gare amont : Satellit
Diamètre de poulie retour : 4900 mm
Sens de montée : Droite
Type d'embarquement : Perpendiculairement à la ligne
Nombre de pylônes : 16
Type de véhicules : Sièges Confort 6
Dispositifs d'accouplement : Pinces débrayables Oméga T
Nombre de véhicules : 61
Caractéristiques du câble
Fabricant du câble : Trefileurope
Date de pose : 2014
Diamètre du câble : 42 mm
Type de câblage : Lang
Composition : 6×26 fils
La gare aval
La gare aval est située en contrebas du carrefour des pistes dit de la Féma, à quelques mètres de l’arrivée de la télécabine du Vieux Moulin. Du fait de la position reculée de la gare le plus possible pour laisser de la place aux pistes, l’embarquement se fait dans le contour, obligeant la file d’attente à se coller le long du télésiège.
La gare aval fournie par Poma est l’une des premières du type Satellit possédant une innovation de l’année 2000 : le bardage en bois de la sous-face. Les parts-belles sont plus classiquement réalisées en tôles de couleur blanches sur lesquelles viennent s’ajouter en sérigraphie rose le nom de la station ainsi que celui du télésiège. Les tympans avant et arrière sont constitués de vitres en plexiglass et de montants métalliques.
L’appareil étant très fréquenté, l’exploitant a procédé à l’installation d’un système de détection du positionnement du garde-corps en sortie de gare qui fait retentir une sonnerie s’il n’est pas fermé. Un panneau à LED complète pour plus d’informations et de sensibilisation. Également, Poma a fourni des portillons de cadencement résistants aux appuis des skieurs pour plus de sécurité sur la plateforme d’embarquement.
La gare aval vue depuis la fin de la piste de la Michèle Jacot du Solert.
La gare aval vue de devant.
Vue globale de la zone d’implantation de la gare aval.
La gare aval vue depuis le début de la piste de la Michèle Jacot de la Berche.
Le lanceur.
Accès à la file d’attente.
La file d’attente le long du ralentisseur.
La gare aval vue dans son ensemble.
Détail sur la trompette d'entrée des pinces.
La zone d'embarquement.
Les portillons de cadencement.
Le tableau de marche du moteur thermique.
Côté technique, la gare est motrice tension. La partie motrice est très classique pour du Poma avec un moteur électrique ABB de 612 kW, un réducteur Poma Kissling PK350 et un moteur thermique de secours lié au réducteur par l’intermédiaire d’un coupleur. La tension est effectuée grâce à un vérin hydraulique situé vers l’arrière de la gare et agissant sur le lorry sur lequel est monté le treuil ainsi que la poulie motrice. Le vérin est piloté par une centrale de tension placée proche du contour.
Le convoyage des sièges est réalisé classiquement par des poutres dotées de pneus qui sont mis en mouvement grâce à deux prises de mouvement situées en entrée et sortie de gare.
A noter qu’un aiguillage est placé en fin de contour et permet d’extraire un véhicule des voies principales. Non-pourvu d’un rail de roulement, ce dernier est notamment utilisé pour la révision des pinces.
Vue générale de l'intérieur de la gare aval.
Le moteur électrique.
L’arbre rapide.
Le réducteur.
Le moteur thermique.
Le vérin de tension hydraulique.
La centrale de tension.
Passerelle le long du ralentisseur.
La plateforme à l'avant de la gare.
Passerelle le long du lanceur.
Vue du côté des voies.
Une partie du contour.
Détail sur les pneus.
La plateforme à l'arrière de la gare.
L’aiguillage.
La ligne
La ligne est relativement régulière tout au long de la montée hormis au niveau du huitième pylône où la montée est plus prononcée. Elle est assez soumise au vent puisqu’elle est située quasi-intégralement hors de la forêt.
Nous retrouvons une ligne classique avec des pylônes tubulaires.
De manière à ne pas gêner les pistes traversées en sortie de gare aval, deux pylônes compression consécutifs ont été installées afin d’élever rapidement la ligne.
A l’arrivée, deux pylônes supports ramènent la ligne horizontalement. Ils sont pourvus de tôles blanches placées par-dessus les fûts permettant de limiter les déformations thermiques.
Poma a équipé la ligne de 16 pylônes, dont 12 supports, 3 compressions et 1 support/compression comme ceci :
P1 : Compression
P2 : Compression
P3 : Support
P4 : Support
P5 : Support
P6 : Support
P7 :Support
P8 : Compression
P9 : Support
P10 : Support
P11 : Support/Compression
P12 : Support
P13 : Support
P14 : Support
P15 : Support
P16 : Support
Le début de la ligne vu depuis la gare aval.
Les P1 et P2 vus depuis le début de la piste de la Michèle Jacot de la Berche.
Sortie de gare.
P3 : Support.
Tête du P3.
Portée P3-P4.
P4 : Support.
Portée P4-P5.
P5 : Support.
Portée P5-P6.
P6 : Support.
Portée P6-P7.
P7 : Support.
P8 : Compression.
Tête du P8.
Portée P8-P9.
P9 : Support
P10 : Support.
Portée P10-P11.
P11 : Support / Compression.
Tête du P11.
P12 : Support
Portée P12-P13.
P13 : Support.
Portée P13-P14.
P14 : Support.
Portée P14-P15.
P15 et P16 : Supports.
Avant la gare amont.
Arrivée en gare amont.
La gare amont
La gare amont est la station retour de l’appareil. Elle est implantée sur la bosse du Solert, à peu près au même endroit que l’ancienne arrivée du téléski du Solert. La gare amont reprend le même schéma visuel que la gare aval, avec les parts-belles recouvertes de tôles blanches avec le nom et type de l’appareil ainsi que le logo de la station comme sérigraphie de couleur rose. Ainsi habillé, la gare se fond aisément dans le paysage hivernal.
Un rail de service est présent après le contour. Il est accessible via un aiguillage pour isoler un véhicule et stocker la nacelle de maintenance.
Non loin de la gare se situe un petit poste pour la sécurité des pistes, totalement indépendant du télésiège.
La gare amont vue de derrière.
La gare amont et la zone de débarquement.
Vue globale de la zone d’implantation de la gare amont.
La gare amont et la cabane d’exploitation.
La cabane d’exploitation.
La gare amont vue dans son ensemble.
La gare amont vue de profil.
La gare amont vue en contre-plongée.
Le tableau des commandes.
Techniquement, la gare n’est ni motrice ni tension : la poulie assure le simple retour du câble. Cependant, la poulie de retour est montée sur un lorry déplaçable de manière à régler durablement la tension du câble lors des différentes phases de sa vie : allongement, usure, etc.
Dans cette gare est présent le cadenceur de type +/- vite qui permet que les sièges soient espacés à l’identique tout au long de la ligne. Comme pour la plupart des appareils de ce constructeur, les pneus sont liés entre eux par des courroies dans le lanceur et le ralentisseur, et par des engrenages dans le contour.
Vue générale de l'intérieur de la gare amont.
Passerelle le long du lanceur.
La plateforme à l’arrière de la gare.
Passerelle le long du ralentisseur.
La plateforme à l’avant de la gare.
La poulie retour.
Le cadenceur.
Vue sur la came de débrayage en entrée de gare.
Les prises de mouvement d'un côté de la gare.
Détail sur les pneus.
Les véhicules et pinces
Les sièges et les pinces sont identiques à ceux de la gamme précédente, l’Oméga T. Les sièges sont donc des Confort 6 accueillant jusqu’à 6 personnes simultanément. Les pinces sont de type Oméga T.
Depuis 2014, des systèmes anti-sous-marinage de type U-block fabriqués par Poma ont été installés pour sécuriser les jeunes enfants et éviter qu’ils glissent sous le garde-corps.
En 2015, à cause d’une violente coulée de boue survenue lors de la grande inspection du télésiège, plusieurs pièces des sièges ont été emportées et rendues inutilisables comme certains arceaux, garde-corps et assises. De ce fait les sièges ont été en partie remis à neuf. A cette occasion, toutes les assises ont été changées avec désormais une alternance de rouge et de noir permettant de bien dissocier chaque place lors de l’embarquement.
Les pinces sont considérées comme auto-dégivrantes puisque le simple fait de comprimer les ressorts suffit à casser le givre.
Un siège sur le brin descendant vu en ligne.
Une pince sur le brin descendant vue depuis les pistes.
Une pince vue de dessous.
Capteur détectant la position du garde-corps.
Balise présente sur le garde-corps.
Panneau lumineux indiquant la position du garde-corps.
Le véhicule de maintenance.
Exploitation estivale
Le télésiège est ouvert en été tant pour les piétons que pour les VTT. Il est accessible en empruntant la télécabine du Vieux Moulin située en-dessous et également ouverte en été.
De nombreux chemins de randonnées et des pistes de VTT sont accessibles à l’arrivée.
La gare aval vue en été.
La ligne vue en été.
La gare amont vue en été.
Vues depuis les abords du télésiège…
Quelques photos de ce télésiège vu depuis les pistes qu’il dessert.
Le P11 vu depuis la piste de la Michèle Jacot du Solert.
La partie finale de la ligne vue depuis la piste de la Michèle Jacot du Solert.
Les P9 et P10 vus depuis la piste de la Michèle Jacot du Solert.
Les P7 et P8 vus depuis la piste de la Familiale.
La partie centrale de la ligne vue depuis la piste de la Familiale.
Le P5 vu depuis la piste de la Familiale.
Le P3 vu depuis la fin de la piste des Rhodos.
Le début de la ligne vu depuis le début de la piste de la Michèle Jacot de la Berche.
5 → Conclusion
Le télésiège du Solert a trouvé toute son utilité dès sa première année d’exploitation. Il permet désormais d’enchaîner des rotations sur des pistes variées tout en permettant d’extraire les skieurs venant de la télécabine du Vieux Moulin. Acheminant également les skieurs vers le télésiège de la Met, son utilité n’est aujourd’hui plus à démontrer puisque l’affluence peut s’y faire sentir aux heures de pointe en haute saison. Cependant, il fait largement oublier les files d’attentes aux anciens appareils aujourd’hui démontés et qui avaient le désavantage de créer une forêt de pylônes au-dessus de Lanslevillard. Actuellement, le passage à son débit définitif est souhaitable par l’ajout de huit sièges. Le premier télésiège débrayable 6 places de la Haute-Maurienne est donc un pari réussi !
Solert, un télésiège incontournable.
Je tiens à remercier Bovinant pour la mise à disposition de ses clichés ainsi que le personnel d’exploitation du télésiège pour son accueil et sa gentillesse.
Photos : valcelouis et Bovinant
Texte et mise en page : valcelouis
Date des photos : 23 février 2014, 15 février 2016, 21 juin 2018, 18 janvier 2019 et 27 juin 2020
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