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 TSF2 des Chattrix

Saint-Nicolas-de-Véroce (Arbois-Rochebrune - Évasion Mont Blanc)

Montaz Mautino

T2 HS
Description rapide :
Seconde porte d'accès au domaine skiable de Saint-Nicolas-de-Véroce partant du hameau des Chattrix et desservant également un vaste espace de ski propre.

Options techniques :
  • Motrice enterrée
Année de construction : 1982
Année de fin de service en : 2019

Remplacé par l'appareil suivant : Suivre la discussion sur le forum



 
Auteur de ce reportage : j'ib
Section écrite le 10/01/2018 et mise à jour le 13/02/2018
(Mise en cache le 13/02/2018)

Télésiège des Chattrix
Saint-Nicolas-de-Véroce (74)


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Bienvenue à Saint-Nicolas-de-Véroce

La station de sport d’hiver de Saint-Nicolas-de-Véroce est située dans le val Montjoie, au-dessus de Saint-Gervais-les-Bains dont elle partage le territoire communal, et en dessous des Contamines-Montjoie. Elle fait partie du domaine de l’Evasion Mont-Blanc, regroupant les stations de Megève, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Nicolas-de-Véroce, Les Contamines-Montjoie – Hauteluce et les Portes du Mont-Blanc (Megève – Jaillet / La Giettaz / Cordon / Combloux).

Les pistes de ski de Saint-Nicolas-de-Véroce se développent de 1100 mètres, gare aval du télésiège du Chef-Lieu au village, jusqu’à 2353 mètres d’altitude au sommet du Mont-Géroux et du télésiège du Mont-Joly. Toute la station est dominée par le Dôme (4304 mètres d’altitude) et l’Aiguille (3863 mètres d’altitude) du Goûter, l’Aiguille de Bionnassay (4052 mètres d’altitude) et le Mont-Joly (2353 mètres d’altitude).

Ce centre de ski est relié avec la station de Saint-Gervais-les-Bains, formant un ensemble de 51 pistes accessibles grâce à quelque 25 remontées mécaniques (parmi lesquelles 1 DMC, 1 télécabine et une dizaine de télésièges dont 5 débrayables). Enfin ces deux secteurs sont reliés au massif du Mont-d’Arbois sur la station de ski de Megève.

    Le Mont-Joly, secteur sommital du domaine skiable de Saint-Nicolas-de-Véroce
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L'aménagement de Saint-Nicolas-de-Véroce

Le premier équipement mécanique de Saint-Nicolas-de-Véroce remonte à 1955. Il s’agissait probablement d’un téléski de type B Poma, implanté à la sortie du village, aux Sénarts, situé après l’embranchement de la route du plateau de la Croix, en direction des Contamines. L'exploitation échoua à cause de trois hivers sans neige. Plusieurs moniteurs de ski reprirent une initiative au début des années 1960. Ils louèrent à la Société des Téléphériques du Massif du Mont Blanc (STMMB) de Charles Viard un fil-neige déplaçable, qu’ils implantèrent selon l’enneigement à la sortie du village ou au plateau de la Croix. Ce petit appareil permit de créer une saison de ski d’hiver, mais il ne permit pas au village de rivaliser avec l’équipement du Bettex qui attirait beaucoup plus de touristes.

Le véritable développement de la station remonta à 1965 sous l’impulsion d’un patron de presse parisien, Jean Lainé. Il séjournait régulièrement à Megève où il y possédait un chalet et découvrit les descentes à ski vers Saint-Nicolas. Le site était encore vierge de remontées mécaniques, mais il sentit le potentiel d’équipement de ce secteur. Jean Lainé présenta un premier projet d’équipement en 1966 au maire de Saint-Nicolas-de-Véroce, commune alors indépendante de Saint-Gervais-les-Bains. Le projet fut cependant retardé par le maire de Saint-Gervais, Maurice Martel, président de la Fédération Française de Ski, qui fit pression sur les moniteurs de Saint-Nicolas pour faire capoter le projet Lainé, et favoriser un projet concurrent monté par Charles Viard. Ce dernier n’aboutit pas non plus et la fréquentation du village continua à décliner en hiver. Jean Lainé proposa un nouveau projet en 1969, voyant que celui de son concurrent n’avait pas abouti.

Ce nouveau projet prévoyait la réalisation en 1969 d’un télésiège reliant le village au Plateau de la Croix, l’actuel télésiège fixe biplace du Chef Lieu, ainsi que deux téléskis sur le plateau : les téléskis du Vanay et du Plateau. Dans une seconde phase, Jean Lainé prévoyait de construire, en 1972, une télécabine partant des Chattrix ou du Vivier, hameau situé sur la route des Contamines, et montant jusqu’au Vanay. Enfin il était prévu de construire jusqu’en 1979 un ensemble de quatre téléskis : du Sautet au Dechappieu (le long d’une bonne partie du tracé de l’actuelle piste rouge de la Petite Épaule), de la Crête à la Croix du Christ, d’Hermance à la Croix du Christ sur le versant opposé côté Megève et d’Hermance aux contreforts du Mont-Joly.

Le programme a cependant subi quelques changements. Le télésiège et les téléskis du Plateau de la Croix ont été ouverts à Noël 1970. Il manquait un téléski pour débutants au Plateau de la Croix : Jean Lainé compléta l'équipement avec le téléski des Débutants, ouvert pour Pâques 1971. La station trop éloignée de Saint Gervais n’était pas rentable sans liaison, c’est pourquoi le projet de télécabine fut immédiatement abandonné. A la place, en 1971, Jean Lainé fit construire les téléskis du Gouet et de la Grande Côte, ainsi que d’important terrassements pour se relier avec Saint-Gervais : canalisation du torrent entre les départs de téléski du Gouet de la Grande Côte, terrassement de la piste de liaison entre le Mont Joux et le sommet du téléski de Grande Côte, et terrassement de la piste de liaison à flanc de couteau entre le sommet du téléski de Grande Côte et le départ du téléski de la Croix à Saint-Gervais.

    Vue sur le Plateau de la Croix en 1973 avec l'arrivée du télésiège du Chef-Lieu et les téléskis du Vanay et du Plateau juste derrière
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La poursuite du développement exigeait des moyens financiers que Jean Lainé n'avait pas. Il céda ses remontées mécaniques en 1977 à un des exploitants de la Clusaz, la Société d’Équipement Touristique de la Clusaz (SETLC), dirigée par Jean Ferrero. Sous son impulsion, le domaine skiable s’étendit d’abord vers le secteur d’altitude, avec les télésièges de la Croix du Christ en 1978 venant doubler le téléski de la Grande Côte et de l’Épaule en 1979.

    Le télésiège de la Croix du Christ avec en arrière-plan le Mont-Joly d'ores et déjà équipé de son télésiège de l’Épaule
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Puis la SETLC tenta d'ouvrir de nouveaux accès au domaine skiable, avec un projet de télécabine entre Bionnay, petit hameau situé sur la route des Contamines, et les Chattrix, suivi d’un télésiège des Chattrix au Vanay. Pour des problèmes fonciers et financiers, la télécabine ne fut jamais réalisée, et le départ du télésiège des Chattrix ne put être implanté au bord de la route comme prévu à l’origine, afin de faciliter l’accès aux skieurs à la journée. Prévu initialement en 1980, le télésiège n’ouvrit que début 1982. La longue piste de l’Épaule fut ouverte la même année, offrant plus de 1000 mètres de dénivelée jusqu'aux Chattrix. Comme elle croisait l'arrivée du téléski du Gouet, qui arrivait à l’origine à la hauteur du téléski du Vanay, le Gouet fut raccourci en 1981 à la hauteur de son septième pylône, perdant deux ouvrages de ligne et sa poulie flottante descendue. Son débit fut par ailleurs augmenté.

    Le domaine skiable de Saint-Nicolas-de-Véroce entre 1981 et 1985, quand le télésiège du Mont-Joly n'était encore qu'au stade de projet
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Depuis plusieurs années, Jean Ferrero était en conflit ouvert avec la mairie de la Clusaz. La commune finit par absorber la SETLC en 1983. Jean Ferrero se replia sur Saint-Nicolas et continua l'exploitation seul, en fondant la Société d’Équipement du Mont-Joly (SEMJ) la même année. Avec des moyens plus limités, il termina l'aménagement avec le télésiège trois places du Mont-Joly en 1983 et une ouverture début 1984.

En 1986, les téléskis du Vanay, de la Grande Côte et du Plateau furent modifiés pour des raisons pratiques grâce à la collaboration du constructeur Montagner sur des appareils entièrement Montaz-Mautino. En 1990 le domaine de Saint-Gervais a amélioré son retour depuis Saint-Nicolas avec la mise en service du petit téléski Évasion jusqu'au sommet du Mont-Joux en plus des itinéraires déjà existant de la Joux et de la Vorassière.

    Situation de cette nouvelle liaison sur un plan des pistes de 1990
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Il n’y eut plus d’investissement majeur, mis à part le remplacement des sièges carrés du télésiège du Chef-Lieu par des sièges Bi Alp en 1995. En 1997, la SEMJ s’associa avec la SECMH, exploitant des Contamines, pour reprendre la STBMA, exploitant du Bettex cédé par la famille Rotschild. Puis en 2002, la SECMH prit le contrôle de la SEMJ. Les investissements reprirent en 2007 avec la construction du télésiège débrayable six places Leitner de la Croix du Christ remplaçant le télésiège éponyme Montaz-Mautino ainsi que le téléski de la Grande Côte. En 2017, le télésiège de l’Épaule est à son tour remplacé par un nouveau télésiège débrayable six places Poma.

Chattrix : La seconde porte d'entrée du domaine

Le télésiège des Chattrix est situé dans le hameau éponyme non loin du village de Saint-Nicolas-de-Véroce, un peu à l'écart de toutes les autres remontées mécaniques de la station. Construit en 1981 par Montaz-Mautino et mis en service début 1982, cet appareil n'a remplacé aucune remontée et a été installé sur un tout nouveau emplacement.
Cette installation permet donc l'accès au domaine d'altitude depuis le hameau des Chattrix en constituant une nouvelle porte d'entrée au domaine skiable de Saint-Gervais / Saint-Nicolas-de-Véroce, en plus du télésiège du Chef-Lieu partant du village même. Le télésiège est le point de départ pour les résidents des programmes immobiliers construits en même temps, et pour les skieurs à la journée grâce à un parking et une billetterie. De ce fait, elle évite aux skieurs l'enchaînement de deux appareils au départ du village, le télésiège du à savoir le télésiège cité dernièrement et le téléski du Vanay. Par la même occasion, le télésiège des Chattrix dessert un espace de ski propre sur des pentes moyennes offrant un produit ski de qualité. Au sommet il est donc possible de rejoindre soit le Plateau de la Croix, avec la gare amont du télésiège du Chef-Lieu ainsi que les téléskis du Vanay, du Plateau et des Débutants, soit le télésiège de la Croix du Christ et le téléski du Gouet, ou encore de bien revenir à Saint-Nicolas via la piste bleue Retour Village ou aux Chattrix.

Côté ski, le télésiège des Chattrix dessert cinq pistes :

  • Le bas de la piste noire Grand Choucas qui permet de rejoindre le télésiège de la Croix du Christ et le téléski du Gouet. Elle est équipée de quelques enneigeurs.
  • La piste rouge Olympique rejoignant le front de neige du Plateau de la Croix.
  • La piste rouge Petite Épaule placée dans la continuité de la piste rouge Grande Epaule, arrivant du télésiège éponyme. Elle est également équipée de quelques canons à neige.
  • La piste bleue Cabri rejoignant également le Plateau de la Croix ainsi que la piste bleue des Chattrix permettant ensuite de récupérer le télésiège éponyme. On retrouve un dispositif d'enneigement artificiel sur cette piste.
  • La piste bleue Petit Choucas est un basique chemin équipé de quelques canons permettant d'effectuer la liaison avec le télésiège de la Croix du Christ et le téléski du Gouet.

Voici sa situation sur le plan des pistes de l’Évasion Mont-Blanc :

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Caractéristiques

Caractéristiques Administratives

TSF-Télésiège à attache fixe : CHATTRIX
Maître d'Ouvrage : Société d’Équipement Touristique de la Clusaz (SETLC)
Maître d’Œuvre : DCSA
Exploitant : Société des Téléportés Bettex Mont d’Arbois (STBMA)
Constructeur : Montaz-Mautino
Année de construction : 1981
Année de mise en service : 1982


Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 2 personnes
Débit : 1026 p/h
Vitesse d'exploitation : 2,3 m/s
Temps de trajet : 11 min 27 sec

Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1245 mètres
Altitude amont : 1709 mètres
Dénivelée : 464 mètres
Longueur développée : 1581 mètres
Longueur horizontale : 1511 mètres
Pente maximale : 68 %
Pente moyenne : 31 %

Caractéristiques Techniques

Gare motrice : Aval
Gare tension : Aval
Gare retour : Amont
Nombre de pylônes : 15
Nombre de sièges : 196
Sens de montée : Gauche
Puissance du moteur électrique : 200 kW
Type de motorisation : Asynchrone
Type de G1 : Motrice tension intégrée Montaz-Mautino
Type de G2 : Poulie retour fixe
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 20 458 daN
Diamètre de la poulie motrice : 3400 mm
Diamètre de la poulie retour : 3400 mm
Espacement : 7 secondes

Caractéristiques du Câble

Fabriquant du câble : TREFILEUROPE
Date de pose : 1981
Type de câblage : Lang
Sens de câblage : Droite
Diamètre du câble : 33,5 mm
Composition du câble : 6×17 Fils
Âme : Textile
Résistance à la rupture : 81 916 daN
Pas de câblage : 234 mm
Pas de toronage : 98 mm
Section du câble : 436 mm²
Section du toron : 73 mm²

Ligne et infrastructures du télésiège des Chattrix

Gare aval :

La gare aval est la station motrice – tension de l'installation. Elle est située à 1245 mètres d'altitude au hameau des Chattrix sur une dalle placée juste au-dessus de la billetterie, de l’ancienne salle hors-sacs, du poste électrique, et du garage à dameuses.
On retrouve une infrastructure de type motrice tension intégrée de Montaz-Mautino et peinte en vert. Rarement installée par le constructeur, elle possède une machinerie au sous-sol pour favoriser son intégration dans l’environnement. A l’origine, la gare devait être commune avec celle d’une télécabine venant de Bionnay, et placée à la hauteur de la route de Saint-Nicolas où un parking devait être construit. Mais des problèmes fonciers ont obligé l’exploitant à l’implanter beaucoup plus haut, à un emplacement moins pratique. Elle s’est ainsi retrouvée à proximité de la chapelle baroque des Chattrix, classée aux Monuments Historiques. C’est pour cette raison que l’exploitant a dû renoncer à une gare aérienne Bi Alp classique.
Le câble y est mis en mouvement grâce à un moteur électrique, à l’origine à courant continu mais remplacé dans le cadre de l’inspection à 30 ans par un moteur asynchrone développant une puissance maximum de 200 kW. Le moteur entraîne ensuite la poulie motrice via un réducteur à renvoi d’angle. Toute l'infrastructure, y compris le moteur thermique de secours, est posée sur un lorry roulant sur deux rails en sous-sol, où elle coulisse sous l’action d’un autovérin placé au plafond, assurant la tension dynamique du câble. L'aspect extérieur de la gare est donc assez inhabituel. Il s'agit d'une simple poulie motrice montée sur un large fût incliné, le tout est peint en vert et recouvert d'une toiture en bois.

    La gare aval vue depuis l'arrivée de la piste rouge de la Petite Épaule avec en arrière-plan le hameau des Chattrix
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    La gare aval et les deux premiers pylônes, on aperçoit en arrière-plan l'Aiguille du Midi (3842 m), le glacier de Tête Rousse, et les contreforts de l'Aiguille du Goûter (3863 m)
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    La gare aval dominée au-dessus par l'Aiguille du Goûter (3863 m), le Dôme du Goûter (4304 m) et l'Aiguille de Bionnassay (4052 m)
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    Détail sur la gare aval et les rails sur lesquels elles roulent pour la tension dynamique du câble au sol
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    La gare aval vue de profil
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    La gare aval vue de trois quarts
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    La gare aval vue de face avec la poulie motrice et son arbre lent juste en dessous
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La ligne :

La ligne, longue de 1581 mètres, est composée de 15 pylônes peints en vert facilitant l'intégration en période estivale. La plus longue portée mesure 250 mètres, tandis que la hauteur de survol atteint les 16 mètres au maximum.
Après avoir pris rapidement de la hauteur et de la pente juste à la sortie des deux premiers pylônes, la ligne rentre en forêt juste après le troisième ouvrage. De là, le relief reste constant et assez raide jusqu'aux pylônes 7 et 8 signant le retour à une partie plus plane, la sortie de la forêt et l'arrivée sur des prairies vierges en face du massif du Mont-Blanc. Le pylône suivant marque une nouvelle petite rupture de pente et une nouvelle entrée en forêt qui va se finir juste après et le pylône 10 permettant d'incliner légèrement moins le câble. On passe ensuite au dessus de la piste bleue du Cabri sur la plus grande portée de la ligne et au dessus d'une nouvelle rupture de pente. Puis, les pylônes 13 et 14 mettent quasi le câble à l'horizontale une centaine de mètres avant l'arrivée en gare amont.

Caractéristiques de la ligne :

  • P1 : 6C/6C
  • P2 : 8C/8C
  • P3 : 4S/4S
  • P4 : C-4S-C/C-4S-C
  • P5 : 6S/6S
  • P6 : C-4S-C/C-4S-C
  • P7 : 8S/8S
  • P8 : 6S/6S
  • P9 : C-4S-C/C-4S-C
  • P10 : 8S/8S
  • P11 : C-6S-C/C-6S-C
  • P12 : 8S/8S
  • P13 : 6S/6S
  • P14 : 6S/6S
  • P15 : 8S/8S

    Les deux premiers pylônes vus de profil
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    P1 et P2 en sortie de gare
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    P3
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    Portée P3 - P4
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    P4
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    P5
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    P6
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    Portée P6 - P7 au dessus de la piste bleue des Chattrix
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    P7
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    P8
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    Retour en arrière sur le massif du Mont-Blanc partant tout à gauche de l'Aiguille Verte (4121 m) et des Droites (4000 m) jusqu'aux Dômes de Miage (3673 m) en passant par toutes les Aiguilles de Chamonix, le Mont-Blanc (4808 m) avec à son pied le Mont-Vorassay (2299 m)
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    Suite de la ligne avec le P9
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    P10
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    P11
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    Portée P11 - P12 au dessus de la piste bleue du Cabri
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    P12
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    P13
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    P14 avec juste derrière la piste rouge de la Petite Épaule et à gauche l'arrivée du téléski du Vanay
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    P15, on aperçoit à droite la ligne du télésiège de la Croix du Chris et à gauche les sommets du Mont-Joly (2525 m) et du Mont-Géroux (2288 m)
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Gare amont :

La gare amont est la station retour de l'installation. Elle est située à 1709 mètres d'altitude en contrebas des gares amont des téléskis du Vanay et du Gouet sur une mini plate forme créée à l'occasion. Il s'agit d'une classique poulie retour fixe peinte en vert et reposant sur deux fûts métalliques, un vertical et l'autre incliné de quelques degrés.

    Arrivée en gare
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    La gare amont vue de face avec à gauche la chaîne des Fiz
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    La gare amont vue de trois quarts
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    La gare amont vue en contre plongée
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Sièges et pinces

Le télésiège des Chattrix est composé de 196 sièges, du constructeur Montaz-Mautino, pouvant accueillir jusqu'à deux personnes et dont les banquettes avaient été rembourrées aux alentours de 2006 afin d'améliorer le confort à l'embarquement qui était quelque peu brutal étant donné les anciennes assises en lattes.

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Les sièges sont reliés au câble par de classiques pinces fixes Montaz-Mautino.

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Le télésiège des Chattrix vu depuis les pistes

    Le dernier pylône avec juste derrière l'Aiguille Verte (4121 m)
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    La dernière portée de la ligne avec juste en face le domaine Saint-Gervolains des Houches
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    Les pylônes 13 et 14 faces au massif du Mont-Blanc
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    Retour en arrière sur le dernier pylône et la gare amont dominés par le Mont-Joly (2525 m), sommet emblématique de la région
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Un télésiège à bout de souffle

Le télésiège des Chattrix permet donc l'accès au domaine d'altitude de Saint-Gervais / Saint-Nicolas-de-Véroce depuis le hameau éponyme tout en desservant un vaste espace de ski propre sur des pentes appréciées de tous car variées et juste en face du massif du Mont-Blanc en plein cœur du Val Montjoie. Si aujourd'hui cet appareil n'est pas certes pas le plus fréquenté du domaine skiable, il reste cependant bien aimé des skieurs et un peu fréquenté. Avec un faible débit de 1200 personnes par heure, un temps de montée de plus d'onze minutes et un confort sur les sièges qui laissent à désirer, l'exploitant a pour projet de remplacer cet appareil à plus ou moins long terme par un nouveau téléporté débrayable bien plus confortable et rapide, mais qui rendrait également tout ce secteur du domaine plus attractif.

    Le télésiège des Chattrix, un appareil en fin de vie mais situé dans un cadre idyllique
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J'ib, Février 2018

Photos : J'ib
Texte, bannière et mise en page : J'ib
Date des photos : 9 février 2015



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