Localisation(s)
Photo

 TSF2 du Mont Joux 3

Saint-Gervais - Le Bettex (Arbois-Rochebrune - Évasion Mont Blanc)

Weber

T2 ES
Description rapide :
Télésiège permettant l'accès au sommet du Mont Joux et doublant le téléporté débrayable éponyme.

Année de construction : 1976

Suivre la discussion sur le forum



 
Auteur de ce reportage : j'ib
Section écrite le 30/08/2017 et mise à jour le 30/08/2017
(Mise en cache le 30/08/2017)

Télésiège du Mont-Joux III
Saint-Gervais-les-Bains (74)


Image


Bienvenue à Saint-Gervais-les-Bains

La station de ski de Saint-Gervais-les-Bains est située dans la vallée de l'Arve, au dessus de Passy, en Haute-Savoie. Elle partage avec Chamonix et Courmayeur le statut de la plus haute commune d'Europe occidentale du fait que le Mont-Blanc culminant à 4810 mètres est situé sur son territoire.
La station fait partie du domaine skiable Évasion Mont-Blanc regroupant plusieurs stations en Savoie et en Haute-Savoie : Megève, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Nicolas-de-Véroce, Les Contamines–Hauteluce, ainsi que les Portes du Mont-Blanc (Megève-Jaillet / La Giettaz / Cordon / Combloux).
On skie entre 850 mètres d'altitude, au village de Saint-Gervais-les-Bains, et 2353 mètres d'altitude au sommet du télésiège du Mont Joly sur le Mont Géroux. Le front de neige principal de la station étant situé à 1457 mètres au lieu-dit du Bettex.

    Le front de neige du Bettex avec à gauche le téléski éponyme, puis la télécabine Bettex-Arbois et le DMC Saint-Gervais – Bettex
    Image


Le domaine skiable est relié avec celui de Saint-Nicolas-de-Véroce. L'ensemble dispose de 51 pistes qui sont accessibles grâce à 25 remontées mécaniques (1 DMC, 1 télécabine, 11 télésiège dont 4 sont débrayables et 12 téléskis). Ces deux secteurs sont également reliés au massif du Mont d'Arbois, situé dans la station de ski voisine de Megève.

    Le secteur de la station le plus fréquenté, le Mont-Joux composé de deux télésièges dont un débrayable
    Image


Enfin Saint-Gervais possède le Tramway du Mont-Blanc ou TMB qui attire beaucoup de touristes en été comme en hiver. Ce dernier permet de rejoindre le Nid-d'Aigle en été à 2372 mètres d'altitude. Il s'agit du point de départ de nombreuses courses d'alpinisme dont l'ascension du fameux Mont-Blanc. On peut aussi accéder au glacier de Bionnassay situé à 20 minutes à pied. Le départ se situe au Fayet à 520 mètres d'altitude, puis passe par Saint-Gervais, le Col de Voza, Bellevue et enfin le Mont-Lachat. En hiver il arrête sa course au niveau de Bellevue à cause du risque d'avalanches trop élevé et permet aussi de rejoindre le domaine skiable des Houches.

Quatre générations de remontées mécaniques au Mont-Joux

L'aménagement du Mont-Joux remonte quasiment à l'ouverture du domaine skiable de Saint-Gervais-les-Bains. En effet, c'est en 1938, un an après la mise en service du téléphérique du Bettex-Arbois, qu'est construite la première remontée mécanique : un téléski à enrouleurs deux places Constam/Bleichert et monté par les ateliers de la SAMVA avec des pylônes en bois. La gare aval était placée près de l'actuelle jonction entre la piste rouge des Valamonts et la piste verte de la Pierre. Le bâtiment est resté sur le bord droit de la piste verte jusque dans le milieu des années 1990, servant de remise à matériel de pistes, avant d'être rasé lors des travaux d'élargissement et d'enneigement artificiel. Ce téléski avait pour but de desservir tout ce secteur, alors à cette époque très peu exploité, ou encore de rejoindre le téléski de la Croix.

    Le Mont-Joux encore vierge durant la première saison d'exploitation 1937-1938 du téléphérique du Bettex-Arbois
    Image

    Vue de l'intégralité de la ligne
    Image

    Détail sur le dernier pylône en bois, l'aire de débarquement ainsi que la gare amont motrice
    Image


La seconde génération de remontées mécaniques du Mont-Joux arrive entre 1955 et 1965 où dans un premier temps le premier téléski fut modernisé. Les pylônes en bois du premier téléski sont remplacés par de nouveaux pylônes métalliques par les ateliers de la SAMVA avec du matériel caractéristique de chez GMD Müller comme les pylônes en treillis.

    Le téléski du Mont-Joux, originellement en bois, et désormais métallique
    Image

    La nouvelle aire de débarquement avec le dernier pylône et la gare amont agrandie suite à la modification du treuil
    Image


La fréquentation du Mont Joux augmenta au fil des décennies : autrefois réservé aux très bons skieurs, il vit sa clientèle s'élargir avec l'amélioration du niveau des skieurs et les progrès du damage. Le téléski du Mont Joux fut doublé par un second appareil à enrouleurs, mais plutôt tardivement. La date de construction peut être située entre 1968 et 1970. Le choix d'un téléski à enrouleurs se comprend pour des questions de débit (environ 1200 p/h) mais il reste très surprenant car la famille Viard avait déjà amorcé le virage des téléskis débrayables, avec le téléski des Bosses (Poma, vers 1961) et le téléski de l'Arbois (Weber, vers 1970). Compte tenu de sa date de construction tardive, le téléski à enrouleurs du Mont-Joux II n'a peut être été pas été réalisé par la SAMVA mais par Weber avec du matériel Müller.

La ligne empruntait le tracé de l'actuel télésiège fixe du Mont-Joux III avec un décalage de quelques mètres sur la gauche et un départ à la hauteur du P3 de manière à ne pas empiéter hors concession sur le territoire de Megève.

En 1976, le télésiège du Mont-Joux III, installé par Weber, est venu compléter les deux téléskis déjà existants. Parallèle au téléski du Mont-Joux II, il a permis de tripler les installations existantes. Le tracé fut choisi parallèle au téléski Mont-Joux II mais le départ fut décalé en aval sur la commune de Megève, échange de bons procédés après la construction du téléski de l'Idéal arrivant sur Saint-Gervais. Le nouvel emplacement de la gare aval permettait aux skieurs venant de Megève et descendant le long du Freddy d'accéder facilement au départ, après avoir toutefois pris de l'élan pour pouvoir remonter la rive gauche du torrent séparant le téléski du Freddy et le télésiège du Mont Joux III. Il faudra cependant attendre 1984 et la construction du télésiège débrayable quatre places du Mont-Joux pour que ce torrent soit canalisé et qu'une véritable plate-forme soit terrassée, permettant d'accéder par gravité au Mont-Joux III depuis le Freddy, dont la ligne fut légèrement raccourcie et la gare aval déplacée pour laisser le champ libre à la plate-forme.

A noter aussi la construction de la gare amont sur une butte de débarquement assez escarpée, une erreur qui sera rectifiée lors de la construction des télésièges de l'Arbois et de l'Alpette aux débarcadères plus doux. À noter que cette installation est toujours en exploitation à l'heure actuelle et a donc traversé deux générations de remontées mécaniques sur ce secteur. Dès 1976, environ 3000 personnes par heure pouvaient être acheminées vers le sommet grâce aux trois appareils.

    Tracés approximatifs des téléskis du Mont-Joux I et II ainsi que du télésiège
    Image

    Le sommet du Mont-Joux avec ses trois équipements
    Image


Après une trentaine d'années de bons loyaux et services, les téléskis du Mont-Joux I et II ont été démontés en 1984 au profit d'un télésiège débrayable quatre places Poma de type Alpha Évolutif. Cette installation, d'un débit de 2800 personnes par heures a permis d'absorber le flux des skieurs de l'époque. C'est ainsi que naquit la troisième génération de remontées mécaniques sur ce secteur. 1990 est marqué par l'apparition du téléski de l’Évasion sur l'autre versant du Mont-Joux, et qui permet de relier convenablement Saint-Nicolas-de-Véroce au restant du domaine skiable.

    Le sommet du Mont-Joux avec le TSD4 et le TSF2 dans son emplacement d'origine
    Image

    La gare amont du télésiège du Mont-Joux III dans son emplacement d'origine placée sur une butte rasée par la suite lors du premier déplacement de l'infrastructure
    Image

    Le dernier pylône du télésiège du Mont-Joux III dans son emplacement d'origine
    Image


En 2014, le télésiège quatre places du Mont-Joux est supprimé au profit d'un nouvel appareil six places débrayable. Il était devenu trop insuffisant par rapport aux attentes des skieurs sur ce secteur, où très régulièrement, d'importantes queues pouvaient se former. À noter que le télésiège du Mont-Joux III est tout de même conservé mais sa gare amont a été légèrement reculée, comme cela avait déjà été en 2007 afin de laisser plus de place au sommet du Mont-Joux.

Le Mont-Joux III, une prouesse technologique pour l'époque

Le télésiège du Mont-Joux III était considéré dès sa construction et quelques années après comme un appareil innovateur et comme un prototype. En 1976, lors de la mise en service de cette installation, l'exploitant du domaine skiable de Saint-Gervais-les-Bains, alors la STMMB, entrait dans une logique de modernisation de son parc de remontées mécaniques. En effet ce dernier avait installé durant ses prémices des téléskis à enrouleurs deux places un peu partout sur ses pentes, et notamment deux sur le Mont-Joux (1958 mètres d'altitude), comme expliqué ci-dessus. Ici, le télésiège du Mont-Joux III est venu compléter les appareils déjà existants car ils ne remplissaient plus totalement leurs rôles, c'est-à-dire que certains skieurs avaient tendance à les oublier, ou bien encore les pistes de montée étaient en dévers ce qui compliquait fortement le trajet et en plus il y avait des débits « cassés » par les chutes de skieurs dues à la forte pente ou aux archets partant à vide. Par ailleurs leurs débits étaient vraiment très faibles. C'est donc pour ces raisons qu'il a été décidé de doubler ces installations qui ont d'ailleurs étaient remplacées huit années plus tard par un télésiège débrayable quatre places. Mais le nouveau téléporté biplace tout juste installé a été doté à sa mise en service de caractéristiques encore jamais utilisées. Pour l'exploitant et le fabriquant Weber le but était d'obtenir un télésiège à la fois robuste, simple de conception, esthétique, et facile de montage et d'entretien. En gare aval, on retrouve une tension effectuée par un vérin hydraulique, ou encore aucun pylône de départ, seulement des balanciers compressions intégrés à la station. Le poste de conduite a été intégré à la gare grâce à un pupitre accroché à la machinerie, aucun élément de cette dernière n'a par ailleurs été posé au sol, tout est suspendu dans la structure en bois, et il est à noter que le départ se fait lancé : une pente a été créée afin que les skieurs puisse accéder facilement par gravité à l'embarquement. Au niveau de la ligne, les ouvrages ont été conçus de façon à ce que le personnel y soit en sécurité dessus et pour que les opérations de montage et de levage soient facilitées. Les fûts sont de forme orthogonale et les têtes de pylônes sont équipées de passerelles et de garde-fous pour « un travail sans risque » comme le souligne A&M lors d'un article sur ce télésiège paru en mai-juin 1977. Grâce à tout ceci le montage de la ligne a pu s'effectuer grâce à deux hélicoptères, un Puma et un Lama d'Héli-Union, en seulement une journée. Parlons à présent de la station supérieure qui occupe très peu de places grâce à la présence de deux fûts hexagonaux la soutenant. Une installation signée Weber qui a donné entière satisfaction dès ses premiers jours de fonctionnement et qui fonctionnait avec un débit horaire de 1000 skieurs pouvant être amélioré jusqu'à 1200 grâce à une augmentation de la vitesse à 2,6 mètres par secondes.

    Héliportage de la ligne du télésiège du Mont-Joux III avec un pylône du téléski du Mont-Joux II en arrière plan
    Image

    Le télésiège du Mont-Joux III faisant la une d'un magazine A&M de 1980
    Image


Mont-Joux III : Le second accès au sommet éponyme

Le télésiège du Mont-Joux III est situé sur le sommet éponyme en parallèle au téléporté débrayable éponyme. Construit en 1976 par Weber, on retrouve peu d'appareils identiques à celui-ci sur le domaine skiable : le télésiège de l'Arbois, auparavant celui de l'Alpette à Megève démonté et remplacé en 2005 par un téléporté débrayable six places, ainsi que celui-ci dont ce reportage fait l'objet. Il est à noter la nomenclature atypique de cet appareil puisqu'il garde toujours aujourd'hui le « III » en rappel aux deux anciens téléskis du Mont-Joux qu'il triplait alors qu'il n'existe plus de « Mont-Joux II ».
Cette remontée se retrouve comme l'axe le plus important de tout le domaine puisqu'il permet la liaison avec les secteurs du Mont-Joly et de Saint-Nicolas-de-Véroce depuis le Bettex ou encore depuis le Mont-d'Arbois sur Megève. Elle est secondée par un télésiège débrayable sur une plus courte longueur, celui du Mont-Joux installé en 2014 par Leitner, afin de combler son faible débit de 1200 personnes par heure par un de 3600. De ce fait, cet appareil étant long, lent et peu débitant, il n'est ouvert que durant les périodes de forte affluence, c'est-à-dire parfois les week-end et durant les vacances scolaires.
En plus de cette fonction, il dessert des pistes très agréables plutôt raides, ainsi qu'un secteur de hors-piste bosselé. Cet appareil attire des skieurs de tous niveaux, que ce soit des débutants pour la liaison ou encore des skieurs confirmés pour l'offre de ski propre. Au sommet, un grand nombre d'installations est directement accessible comme le télésiège de l’Épaule, de la Croix du Christ, et les téléskis de l’Évasion et du Gouet versant Saint-Nicolas-de-Véroce, ou encore les télésièges de la Croix, de l'Arbois, de l'Idéal ainsi que les téléskis des Bosses, du Col, et des Étudiants versant Saint-Gervais – Megève. On peut aussi accéder par gravité depuis le sommet du télésiège du Mont-Joux à l'ensemble des remontées mécaniques du Bettex ou encore du Mont-d'Arbois à Megève.

Côté ski, le télésiège du Mont-Joux III dessert six pistes :

  • La piste rouge Chaillettes.
  • La piste rouge Valamonts.
  • La piste rouge Slalom.
  • La piste bleue Clémentine, permettant l'accès aux secteurs de Saint-Nicolas-de-Véroce et du Mont-Joly.
  • La piste verte Pierre, suivant la ligne de crête du Mont-Joux et rejoignant par la suite soit le télésiège de la Croix, ou bien le téléski du Col permettant lui d'accéder au sommet du Mont-d'Arbois.
  • Le Snow-Park, situé sur la partie basse du télésiège.

Voici sa situation sur le plan des pistes de l'Evasion Mont-Blanc :

    Image


Caractéristiques

Caractéristiques Administratives

TSF-Télésiège à attache fixe : MONT-JOUX III
Maître d'Ouvrage : STMMB
Exploitant : STBMA
Constructeur : Weber
Année de construction : 1976
Années de modification : 2007 ; 2014

Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 2 personnes
Débit : 1200 p/h
Vitesse d'exploitation : 2,5 m/s
Temps de trajet : 8 min 40 sec

Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1621 mètres
Altitude amont : 1962 mètres
Dénivelée : 341 mètres
Longueur développée : 1300 mètres
Longueur horizontale : 1254 mètres
Pente maximale : 61 %
Pente moyenne : 27 %

Caractéristiques Techniques

Gare motrice : Aval
Gare tension : Aval
Gare retour : Amont
Nombre de pylônes : 12
Nombre de sièges : 177
Sens de montée : Droite
Type de G2 : Poulie retour fixe
Type de motorisation : Asynchrone
Puissance électrique du moteur principal : 145 kW
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 17 499 daN
Diamètre de la poulie motrice : 3250 mm
Diamètre de la poulie retour : 3250 mm
Espacement des véhicules : 6 secondes

Caractéristiques du Câble

Date de pose : 1976
Type de câblage : Lang
Sens de câblage : Gauche
Diamètre du câble : 30 mm
Résistance à la rupture : 56 983 daN
Pas de câblage : 210 mm
Pas de toronage : 90 mm
Section du câble : 238 mm²
Section du toron : 56 mm²

Ligne et infrastructures du télésiège du Mont-Joux III

Gare aval :

La gare aval est la station motrice – tension de l'installation. Elle est située à 1621 mètres d'altitude en contrebas du front de neige du Mont-Joux et est accessible directement depuis les pistes desservies.
On retrouve une structure en bois dans laquelle se trouvent tous les éléments utiles au bon fonctionnement de l'installation tant au niveau de la motricité que de la tension. Le câble est donc mis en mouvement par un moteur électrique asynchrone développant une puissance de 145 kW. La tension dynamique du câble est quant à elle effectuée par un vérin hydraulique. Cette structure est placée sur quatre fûts métalliques verts et peut se déplacer dessus afin de s'adapter aux différents mouvements du câble.

    La gare aval vue en arrivant du télésiège du Mont-Joux avec en arrière plan le massif de Rochebrune sur Megève et le Mont-Charvin au fond (2409 mètres d'altitude)
    Image

    Vue rapprochée de la gare aval avec en arrière plan le massif des Aravis
    Image

    La gare aval vue de trois quarts avec les balanciers compressions de départ
    Image

    La gare aval vue de profil
    Image

    La gare aval vue depuis la file d'attente
    Image

    La gare aval vue de trois quarts avec le vérin hydraulique à gauche
    Image

    La poulie motrice - tension
    Image


La ligne :

La ligne, longue de 1300 mètres, est composée de 12 pylônes orthogonaux de couleur vert foncé. La plus longue portée mesure 61 mètres, tandis que la hauteur de survol atteint les 12 mètres au maximum.
Juste après la sortie de la gare, le relief est peu important et assez régulier jusqu'au pylône six. Jusque là le Mont-Joux III longe le télésiège débrayable du Mont-Joux ainsi que le Snow-Park. Après avoir passé deux pylônes (6 et 7) de type support/compression, la pente s'accentue afin de véritablement commencer à gravir le Mont-Joux. Jusqu'au dixième ouvrage cette dernière est très soutenue à environ 50-60 %. Ensuite, on retrouve un relief de moins en moins marqué par l'arrivée au sommet et le passage de deux pylônes supports qui signent l'arrivée en gare amont pile en face du massif du Mont-Blanc.

Caractéristiques de la ligne :

  • G1 : 8C/8C
  • P1 : 8S/8S
  • P2 : 4S2C/4S2C
  • P3 : 4S1C/4S1C
  • P4 : 6S/6S
  • P5 : 6S/6S
  • P6 : 4S2C/4S2C
  • P7 : 4S2C4S2C
  • P8 : 4S2C/4S2C
  • P9 : 6S1C/6S1C
  • P10 : 6S/8S
  • P11 : 8S/8S
  • P12 : 4S/6S

    P1
    Image

    P2 avec sur la droite la fin de la piste rouge des Chaillettes
    Image

    P3
    Image

    P4 avec cette fois-ci le survol de la piste rouge des Chaillettes
    Image

    P5
    Image

    Portée P5 - P6 avec sur la gauche le Snow-Park
    Image

    P6
    Image

    P7
    Image

    P8
    Image

    P9
    Image

    P10
    Image

    P11 avec la gare amont du télésiège du Mont-Joux à gauche
    Image

    P12 pile en face du massif du Mont-Blanc (4808 mètres d'altitude) et du Dôme de Miage (3673 mètres d'altitude)
    Image


Gare amont :

La gare amont est la station retour de l'installation. Elle est située à 1962 mètres d'altitude au sommet du Mont-Joux juste en face du massif du Mont-Blanc et à côté de la station supérieure du télésiège débrayable du Mont-Joux et du téléski de l’Évasion ainsi que de la Folie Douce.
On retrouve une poulie retour fixe placée sur deux fûts, un vertical et un autre incliné. Cette dernière a subi plusieurs déplacements au cours de son existence, notamment au cours de l'été 2014 lors du remplacement du télésiège débrayable du Mont-Joux afin de lui laisser plus de place.

    Arrivée en gare
    Image

    La gare amont vue de face
    Image

    La gare amont vue de trois quarts depuis l'arrivée du télésiège du Mont-Joux
    Image


Sièges et pinces

Le télésiège du Mont-Joux III est équipé de 177 sièges pouvant accueillir jusqu'à deux personnes. Ces derniers sont typiques de chez Weber, c'est-à-dire que c'est simplement une suspente en métal sur laquelle est fixé en son centre un siège double en plastique de couleur verte ou jaune.

    Un siège vert
    Image

    Un siège jaune
    Image


Les sièges sont reliés au câbles par une mono-pince fixe.

    Image


Un avenir incertain pour le Mont-Joux III

Construit en 1976 par Weber, le télésiège du Mont-Joux III permet depuis des décennies d'effectuer la liaison avec les autres secteurs du domaine skiable de Saint-Gervais-les-Bains ou bien de desservir un vaste espace de ski propre sur des pistes de tous niveaux. Ouvert seulement durant les périodes de forte affluence du fait de la proximité du télésiège débrayable du Mont-Joux, plus rapide et plus performant, l'avenir de cette installation est encore très incertain. En effet, depuis 2014 le téléporté débrayable voisin possède un débit horaire de 3600 skieurs et une vitesse de ligne de 6 mètres par secondes, ce qui est énorme par rapport au Mont-Joux III. Ainsi les gens ont plus tendance à délaisser l'appareil Weber au profit du plus performant, même si ce dernier permettrait en cas de panne du débrayable d'assurer la liaison avec les autres secteurs.

    Le télésiège du Mont-Joux III : le second accès au sommet éponyme …
    Image


J'ib, Janvier 2015

Photos : J'ib
Texte, bannière et mise en page : Monchu & J'ib
Date des photos : 31 décembre 2010, 27 décembre 2011 & 6 mars 2014



Suivre la discussion sur le forum


Appareils en relation :