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TSF2 Hoadl 1
Axamer Lizum
Girak



Description rapide :
Ancien télésiège desservant les pentes olympiques de 1964 et 1976
Année de construction : 1963
Année de fin de service en : 2022
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Ancien télésiège desservant les pentes olympiques de 1964 et 1976
Année de construction : 1963
Année de fin de service en : 2022
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Auteur de cette partie : monchu
Section écrite le 26/10/2022 et mise à jour le 26/10/2022
(Mise en cache le 26/10/2022)

En 1964, les skieuses Christine et Marielle Goitschel entraient dans la légende du ski français en gagnant chacune une médaille d’or et une médaille d’argent aux Jeux Olympiques d’Innsbruck. Elles remportèrent le premier doublé en slalom sur les pentes du Birgitzköpfl le 1er février, et 2 jours plus tard en géant sur les pentes du Hoadl. La piste olympique de géant était desservie par un télésiège 2 places Girak, le TSF2 Hoadl 1, démonté récemment. En plus de sa valeur symbolique, cette installation était en 2022 le plus vieux télésiège d’Autriche encore en activité, témoin des choix technologiques des années 60 : architecture des gares, embarquement et débarquement sous pylône, tension par contrepoids, pylônes métalliques caissonnés implantés droit… Autant de raisons de garder la mémoire de cette installation.
Sommaire :
1. Axamer Lizum et le massif du Hoadl
2. Le Hoadl et les Jeux de 1964 et 1976
3. Caractéristiques techniques
4. La gare aval
5. La ligne
6. La gare amont
7. Les sièges
8. Vues supplémentaires
1. Axamer Lizum et le massif du Hoadl
Axamer Lizum
À une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Innsbruck, Axamer Lizum est un des rares exemples de stations artificielles construites en Autriche. Elle a été créée à l'occasion des Jeux Olympiques de 1964, pour lesquels le site vierge des alpages (Lizum en dialecte) au-dessus du village d’Axams a été équipé pour accueillir la plupart des épreuves alpines. Cette station nouvelle dispose d'un nombre limité d'hébergements, issus de la transformation du village olympique. La plupart des clients y montent à la journée ou séjournent dans le village d’Axams, relié par un service de navettes fréquentes ainsi que par un itinéraire à skis balisé mais non surveillé.
La station propose aujourd'hui un ensemble de 8 remontées mécaniques, avec une télécabine en 2 tronçons, 1 funiculaire, 3 télésièges à pinces fixes et 3 téléskis. Les pistes sont réparties sur 2 versants : le secteur principal se trouve sur les pentes du Hoadl, tandis que le versant du Birgitzköpfl propose une piste technique et une longue descente vers la station voisine de Götzens, reliée uniquement par un service de navettes pour le retour.

La vallée d’Axamer Lizum au sud-ouest d'Innsbruck.

Le front de neige avec l'ancien hôtel olympique à gauche.

Le domaine skiable dans le massif du Hoadl, et le versant Birgitzköpfl en face, avec Innsbruck tout au fond.
Le Hoadl
Sur le versant ouest d’Axamer Lizum, le sommet du Hoadl culmine à 2340 m. Sur ses pentes sont tracées la majorité des pistes de la station, à une altitude élevée au-dessus des sapins. Ce versant a accueilli les descentes dames et les géants dames des Jeux Olympiques de 1964 et 1976, ainsi que le géant hommes de 1976.
Le sommet du Hoadl était desservi jusqu’en 2022 par un funiculaire direct ou par une chaîne de deux télésièges biplaces, les TSF2 Hoadl 1 et 2. Ces derniers ont été remplacés par une télécabine 10 places en deux tronçons.
Le télésiège Hoadl 1 arrivait aux deux tiers de la pente du Hoadl et desservait les pistes suivantes :
- la piste bleue 2a qui servait de liaison avec le TSF2 Hoadl 2
- la piste rouge 2 « Hoadl 1 »
- les pistes rouges 3 et 4 « slalom géant hommes » et « slalom géant dames » reprenant approximativement le tracé des épreuves de 1976
- l’itinéraire 16 « Mittelstation Steilhang », littéralement « pente de l’intermédiaire ».

Le TSF2 Hoadl 1 dans le massif du même nom.

Les rouges 2, 3 et 4 et l’itinéraire 16.
2. Le Hoadl olympique
La naissance d’Axamer Lizum
En mai 1959, Innsbruck se vit confier l'organisation des IXèmes Jeux Olympiques d'hiver, prévus du 29 janvier au 9 février 1964. Le dossier de candidature prévoyait d’organiser toutes les épreuves alpines, sauf la descente hommes, dans un site vierge au-dessus du village d’Axams. Depuis le fond de vallée encaissée entre deux versants, le comité d’organisation avait choisi de disputer la plupart des épreuves techniques sur les fortes pentes du Birgitzköpfl, et les épreuves de vitesse sur le massif du Hoadl qui bénéficiait d'une plus grande dénivelée.
En 1961 la route d'accès au futur site olympique a été construite à travers la forêt. Elle a permis de lancer les chantiers de construction du village olympique et de 3 télésièges desservant les principaux sites : un télésiège monoplace Felix Wopfner vers le Birgitzköpfl, et une chaîne constituée d'un télésiège biplace Girak suivi d'un télésiège monoplace Felix Wopfner, vers le Hoadl. Au pied des pistes d’Axamer Lizum, les gares de départ des 2 télésièges desservant chaque versant ont été logées dans un bâtiment unique. Les appareils sont entrés en service en décembre 1962 pour le Birgitzköpfl et au début de l’année 1963 pour le Hoadl. Ils ont permis l'organisation des épreuves préolympiques en 1963 destinées à tester l'organisation.

Le projet de route vers Axamer Lizum, et les deux versants Birgitzköpfl et Hoadl prévus dans le plan d'équipement olympique.

Schéma du comité d'organisation des Jeux Olympiques, précisant l'implantation des remontées mécaniques, avec un télésiège vers Birgitzköpfl, un autre vers Hoadl en 2 tronçons et un téléski vers le sommet du Pleissen.

Plan des pistes olympiques. À droite, avec le numéro 1a, le télésiège Hoadl 1 et le tracé du slalom géant dames (RSLD), les tracés des descentes dames (ALD) et réserve hommes (ALHR).

Pose symbolique de la première pierre du village olympique. À l'arrière la gare du télésiège Birgitzköpfl/Hoadl 1 en fin de chantier.

Plan des installations en 1964, avec les télésièges Hoadl 1 & 2 à droite.
La desserte du Hoadl s’effectuait par une chaîne de 2 télésièges : un premier tronçon constitué par le télésiège biplace Girak Hoadl 1, et un second tronçon par le télésiège monoplace Hoadl 2. Les deux installations disposaient d’une gare commune qui formait un angle léger. Le bâtiment recouvrait les motrices des deux appareils.

Au cours de l'hiver 1962/63, la gare de départ commune des télésièges Hoadl 1 à gauche et Birgitzköpfl à droite.

La ligne du TSF2 Hoadl 1 et le téléphérique de chantier.

La gare intermédiaire.

Les sièges biplaces d’origine.

La fin de ligne du TSF2 Hoadl 1, la gare intermédiaire et le début de la ligne du TSF1 Hoadl 2.

A gauche, l’arrivée du premier tronçon, à droite le départ du second.

Le début de la ligne du TSF1 Hoadl 2.
La quinzaine olympique de 1964
Après les succès des épreuves de Squaw Valley en 1960, premiers jeux d’hiver télévisés, les Jeux d’Axamer Lizum ont été marqués par des succès d'audience ainsi qu'une grande affluence du public autrichien, venu en nombre soutenir ses champions Karl Schranz, Josef Stiegler, Egon et Edith Zimmermann, Christl Haas et Traudl Hecher. Les organisateurs ont été dépassés par la fréquentation, qui excédait parfois 100 000 spectateurs. Cette marée humaine a apporté une bonne ambiance lors des épreuves mais provoqué l'engorgement du service de navettes obligatoires qui ramenait le public dans la vallée après les épreuves.

Sur le panorama officiel des Jeux Olympiques dessiné par Berann, le site d'Axamer Lizum est en première ligne en bas au centre.

Les télésièges Hoadl 1 et 2, et le tracé des pistes olympiques de 1964 : descente dames (11, à gauche des télésièges), géant dames (12) et piste de réserve de la descente hommes (13)
C’est à Axamer Lizum, que le ski français a écrit l'une des plus belles pages de son histoire. Au cours de 3 journées, du 1er au 3 février 1964, les skieurs tricolores ont emporté 5 médailles sur 9 au grand dam des coureurs autrichiens. Le 1er février, Christine Goitschel, jeune skieuse de 18 ans de Val d’Isère, remporta le slalom devant sa sœur aînée Marielle Goitschel sur les pentes du Birgitzköpfl. C’était la première fois que deux sœurs ont réalisé un doublé aux Jeux d’hiver. Le 2 février, François Bonlieu, le skieur des Contamines surnommé le petit prince des neiges, a remporté le slalom géant, devenant le premier champion olympique français de cette discipline. Le 3 février enfin, c’était un nouveau coup de tonnerre avec la victoire de Marielle Goitschel dans le slalom géant devant sa sœur Christine, sur les pentes du Hoadl. Jamais deux sœurs n'avaient réalisé un pareil exploit.

Les tracés de la descente dames à gauche, du géant dames à droite (depuis l’intermédiaire des télésièges), et de la piste de réserve pour la descente hommes en pointillés.

Le télésiège Hoadl 1 et la piste du géant dames.

La gare commune aux télésièges Birgitzköpfl et Hoadl 1 pendant les jeux.

Marielle Goitschel dans le géant, sous le TSF2 Hoadl 1.

Les sœurs Goitschel portées en triomphe après les deux doublés en slalom et slalom géant, avec le télésiège Birgitzköpfl à l’arrière.
L’olympiade de 1976 et la modernisation du versant Hoadl
En mai 1970, le Comité International Olympique attribua les Jeux Olympiques d’hiver de 1976 à Denver. L’organisation coûteuse de l’événement rencontra une opposition parmi la population du Colorado, qui rejeta par un référendum en novembre 1972 l’attribution d’une subvention pour financer l'événement. Denver abandonna l'organisation des Jeux, qui fut réattribuée par le CIO en février 1973 à Innsbruck, qui disposait encore des infrastructures de 1964.
Comme en 1964, le site d’Axamer Lizum fut choisi pour les épreuves alpines, sauf la descente hommes. La localisation des courses fut modifiée par rapport à 1964. La descente dames et les slaloms géants furent organisés sur le versant Hoadl. Seuls les slaloms restaient organisés sur le versant Birgitzköpfl.
Dans le court laps de temps avant les Jeux, la station a concentré ses efforts de modernisation sur le versant Hoadl, qui a été doté dès 1975 d’un funiculaire doublant les télésièges existants et reliant directement le sommet du domaine. Un débarquement intermédiaire fut aménagé près de la gare intermédiaire des télésièges, pour desservir le départ des slaloms géants. Le télésiège Hoadl 1 ne fut probablement pas utilisé pendant ces jeux.

Le funiculaire et le télésiège Hoadl 1.

L’arrivée du TSF2 Hoadl 1 et le funiculaire.
En 1991, le télésiège Hoadl 2 fut démonté et remplacé par un TSF2 Doppelmayr sur un tracé différent. La gare intermédiaire resta en place et abrita la motrice de l’ancien télésiège monoplace qui ne fut pas démontée. A l’occasion de la construction du nouveau TSF2 Hoadl 2, les sièges du TSF2 Hoadl 1 furent remplacés par des arceaux Doppelmayr du même modèle que sur le second tronçon.
En 2022, le secteur fut complètement restructuré. Les deux télésièges Hoadl 1 et 2 furent remplacés par une télécabine 10 places Leitner avec gare intermédiaire, doublant le funiculaire sur toute la longueur.
3. Caractéristiques techniques
- Caractéristiques administratives
Télésiège à pinces fixes Hoadlbahn 1
Exploitant : Axamer Lizum GmbH & Co KG
Constructeur : Girak
Année de construction : 1963
Année de démontage : 2022
Caractéristiques d’exploitation
Saison d'exploitation : de fin novembre à mi-avril
Capacité : 2 personnes
Débit maximum théorique : 875 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 2,3 m/s
Temps de trajet minimum : environ 10 minutes
Sens de fonctionnement : gauche
Caractéristiques géométriques
Altitude aval : 1579 m
Altitude amont : 2060 m
Dénivelée : 481 m
Longueur développée : 1356 m
Pente moyenne : 37,7 %
Pente maximale : 64,8 %
Caractéristiques techniques
Emplacement motrice : amont
Type de motorisation : moteur à courant continu
Emplacement tension : aval
Type de tension : contrepoids
Nombre de pylônes : 14
Diamètre du câble : 31 mm
Charge de rupture : 65 312 daN
4. La gare aval
Situation
La gare était située dans le fond du vallon d’Axamer Lizum. Elle était placée dans un long bâtiment qui abritait aussi le départ du télésiège Birgitzköpfl. Ce bâtiment tout en longueur séparait l'arrivée des pistes d'un côté, et le parking de l'autre côté. Un passage central permettait aux clients d'accéder aux caisses et aux embarquements depuis le parking, tandis que les skieurs pouvaient contourner le bâtiment sur le côté Hoadl. Du côté du front de neige, plusieurs constructions entouraient la gare aval : l'hôtel Lizumerhof qui faisait aussi office de restaurant d'altitude, une école de ski, un magasin de sports, le départ du funiculaire dont la gare a été semi-enterrée à côté du télésiège Hoadl, ainsi que les motrices des téléskis Kaserwald pour débutants.
Voici la gare aval depuis le parking au nord :

Le site d’Axamer Lizum depuis le parking.

Derrière l’hôtel Olympia, le bâtiment du télésiège Hoadl 1.

Le départ du télésiège et la gare du funiculaire à l’arrière.

La gare historique mentionnant encore les deux directions Birgitzköpfl à gauche et Hoadl à droite

Le premier pylône était implanté sur une dalle construite au-dessus de locaux techniques.

La gare du funiculaire et le bas de la ligne du télésiège.

Le P1 et les locaux d’exploitation construits ultérieurement sous la dalle.
Depuis le versant Birgitzköpfl à l’est, la gare apparaît au centre du complexe d’Axamer Lizum qui s’est étendu au fil des années.

Depuis le TSF2 Birgitzköpfl, la gare au centre, entourée à gauche par l’hôtel Lizumerhof et le funiculaire, et à droite par l’hôtel Olympia.

De gauche à droite, la gare du funiculaire, la gare du TSF2 Hoadl 1 et le TSF2 Birgitzköpfl.
Depuis les pentes du Hoadl à l’ouest, le bâtiment du TSF2 Hoadl 1 apparaît coincé contre la gare du funiculaire construite ultérieurement.

De gauche à droite, l’hôtel Olympia, la gare du TSF2 Hoadl 1 et le départ du funiculaire.

Le départ du TSF2 sur une dalle, et la gare du funiculaire semi-enterrée à droite.
Depuis l’arrivée des pistes au sud, le bâtiment du TSF2 fermait la grenouillère d’arrivée, séparant les pistes des parkings.

La gare aval au fond du vallon.

Le départ du funiculaire à gauche et la gare du TSF2 Hoadl 1 à l’arrière avec les anneaux olympiques..
Equipement
La gare aval du TSF2 Hoadl 1 était retour tension. La poulie était montée sur un lorry coulissant sur 2 rails fixés sur les murs du bâtiment. Deux câbles de tension relaient cette poulie à un contrepoids placé à l’arrière.
L’intérieur du bâtiment n’était pas accessible aux clients. L’embarquement s’effectuait devant la gare, latéralement, juste avant le premier pylône.

De gauche à droite, l’embarquement extérieur, la caisse des forfaits, le magasin de souvenirs et un passage couvert menant aux parkings.

A gauche l’accès au funiculaire.

Les bornes de contrôle.

L’inscription historique en ferronnerie.

L’accès à l’embarquement devant la gare.

L’embarquement juste avant le premier pylône.

A gauche le débarquement après la descente, qui n’était plus utilisé depuis la construction du funiculaire.

A l’avant de l’embarquement, un filet retenait les chutes d’objets au survol de la route.

L’intérieur de la gare et le local opérateur à gauche.

Deux galets compression étaient placés à la sortie du bâtiment. L’embarquement ne s’effectuait pas à l’horizontale.

Le lorry monté sur 2 rails muraux.

La poulie retour et les câbles de tension à l’arrière.

Un rail stabilisait les sièges après le demi-tour.

Un échantillon de câble tracteur d’origine fabriqué par Felten & Guilleaume.

Le P1 juste après l’embarquement.

Balancier 4C et capteur de déraillement dans le rattrape-câble.

La plaque des Frères Girak, usine spécialisée dans les transports à câble, Korneuburg près de Vienne.

Après le P1, le filet au dessus de la route.
5. La ligne
Généralités
La ligne comprenait une première partie pentue en forêt, en grande partie parallèle à la ligne du funiculaire. A la sortie de la forêt, la pente s’adoucissait jusqu’au sommet de la ligne.
La ligne était équipée de pylônes métalliques caissonnés, installés verticalement et tous équipés de balanciers support à 4 galets.
En ligne

Portée entre P1 et P2 le long du funiculaire.

P2.

Tête du P2.

P3.

Tête du P3

Le télésiège et le funiculaire dans la forêt.

La ligne du funiculaire s’éloignant du télésiège.

P4.

Tête du P4.

P5 immédiatement après.

Passage au dessus de la piste rouge n°2.

P6.

La ligne sortant de la forêt.

P7.

Tête du P7.

P8.

Tête du P8.

La ligne du funiculaire réapparaît.

P9.

P10.

Tête du P10.

Détail du balancier avec le capteur de déraillement.

A gauche, le funiculaire et le départ de l’itinéraire 16.

L’arrivée en vue et le TSF2 Hoadl 2 à droite.

P11.

P12.

Tête du P12.

A droite, le départ du géant dames de 1964.

P13.

Tête du P13.

Détail du balancier.

Zoom sur le balancier et la barrette éjectable entre les deux premiers galets.

La pente du slalom géant.

Le double P14.
6. La gare amont
Situation
La gare amont du TSF2 Hoadl 1, ancienne gare intermédiaire de la chaîne de télésièges menant au sommet, était implantée en pleine pente, environ 300 m sous le sommet du Hoadl. Cet emplacement au milieu de nulle part avait été choisi pour permettre la desserte du départ du slalom géant de 1964, tandis que les descendeuses devaient emprunter le second tronçon jusqu'au sommet où était donné le départ de la descente dames.
Pour le grand public, cet emplacement marquait aussi une rupture de pente. A l’origine, le premier tronçon desservait des pistes légèrement plus faciles que celles du second tronçon, réservé aux skieurs plus expérimentés.

La gare amont du télésiège en bas à droite, et le funiculaire menant au sommet du Hoadl.

La gare amont du TSF2 Hoadl 1 à gauche, et la gare aval du TSF2 Hoadl 2 à droite.

Contre la gare, la ligne du funiculaire et le débarquement intermédiaire utilisé pour l’accès au départ des géants hommes et dames pendant les jeux olympiques de 1976.

Depuis le funiculaire, la gare amont du TSF2.

La gare amont en bas à gauche, et le sommet du Birgitzköpfl à l’arrière.

A droite, le débarquement intermédiaire du funiculaire.

L’arrivée du télésiège à gauche.

A gauche, le départ de la piste bleue 2a vers le télésiège Hoadl 2.

L’arrivée à gauche.

La gare amont et la chaîne des Kalkkögel.

La gare depuis le départ des slaloms géants.

L’arrivée du TSF2 Hoadl 1 en haut et le départ du TSF2 Hoadl 2 en bas.
Station
La gare amont était un large chalet qui abritait les motrices des télésièges Hoadl 1 et 2, placées à l’étage de part et d’autre du bâtiment. Au centre, un porche faisait communiquer l’arrivée du premier tronçon et le départ du second.
L’entraînement du TSF2 Hoadl 1 était de type motrice fixe. Le débarquement se faisait juste après le dernier pylône, à l’extérieur du bâtiment. A l’origine, le télésiège était ouvert à la descente pour les piétons, notamment en été, et une zone d’embarquement avait été aménagée. Mais après la construction du funiculaire, le télésiège n’a plus été accessible aux piétons.

L’arrivée du TSF2 Hoadl 1 à gauche, le passage couvert et l’ancien départ du TSF2 Hoadl 2 à droite.

La plate forme à l’arrivée et le départ de l’ancien TSF1 Hoadl 2 à droite.

Comparaison entre la gare actuelle et celle d’origine, avec le TSF1 Hoadl 2.

Le débarquement à gauche.

Depuis l’aval, la gare et l’étage vitré abritant la motrice.

Sur le mur de la gare, les anneaux olympiques et la mention « station intermédiaire » qui a été conservée.

Les pylônes P14 et le débarquement.

L’ancienne gare du TSF1 Hoadl 2.

Le débarquement juste après le P14.

Les têtes de pylônes P14 solidarisées mécaniquement.

Les skieurs dégagent l’arrivée par la gauche, avant la poulie.

L’entrainement a été placé à l’étage.

La poulie motrice.

Détail du frein de poulie hydraulique.

Le levier permettant le relevage du frein de poulie.

La zone d’embarquement, qui permettait aux clients de descendre, n’est plus utilisée depuis la construction du funiculaire.

Le début de la descente.
Le deuxième tronçon constitué par le télésiège monoplace Hoadl 2 a été démonté en 1991. Mais la station motrice tension intégrée dans le bâtiment de la gare intermédiaire est restée en place. En particulier les équipements mécaniques et électriques étaient parfaitement visibles, près de 60 ans après la construction.

Après débarquement, les clients passaient sous la gare.

Ce passage donnait accès aux pistes, et jusqu’en 1991, à l’embarquement du TSF1 Hoadl 2, à droite.

L’ancienne gare motrice-tension du TSF1 Hoadl 2 avait été conservée.

Le moteur et le réducteur.
7. Les sièges
Le télésiège est équipé de 104 sièges de rénovation, fournis par Doppelmayr en 1991. Le modèle E à arceau disposait de banquettes rabattables en Icolan.

Les sièges après rénovation de 1991.

Sièges Doppelmayr

Assises rabattables.

Arceau Doppelmayr.
8. Vues supplémentaires
Pour terminer, voici de nombreuses photos présentant le télésiège et le paysage environnant, en commençant par des vues globales depuis le versant opposé.

L’ensemble de la ligne du TSF2 et le funiculaire en parallèle.

Le haut de la ligne.

Le haut de la ligne du TSF2 et le début du second tronçon.

Le milieu de ligne et la piste rouge no 2.

Le bas de la ligne dans la forêt, en parallèle du funiculaire.
Enfin voici une série de photos présentant le télésiège depuis le sol, de l’amont vers l’aval.

P14 double.

P12.

P11 et le croisement des cabines du funiculaire

Le haut de la ligne et l’ancien TSD4B Schönboden

Les P10 et P11 et le sommet du Hoadl.

P9.

Le haut de la forêt de mélèzes.

Au croisement avec la piste 2a.

Le P4 et la voie du funiculaire.

Le bas de la ligne en parallèle du funiculaire.

Le P2 et le funiculaire.

Le début de la ligne.

La longue portée après le départ.
Place à la télécabine…
Le télésiège Hoadl 1 a perdu de son importance lors de la construction du funiculaire Olympia en 1975 puis du télésiège débrayable Schönboden en 1991. Il ne servait plus qu'à délester les autres installations en cas d’affluence. En 2022, le versant Hoadl a été complètement restructuré avec le démontage des TSF2 Hoadl 1 et 2 et du TSD4B Schönboden. Ces trois appareils ont été remplacés par une télécabine 10 places à deux tronçons, qui relie le parking d’Axamer Lizum au sommet du domaine en 6 minutes.

Les sièges du TSF2 lors du démontage. Ils ont tous été vendus à des locaux ou de clients du domaine. (crédit : Axamer Lizum)

Les essais du premier tronçon de la TCD10 Hoadl, qui remplace le TSF2 sur un tracé légèrement différent. (crédit : Axamer Lizum)

Le télésiège disparaît mais la mémoire de sœurs Goitschel demeure.
