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TSF3 des Ramées
Méribel-Mottaret (Les Trois Vallées)
Poma



Description rapide :
Assez long télésiège fixe secondant le premier tronçon de la télécabine du Pas du Lac, qui donnait accès à un secteur aujourd'hui disparu : les Grands Numéros. Avec le télésiège de la Grande Rosière, il permettait aussi de basculer sur le domaine de Courchevel, formant ainsi une alternative à la télécabine du Pas du Lac. Victime de sa vétusté et de son âge avancé, il fut démonté en 2011.
Année de construction : 1977
Fin de service en : 2008
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Assez long télésiège fixe secondant le premier tronçon de la télécabine du Pas du Lac, qui donnait accès à un secteur aujourd'hui disparu : les Grands Numéros. Avec le télésiège de la Grande Rosière, il permettait aussi de basculer sur le domaine de Courchevel, formant ainsi une alternative à la télécabine du Pas du Lac. Victime de sa vétusté et de son âge avancé, il fut démonté en 2011.
Année de construction : 1977
Fin de service en : 2008

Auteur de ce reportage : collonges74
Section écrite le 21/01/2016 et mise à jour le 03/03/2016
(Mise en cache le 06/03/2016)
LE TELESIEGE DES RAMEES
Méribel-Mottaret (Les Trois Vallées)
Poma – 1977>2011
Méribel-Mottaret (Les Trois Vallées)
Poma – 1977>2011
Les Trois Vallées : le plus grand domaine skiable du monde !
Entre les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, au cœur de la Savoie, le domaine des Trois Vallées est sans aucun doute le plus grand domaine skiable de France. Totalisant plus de 300 pistes, il est desservi par 3 téléphériques, 4 funitels, 35 télécabines, 50 télésièges débrayables, 10 télésièges fixes et 44 téléskis, soit un total de 146 remontées mécaniques ! Le domaine est composé, comme son nom l’indique, de trois vallées principales : la vallée de Bozel (dans laquelle se trouve le domaine de Courchevel), la vallée des Allues (dans laquelle se trouve le domaine de Méribel), et la vallée des Bellevilles, dans laquelle se trouvent les domaines de Saint Martin, des Menuires et de Val Thorens. Le domaine est composé de 12 stations principales : Méribel, Méribel-Mottaret, Brides-les-Bains, Saint-Martin-de-Belleville, les Menuires, Val Thorens, Orelle, Courchevel 1850, Courchevel-Moriond, Courchevel-Village, Courchevel-le Praz et la Tania.
Le domaine des Trois Vallées s’étale de 1300 à 3230 mètres d’altitude, et on y trouve la station de ski la plus haute d’Europe, Val Thorens, perchée à 2300 mètres d’altitude.
Méribel-Mottaret : le cœur des Trois Vallées
Située au cœur des Trois Vallées, au fond de la vallée des Allues, Mottaret est la station plus familiale de Méribel. Elle est composée de petits immeubles en bois respectant l’architecture montagnarde traditionnelle, ce qui leur donne une allure de gros chalets. La station est perchée entre 1680 et 1800 mètres d’altitude, et pour faciliter les déplacements, une télécabine pulsée en deux tronçons a été implantée entre les immeubles pour relier le bas et le haut de la station. Les prix étant nettement plus abordable qu’à Méribel Centre, la station est plus sportive, étudiante et familiale.
Le domaine skiable de Méribel-Mottaret est géré par la Société des Trois Vallées (S3V), qui gère également le domaine de la vallée de Courchevel.
Le bas de Mottaret depuis la piste Martre :
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Mottaret, des années 1970 à nos jours
En 1973, face au manque de place à Méribel pour construire de nouveaux logements, la décision est prise de créer une nouvelle station au fond de la vallée de Méribel : c’est ainsi que voit le jour la station satellite de Méribel-Mottaret, à 1700 mètres d’altitude, au pied du Mont de la Challe, en aval du lac de Tuéda.
La création de la station s’accompagne de la réalisation de quatre remontées mécaniques : les téléskis du Doron et du Laitelet, qui desservent des pistes débutantes sur le versant Mont de la Challe. Sur le versant opposé sont construits la télécabine du Pas du Lac, en deux tronçons, qui rejoint le sommet de la Saulire et effectue la liaison avec Courchevel, et le téléski de Chapuiferand, qui dessert les pentes situées sous le haut du premier tronçon de la télécabine du Pas du Lac.
Le front de neige de Mottaret aux débuts de la station, avec en n°10 la télécabine du Pas du Lac 1, en n°24 le téléski du Doron, en n°25 le téléski du Laitelet, en n°26 le téléski de Chapuiferand, et en n°27 le télésiège des Ramées, en projet :
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En 1974 est construit le télésiège des Combes. Il double le téléski du Laitelet sur un tracé plus long, donnant ainsi accès à des pentes plus engagées. La même année est construit le téléski du Roc de Tougne. Directement accessible depuis le télésiège des Combes, le téléski permet d’atteindre le sommet du Mont de la Challe, et de basculer de ce fait vers la vallée des Bellevilles et les stations des Menuires et de Saint Martin. Devant le succès que rencontre ce téléski, la station décide de le doubler par un autre téléski.
Le front de neige aux débuts de la station, avec le télésiège des Combes, et les téléskis du Laitelet et du Doron :
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En 1977 vient le tour du versant de la Saulire d’être aménagé. Ainsi, 2 remontées voient le jour : le télésèiège des Ramées, qui part de Mottaret pour monter vers le sud-est en direction de l'Aiguille du Fruit, et le téléski des Grands Numéros double la partie supérieure du télésiège des Ramées, et dessert ainsi deux pistes bleues (Aiglon et Grands Numéros, aujourd’hui disparues).
Voici quelques caractéristiques de ce téléski aujourd'hui disparu :
TKD-Téléski à perches découplables : GRANDS NUMEROS
Constructeur : Poma
Année de construction : 1977
Année d'arrêt : 1997
Longueur : 725 m
Dénivelé : 260 m
Altitude aval : 1900 m
Vitesse d'exploitation : 3,5 m/s
Pente maximale : 49 %
En 1978, face à l’extension vers l’Ouest de Mottaret, la décision est prise de doter les logements les plus élevés de leur propre remontée d’accès au domaine skiable. Le télésiège fixe triplace des Arolles est donc construit, sur un court tracé. ). Un autre télésiège fixe triplace est construit , celui de la Grande Rosière, en dédoublement du second tronçon de la télécabine du Pas du Lac. Ainsi, les deux télésièges des Ramées et de la Grande Rosière constituent un itinéraire « bis » pour accéder à Courchevel et profiter de ce versant en cas de problème sur la télécabine du Pas du Lac
Mottaret en 1978 :
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Légende :
A : Téléskis du Roc de Tougne 1 & 2
B : Téléski du Laitelet
C : Téléski du Doron
D : Télésiège des Arolles
E : Télécabine du Pas du Lac 1
F : Télésiège des Ramées
G : Téléski des Grands Numéros
H : Télésiège des Combes
Légende :
A : Téléskis du Roc de Tougne 1 & 2
B : Téléski du Laitelet
C : Téléski du Doron
D : Télésiège des Arolles
E : Télécabine du Pas du Lac 1
F : Télésiège des Ramées
G : Téléski des Grands Numéros
H : Télésiège des Combes
En 1981, le télésiège des Arolles est doublé sur un tracé beaucoup plus long par le télésiège fixe triplace de la Table Verte, qui permet un accès par gravité aux téléskis du Roc de Tougne ainsi qu’au secteur de Tougnète.
C’est toutefois en 1983 et 1984 que le plus gros chantier de la station est entrepris, avec la construction de la très impressionnante télécabine des Plattières, qui rejoint le sommet du Roc des Trois Marches en trois tronçons. Elle apparaît rapidement comme une véritable colonne vertébrale du domaine skiable puisqu’elle permet un accès rapide et direct aux Menuires et à Val Thorens depuis le front de neige de Mottaret.
Mottaret en 1986 :
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Légende :
A : Télécabine des Plattières 1, 2 & 3
B : Télésiège des Combes
C : Téléski du Laitelet
D : Téléski du Doron
E : Téléskis du Roc de Tougne 1 & 2
F : Télésiège des Ramées
G : Téléski des Grands Numéros
H : Télécabine du Pas du Lac 1
I : Télésiège des Arolles
J : Télésiège de la Table Verte
Légende :
A : Télécabine des Plattières 1, 2 & 3
B : Télésiège des Combes
C : Téléski du Laitelet
D : Téléski du Doron
E : Téléskis du Roc de Tougne 1 & 2
F : Télésiège des Ramées
G : Téléski des Grands Numéros
H : Télécabine du Pas du Lac 1
I : Télésiège des Arolles
J : Télésiège de la Table Verte
En 1985, le télésiège des Arolles est remplacé par un télésiège fixe quadriplace sur un tracé complètement différent, destiné à augmenter l’offre de ski pour débutants au départ du front de neige.
La vallée de Méribel pour la saison 1989/1990 :
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En 1994, face au débit insuffisant du télésiège des Combes et à son temps de trajet trop élevé, la S3V décide de le remplacer par un télésiège débrayable quadriplace, sur un tracé sensiblement différent, plus à l’est du premier. L’ancien télésiège des Combes est réimplanté sur le domaine, sous le nom du télésiège du Châtelet, afin de seconder le deuxième tronçon de la télécabine des Plattières.
Le front de neige est métamorphosé en 1997, avec le remplacement de la télécabine du Pas du Lac par une télécabine huit places. Elle reprend sensiblement le même tracé que son prédécesseur, mais son départ se situe cette fois de l’autre côté du front de neige, entre les départs des télésièges des Combes et des Arolles.
Par la suite, le front de neige reste inchangé durant la première décennie des années 2000, à l’exception du remplacement du téléski du Doron par un tapis roulant en 2008.
Les années 2010 voient en revanche de très gros travaux intervenir sur le front de neige. En 2011, le télésiège des Ramées, qui n’était plus exploité depuis 2008, est démonté. En 2012, face au débit clairement insuffisant de la télécabine des Plattières et à sa vétusté, la S3V entreprend de remplacer ses deux premiers tronçons par une télécabine dix places en un seul tronçon.
Enfin, en 2015, c’est au tour des télésièges des Combes, des Arolles et de la Table Verte d’être démontés et d’être remplacés par un unique télésiège débrayable six places avec une gare intermédiaire. Un petit téléski à enrouleurs est également installé le long de la piste Perdrix, un peu en dessous du départ de l’ancien télésiège de la Table Verte.
Le télésiège des Combes, nouveauté 2015 du front de neige :
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Ramées : un télésiège de ski propre et de liaison
Le télésiège des Ramées a donc été construit en 1977 par Poma, et démonté à l’été 2011 après être resté quelques années en place sans toutefois être exploité.
C’était du temps de son exploitation un télésiège assez important, du moins jusqu’au démontage du téléski des Grands Numéros au début des années 2000. Jusqu’au démontage dudit téléski, le télésiège des Ramées était en effet la seule remontée qui permettait d’accéder directement du front de neige de Mottaret au secteur des Grands Numéros et aux deux pistes qui s’y trouvaient. On montait donc en haut du télésiège, et on pouvait ensuite enchaîner les rotations sur la piste des Grands Numéros en remontant grâce au téléski éponyme. C’était un secteur peu fréquenté mais néanmoins très agréable puisqu’au soleil l’après-midi. Au-delà de la piste des Grands Numéros, c’est aussi toute la partie inférieure de la piste de l’Aigle, assez engagée, qu’il desservait, accessible depuis son sommet par la piste de l’Aiglon. Jusqu’à l’arrêt d’exploitation du télésiège, il est à noter que la piste de l’Aigle était classée bleue.
Le télésiège des Ramées constituait aussi le premier maillon d’une chaîne de deux télésièges (le second étant le télésiège de la Grande Rosière, démonté en 2008) qui doublait la télécabine du Pas du Lac et permettait de basculer sur Courchevel. Cet axe secondaire, qui s’avérait être bien pratique lorsque la télécabine du Pas du Lac était encore une télécabine quadriplace et que les longues files d’attente y étaient légion. Il suffisait, depuis le sommet du télésiège des Ramées, de se laisser descendre sur la piste de l’Aiglon puis de prendre le télésiège de la Grande Rosière. Cependant, lors du remplacement de la télécabine du Pas du Lac par la télécabine actuelle en 1997, les télésièges des Ramées et de la Grande Rosière ont vu leur fréquentation dégringoler. En plus de cela, le positionnement particulier de la gare aval du télésiège des Ramées rendait l’embarquement parfois assez périlleux et les accidents nombreux. Autant de facteurs qui firent que ces télésièges furent démontés respectivement en 2011 et en 2008.
Côté technique, le télésiège des Ramées était un téléporté tout à fait classique. La gare aval était une gare delta motrice-tension, typique des télésièges Poma de la fin des années 1970. En amont, on trouvait une poulie retour fixe montée sur des pieds métalliques. On peut toutefois noter la pente assez soutenue et régulière que suivait la ligne tout au long du parcours, et la hauteur de survol assez importante entre la gare aval et le troisième pylône.
Depuis le sommet du télésiège des Ramées, deux pistes étaient accessibles :
- Jusqu’au début des années 2000, la très agréable piste des Grands Numéros, qui redescendait jusqu’en bas du téléski éponyme, au niveau du septième pylône du télésiège des Ramées.
- La piste de l’Aiglon, qui tirait à gauche de la ligne du télésiège pour croiser la piste de l’Aigle un peu plus bas et qui rejoignait la gare aval du télésiège de la Grande Rosière. D’abord bleue, elle devenue rouge dans les dernières années d’exploitation du télésiège des Ramées.
Situation globale dans la vallée de Méribel :
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D’un peu plus près :
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Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Méribel (Géoportail – Droits réservés) :
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D’un peu plus près :
Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Méribel (Géoportail – Droits réservés) :
Caractéristiques de l’appareil :
Caractéristiques administratives :
- Type de remontée : TSF – Télésiège à pinces fixes
- Nom de la remontée : RAMEES
- Exploitant : S3V – Société des Trois Vallées
- Constructeur : Poma
- Année de construction : 1977
- Année de démontage : 2011
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver
- Capacité : 3 personnes
- Débit à la montée : 1150 p/h
- Vitesse d’exploitation : 2,3 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 1688 m
- Altitude amont : 2198 m
- Dénivelé : 510 m
- Longueur développée : 1435 m
- Pente moyenne : 35,54 %
- Pente maximale : 64 %
Caractéristiques techniques :
- Tension : Aval
- Type de tension : Hydraulique
- Motrice : Aval
- Sens de montée : Droite
- Nombre de pylônes : 13
- Dispositif d'accouplement : Pince Mono2100
- Type de sièges : Goutte d’Eau 3 places
- Espacement entre deux sièges : 5,54 secs
Caractéristiques de la ligne:
P0 (G1): 16C/16C
P1 : 4S/4S
P2 : 6S/6S
P3 : 16C/16C
P4 : 2S-6C-2S/2S-6C-2S
P5 : 6S/6S
P6 : 8S/8S
P7 : 12S/12S
P8 : 6S/6S
P9 : 6S/6S
P10 : 2S-6C-2S/2C-4S-2C
P11 : 8S/8S
P12 : 6S/6S
P13 : 16S/16S
Ligne et infrastructures du télésiège des Ramées :
La gare aval :
La gare aval du télésiège des Ramées était située à 1688 mètres d’altitude, un peu à l’écart du reste du front de neige, non loin de la gare aval de la télécabine des Plattières 1. C’était une gare de type Delta, où était effectuées la tension et la motorisation de l’appareil. La gare avait la particularité de se trouver au-dessus d’un local technique, soit au-dessus d’un petit vide de trois mètres. Le départ était donc assez acrobatique et dangereux, d’où l’occurrence de nombreux accidents.
La gare aval sur le front de neige de Mottaret, avec à gauche la gare aval de l’ancienne télécabine des Plattières 1 :
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Vue globale de la gare aval depuis l’avant :
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De trois-quarts depuis l’arrière :
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De profil :
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Vue hivernale de la gare aval du temps de l’exploitation du télésiège :
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La zone où se trouvait la file d’attente, avec les portillons d’embarquement :
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Le dessous de la gare aval, avec au premier plan un des deux vérins hydrauliques effectuant la tension de l’installation :
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La poulie motrice :
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Un frein de poulie sur la poulie motrice :
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P0, en sortie de gare :
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Vue globale de la gare aval depuis l’avant :
De trois-quarts depuis l’arrière :
De profil :
Vue hivernale de la gare aval du temps de l’exploitation du télésiège :
La zone où se trouvait la file d’attente, avec les portillons d’embarquement :
Le dessous de la gare aval, avec au premier plan un des deux vérins hydrauliques effectuant la tension de l’installation :
La poulie motrice :
Un frein de poulie sur la poulie motrice :
P0, en sortie de gare :
La ligne :
La ligne du télésiège des Ramées pouvait se découper en trois parties distinctes. La première s’étirait de la gare aval au troisième pylône : la ligne montait tranquillement à travers le quartier du Châtelet de Mottaret, à une hauteur de survol assez importante. Une fois passé le troisième pylône, la ligne prenait de l’inclinaison, et s’enfonçait dans le Bois de la Ramée, jusqu’au septième pylône, à partir duquel l’inclinaison du câble diminue, et où la ligne survole les alpages débonnaires des Grands Numéros.
Portée G1-P1 :
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Le P1 de profil :
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Le P1 au milieu du quartier du Châtelet de Mottaret :
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Portée P1-P2 :
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P2 :
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De profil, avec en toile de fond le Mont Vallon (2952 m) :
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Vu de dessous :
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Vue arrière sur le P2 :
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Portée P2-P3 :
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P3, deuxième compression de la ligne :
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On entre dans le bois de la Ramée :
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Tête du P3, enchaînement de seize galets compression :
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P4 :
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Assez longue portée P4-P5 :
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Vue arrière sur la portée P4-P5 :
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P5 :
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La tête de pylône du P5 :
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Vue arrière sur le P5 :
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P6 :
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Portée P6-P7 :
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P7, nous sortons de la forêt :
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Au bord de la route des Grands Numéros :
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Tête du pylône P7 :
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Portée P7-P8 :
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P8 :
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Tête du pylône P8 :
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Vue arrière sur le P8 :
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Portée P8-P9 :
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P9 :
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Portée P9-P10 :
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P10 :
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Portée P10-P11 :
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P11 :
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Suivi de près par le P12 :
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Dernière portée de la ligne, P12-P13 :
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Vue arrière sur la portée P12-P13 :
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P13, dernier pylône de la ligne :
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P13, de profil, avec un impressionnant enchaînement de 16 galets support :
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Le P1 de profil :
Le P1 au milieu du quartier du Châtelet de Mottaret :
Portée P1-P2 :
P2 :
De profil, avec en toile de fond le Mont Vallon (2952 m) :
Vu de dessous :
Vue arrière sur le P2 :
Portée P2-P3 :
P3, deuxième compression de la ligne :
On entre dans le bois de la Ramée :
Tête du P3, enchaînement de seize galets compression :
P4 :
Assez longue portée P4-P5 :
Vue arrière sur la portée P4-P5 :
P5 :
La tête de pylône du P5 :
Vue arrière sur le P5 :
P6 :
Portée P6-P7 :
P7, nous sortons de la forêt :
Au bord de la route des Grands Numéros :
Tête du pylône P7 :
Portée P7-P8 :
P8 :
Tête du pylône P8 :
Vue arrière sur le P8 :
Portée P8-P9 :
P9 :
Portée P9-P10 :
P10 :
Portée P10-P11 :
P11 :
Suivi de près par le P12 :
Dernière portée de la ligne, P12-P13 :
Vue arrière sur la portée P12-P13 :
P13, dernier pylône de la ligne :
P13, de profil, avec un impressionnant enchaînement de 16 galets support :
La gare amont :
La gare amont du télésiège des Ramées était située à 2198 mètres d’altitude. C’était une simple poulie retour fixe, suivie d’une large aire de débarquement et de stationnement, en raison de la présence du démonté téléski des Grands Numéros.
Arrivée en gare amont :
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De trois-quarts :
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Vue de profil de la gare amont :
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Depuis l’autre côté :
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Vue globale en été…
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Et en hiver, du temps de l’exploitation du télésiège :
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Vue plus éloignée, avec les fondations du chalet de vigie :
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De trois-quarts :
Vue de profil de la gare amont :
Depuis l’autre côté :
Vue globale en été…
Et en hiver, du temps de l’exploitation du télésiège :
Vue plus éloignée, avec les fondations du chalet de vigie :
Véhicules et pinces :
Poma avait équipé le télésiège des Ramées de sièges de type “goutte d’eau” blancs, aux dossiers faits de lattes métalliques verticales, et suspendus au câble par des pinces Mono2100. Certaines assises avaient été changées pour être remplacées par des assises rembourrés noires..
Le télésiège en exploitation, avec les sièges goutte d’eau en ligne :
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Ramées : un télésiège inutile ?
Après une trentaine d’années d’exploitation, le télésiège des Ramées a finalement cessé de fonctionner à la fin des années 2000, pour être démonté en 2011. Déjà, le démontage du téléski des Grands Numéros avait porté un coup à l’intérêt du secteur en termes de ski propre, puisque tout skieur se voyait désormais dans l’obligation de redescendre à Mottaret pour profiter des pistes des Grands Numéros ou de l’Aiglon. Il est donc tout à fait légitime de regretter sa disparition, d’autant plus que même s’il était peu fréquenté et qu’il ne tournait que rarement, il n’en restait pas moins, tout comme son voisin de la Grande Rosière, une alternative intéressante à la très fréquentée télécabine du Pas du Lac. A présent, et encore plus maintenant que le télésiège de la Grande Rosière est lui aussi démonté, le secteur de la Saulire (du moins à Mottaret), est nettement moins apprécié des skieurs pour son ski propre : il faut désormais déchausser à chaque fois, attendre une place dans une cabine en gare intermédiaire de la télécabine du Pas du Lac, et affronter le raide et bosselé premier mur de la piste des Creux pour ensuite passer sur Méribel une fois au sommet. De quoi décourager plus d’un skieur…
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Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
(c) – Janvier 2016 – l’alexois, Thibaut et collonges74 - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord des auteurs.
Photos : Thibaut, l’alexois, kaldini
Photos prises le 16 mars 2005 et le 6 octobre 2010
Textes, bannière et mise en page : collonges74
