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 TSF3 du Mont Joly

Saint-Nicolas-de-Véroce (Arbois-Rochebrune - Évasion Mont Blanc)

Montaz Mautino

T2 ES
Description rapide :
Télésiège donnant accès au sommet du domaine skiable de Saint-Gervais / Saint-Nicolas-de-Véroce à plus de 2350 mètres d'altitude entre le Mont-Géroux et le Mont-Joly.

Année de construction : 1983

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Auteur de ce reportage : j'ib
Section écrite le 15/02/2018 et mise à jour le 27/06/2018
(Mise en cache le 27/06/2018)

Télésiège du Mont-Joly
Saint-Nicolas-de-Véroce (74)


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Bienvenue à Saint-Nicolas-de-Véroce

La station de sport d’hiver de Saint-Nicolas-de-Véroce est située dans le val Montjoie, au-dessus de Saint-Gervais-les-Bains dont elle partage le territoire communal, et en dessous des Contamines-Montjoie. Elle fait partie du domaine de l’Evasion Mont-Blanc, regroupant les stations de Megève, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Nicolas-de-Véroce, Les Contamines-Montjoie – Hauteluce et les Portes du Mont-Blanc (Megève – Jaillet / La Giettaz / Cordon / Combloux).

Les pistes de ski de Saint-Nicolas-de-Véroce se développent de 1100 mètres, gare aval du télésiège du Chef-Lieu au village, jusqu’à 2353 mètres d’altitude au sommet du Mont-Géroux et du télésiège du Mont-Joly. Toute la station est dominée par le Dôme (4304 mètres d’altitude) et l’Aiguille (3863 mètres d’altitude) du Goûter, l’Aiguille de Bionnassay (4052 mètres d’altitude) et le Mont-Joly (2353 mètres d’altitude).

Ce centre de ski est relié avec la station de Saint-Gervais-les-Bains, formant un ensemble de 51 pistes accessibles grâce à quelque 25 remontées mécaniques (parmi lesquelles 1 DMC, 1 télécabine et une dizaine de télésièges dont 4 débrayables). Enfin ces deux secteurs sont reliés au massif du Mont-d’Arbois sur la station de ski de Megève.

    Le Mont-Joly, secteur sommital du domaine skiable de Saint-Nicolas-de-Véroce
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L'aménagement de Saint-Nicolas-de-Véroce

Le premier équipement mécanique de Saint-Nicolas-de-Véroce remonte à 1955. Il s’agissait probablement d’un téléski de type B Poma, implanté à la sortie du village, aux Sénarts, situé après l’embranchement de la route du plateau de la Croix, en direction des Contamines. L'exploitation échoua à cause de trois hivers sans neige. Plusieurs moniteurs de ski reprirent une initiative au début des années 1960. Ils louèrent à la Société des Téléphériques du Massif du Mont Blanc (STMMB) de Charles Viard un fil-neige déplaçable, qu’ils implantèrent selon l’enneigement à la sortie du village ou au plateau de la Croix. Ce petit appareil permit de créer une saison de ski d’hiver, mais il ne permit pas au village de rivaliser avec l’équipement du Bettex qui attirait beaucoup plus de touristes.

Le véritable développement de la station remonta à 1965 sous l’impulsion d’un patron de presse parisien, Jean Lainé. Il séjournait régulièrement à Megève où il y possédait un chalet et découvrit les descentes à ski vers Saint-Nicolas. Le site était encore vierge de remontées mécaniques, mais il sentit le potentiel d’équipement de ce secteur. Jean Lainé présenta un premier projet d’équipement en 1966 au maire de Saint-Nicolas-de-Véroce, commune alors indépendante de Saint-Gervais-les-Bains. Le projet fut cependant retardé par le maire de Saint-Gervais, Maurice Martel, président de la Fédération Française de Ski, qui fit pression sur les moniteurs de Saint-Nicolas pour faire capoter le projet Lainé, et favoriser un projet concurrent monté par Charles Viard. Ce dernier n’aboutit pas non plus et la fréquentation du village continua à décliner en hiver. Jean Lainé proposa un nouveau projet en 1969, voyant que celui de son concurrent n’avait pas abouti.

Ce nouveau projet prévoyait la réalisation en 1969 d’un télésiège reliant le village au Plateau de la Croix, l’actuel télésiège fixe biplace du Chef-Lieu, ainsi que deux téléskis sur le plateau : les téléskis du Vanay et du Plateau. Dans une seconde phase, Jean Lainé prévoyait de construire, en 1972, une télécabine partant des Chattrix ou du Vivier, hameau situé sur la route des Contamines, et montant jusqu’au Vanay. Enfin il était prévu de construire jusqu’en 1979 un ensemble de quatre téléskis : du Sautet au Dechappieu (le long d’une bonne partie du tracé de l’actuelle piste rouge de la Petite Épaule), de la Crête à la Croix du Christ, d’Hermance à la Croix du Christ sur le versant opposé côté Megève et d’Hermance aux contreforts du Mont-Joly.

Le programme a cependant subi quelques changements. Le télésiège et les téléskis du Plateau de la Croix ont été ouverts à Noël 1970. Il manquait un téléski pour débutants au Plateau de la Croix : Jean Lainé compléta l'équipement avec le téléski des Débutants, ouvert pour Pâques 1971. La station trop éloignée de Saint Gervais n’était pas rentable sans liaison, c’est pourquoi le projet de télécabine fut immédiatement abandonné. A la place, en 1971, Jean Lainé fit construire les téléskis du Gouet et de la Grande Côte, ainsi que d’importants terrassements pour se relier avec Saint-Gervais : canalisation du torrent entre les départs de téléski du Gouet de la Grande Côte, terrassement de la piste de liaison entre le Mont Joux et le sommet du téléski de Grande Côte, et terrassement de la piste de liaison à flanc de coteau entre le sommet du téléski de Grande Côte et le départ du téléski de la Croix à Saint-Gervais.

    Vue sur le Plateau de la Croix en 1973 avec l'arrivée du télésiège du Chef-Lieu et les téléskis du Vanay et du Plateau juste derrière
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La poursuite du développement exigeait des moyens financiers que Jean Lainé n'avait pas. Il céda ses remontées mécaniques en 1977 à un des exploitants de la Clusaz, la Société d’Équipement Touristique de la Clusaz (SETLC), dirigée par Jean Ferrero. Sous son impulsion, le domaine skiable s’étendit d’abord vers le secteur d’altitude, avec les télésièges de la Croix du Christ en 1978 venant doubler le téléski de la Grande Côte et de l’Épaule en 1979.

    Le télésiège de la Croix du Christ avec en arrière-plan le Mont-Joly d'ores et déjà équipé de son télésiège de l’Épaule
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Puis la SETLC tenta d'ouvrir de nouveaux accès au domaine skiable, avec un projet de télécabine entre Bionnay, petit hameau situé sur la route des Contamines, et les Chattrix, suivi d’un télésiège des Chattrix au Vanay. Pour des problèmes fonciers et financiers, la télécabine ne fut jamais réalisée, et le départ du télésiège des Chattrix ne put être implanté au bord de la route comme prévu à l’origine, afin de faciliter l’accès aux skieurs à la journée. Prévu initialement en 1980, le télésiège n’ouvrit que début 1982. La longue piste de l’Épaule fut ouverte la même année, offrant plus de 1000 mètres de dénivelée jusqu'aux Chattrix. Comme elle croisait l'arrivée du téléski du Gouet, qui arrivait à l’origine à la hauteur du téléski du Vanay, le Gouet fut raccourci en 1981 à la hauteur de son septième pylône : il perdit deux ouvrages de ligne et sa poulie flottante fut descendue. Son débit fut par ailleurs augmenté.

    Le domaine skiable de Saint-Nicolas-de-Véroce entre 1981 et 1985, quand le télésiège du Mont-Joly n'était encore qu'au stade de projet
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Depuis plusieurs années, Jean Ferrero était en conflit ouvert avec la mairie de la Clusaz. La commune finit par absorber la SETLC en 1983. Jean Ferrero se replia sur Saint-Nicolas et continua l'exploitation seul, en fondant la Société d’Équipement du Mont-Joly (SEMJ) la même année. Avec des moyens plus limités, il termina l'aménagement avec le télésiège trois places du Mont-Joly en 1983 et une ouverture début 1984.

En 1986, les téléskis du Vanay, de la Grande Côte et du Plateau, qui étaient à l’origine entièrement Montaz-Mautino, ont été modifiés pour des raisons pratiques par le constructeur Montagner. En 1990 le domaine de Saint-Gervais a amélioré son retour depuis Saint-Nicolas avec la mise en service du petit téléski Évasion jusqu'au sommet du Mont-Joux en plus des itinéraires déjà existants de la Joux et de la Vorassière.

    Situation de cette nouvelle liaison sur un plan des pistes de 1990
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Il n’y eut plus d’investissement majeur, mis à part le remplacement des sièges carrés du télésiège du Chef-Lieu par des sièges Bi Alp en 1995. En 1997, la SEMJ s’associa avec la SECMH, exploitant des Contamines, pour reprendre la STBMA, exploitant du Bettex cédé par la famille Rotschild. Puis en 2002, la SECMH prit le contrôle de la SEMJ. Les investissements reprirent en 2007 avec la construction par Leitner du télésiège débrayable six places de la Croix du Christ remplaçant le télésiège éponyme Montaz-Mautino ainsi que le téléski de la Grande Côte. En 2017, le télésiège de l’Épaule est à son tour remplacé par un nouveau télésiège débrayable six places Poma.

Mont-Joly : Sommet du domaine skiable

Le télésiège du Mont-Joly est situé sur le secteur éponyme à proximité du télésiège de l'Epaule, un peu à l'écart des autres installations. Construit en 1983 par Montaz-Mautino, ce dernier est le seul appareil trois places encore en activité sur la station de Saint-Nicolas-de-Véroce.
Accessible depuis le sommet du télésiège de l'Epaule ou de la Croix du Christ, cette installation permet donc d'accéder au point culminant atteignable skis aux pieds du domaine skiable de Saint-Gervais / Saint-Nicolas-de-Véroce / Megève entre le Mont-Géroux (2288 m) et le Mont-Joly (2525 m). Elle dessert donc un vaste espace de ski propre sur des pistes de niveaux difficiles et dans un environnement montagnard. Au sommet il est ainsi possible de rejoindre le télésiège débrayable de l'Epaule sur le même versant, celui de la Croix du Christ et le téléski du Gouet, ou encore au téléski de l’Évasion et aux pistes de la Grand-Montaz et de la Joux permettant de revenir directement sur les stations de Megève et de Saint-Gervais-les-Bains.

Côté ski, le télésiège du Mont-Joly dessert deux pistes :

  • La piste noire du Chamois, dévalant droit la face Est du Mont-Joly avec une pente bien soutenue durant toute sa première partie avant de revenir sur le télésiège.
  • La piste rouge du Chevreuil, effectuant plusieurs virages sur cette face Est afin d'offrir une pente un peu moins raide.

Voici sa situation sur le plan des pistes de l’Évasion Mont-Blanc :

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Caractéristiques

Caractéristiques Administratives

TSF-Télésiège à attache fixe : MONT-JOLY
Maître d'Ouvrage : Société d'Exploitation du Mont-Joly (SEMJ)
Maître d’Œuvre : DCSA
Exploitant : Société des Téléphériques du Bettex Mont-d'Arbois (STBMA)
Constructeur : Montaz-Mautino
Année de construction : 1983
Année d'ouverture au public : 1984

Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 3 personnes
Débit : 1450 p/h
Vitesse d'exploitation : 2,5 m/s
Temps de trajet : 12 min 40 sec

Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1720 mètres
Altitude amont : 2364 mètres
Dénivelée : 644 mètres
Longueur développée : 1750 mètres
Longueur horizontale : 1630 mètres
Pente maximale : 69 %
Pente moyenne : 40 %

Caractéristiques Techniques

Gare motrice : Aval
Gare tension : Aval
Gare retour : Amont
Nombre de pylônes : 17
Nombre de sièges : 189
Sens de montée : Droite
Puissance du moteur électrique : 316 kW
Type de motorisation : Courant continu
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 31 049 daN
Type de G1 : Tri-Alp
Type de G2 : Poulie retour fixe
Diamètre de la poulie motrice : 3400 mm
Diamètre de la poulie retour : 3900 mm
Espacement des véhicules : 7,4 secondes

Caractéristiques du Câble

Fabriquant du câble : TREFILEUROPE
Date de pose : 1983
Type de câblage : Lang
Sens de câblage : Droite
Diamètre du câble : 42 mm
Composition du câble : 6×17 Fils
Âme : Textile
Résistance à la rupture : 125 044 daN
Pas de câblage : 295 mm
Pas de toronage : 123 mm
Section du câble : 692 mm²
Section du toron : 115 mm²

Ligne et infrastructures du télésiège du Mont-Joly

Gare aval :

La gare aval est la station motrice – tension de l'installation. Elle est située à 1720 mètres d'altitude le long du chemin d'Hermance, juste en dessous de ses chalets d'alpage au bout de la piste rouge du Chevreuil. On retrouve une infrastructure de type Tri-Alp provenant de chez Montaz-Mautino et peinte en vert. C'est ici qu'est mis en mouvement le câble grâce à un moteur électrique à courant continu développant une puissance mécanique de 316 kW. La tension dynamique du câble est également effectuée en gare aval grâce à un vérin hydraulique situé à l'avant de la station.

    La gare aval vue en arrivant depuis la piste rouge du Chevreuil avec en arrière-plan l'Aiguille Croche (2487 m)
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    La gare aval vue de trois quarts
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    La gare aval vue depuis la file d'attente avec la totalité de la ligne
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    La gare aval vue de face
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    Vue rapprochée de la gare aval
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    Le vérin hydraulique de tension
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    La poulie motrice - tension
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La ligne :

La ligne, longue de 1750 mètres, est composée de 17 pylônes peints en vert facilitant l'intégration en période estivale. La plus longue portée mesure 148 mètres, tandis que la hauteur de survol atteint les 17 mètres au maximum.
Si le relief de la ligne n'est pas très important de la sortie de la gare aval au second pylône, il est en tous cas plus soutenu ensuite jusqu'au huitième pylône. Gravissant en quasi totalité la face est du Mont-Joly, le télésiège du Mont-Joly est ensuite au maximum de sa pente du pylône 8 au pylône 13 environ. Puis, la pente décroit petit à petit afin d'arriver en gare après le passage des trois ouvrages 15, 16 et 17.

Caractéristiques de la ligne :

  • P1 : 4S/6S
  • P2 : 4C/2C4S2C
  • P3 : 2C2S2C/1C4S1C
  • P4 : 4S/6S
  • P5 : 2C4S2C/4S
  • P6 : 2S/6S
  • P7 : 1C2S/1C6S
  • P8 : 1C2S/1C4S
  • P9 : 1C2S/1C4S
  • P10 : 1C2S/1C6S
  • P11 : 4S/6S
  • P12 : 6S/8S
  • P13 : 6S/8S
  • P14 : 6S/8S
  • P15 : 6S/8S
  • P16 : 8S/10S
  • P17 : 8S/10S

    P1
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    P2
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    P3
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    P4
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    Retour en arrière sur la ligne et le P5
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    P6
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    P7
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    P8
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    P9
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    P10
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    P11 juste avant le premier passage au-dessus de la piste rouge du Chevreuil
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    P12, on repasse au dessus de la piste rouge du Chevreuil juste après
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    P13
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    P14
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    P15 et P16
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    P17
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Gare amont :

La gare amont est la station retour de l'installation. Elle est située à 2364 mètres d'altitude sur la crête reliant le Mont-Géroux (2288 m) au Mont-Joly (2525 m). On retrouve une classique poulie retour fixe peinte en vert et reposant sur deux fûts métalliques, un vertical et l'autre incliné de quelques degrés. A noter la présence d'une plateforme en bois qui a évité d'effectuer des terrassements étant donné la présence de l'infrastructure dans une zone protégée.

    Arrivée en gare
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    La gare amont vue de trois quarts
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    La gare amont vue de profil
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    La gare amont et les trois derniers pylônes
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    Le sommet du Mont-Joly (2525 m) à gauche, la gare amont et les trois derniers pylônes vus en partant sur la piste rouge du Chevreuil
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Sièges et pinces

Le télésiège du Mont-Joly est composé de 189 sièges, du constructeur Montaz-Mautino, pouvant accueillir jusqu'à trois personnes. L'assise et le dossier sont faits de lattes en plastique, ne facilitant pas l'embarquement pour l'usager.

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Les sièges sont reliés au câble par de classiques pinces fixes Montaz-Mautino.

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Le télésiège du Mont-Joly vu depuis les pistes

    Les trois derniers pylônes
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    Au sommet, vue hivernale sur tout le massif du Mont-Blanc (4808 m)
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    Les pylônes 13 et 14 vus en contre-plongée depuis la piste rouge du Chevreuil
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    Le pylône 12 face à la vallée de l'Arve depuis la même piste
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Le télésiège du Mont-Joly et ses alentours en version estivale

L'été, le télésiège du Mont-Joly n'est pas exploité mais suscite le passage dans ses alentours de très nombreux randonneurs à la conquête du mythique Mont-Joly dominant tout le Val Montjoie, la vallée de l'Arve et une partie du Val d'Arly du haut de ses 2525 mètres. Ce sommet est accessible depuis différents itinéraires via toutes ses faces : versant ouest via le chemin des alpages d'Hermance partant au hameau du Planay sur la commune de Megève, sur la ligne de crête versant nord/ouest depuis le sommet de la télécabine du Bettex-Arbois ouverte en été, ou depuis le village de Saint-Nicolas-de-Véroce plein nord. Par la même occasion il est possible de rejoindre le sommet depuis la face est et le village des Contamines-Montjoie par le chemin de la Colombaz ou encore via l'arête arrivant de l'Aiguille Croche (2487 m) plus au Sud, mais sans passer par le télésiège dont ce reportage fait l'objet.

    La gare aval vue depuis le chemin des alpages d'Hermance sortant tout juste de la forêt juste à gauche
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    Vue sur la ligne au-dessus de pentes en herbe avec le sommet caillouteux du Mont-Joly qui se dresse sur notre droite
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    On continue notre ascension sur la ligne de crête, ici au niveau du Mont-Géroux à 2288 mètres d'altitude avec à gauche le versant Est du Mont-Joly et au fond l'arrivée du télésiège dominé par le sommet
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    Vues diverses de la gare amont en montant sur le sommet
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En outre, au sommet la vue y est splendide avec un panorama s'étendant des Écrins au sud jusqu'au massif des Aravis au plus au nord en pleine face du massif du Mont-Blanc et avec des vues sur la chaîne des Fiz, la vallée de l'Arve, le Val d'Arly, le Val Montjoie, les massifs du Beaufortin et de la Vanoise, ou encore tout le bassin grenoblois et ses massifs environnants de la Chartreuse, du Vercors ou de Belledonne. Sur les photos qui suivent, je vous propose de découvrir une ballade au Mont-Joly le soir du 27 octobre 2016 au départ du hameau du Planay afin d'admirer la vue au sommet et plus particulièrement le coucher de soleil automnal.

    Sur les pentes herbeuses du Mont-Joly l'ombre est en train de tranquillement remplacer la lumière du soleil sur la commune de Megève à gauche
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    Levons la tête face à la ligne du télésiège du Mont-Joly et en arrière plan la vallée de l'Arve qui s'ouvre à nous ainsi que la chaîne des Aravis à gauche, la chaîne des Fiz à droite et les montagnes du Chablais au fond
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    Le sommet est tout proche à environ 300 mètres de dénivelé sur une ascension de plus de 1000 mètres
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    Au sommet la récompense est de taille avec un panorama à couper le souffle accompagné d'une luminosité de fin octobre sur l'arête reliant l'Aiguille Croche (2487 m) au Mont-Joly (2525 m)
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    Au sud le massif des Écrins
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    Un peu plus au nord les sommets de la Vanoise et du Beaufortain avec juste devant la mer de nuage recouvrant le village des Contamines-Montjoie
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    Vue sur le massif du Mont-Blanc côté Contamines
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    Le massif du Mont-Blanc dominant toute la vallée de Chamonix
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    Derrière le cairn sommital du Mont-Joly, vue sur les Aiguilles Rouges à droite jusqu'au massif des Fiz à gauche
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    Petit à petit le soleil se couche avec au fond tout le bassin grenoblois et à droite les silhouettes du Mont-Charvin (2409 m) et de la Tournette (2351 m), mythique sommet dominant la ville d'Annecy et son lac
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Un télésiège suffisant mais long

Le télésiège du Mont-Joly permet donc depuis 1983 l'accès skis aux pieds au sommet du domaine skiable de Saint-Gervais / Saint-Nicolas-de-Véroce en desservant un magnifique espace de ski propre sur plus de 700 mètres de dénivelé. Ne remplaçant aucune autre remontée, cet appareil est venu ouvrir un nouvel espace en donnant un nouveau souffle à la petite station de Saint-Nicolas, autrefois indépendante de Saint-Gervais.
Aujourd'hui ce télésiège suffit amplement à son rôle en ce qui concerne le débit offert, sa fréquentation étant assez faible étant donné qu'il donne accès à une zone de ski assez froide, éloignée des autres installations et qu'il ne dessert que des pistes difficiles. Par la même occasion ce télésiège n'est pas tout le temps ouvert puisqu'il est situé sur une zone parfois avalancheuse et nécessitant de sécuriser assez souvent le secteur. Le télésiège du Mont-Joly a donc normalement encore de beaux jours devant lui malgré sa longueur et sa lenteur qui lui permettent tout de même de garder une fréquentation convenable par rapport à la zone protégée du sommet.

    Le télésiège du Mont-Joly face au Mont-Buet (3096 m)
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J'ib, Juin 2018

Photos : J'ib
Texte, bannière et mise en page : J'ib
Date des photos : 1er mars 2011, 20 février 2012, 18 juillet 2015, 27 octobre 2016 & 8 et 19 juillet 2017



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