TSF4 Alfred-Desrochers
Mont-Orford
Doppelmayr
Le télésiège Alfred-Desrochers dessert le secteur du même nom. Remplaçant un télésiège Samson connu des habitués du Mont Orford, il donne accès à des pistes peu compliquées.
Options techniques :
- Tapis d'embarquement ou de positionnement
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Bonjour, je vous présente un reportage sur le…
Au sommaire :
Le Mont Orford
Le Mont Orford est une montagne située en Estrie, dans le sud du Québec. Culminant à 853 mètres d’altitude, ce sommet assez isolé est le principal du parc national du Mont Orford qui s’étend sur l’ensemble des collines alentours. Situé sur la commune d’Orford, à proximité de Magog et du lac Memphrémagog, le Mont Orford est une station réputée depuis les années 50. Placée à seulement 122 kilomètres de Montréal et 44 de Sherbrooke, le domaine skiable attire de nombreux skieurs venus de toute la région. Son accès est très aisé puisque la station se trouve à quelques encablures de la sortie 115 de l’A10 (autoroute Montréal – Sherbrooke, dite des Cantons de l’Est). Son deuxième avantage est d’avoir un dénivelé de presque 500 m (l’un des plus importants du Québec). Le domaine skiable est rapidement devenu connu pour ses pentes engagées et ses sous-bois.
L’espace aménagé se compose de trois sommets : le Mont Giroux, le Mont Orford et le Mont Alfred – Desrochers. Le premier comporte deux télésièges fixes quadriplaces pour deux orientations possibles : est et nord. Il comporte l’espace des sous-bois des légendes (sur le versant est) ainsi que le parc à neige principal (versant nord). Le Mont Orford, principale montagne du domaine, est équipé d’un combi et d’un télésiège fixe. De nombreuses pistes très variées sont accessibles, allant de la familiale 4 km aux sportives Trois Ruisseaux, Maxi, Super et les sous-bois adjacents (Passe de l’Ours, Ecureuil, …). Le dernier versant est plus plat et comporte un télésiège fixe quatre places ainsi que des pistes pour les débutants à skieurs moyens. L’ensemble est complété par une zone débutants à l’écart du domaine est munie d’un double tapis couvert.
Pour accueillir les skieurs, la station dispose d’un vaste chalet confortable comportant toutes les commodités : restauration, sanitaires, casiers, magasin de location, caisses, école de ski, terrasse, …
Durant la fin du printemps, l’été et l’automne, la fréquentation ne faiblit pas au Mont Orford, la montagne étant connue pour ses sentiers tantôt familiaux, tantôt abruptes. Ils reprennent le tracé des pistes de ski et permettent de monter jusqu’au sommet afin d’observer la vue qui s’étend du Mont Mégantic aux environs de Montréal par très beau temps. Les Monts Sutton et les Etats-Unis sont également largement visibles. Un ensemble de belvédères aménagés est présent au sommet avec différentes orientations. L’automne, le Mont Orford est très fréquenté pour la très connue saison des couleurs. A cette occasion, le combi L’Hybride est ouvert les week-ends de fin septembre à début octobre pour admirer le somptueux panorama.
Le front de neige du Mont Orford avec le chalet de services au fond.
Le télésiège Alfred – Desrochers : la desserte d’un versant tranquille
Le télésiège Alfred – Desrochers est situé sur les pentes du mont du même nom. Il est l’unique appareil du secteur et permet de proposer du ski sur une troisième montagne.
Le tracé comporte une histoire importante puisqu’un premier appareil a été implanté dès 1969 par Samson. Alors que le domaine skiable s’étendait déjà sur les monts Giroux et Orford, décision est prise d’ouvrir des pistes sur la troisième montagne. Ces tracés sont destinés aux débutants et skieurs intermédiaires puisque majoritairement de couleur bleue et assez peu inclinés. Toutes les pistes sont situées en forêt, ce qui permet de rester à l’abri du vent au contraire des sommets Giroux et Orford, très exposés. Le versant Alfred – Desrochers est vite devenu populaire auprès de la clientèle et ce, même après l’ouverture de pistes très appréciées comme la Familiale (Mont Giroux) ou la 4 km (Mont Orford).
Le télésiège a subi plusieurs rénovations effectuées par Samson : ajout de potences de décâblage, remplacement de balanciers ou encore des sièges. La gare aval comportait la motrice et la tension et était abritée dans un joli chalet en bois. 16 pylônes rouges qui ont fait la réputation de l’appareil ponctuaient le tracé vers la gare amont. Celle-ci assurait simplement le retour du câble et des sièges et était placée quelques mètres après le débarquement. Il était constitué d’une estacade en bois de type « piste d’atterrissage » bien connue des skieurs québécois.
Consultez le reportage sur ce télésiège emblématique en cliquant sur la bannière :
Cependant, durant toutes ces années, les autres remontées mécaniques ont été progressivement remplacées par des appareils plus modernes (télésiège du Mont Giroux, du Giroux Est et combi L’Hybride). Après 52 années de service, le télésiège a été déposé pour être remplacé par un appareil fixe quatre places Doppelmayr. En effet, l’exploitation devenait de plus en plus coûteuse, d’autant plus que le constructeur Samson avait disparu. Les pièces détachées pouvaient être plus difficiles à trouver. La grande longueur de la ligne (parmi les plus longues du Québec) imposait un temps de trajet important, de l’ordre de 15 minutes.
Aujourd’hui, on trouve donc un télésiège fixe quatre places pour desservir le versant. Le rôle de l’installation n’a pas changé par rapport à son prédécesseur, on trouve ici un télésiège dédié exclusivement au ski propre. Cela dit, en cas d’ouverture du télésiège fixe Rapido, on peut y accéder par le télésiège Alfred – Desrochers. Dans le but de raccourcir la ligne, la gare aval du télésiège trois places se trouve en amont du front de neige. Cette remontée permet de monter au sommet du Mont Orford en suivant le tracé du combi (l’arrivée se fait au même point) en parallèle. Notons tout de même que l’ouverture du Rapido reste très ponctuelle (en cas de fermeture du combi L’Hybride ou de forte fréquentation) et que le télésiège du Mont Giroux permet également de rejoindre le télésiège trois places par gravité.
Le front de neige du Mont Orford depuis la piste Jean d’Avignon. On voit bien le chalet ainsi que les parkings. La flèche orange désigne le départ du télésiège Mont Giroux, la verte celui du combi L’Hybride et la rouge le départ du télésiège Alfred – Desrochers.
Si on s’intéresse à l’offre ski, le télésiège Alfred – Desrochers dessert trois pistes :
- Ookpic : Il s’agit d’une piste à l’écart du télésiège. Alternant courtes descentes et parties plus plates, elle rejoint la Grande Allée environ à la moitié du dénivelé total offert.
- Grande Allée : Principale piste desservie, celle-ci suit grossièrement le télésiège.
- Toussiski : Celle-ci donne accès à la Cascade, au sous-bois de la Petite Ourse ainsi qu’au télésiège Rapido (par la piste Inter). Il s’agit d’une piste pour les débutants qui se termine au croisement avec la Grande Coulée.
Situation sur le plan des pistes :
Vue générale avec les versants Giroux Nord (à gauche), Orford (au centre) et Alfred-Desrochers.
Zoom sur la droite du plan. La remontée 3 est L’Hybride, la 4 est le télésiège Rapido.
Caractéristiques
Voici les caractéristiques de l’appareil :
- Caractéristiques Administratives
TSF - Télésiège à pinces fixes : ALFRED-DESROCHERS
Maître d’œuvre : Corporation Ski et Golf Mont Orford
Montage / génie civil : Doppelmayr
Exploitant : Corporation Ski et Golf Mont Orford
Constructeur : Doppelmayr
Année de construction : 2021
Montant de l’investissement : 4,5 M $ CAN
- Caractéristiques d’Exploitation
Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personnes
Débit à la montée : 1805 personnes/heure (1968 personnes/heure*)
Débit à la descente : 180 personnes/heure (197 personnes/heure* - 10 %)
Vitesse d'exploitation : 2,54 m/s (1,3 m/s à la descente)
Equipement d’aide à l’embarquement : Oui
- Caractéristiques Géométriques
Altitude aval : 369 m
Altitude amont : 635 m
Dénivelé : 266 m
Longueur développée : 1336 m
Pente maximale : 50,1 %
Pente moyenne : 20,4 %
Temps de trajet : 8 min 47 s
- Caractéristiques Techniques
Type de gare : Alpen Star
Emplacement tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Emplacement motrice : Aval
Type de motorisation : Asynchrone
Puissance développée : kW
Sens de montée : Gauche
Embarquement : Assisté par un tapis
Nombre de pylônes : 15
Dispositif d’accouplement : Pinces fixes
Nombre de sièges : 133 (145*)
Espacement : 20,3 m (18,6 m*)
- Caractéristiques du Câble
Constructeur : Fatzer
Diamètre du câble : 38 mm
Type d’âme : Polymère
Composition : 6*25 fils
Année de pose : 2021
* : caractéristiques à débit définitif
La gare aval
La gare aval est la station motrice et tension de l’installation. La mise en mouvement du câble se fait par une chaîne cinématique classique sur ce type d’appareil que nous détaillerons dans une partie dédiée. Le départ est situé quelques mètres en amont du chalet du Mont Orford, un peu à l’écart du combi. Depuis les parkings 1, 2, 4 et 5 il est nécessaire de grimper un peu pour y accéder mais cela n’est pas nécessaire depuis les pistes. De type Alpen Star, la gare arbore une couverture blanche avec les faces arrière et avant peintes en rouge. Il s’agit d’un clin d’œil à l’ancienne remontée Alfred – Desrochers et à ses pylônes rouges. A l’avant de la station se trouve un pylône de compression intégré. Notons également que des rails de stabilisation se trouvent avant et après la poulie motrice pour éviter le balancement du siège lors du débarquement et de l’embarquement. Enfin, dans le but de permettre une vitesse d’exploitation de 2,5 m/s, l’embarquement est assisté par un tapis.
La gare aval depuis les abords du combi.
Vue générale sur le départ depuis la piste de la Grande Allée.
La gare de départ et le P0 intégré.
La gare et le tapis d’embarquement. A gauche, les préposés disposent d’un pupitre de commandes extérieur en plus de celui présent dans la cabane.
Au premier plan, on peut voir la file d’attente.
Vue globale sur la gare Alpen Star.
On peut voir l’un des vérins de tension ainsi que les rails de stabilisation des sièges.
La station de départ et le P0 de côté.
De trois quarts.
Vue générale sur le bloc moteur.
Le cheminement vers l’embarquement.
La poulie motrice.
Les portillons Chairkit. Ceux-ci s’ouvrent uniquement si un skieur est assez proche d’eux (moins de 10 cm).
Le tapis d’embarquement.
La gare de départ depuis la ligne.
La ligne
La ligne se compose de 15 pylônes tubulaires (le pylône de compression intégré à la gare aval n’est ici pas considéré car solidaire de celle-ci).
Elle alterne courtes montées et replats et survole à plusieurs pistes la piste bleue Grande Allée. Tout en forêt, le tracé comporte plusieurs pylônes asymétriques au niveau des types de balanciers.
Caractéristiques de la ligne :
P0 : 8C/8C
P1 : 6S/6S
P2 : 6S/4S
P3 : 4SC/6C
P4 : 8S/8S
P5 : 8S/6S
P6 : 4SC/4SC
P7 : 6S/4S
P8 : 6S/4S
P9 : 4SC/6C
P10 : 10S/8S
P11 : 4SC/4SC
P12 : 8S/6S
P13 : 8S/6S
P14 : 8S/6S
P15 : 8S/6S
S : balancier support
C : balancier compression
SC : balancier support-compression
Perspective de la ligne depuis les abords du P1.
Le P0 accolé à la gare aval.
Le P1.
Le P2, au milieu de la Cascade.
La portée vers le P3.
Le pylône 3 annonce la première montée.
Dans la montée.
Le P4 est sur un imposant massif de fondations.
On s’apprête à survoler la Grande Allée.
Le P5, sur la piste.
Au fond à gauche se trouve le Mont Alfred - Desrochers.
Le P6.
La portée vers le P7.
Le P7.
Le tracé est en forêt.
Le P8.
On approche du P9 et de la deuxième montée.
Le P9.
On franchit la Grande Allée.
Le P10.
La ligne reste proche de la piste bleue.
Le P11.
La portée vers le P12.
Le P12.
On survole la piste bleue Descente qui est une variante de la Grande Allée.
Le P13.
La portée vers le P14.
Le P14, on arrive sous le Mont Alfred - Desrochers.
L’ultime survol de la Grande Allée.
Le P15.
La portée vers la gare amont.
La gare amont
La gare d’arrivée est une simple poulie retour fixe. Celle-ci n’assure que le renvoi du câble et des sièges. La station est située au sommet des pistes du versant Alfred – Desrochers, de façon à toutes les desservir. Elle se compose d’une structure minimaliste reposant sur un unique massif en béton. Une tête de pylône avec deux balanciers support a été installée à l’avant afin de remettre le câble à plat. Comme en gare aval, des rails de stabilisation pour les sièges sont présents avant et après la poulie retour.
La gare amont depuis la ligne.
La zone de débarquement et la poulie retour.
Vue globale sur la gare retour avec la cabane derrière. Un pupitre de commandes extérieures est également présent.
Vue avant avec la tête de pylône.
La gare amont et la cabane.
Depuis la Grande Allée, vue plus lointaine sur la zone d’arrivée.
Sièges et pinces
Le télésiège Alfred – Desrochers est équipé de 133 sièges quatre places avec des assises en mousse simple. Les garde-corps sont équipés de reposes-skis individuels afin de prévenir toute chute d’un passager en ligne. Les véhicules sont reliés au câble par des pinces fixes dont le serrage se fait par de classiques rondelles ressorts.
Vue globale d’un siège.
Les reposes-skis en forme de triangle.
Une pince fixe.
Au cœur du télésiège Alfred – Desrochers
Comme nous l’avons vu, la mise en mouvement et la tension du câble se font à la station de départ.
Vue globale sur l’intérieur de la gare.
La tension se fait au moyen de deux vérins hydrauliques placés de part et d’autre du massif principal qui soutient la gare. Le bloc moteur coulisse alors grâce à des rails emboîtés ce qui permet de régler la tension. Les vérins sont contrôlés grâce à une centrale présente dans la motrice (ensemble servomoteur et pompe). La régulation de la tension se fait soit automatiquement soit manuellement : dans le premier cas, un moteur entraîne une pompe qui permet de faire circuler l’huile. Dans la seconde situation, une pompe manuelle est présente sur un circuit en parallèle du premier pour faire circuler le fluide. La diminution de la tension se fait par un cheminement commun, la force de la ligne permet de renvoyer l’huile à la réserve.
Vue globale sur le groupe moteur et de tension. La flèche désigne l’un des vérins.
A l’intérieur de la gare, voici la centrale. En bleu se trouve la réserve d’huile. La pompe manuelle se trouve sur le bord droit du réservoir et en haut de celui-ci. On voit également le bout du manche permettant de l’actionner. En dessous se trouve la pompe motorisée.
Les commandes de la tension.
La mise en mouvement du câble se fait par une chaîne cinématique classique. Un moteur asynchrone entraîne un réducteur solidaire de la poulie motrice. Deux courroies relient le moteur au réducteur. Sur l’arbre solidaire du réducteur se trouve un disque de freinage sur lequel agit le frein de service. Les freins de secours et anti-recul agissent directement sur la poulie motrice qui est munie d’une piste de freinage. Les freins sont gérés par une centrale située au même endroit que la gestion de la tension du câble. En cas de panne du moteur principal, une mise en marche de secours est prévue : un moteur thermique fourni par Cummins met en mouvement une pompe hydraulique. Celle-ci entraîne un moteur qui s’accouple au réducteur par le biais de son arbre d’entrée. L’accouplement se fait en rendant solidaires deux disques par des boulons.
Vue globale sur la chaîne motrice.
Le moteur principal. A sa gauche se trouve le frein de service.
Le ventilateur de refroidissement.
Sous la grille, on trouve les courroies de liaison avec le réducteur. Le disque rouge est celui serré par le frein de service.
Les commandes manuelles des freins avec les manomètres associés.
Vue globale sur le réducteur avec le circuit de refroidissement de l’huile de lubrification au-dessus.
Le radiateur.
Le moteur thermique avec sa réserve de diesel.
La prise d’air avec le filtre.
Le tuyau pot d’échappement.
Ce moteur entraîne une pompe que voici.
Le fluide mis en mouvement par la pompe met en marche ce moteur.
L’accouplement à l’arbre d’entrée du réducteur se fait par des boulons.
La commande du moteur de secours.
Les commandes principales sont en gare aval. Dans la cabane, on retrouve un pupitre classique avec toutes les commandes nécessaires au fonctionnement du télésiège. De plus, une tablette tactile permet de visualiser en temps réel les données issues des capteurs disposés aux endroits appropriés. Les mêmes fonctionnalités du pupitre ont été installées à l’extérieur au plus près de l’embarquement. L’opérateur peut ainsi surveiller et intervenir rapidement en étant au bord du tapis. Dans la gare se trouve une armoire supplémentaire qui regroupe les principales fonctions de commande pour l’entretien. Elle comporte également le nécessaire à la gestion de la marche de secours. Une troisième armoire dédiée au raccord du télésiège au réseau électrique est présente dans la cabane.
A l’intérieur du chalet de commandes, vue globale sur les commandes principales.
Le pupitre principal.
La tablette tactile.
La baie vitrée offre une vue parfaite pour surveiller le bon embarquement des skieurs.
L’armoire d’alimentation.
Près du tapis d’embarquement se trouvent les commandes déportées.
L’armoire dédiée au moteur de secours (partie gauche) et à l’entretien du télésiège (à droite).
Autres vues
Voici à présent quelques photos prises depuis les pistes de la Cascade et de la Grande Allée.
Depuis la Grande Allée, vue sur la fin de la ligne.
Vue vers l’aval.
Le P11.
On regarde ici vers la deuxième montée.
Le bas de la ligne et le P9.
La seconde montée.
Le télésiège et le Mont Alfred – Desrochers en arrière-plan.
Les premiers mètres de la ligne depuis la Cascade.
On arrive à la zone de départ.
Conclusion et remerciements
Le télésiège Alfred – Desrochers dessert un secteur tranquille et familial. Il remplace un antique appareil Samson au temps de montée long et à l’entretien difficile. La nouvelle remontée, certes très standard, apporte néanmoins plus de confort, de sécurité et de débit pour monter les skieurs et notamment les enfants. Le tapis d’embarquement permet également d’augmenter un peu la vitesse d’exploitation afin de faire passer le temps de montée sous les 10 minutes, norme acceptable au Québec. Ce remplacement permet ainsi de mieux répartir les skieurs entre les trois montagnes, bien que L’Hybride reste naturellement la remontée la plus chargée car c’est celle qui dessert le plus de pistes (et de tous les niveaux qui plus est).
La traditionnelle cloche alpine offerte par Doppelmayr lors du premier jour d’exploitation.
Je remercie Jean-Marie pour ses photos prises le jour de l’inauguration ainsi que le conducteur et le mécanicien qui m’ont accompagné pour la visite de l’installation.
Texte & bannière : Clément05
Photos : Jean-Marie (le 31 décembre 2021) et Clément05 (le 8 janvier 2022 et le 27 mars 2022)
© - 2022 – Clément05 – www.remontées-mécaniques.net
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