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 TSF4 du Col de Balme

La Clusaz (La Clusaz-Manigod - Les Aravis)

Poma

T3 ES
Description rapide :
Le télésiège du Col de Balme est un appareil indispensable au domaine et surtout au secteur très enneigé de Balme. Débit et confort sont au rendez-vous sur cet appareil mais en revanche ce n'est pas le cas de la rapidité, surtout dans cette combe givrante où l'on peut trouver le temps long en montant vers les cimes... Malgré tout, le magnifique panorama sur le Mont-Blanc présent à l'arrivée de l'installation ravit les skieurs !

Options techniques :
  • Tapis d'embarquement ou de positionnement
Année de construction : 1993

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Vidéos de l'appareil










 
Partie 1
Auteur de ce reportage : GPS-74
Section écrite le 02/05/2009 et mise à jour le 02/05/2020
(Mise en cache le 05/05/2020)

Je vous présente un reportage sur le télésiège quadriplace fixe du Col de Balme à La Clusaz dans le massif des Aravis.


La Clusaz est une station de sport d’hiver située en Haute-Savoie. Avec les stations du Grand-Bornand, de Manigod et de Saint-Jean-de-Sixt, elle forme le massif des Aravis.

La commune se compose de trois grandes zones habitables :

  • le centre du village de La Clusaz : situé à l’entrée de la commune, il est le centre administratif de la commune.
  • la vallée des Confins : cette vallée suit la chaîne des Aravis, du massif de l’Aiguille à la Tête Pelouse (2537m).
  • les Aravis/Etale : cette vallée part du centre de la station et monte vers les cols des Aravis, de la Croix-Fry et de Merdassier.

L’équipement du domaine skiable démarra vers 1935, mais ce n’est qu’en 1955 avec la construction du téléphérique de Beauregard que la station prit de l’ampleur.

Actuellement, le domaine skiable s’étend de 1050m à 2485m et comporte une trentaine de remontées mécaniques pour 130 kilomètres de pistes réparties sur quatre secteurs : le massif de Beauregard, le massif de l’Etale, le massif de l’Aiguille et le massif de Balme.

N'hésitez pas à consulter avec ce reportage la description de la station de la Clusaz et le dossier complet réalisé par Guillaume sur "l’histoire du développement du tourisme, du ski et du domaine skiable de La Clusaz".


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Au sommaire :

  • Le Col de Balme : point culminant du domaine skiable de la Clusaz
  • Un télésiège de grande nécessité pour la Clusaz
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Clôture


Le Col de Balme : point culminant du domaine skiable de la Clusaz

La combe de Balme, de part son orientation et sa géographie l'ayant dotée d'une altitude élevé, d'une grande largeur et d'une double communication avec sa voisine la Combe de Torchère était la plus propice au développement d'un nouveau domaine skiable projeté dès le milieu des années 1950. Ce ne fut qu'en 1962, sous l'impulsion d'une nouvelle société privée de remontées mécaniques dénommée "Société de la Haute Vallée des Confins" (SHVC), que virent le jour en haut des combes deux téléskis exploités à l'origine de fin janvier jusqu'à la mi-juin destinés au ski "de printemps", mais surtout la télécabine biplace de Balme du constructeur suisse Müller qui permettait d'y accéder.

Les deux téléskis furent construits par Montaz-Mautino qui a fourni bon nombre de téléskis à cette station. L'un deux, le téléski de Torchère, équipa la combe du même nom, créant de bonnes pistes sur ce secteur. Le second était le court téléski de la Bergerie qui eut comme rôle principal l'accès skieur vers la Combe de Torchère. Toutefois, il permit également la desserte de piste à l'intermédiaire de la Combe de Balme. Ce téléski était situé au pied d'un gros rocher nommé à juste titre "la Petite Torchère".

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La Combe de Balme, rapidement prisée des skieurs pour sa difficulté des pistes et son cadre paysager toujours émerveillant, comme avec ici la "Petite Torchère" (en haut à droite), imposant rocher au-dessus de la Bergerie...

Un second tronçon de la télécabine existante vers le col de Balme était également prévu. Ce ne fut qu'en 1979 sous la forme du télésiège biplace du Col de Balme que ce tronçon fut achevé. Ce télésiège était l'un des rares appareils Doppelmayr construits en France. Il reprenait le même tracé que son successeur et sa gare motrice était placée dans un chalet de bois, qui reste une conception assez peu répandue sur les télésièges français. Son arrivée était située à plus de 2470 mètres d'altitude, qui fut le nouveau point culminant du domaine skiable de la Clusaz. En outre, il offrait la possibilité d'avoir de son sommet un magnifique panorama sur la chaîne du Mont-Blanc. Ce nouvel équipement augmenta encore l'attractivité du secteur mais satura de façon permanente la vieille télécabine pourtant optimisée au maximum de ses capacités qui ne put donc plus assurer correctement la montée des skieurs vers le Col de Balme et la Bergerie.

Ainsi, la télécabine douze places de Balme vint remplacer durant l'été 1986 la première télécabine, permettant d'améliorer considérablement l'accès au secteur grâce à son fort débit, ce qui put ainsi permettre de nouveaux investissements sur le haut de la combe. Car la fin des années 1980 fut marqué par les "hivers sans neige". Or, seule la combe de Balme située suffisamment haute en altitude put ouvrir. Ainsi, la SATELC remplaça en 1988 le téléski de la Bergerie par le télésiège trois places de la Bergerie et en 1993 le télésiège deux places du col de Balme disparut au profit du télésiège quatre places, ces deux appareils apportant confort et débit sur ce secteur très enneigé.


Situation du télésiège sur le plan des pistes :

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Situé au sommet du massif de Balme, ce télésiège permet l'accès à deux pistes. Tout d'abord, celle du Blanchot redescend à droite du télésiège, pour arriver sur l'arrivée du télésiège de la Bergerie, permettant en outre de rejoindre la combe de Torchère. La piste des Crintiaux descend quant à elle sur la gauche de la combe, permettant de regagner le départ de l'installation.



Un télésiège de grande nécessité pour la Clusaz

Le télésiège du Col de Balme fut donc installé par Pomagalski durant l'été 1993. C'est un appareil classique pour sa génération, avec sa gare motrice "Alpha" où se trouve la chaîne cinématique et la tension de l'appareil, sa ligne avec les sièges "Arceau" et sa gare amont retour fixe.

Permettant d'accéder au point culminant du domaine skiable de la Clusaz et à la totalité de la combe de Balme et ces mythiques hors-pistes, ce télésiège est très sollicité par la clientèle, comme en témoigne les files d'attentes souvent présentes au départ de l'installation. Par contre, cet appareil reste boudé par le choix du type d'installation. En effet, ce télésiège fait 1749 mètres de longueur ce qui donne un temps de montée extrêmement long. Lors de sa construction en 1993, cette solution s'est imposée comme la moins couteuse pour augmenter rapidement le débit en cas de retour des hivers sans neige. Il était prévu de le transformer en débrayable par la suite mais ce projet ne vit jamais le jour pour le moment.


Les caractéristiques actuelles du télésiège du Col de Balme :

Caractéristiques administratives :

  • Nom de l'appareil : le Col de Balme
  • Type d'appareil : télésiège à pinces fixes
  • Secteur : Balme
  • Commune : la Clusaz
  • Exploitant : Société d'Aménagements Touristiques et d'Exploitation de La Clusaz (SATELC)
  • Saison d'exploitation : hiver
  • Constructeur : Pomagalski
  • Année de construction : 1993

Caractéristiques géométriques :

  • Altitude de la gare aval : 1865 m
  • Altitude de la gare amont : 2485 m
  • Longueur : 1749 m
  • Dénivelé : 620 m
  • Pente moyenne : 38%
  • Pente maximale : 74%

Caractéristiques techniques :

  • Emplacement de la station motrice : aval
  • Type de gare motrice : gare Alpha à 7 vitres
  • Type de motorisation principale : moteur à courant continu
  • Puissance du moteur principal : 490kW
  • Type de motorisation de secours : moteur thermique V12 du fabricant VM Motori
  • Puissance du moteur de secours : 494 Chevaux (363kW)
  • Emplacement de la station de tension : aval
  • Type de tension : hydraulique
  • Nombre de vérins : 2
  • Aide à l'embarquement : tapis d'embarquement
  • Capacité des sièges : 4 personnes
  • Type de sièges : Arceau
  • Nombre de sièges : 190
  • Dispositif d'accouplement : pince fixe

Caractéristiques de la ligne et d'exploitation :

  • Nombre de pylônes : 16
  • Nombre de virages : 0
  • Sens de montée : gauche
  • Sens d’exploitation : montée
  • Vitesse en ligne : 2.7 m/s
  • Temps de montée : 10mn 48s
  • Débit : 2100 p/h



La gare aval

La gare aval est située à l'intermédiaire de la Combe de Balme, à 1865 mètres d'altitude près de la gare amont de la télécabine de Balme et de la gare aval du télésiège de la Bergerie. Elle se compose de deux pieds supportant une structure dans laquelle se trouve l'entrainement de l'installation, composé du moteur électrique principal et du moteur thermique de secours. Cette gare assure également la tension de l'installation grâce à deux vérins situés sous la partie mobile de la gare. Les skieurs se présentent sous la structure à l'arrière de la gare, et sont guidés à l'embarquement par un tapis. Le poste de conduite principal se trouve ici, accolé à la gare.

Situation de la gare à l'intermédiaire de la Combe de Balme :
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La gare aval du Col de Balme à droite, avec celle de la Bergerie à gauche est la gare amont de la télécabine de Balme au fond :
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L'intermédiaire de Balme :
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La gare vue depuis l'arrivée de la piste de la Bergerie :
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Vues sur la gare et le pylône 1 en portique :
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La gare vue en arrivant par la télécabine de Balme :
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L'embarquement :
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La ligne

La ligne de cette installation est très longue. Par sa situation dans une combe rocheuse, elle survole un terrain particulièrement bossu. On franchi d'ailleurs deux portées très impressionnantes, entre les pylônes 7 à 8 et 9 à 10. Au départ, la ligne monte lentement jusqu'au pylône 4, où la pente devient plus forte. Elle se radoucie ensuite assez rapidement, dès le pylône 6, où l'on croise la piste de la Bergerie. Puis, la ligne franchi les deux portées pré-citées, tout en montant doucement. La pente se raidie ensuite quelque peu jusqu'à l'arrivée, au sommet de la combe. On notera qu'à partir du pylône 7, le multipaire de la ligne de sécurité est enterré pour la protéger du givre, très présent dans cette combe au climat assez rude.

A noter également que quelques pylônes sont particulièrement petits vers les deux longues portées : cela avait pour but à la construction de réduire la hauteur maximale de survol à ces endroits-là, et ainsi éviter l'emploi d'une télécabine.

La ligne comporte 16 pylônes numérotés de 1 à 16. Dans l'ordre de la montée, cela donne :

  • P1 : 12C/12C
  • P2 : 12C/12C
  • P3 : 4S/4S
  • P4 : 2C4S2C/2S4C2S
  • P5 : 8S/8S
  • P6 : 8S/8S
  • P7 : 8S/6S
  • P8 : 8S/6S
  • P9 : 8S/6S
  • P10 : 8S/6S
  • P11 : 6S/6S
  • P12 : 6S/4S
  • P13 : 6S/6S
  • P14 : 8S/8S
  • P15 : 8S/8S
  • P16 : 8S/8S


Vues sur la ligne :

Vue aérienne de la ligne avec l'emplacement des pylônes :
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Le début de la ligne vue depuis la plate-forme de départ du télésiège :
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Le télésiège du Col de Balme à droite, de la Bergerie à gauche, et la piste damée des Choucas entre les deux :
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La partie basse de la ligne :
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La première longue portée de la ligne :
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Avec ici le rocher de "La Petite Torchère" juste derrière le télésiège de la Bergerie :
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Deux pylônes, très bas, au niveau des longues portées :
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La seconde longue portée :
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Le milieu de la ligne, avec le plateau de Beauregard au fond au milieu :
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La partie finale de la ligne :
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Vue ici de la piste du Blanchot :
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Et ici du départ de la piste des Crintiaux :
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Les derniers mètres du télésiège :
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Pylône 2, deuxième et dernière compression de la ligne après le pylône 1 :
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Pylône 3 :
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Portée entre les pylônes 3 et 4, avec la piste des Choucas à droite :
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Pylône 4, on commence sérieusement l'ascension :
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Pylône 5 :
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Pylône 6, la ligne se redresse pour attaquer le franchissement d'une zone très vallonée :
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Un siège Arceau :
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Pylône 7 :
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Première longue portée entre les pylônes 7 et 8, avec la piste du Blanchot juste dessous :
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Pylône 8 :
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Pylône 9 :
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Seconde longue portée entre les pylônes 9 et 10 :
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Pylône 10 :
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Pylône 11 :
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Portée entre les pylônes 11 et 12, on se rapproche doucement du col, bien visible droit devant :
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Pylône 12, après lequel on croise le petit chemin permettant l'accès à la piste des Crintiaux :
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Pylône 13 :
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Pylônes 14, 15 et 16 :
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La gare amont

La gare amont est située à 2477 mètres d'altitude au niveau du col de Balme, qui a donné sous nom à l'appareil. Cette gare est la plus simple que l'on peut trouver car elle n'est constituée que d'une poulie de retour fixe.

La plate-forme d'arrivée du télésiège, sur la crête :
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Vues sur le débarquement et la poulie retour :
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Clôture

Le télésiège du Col de Balme est un appareil indispensable au domaine et surtout au secteur très enneigé de Balme. Débit et confort sont au rendez-vous sur cet appareil mais en revanche ce n'est pas le cas de la rapidité, surtout dans cette combe givrante où l'on peut trouver le temps long en montant vers les cimes... Malgré tout, un magnifique panorama sur le Mont-Blanc est disponible à l'arrivée de l'installation et ravira les curieux ! Actuellement, on entend parler d'un possible remplacement de ce télésiège par un appareil débrayable plus performant, afin de répondre aux reproches de sa clientèle. Mais si remplacement il y a, ce ne sera pas avant la décennie 2020...
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Depuis le sommet du Col de Balme, une vue surprenante sur le massif du Mont-Blanc, le Beaufortain et le Val d'Arly vous attend...

 
Partie 2
Auteur de ce reportage : l'alexois
Section écrite le 05/08/2017 et mise à jour le 15/01/2018
(Mise en cache le 05/05/2020)

Bonjour !

Voici une mise à jour technique de l’installation :

Pour commencer, montons dans la gare Alpha. Vue générale :
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L’installation est entrainée par un moteur électrique à courant continu de 490 kW :
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La plaque signalétique du moteur :
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La liaison entre le moteur et le réducteur est assurée par un cardan :
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C'est à ce niveau que l'on retrouve le frein de service ainsi que le volant d'inertie :
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Le réducteur :
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La plaque signalétique du réducteur :
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La pompe de lubrification du réducteur :
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Il est intéressant de noter que le réducteur possède des capteurs vibratoires sur ses roulements. Tous ces capteurs sont reliés à un coffret de contrôle situé à coté du moteur électrique :
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L'intérieur :
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La marche de secours est assurée par un moteur thermique V12 engrenant sur une entrée auxiliaire du réducteur :
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La plaque signalétique du moteur :
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Le coffret de contrôle :
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La liaison entre le moteur et le réducteur :
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Le sélecteur pour la marche en thermique :
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La centrale hydraulique pour la tension du câble :
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La centrale de gestion des freins d'urgence :
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Vue sur deux des freins d'urgence :
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Vue sur le troisième frein ainsi que la dynamo tachymétrique du câble :
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Maintenant, descendons dans la fosse du tapis d'embarquement. vue générale :
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Vue sur le système d'entrainement des portillons de cadencement :
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Le rouleau servant à la tension du tapis possède une dynamo tachymétrique :
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Le système d'entrainement du tapis :
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Le moteur :
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La plaque signalétique du moteur :
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Le système d'entrainement :
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Remontons à la surface. Les opérateurs disposent d'un coffret à l'embarquement avec l'affichage du vent, les commandes de vitesse et d’arrêts :
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Passons maintenant au pupitre. C'est ici que se trouve l'armoire de commande du télésiège. Vue générale :
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Cette armoire dispose de trois parties. La première concerne le tapis d'embarquement :
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La deuxième partie concerne la ligne avec les groupes de sécurité ainsi que la mesure du vent :
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Enfin, la troisième partie concerne tout ce qui est contrôle-commande :
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Ensuite, voici l'intérieur de ces armoire, avec la première partie :
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La deuxième, ou l'on trouve l'automate ainsi que la platine de pontages et de tests :
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Zoom sur la platine de pontages :
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Et enfin, la troisième partie :
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Vue sur le boitier de réception de la télécommande Freeman :
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Passons à l'armoire de puissance, elle se trouve dans une pièce annexe. Vue générale :
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Cette armoire se compose en trois parties. La première concerne tout ce qui est sectionnement :
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Le variateur de vitesse est logé dans la deuxième partie :
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Et la troisième partie :
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Mes remerciements à la SATELC pour l'autorisation de prise et de publication des photos.



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