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 TSF4 du Petit Rochebrune

Megève - Rochebrune-Mont d'Arbois (Arbois-Rochebrune - Évasion Mont Blanc)

Leitner

T2 ES
Description rapide :
Petit télésiège du front de neige de Rochebrune desservant un espace débutant et donnant également l'accès au télésiège des Grands Champs dans l'optique de rejoindre le sommet du téléphérique de Rochebrune.

Options techniques :
  • Tapis d'embarquement ou de positionnement
Année de construction : 1996

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Auteur de ce reportage : j'ib
Section écrite le 12/10/2017 et mise à jour le 20/10/2017
(Mise en cache le 20/10/2017)

Télésiège du Petit Rochebrune
Megève-Rochebrune (74)


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Bienvenue à Megève

La station de ski de Megève est située entre 1 100 et 2 014 mètres d'altitude, dans le département de la Haute-Savoie, dans le Val-d'Arly. Megève est habituellement ouverte de début décembre à fin avril et fait partie du domaine skiable « Evasion Mont-Blanc » regroupant huit stations de ski entre deux départements : Megève, Combloux, La Giettaz, Cordon, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Nicolas-de-Véroce, Les Contamines-Montjoie et Hauteluce. L'ensemble regroupe environ 450 kilomètres de pistes non reliées.

Les massifs de Rochebrune et du Mont-d'Arbois sont les plus grands secteurs de ski de la station. Ils sont tous les deux reliés skis aux pieds par remontée mécanique et sont exploités par la Société des Remontées Mécaniques de Megève (Filiale de la Compagnie du Mont-Blanc). Ils regroupent 31 remontées mécaniques (1 DMC-funitel, 1 téléphérique, 4 télécabines, 3 télésièges débrayables, 5 télésièges fixes, 13 téléskis et 2 tapis roulants) et 150 kilomètres de pistes orientées nord-est (Rochebrune) et ouest (Mont-d'Arbois). Le secteur du Mont-d'Arbois est directement relié aux stations de Saint-Gervais-les-Bains et de Saint-Nicolas-de-Véroce.
Enfin, en été, trois remontées mécaniques sont ouvertes : le téléphérique de Rochebrune, le télésiège de la Petite-Fontaine et la télécabine du Mont-d'Arbois.

    Vue sur la quasi intégralité du massif de Rochebrune depuis les environs du sommet de l'Aiguille Croche (2487 mètres d'altitude) avec au premier plan le secteur de la Côte 2000 et son altiport
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    (Ou cliquez ici pour accéder à la page de la station dans la BDD)


Du premier téléski de Rochebrune aux téléskis des Grands Champs

A Megève, le ski peut se pratiquer sur trois massifs différents : le Jaillet, le Mont-d'Arbois ou encore Rochebrune. Ce dernier est le secteur historique de ce village haut savoyard et c'est à travers ce reportage que l'on va découvrir comment s'est développé le ski sur la partie collée au village.

Après deux hivers sans neige en 1931 et 1932, Megève perdit une grande partie de sa clientèle de skieurs. Ainsi, un projet de téléphérique naquit, qui permettrait d’assurer l'accès aux champs de neige de Rochebrune à une altitude plus élevée, à plus de 1700 mètres. Le 10 décembre 1933, le téléphérique de Rochebrune, premier téléphérique de France entièrement destiné aux skieurs, fut mis en service, construit par Heckel pour la STMMB, Société des Téléphériques du Massif du Mont-Blanc fondée par Charles Viard. Ce forestier de Sallanches avait déjà l’expérience du transport par câble, qu’il utilisait pour transporter les grumes, et il connaissait la station de Megève pour y avoir déjà fait construire un lotissement de cinq chalets en 1926.

    Le téléphérique de Rochebrune durant ses premières saisons, livré avec des cabines ouvertes d'une capacité de 20 skieurs
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En 1935, Charles Viard installa au pied de Rochebrune un téléski à enrouleurs, qui était sans doute le deuxième téléski de France. L’appareil a été acheté auprès de la firme allemande Bleichert, fabriqué sous licence suisse Constam. Il a été ouvert au public le 15 décembre 1935. La ligne de 550 mètres de long était tracée sur les prairies au pied des falaises de Rochebrune. Son départ était placé à 1170 mètres, plus en amont que celui du téléphérique, qui en était séparé par la route du Leutaz. L’appareil rachetait un dénivelé de 125 mètres jusqu’à l’altitude 1295 mètres.

    Le téléski de Rochebrune avec le premier pylône du téléphérique éponyme à droite
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Sur ce téléski, les agrès étaient monoplaces, et contrairement aux téléskis à sellette, l’organe de remorquage était un archet coudé en métal. Contrairement aux systèmes actuels, chaque archet était relié au câble tracteur par deux câblettes. À l’avant du skieur, une câblette de remorquage de longueur fixe était solidaire de la suspente précédente. Au droit du skieur, une câblette d’enroulage était reliée à l’enrouleur et permet de remonter automatiquement l’archet lorsque le skieur l'avait libéré.

    Détail sur les agrès et le village de Megève en arrière plan avec son clocher
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Au départ de l’installation, un panneau indiquait aux clients les consignes à respecter pour se libérer de l’archet. Les portiques de ligne, en bois, avaient une forme triangulaire que l’on retrouvera plus tard sur la ligne du téléski du Prarial à Montgenèvre.

    La file de départ avec le panneau indiquant les consignes afin d'emprunter au mieux l'appareil
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    Détail sur la ligne du téléski de Rochebrune avec ses portiques en bois
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Dès 1946, le téléski de Rochebrune fut complété en amont par celui de Mouilleviau qui permettait de desservir de nouvelles pistes plus en hauteur. Les deux appareils étaient complètement différents à tous points de vue. Le téléski de Rochebrune était tracé sur une prairie en faible pente, avec un système à enrouleurs, et exploité par Charles Viard. Le téléski de Mouillebiau empruntait une pente sévère tracée dans la forêt, il était du système Poma, et exploité par un particulier.

Il partait de la cote 1265 mètres, c’est-à-dire 30 mètres en dessous de l’arrivée du téléski de Rochebrune. La ligne était courte mais extrêmement pentue, car elle rachetait un dénivelé de 290 mètres pour une longueur de 750 mètres seulement. Elle aboutissait à mi-pente du sommet de Rochebrune, dans la clairière de Mouillebiau à 1555 mètres d’altitude, à l’endroit où l'actuelle piste rouge « Mouillebiot » effectue un large virage. Le téléski était vraisemblablement un système à perches découplables primitif Poma assurant un débit de 350 personnes par heure, avec une ligne soutenue par des pylônes en bois.

    Situation sur un plan des pistes de 1954 du téléski du Mouillebiau (n°3), du téléski (n°2) et du téléphérique (n°1) de Rochebrune. Notez la présence du téléski de l'Alpette (n°4) construit en 1947 plus en hauteur ainsi que le massif du Mont-d'Arbois à gauche exploité par la STMMA (Société du Téléphérique Megève Mont d’Arbois)
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    L'intégralité de la ligne du téléski Mouillebiau (encadrements des gares en jaune) par rapport au téléski et au téléphérique de Rochebrune
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Le système de téléski à enrouleurs donna satisfaction à Charles Viard. Il acquit une licence auprès de Constam, et plus tard auprès de Müller, pour construire lui-même ses propres téléskis à enrouleurs d’abord dans les ateliers de la SESSH (Société d’Équipement des Stations de Sports d’Hiver), constructeur de remontées mécaniques basé à Sallanches, fondé principalement par Charles Viard, puis de la SAMVA (Société des Ateliers Mécaniques de la Vallée de l’Arve), constructeur de remontées mécaniques ayant pris la succession de la SESSH, toujours sous l’impulsion de Charles Viard à Sallanches. Il en installa plus d’une vingtaine d’exemplaires en trois décennies, principalement en Haute-Savoie et à Saint-Gervais.

Comme la plupart des téléskis à enrouleurs primitifs, le téléski de Rochebrune fut profondément rénové dans les années 1950. Des portiques métalliques sont venus remplacer les cabrettes en bois, et de véritables arbalètes biplaces ont permis d’augmenter le débit à 510 personnes par heure.

    La nouvelle ligne de 1950 du téléski de Rochebrune
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    Les arbalètes deux places installées sur le téléski de Rochebrune qui ont tout de même conservé le même système de pince qu’à l’origine, sans la double cablette.
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En 1968 le téléski à enrouleurs de Rochebrune fut complété par trois téléskis, avant d'être supprimé quelques années plus tard : les téléskis des Grands-Champs 1 et 2 ainsi que celui des Débutants. Le numéro 1, beaucoup plus court que l'autre, partait des environs de la gare aval du téléphérique pour arriver une centaine de mètres au-dessus, alors que le numéro 2 permettait de rejoindre directement la cote 1350, à l’emplacement où se trouve actuellement la gare aval de la télécabine de la Caboche, encore plus haut que la gare aval du Mouillebiau 1. Enfin le téléski des Débutants, très court, était situé sur la droite du front de neige. Construits par Montaz-Mautino, ils étaient exploités par la Société Anonyme des Téléskis Grands-Champs.

    Sur un plan des pistes de 1968, tracés approximatif des téléskis cités dernièrement ; 1 et 2 : TPH et TKE2 de Rochebrune, 3 : TKD1 de Mouillebiau 1, 13 et 14 : TKD1 des Grands-Champs 1 et 2
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Pour financer les liaisons entre les différents domaines morcelés (Mont-d'Arbois et Cote 2000 exploités par la STMMA, Rochebrune par la STMMB) et le centre du village, la commune dut investir sous forme d'une participation dans la Société d’Économie Mixte (SEM) Megève Rochebrune, créée en 1982. Dès la création de la nouvelle société, la commune de Megève et ses partenaires construisirent de 1982 à 1985 les liaisons entre le centre du village et les trois principaux massifs non reliés à l’époque : le Mont d'Arbois, Rochebrune et la Cote 2000.

Le premier maillon de ces liaisons était un télésiège fixe trois places entre le village et la Caboche, celui du Chamois, près du sommet du téléski des Grands Champs, construit à l’automne 1982 par la SEM de Rochebrune, tandis que la STMMB construisait depuis le début de l'été 1982 le télésiège fixe trois places de la Caboche en remplacement des téléskis de Mouillebiau 1 et 2. Dans le prolongement du télésiège du Chamois, le télésiège triplace de la Caboche permettait ainsi de relier Rochebrune depuis le centre du village, et offrait une alternative à ces anciens téléskis pour le ski propre. Quelques mois après la construction des deux télésièges Poma de la Caboche et du Chamois, ce dernier a été transformé au cours de l'été 1983, en télécabine débrayable six places.

Ensuite, en 1985 le domaine skiable a encore pris une toute nouvelle dimension avec la liaison entre le massif de Rochebrune et celui du Mont-d'Arbois, alors exploité par la STMMA et relié aux autres stations de Saint-Gervais-les-Bains et de Saint-Nicolas-de-Véroce. L'installation du funitel Rocharbois s'est accompagné de la création d'une nouvelle Société d’Économie Mixte (SEM), celle du Rocharbois, réunissant la commune de Megève et les exploitants des versants de Rochebrune (STMMB) et du Mont-d’Arbois (STMMA). En 1986, la famille Viard, exploitant historique, vendit ses parts dans la STMMB à la SEM du Jaillet détenue principalement par la commune de Megève. En même temps l'exploitant privé, la SA des Téléskis des Grands-Champs, a été repris par la SEM de Megève Rochebrune. Le domaine de Rochebrune était désormais majoritairement exploité par la SEM de Megève Rochebrune.

Ainsi les téléskis des Grands Champs 1 et 2 donnaient accès à toutes ces remontées mécaniques depuis le pied du téléphérique de Rochebrune tout en desservant un espace débutants. On ne sait pas grand-chose de ces téléskis construits par Montaz-Mautino, notamment le type de gares motrices, simplement que la gare amont du second téléski était une poulie flottante pour la tension du câble par contrepoids, et que le dernier pylône était commun à un pylône du télésiège
Poma du Chamois.

    Situation des téléskis Débutants, Grands Champs 1 et 2 en jaune et en rouge sur un plan des pistes de 1993
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    Le dernier pylône du TKD1 des Grands Champs 2
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    Sa gare amont à gauche de la photo de type poulie flottante perpendiculaire à la piste de l'Olympique avec le télésiège du Chamois
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En 1989, la télécabine de la Caboche remplaça le télésiège, et un grand bâtiment réunissant les infrastructures de cette télécabine ainsi que de celle du Chamois et du Rocharbois sortit de terre.
La modernisation du domaine de Rochebrune se poursuivit à partir de 1993, année où la SEM Megève Rochebrune reprit l'exploitation du secteur Cote 2000. Sur le massif Rochebrune Cote 2000 à l'exploitation désormais unifiée, 4 télésièges furent construits en remplacement de téléskis : la Cote 2000 en 1993 (Poma), et le Radaz, les Grands Champs et le Petit Rochebrune en 1996 (Leitner). Ces 2 derniers télésièges ont remplacé les téléskis des Grands Champs 1 et 2. Le téléski des Débutants ainsi que les deux autres petits téléskis du front de neige (la Leuquaz) persisteront encore quelques années.

En 1999, on assista à la fusion de la SEM de Rochebrune, du Rocharbois et de la STMMA afin de ne créer qu'un seul et même exploitant, la SEM des remontées mécaniques de Megève, dont l'actionnaire majoritaire était la commune.

En 2015 après des années sans investissements majeurs sur le domaine skiable, faute de soucis financiers, la commune de Megève céda ses parts dans la SEM des remontées mécaniques de Megève, à Mont-Blanc et Compagnie, filiale de la Compagnie du Mont-Blanc (exploitant des domaines skiables de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc), qui devint l’actionnaire majoritaire de la nouvelle Société des Remontées Mécaniques de Megève.

Petit Rochebrune : Le ski pour les débutants

Le télésiège du Petit Rochebrune est situé sur le front de neige principal du massif de Rochebrune à proximité de la gare aval du téléphérique éponyme. Construit en 1996 par Leitner, il faisait partie d’un même appel d’offres regroupant les télésièges des Grands Champs et du Radaz.
Cette installation a pour but principal de desservir un espace de ski propre pour des skieurs de type débutants sur des pentes très faibles. En effet, elle s'inscrit dans la suite logique de l'apprentissage dans le jardin d'enfants du Lady, placé juste à côté. Après avoir évolué dans ce dernier, les élèves montent d'un niveau en empruntant cet appareil sur des pentes légèrement plus importantes, puis encore d'un autre niveau ensuite pour emprunter le téléporté des Grands Champs, suite logique du Petit Rochebrune, sur des pentes toujours faciles, mais plus longues. En plus de la desserte des pistes pour débutants, ce télésiège peut également servir d'alternative au téléphérique de Rochebrune, au départ de ce front de neige. Ce gros porteur étant très souvent saturé, il est possible de rejoindre le sommet de Rochebrune en enchaînant les télésièges du Petit Rochebrune, des Grands Champs et enfin la télécabine de la Caboche. Ainsi, deux possibilités s'offrent aux skieurs à l'arrivée du télésiège : soit revenir sur le front de neige par l'unique piste desservie, la piste verte Capucine, soit accéder au télésiège des Grands Champs, situé une centaine de mètres plus à l'est.

Voici sa situation sur le plan des pistes de l’Évasion Mont-Blanc :

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Caractéristiques

Caractéristiques Administratives

TSF-Télésiège à attache fixe : PETIT ROCHEBRUNE
Maître d'Ouvrage : SEM de Rochebrune / Commune de Megève
Maître d’Œuvre : Cetarm 74
Exploitant : SA des Remontées Mécaniques de Megève (CMB)
Constructeur : Leitner
Année de construction : 1996

Caractéristiques d’Exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 4 personnes
Débit : 2400 p/h
Vitesse d'exploitation : 2,3 m/s
Temps de trajet : 3 min 29 sec

Caractéristiques Géométriques

Altitude aval : 1153 mètres
Altitude amont : 1222 mètres
Dénivelée : 69 mètres
Longueur développée : 434 mètres
Longueur horizontale : 428 mètres
Pente maximale : 39 %
Pente moyenne : 16 %

Caractéristiques Techniques

Gare motrice : Amont
Gare tension : Amont
Gare retour : Aval
Nombre de pylônes : 7
Nombre de sièges : 65
Sens de montée : Gauche
Puissance du moteur électrique : 77 kW
Type de motorisation : Courant continu
Type de G1 : Poulie retour fixe
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 32 000 daN
Type d'embarquement : Tapis d'embarquement
Type de pinces : L3/96
Type de sièges : S4/96
Diamètre de la poulie motrice : 5300 mm
Diamètre de la poulie retour : 5300 mm
Espacement des véhicules : 6 secondes

Caractéristiques du Câble

Fabriquant du câble : FATZER
Date de pose : 1996
Type de câblage : Lang
Sens de câblage : Droite
Diamètre du câble : 40,5 mm
Composition du câble : 6×19 Fils
Âme : Polypropylène multifilière
Résistance à la rupture : 114 400 daN
Pas de câblage : 287 mm
Pas de toronage : 119 mm
Section du câble : 656 mm²
Section du toron : 109 mm²

Ligne et infrastructures du télésiège du Petit Rochebrune

Gare aval :

La gare aval est la station retour de l'installation. Elle est située à 1153 mètres d'altitude sur le front de neige de Rochebrune à proximité du téléphérique éponyme et du tapis du Lady.
On retrouve une classique poulie retour fixe Leitner à la largeur de la voie. A noter la présence d'un rail sur le tour de la poulie permettant de stabiliser le siège tout au long de son demi-tour. Enfin, l'embarquement s'effectue sur un tapis, permettant d'augmenter le débit réel ainsi que la vitesse d'exploitation de l'appareil.

    La gare aval vue depuis la fin de la piste verte Capucine avec le Mont Charvin (2409 m) tout à gauche
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    La gare aval avec l'accès à l'installation et ses portillons de cadencement, dominés par la ligne du téléphérique de Rochebrune en arrière plan
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    La gare aval vue de face avec le tapis d'embarquement à gauche
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La ligne :

La ligne, longue de 434 mètres, est composée de 7 pylônes galvanisés. La plus longue portée mesure 108 mètres, tandis que la hauteur de survol atteint les 10 mètres au maximum.
Avec une rupture de pente entre les deux premiers pylônes, le relief de la ligne est ensuite régulier jusqu'en gare amont, à une pente moyenne d'environ 16 %.

Caractéristiques de la ligne :

  • P1 : 10C/10C
  • P2 : 8S/8S
  • P3 : 6S/6S
  • P4 : 6S/6S
  • P5 : 8S/8S
  • P6 : 8S/8S
  • P7 : 4S/4S

    Retour en arrière sur le P1 en sortie de gare
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    P2, à droite le jardin d'enfants et son tapis roulant du Lady
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    P3 avec juste à gauche la base du premier pylône du téléphérique de Rochebrune, et juste derrière la route d'accès au hameau du Lady
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    P4, on est juste en dessous de la ligne du téléphérique
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    P5, à gauche la piste verte Capucine
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    P6
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    P7
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Gare amont :

La gare amont est la station motrice – tension de l'installation. Elle est située à 1222 mètres d'altitude au sommet de la piste verte Capucine.
On retrouve une infrastructure tripode Leitner reposant sur un fût en béton à l'arrière et un portique métallique à l’avant. C'est ici qu'est mis en mouvement le câble, grâce à un moteur électrique à courant continu délivrant une puissance mécanique de 77 kW. La tension dynamique du câble y est également effectuée grâce à un vérin hydraulique. Comme en aval, la poulie dispose d'un rail permettant de stabiliser le siège le long de sa courbe.

    Arrivée en gare
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    La gare amont avec à gauche le vérin hydraulique de tension et la pancarte d'informations sur l'appareil, à droite la poulie motrice
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    La gare amont vue de trois quarts
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    La gare amont vue en partant sur la piste verte Capucine
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Sièges et pinces

Le télésiège du Petit Rochebrune est équipé de 65 sièges de type S4/96 provenant de Leitner, et pouvant accueillir jusqu'à quatre personnes. L'assise et le dossier sont recouverts de simili cuir. A noter la présence sur les deux places de gauche du système Magnestick-Bar, constitué de quatre aimants permettant de maintenir les enfants contre le dossier grâce à un gilet et d’éviter une éventuelle chute.

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Les sièges sont reliés au câble par des mono-pinces fixes de type L3/96 provenant de Leitner.

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J'ib, Octobre 2017

Photos : J'ib
Texte, bannière et mise en page : Monchu & J'ib
Date des photos : 10 mars 2013 & 11 février 2015



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