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Briançon (Serre Chevalier Vallée)

Briançon (Serre Chevalier Vallée)


Briançon
Photo CC-by-sa Fredrik Lähnn
Description rapide :
Briançon est une commune française des Hautes-Alpes. Ses fortifications réalisées par Vauban sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l´UNESCO depuis le 7 juillet 2008 aux côtés des onze autres sites du Réseau des sites majeurs de Vauban.
Depuis 1990, la ville est également une station de ski grâce à la télécabine du Prorel qui connecte la ville au domaine de Serre Chevalier, orientant encore plus l´économie autour du tourisme qui devient la principale ressource de richesse pour la commune et son principal vecteur de communication.

Avec quelque 250 kilomètres de pistes desservies par une soixantaine de remontées mécaniques, Serre-Chevalier sʼaffirme comme une grande station de sports d´hiver. Le domaine évolue sur le massif qui sʼétend le long de la vallée de la Guisane depuis Briançon jusqu´au Monêtier-les-Bains, en bordure du Parc national des Écrins. L´emblème historique est depuis lʼorigine un aigle, en référence au blason du Baron Borel du Bez.

Le domaine de Serre-Chevalier se répartit sur plusieurs stations, du simple village à la véritable ville de montagne, en passant par la station-séjour (cliquez sur les stations pour accéder à leur page respective) :
- Briançon,
- Chantemerle (commune de Saint-Chaffrey),
- Le Monêtier-les-Bains,
- Villeneuve (commune de La Salle-les-Alpes).




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    Liste des reportages de cette station :


    Auteur de la description de la station : Clément05
    Section écrite le 16/06/2017 et mise à jour le 31/08/2017
    (Mise en cache le 31/08/2017)

    Bonjour, bienvenue à…

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    Au sommaire :

    • Une ville entre Alpes et Méditerranée
    • Briançon : ville d’Art et d’Histoire inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco
    • L’histoire du ski à Briançon
    • Présentation générale de la ville
    • La ville basse
      La ville haute
    • Briançon et le tourisme
    • En hiver
      En été
    • Vues supplémentaires
    • Liens


    Une ville entre Alpes et Méditerranée

    Briançon est une ville du département des Hautes-Alpes, lui-même situé dans la région Provence Alpes Côte d’Azur. La ville prend place à l’extrémité Nord de la région et du département, à une altitude se situant entre 1200 et 1326 mètres. Administrativement, Briançon est la sous-préfecture des Hautes Alpes.

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    Situation de Briançon par rapport à la région Provence Alpes Côte d’Azur, entourée en rouge. © Google Maps.

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    Vue générale sur la ville de Briançon depuis le Mont Prorel (2566 m).

    Briançon est donc située dans les Alpes du Sud, entre les massifs du Queyras, du Thabor et du Pelvoux. La ville se situe à la croisée de cinq vallées : la Durance, la Guisane, la Clarée, la Cerveyrette et l’Orceyrette (Torrent des Ayes). Les jonctions entre les différentes rivières et la Durance se situent entre la Vachette (en amont de Briançon) et Villar Saint Pancrace (en aval). L’orientation de la vallée de la Durance sur un axe Nord-Sud lui confère un climat particulier, à la croisée entre le climat Montagnard et celui qui règne en Méditerranée (Méditerannéen) : les étés sont chauds et souvent orageux tandis que les hivers sont froids et globalement assez enneigés (cela dépend des années et des fluctuations décadaires). Il faut cependant préciser que les précipitations sont assez faibles et que l’ensoleillement est très élevé (300 jours de soleil par an, un jour de soleil étant considéré à partir de 2 heures d’ensoleillement par jour). Ces conditions ont permis à Briançon de développer les activités liées au climatisme et de développer le CIPPA (Centre d’Oxygénation). L’environnement est adapté à l’entraînement des athlètes de haut niveau ainsi qu’au traitement de maladies, qui peut également se faire grâce aux sources d’eau chaude du Monêtier-les-Bains, non loin de Briançon.

    Côté transports, Briançon dispose de deux axes de communication importants : la RN94 qui permet soit d’aller vers Gap (et de rejoindre l’A51 pour descendre vers Marseille) soit vers l’Italie (Col de Montgenèvre, d’où l’on rejoint la France par le tunnel du Fréjus ou Turin par l’A32) et la RD1091 qui dessert la vallée de Serre Chevalier, les cols du Lautaret et du Galibier et permet de rejoindre Grenoble. La ville se situe au terminus d’une voie de chemin de fer desservie par des TER et des Intercités de nuit : ceux-ci partent de la gare d’Austerlitz à Paris (Intercités) ou de Valence Ville et de Marseille Saint-Charles (TER). Il faut noter que la ville est également joignable en TGV depuis Paris en s’arrêtant à Oulx (navettes routières entre Oulx et Briançon). Les aéroports les plus proches sont ceux de Turin en Italie ainsi que de Marseille-Provence et de Grenoble-Isère en France.

    La ville de Briançon s’articule autour de plusieurs ensembles : la ville basse, la ville haute et les villages hameaux alentours. Nous reviendrons sur les deux principales parties dans des sections appropriées.
    Autour de la ville se trouvent 18 villages et hameaux répartis entre le massif du Prorel, de l’Infernet et les 5 vallées :
    - Vallée de la Durance : dans la partie basse se trouvent les villages de Chamandrin et de Saint Blaise, avec à proximité le Camping des Cinq Vallées. Accolés à Briançon, Pont de Cervières et Villar Saint Pancrace prolongent la zone d’activités Sud autour de la voie de chemin de fer. Dans la partie amont, sous le Champ de Mars, on retrouve le village de Fontenil, au pied de la Durance.
    - Vallée de la Guisane : au bas du Bois du Prorel, les hameaux de Fortville, Pramorel et Le Chabas se sont construits. Lors de la création du domaine de Briançon en 1989, une piste de ski a été envisagée jusqu’à cet endroit (à La Ribière plus précisèment).
    - Vallée de la Cerveyrette et massif de l’Infernet : le village de Fontchristiane prend place, en balcon au-dessus de Pont de Cervières.
    - Massif du Prorel : des villages et hameaux ont été construits à flanc de montagne, de l’aval vers l’amont, on retrouve : Le Pinet, Les Queyrelles, Belvoir, La Croiza, Rochas Garnier, La Bourdelle, Puy Saint Pierre, Puy Richard, Puy Saint André, Puy Chalvin et Les Combes.

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    Vue sur le Massif du Prorel et ses différents villages et hameaux depuis la Croix de Toulouse.

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    Fontchristiane depuis Puy Saint Pierre.

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    Le Fontenil depuis le tour du fort des Têtes.

    Analysons maintenant l’environnement montagnard du briançonnais : comme nous l’avons vu, Briançon est entre trois principaux massifs et en bordure du Parc National des Ecrins. A l’Ouest, le massif du Prorel est équipé en remontées mécaniques et est connecté au domaine skiable de Serre Chevalier Vallée. Au nord, les crêtes de Peyrolles délimitent la séparation entre les vallées de Serre Chevalier et de la Clarée. A l’Est se trouvent les massifs de l’Infernet et du Mélézin, où le village des Ayes se dresse dans une clairière à 1800 mètres d’altitude. La grande diversité des reliefs offre des possibilités de randonnées, courtes ou longues, très importantes. La végétation se compose en grande majorité de mélèzes, typiques des Alpes du Sud.
    Parmi les sommets emblématiques autour de Briançon, on retrouve les Ecrins bien évidemment (Mont Pelvoux, Barre des Ecrins, Dôme de Neige des Ecrins, …), ainsi que dans la vallée de la Clarée (massif du Thabor, des Cerces, …), le Mont Chaberton à Montgenèvre, et à Briançon, le Mont Prorel (ce dernier est apprécié des randonneurs avec une montée de 1360 mètres de dénivelé au départ de Briançon).

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    Carte topographique de la région de Briançon. © Géoportail.
    1 : Massif du Prorel
    2 : Massif des crêtes de Peyrolles
    3 : Massif de l’Infernet
    4 : Massif du Mélézin


    Briançon : ville d’Art et d’Histoire inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

    La ville de Briançon a une longue histoire, en majorité liée au domaine militaire. En effet, la ville est depuis longtemps un point névralgique de communication avec l’Italie avec le col de Montgenèvre, qui est facilement franchissable à pied. Pendant longtemps rattachée au Dauphiné Viennois, elle devient au XIVème siècle la capitale du Grand Escarton qui est indépendant. Briançon se développe et s’impose alors comme un carrefour commercial important jusqu’à la révolution. Après son rattachement au Royaume de France, les premiers faubourgs de la ville se développent à proximité des remparts. Briançon sort de son confinement sous le piton rocheux surplombant la Durance afin de se développer encore.

    L’histoire militaire de la ville commence en 1689. Elle est alors très proche du Duché de Savoie et est refortifiée par Hue de Langrune. Dès 1700, Vauban est en visite à Briançon et dresse le projet de la ceinture de forts pour protéger la ville, en collaboration avec les meilleurs ingénieurs militaires et l’armée française. Le marquis d’Asfeld mettra en œuvre cette première tranche de fortifications entre 1721 et 1734 en construisant 6 forts : les Trois Têtes, le Dauphin, le Randouillet, l’Anjou, la Redoute du Point du Jour et la Communication Y. Le Fort des Têtes est relié à la vieille ville par le Pont d’Asfeld, impressionnant ouvrage franchissant la Durance à 55 mètres de haut.
    Durant l’entre-deux guerres, Maginot fait une visite à Briançon pour compléter l’enceinte de forts : ceux du Janus, de l’Infernet, de la Croix de Bretagne, de la Grande Maille, du Gondran, de l’Olive et quelques autres baraquements sont construits. L’accès aux forts de l’Infernet et du Gondran est notamment facilité pour le matériel par deux télébennes dont l’une en trois tronçons passant par le fort du Randouillet et le Baraquement de la Seyte, sous le fort de l’Infernet.
    La fonction de chacun des forts était la suivante : pour le fort des Têtes, il s’agissait du centre principal de commandement des forces armées. Le fort Dauphin servait quant à lui de prison. Le fort du Randouillet permettait de stocker du matériel et de le transférer vers le fort de l’Infernet. Les autres servaient à bloquer les italiens qui attaquaient depuis les cols de Montgenèvre et des Anges (sur Géoportail, les trous dus aux tirs d’obus sont encore visibles en aval du col des Anges, côté Montgenèvre). Egalement, il faut noter que certains forts, comme ceux du Janus et de l’Infernet, disposent d’un vaste réseau de souterrains et de bunkers (fort du Gondran). Des routes militaires permettant aux véhicules et aux hommes de monter ont été tracées par le génie afin de rejoindre sans trop de difficultés les hauteurs et de faciliter les ravitaillements.

    Après les guerres, le 159ème Régiment d’Infanterie Alpine s’est installé à Briançon et avait pour objectif de former aux conditions montagnardes les futurs chasseurs alpins. En 1990, le CNAM (Centre National d’Aguerrissement en Montagne) est créé, celui-ci a fermé en 2008.

    Les forts sont restés en place depuis les guerres et depuis 2008 sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance permet d’attirer beaucoup de touristes dans la vieille ville de Briançon et autour du fort des Têtes, très accessible. Le fort des Salettes, situé sur les flancs de la Croix de Toulouse a été restauré grâce à une association tandis que le fort des Têtes accueille des spectacles chaque été. Les autres sont malheureusement laissés à l’abandon, certainement à cause de l’accès un peu plus difficile que pour les forts de la vallée…

    Briançon dispose donc d’un patrimoine militaire exceptionnel avec sa multitude de forts, qui, pour certains, ont des dimensions très importantes. Voici quelques photos des forts visibles depuis les premières hauteurs de la ville :

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    Le fort des Têtes. Comme on peut le voir, il est très étendu (photo prise depuis la Croix de Toulouse).

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    La Communication Y, qui empêchait les assaillants de passer entre les forts des Têtes et du Randouillet.

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    L’ancien champs de tir.

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    Prêt pour une séance ?

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    Un poste d’entraînement pour le tir en position couchée et en hauteur.

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    Le fort Dauphin, ancienne prison.

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    Autre vue du fort des Têtes, depuis l’ancienne route militaire.

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    Le fort des Salettes, surplombant la ville.

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    Le Pont d’Asfeld, construit sous Louis XV.

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    Arrivée à la Porte de la Durance, on entre dans la Cité Vauban.

    Voici une vue supplémentaire présentant le fort de l’Infernet :

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    L’ancien fort de l’Infernet, avec un important réseau de souterrains.

    L’histoire du ski à Briançon

    L’histoire du ski à Briançon est très ancienne : c’est en effet dans cette ville qu’ont été officiellement testés les premiers skis de France. En 1900, le Capitaine Clerc, qui commande la 7ème compagnie du 159ème Régiment d’Infanterie Alpine fait ses premiers tests et constate immédiatement les grands avantages de ce moyen de locomotion : rapide, peu compliqué et permettant de ne pas s’enfoncer dans la neige. Lors de l’hiver 1903/1904, c’est ce même régiment qui est à l’origine de la première école de ski française, qui a pour but en priorité de former les troupes au sol à l’utilisation des skis en montagne. Une première démonstration (course de fond, saut et course de vitesse) est organisée par l’armée pour montrer à la population civile les atouts des skis. La démonstration fait mouche et le public est fasciné par ce nouveau moyen facile de franchir du dénivelé. En dix ans, l’école de ski militaire de Briançon forme près de 3000 adeptes, ce qui permet de populariser ce sport en France. Face à cet engouement, le premier concours international de ski est organisé les 11 et 12 février 1917 dans le but de promouvoir à l’échelle européenne ce sport. Plus de 6000 personnes se rendent entre Briançon et Montgenèvre pour assister aux courses. Ce concours est un vrai succès à tel point que le 14ème du genre est à nouveau organisé à Briançon, en plus de la coupe de France. En 1930, lors du 19ème concours international du ski (organisé encore à Briançon et Montgenèvre), le slalom fait son entrée pour la première fois.

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    Les militaires du 159ème R.I.A, skis aux pieds.

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    Saut à skis durant le concours de 1907.

    Par la suite, Briançon sera mise un peu à l’ombre du fait du développement, à partir de 1941, de Serre Chevalier entre Saint Chaffrey et Le Monêtier-les-Bains. Cependant, la ville a quand même développé une offre de ski pour les débutants entre les collines du Serre Paix et le Champ de Mars. La commune y installe deux téléskis (le Serre Paix en 1961 et le Champ de Mars en 1963). Trois ans plus tard, un téléski à virage est installé entre L’Envers du Fontenil et le Fort des Têtes. Cet appareil passait dans le champ de tir du fort ce qui imposait la mise d’une personne à l’entrée du champs lorsque celui-ci était en activité (pour que les skieurs n’y pénètrent pas). En 1969, le téléski du Champ de Mars est remplacé par un nouveau à perches fixes qui a évolué en 1973 en appareil débrayable. Les trois téléskis sont désormais démontés. Voici leurs anciens emplacements sur une carte Géoportail :

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    En rouge, le téléski du Serre Paix.
    En bleu le téléski du Champ de Mars.
    En jaune le téléski de l’Ecureuil.


    Pour accéder au reportage sur le téléski du Champ de Mars, cliquez ici. L’ouverture du domaine skiable de Briançon se fait en 1989, l’histoire y est détaillée dans le reportage sur la télécabine du Prorel en cliquant ici.

    Présentation générale de la ville

    La ville basse et le pied de station

    La partie basse de Briançon est la partie la plus étendue de la ville : elle se compose de 5 quartiers principaux : la zone d’activités Sud vers Saint Blaise, Sainte Catherine, le pied de station dans le quartier du Cros, le quartier autour des casernes et la Grand’Boucle.

    • La zone d’activités Sud et le Parc 1326

    La zone d’activités Sud abrite de nombreux commerces ainsi que des entreprises. C’est un espace privilégié des briançonnais (avec la Grand’Boucle) pour les achats. Le Parc 1326 est l’espace sportif de la ville : il comporte un gymnase, des terrains de tennis, de football, de rugby et une piste d’athlétisme. On y trouve également la patinoire René Froger dans laquelle s’entraîne et joue l’équipe de hockey sur glace de Briançon (les Diables Rouges, vainqueurs de la ligue Magnus en 2014) ainsi qu’un vaste centre aquatique. Depuis plusieurs années, le PGHM de Briançon a déplacé sa base dans cet espace. Je ne présenterai cependant que les infrastructures sportives, celles ayant rapport au commerce n’ayant que peu d’intérêt.

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    Vue globale depuis la montée du Mont Prorel.

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    L’entrée du Parc 1326 avec la patinoire René Froger à droite.

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    L’entrée de la piscine.

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    Le gymnase (les terrains en herbe et d’athlétisme sont à droite).

    • La gare de Briançon

    La gare SNCF de Briançon est située à proximité de la zone d’activités Sud, près de Pont de Cervières. A proximité se trouvent un grand parking, une dépose minute et un arrêt pour les bus (TUB, cars Resalp et navettes vers Serre Chevalier Vallée). Edifiée en 1884, elle se compose d’un unique bâtiment de grande envergure du fait des projets de tunnel sous le col de Montgenèvre (accès à l’Italie). Elle est équipée de 5 voies pour les TER PACA et Rhône-Alpes et Intercités de nuit. La gare dessert Marseille, Gap, Valence (Ville et TGV), Romans sur Isère et Paris (gare d’Austerlitz). Par correspondance à Gap, on peut rejoindre Grenoble en train. En tant que terminus, elle dispose de nombreuses voies de stockage et de service, certaines appartenaient à l’armée et d’autres sont destinées au fret. L’auto/train est également possible en gare de Briançon avec deux voies dédiées sur les cinq pour les voyageurs.

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    Vue globale sur les différentes voies depuis la Croix de Toulouse (1966 m).

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    Depuis le sentier de montée au Mont Prorel, avec un train Intercités de nuit venant de la gare d’Austerlitz (Paris).

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    Le bâtiment d’accueil avec l’avancée plus récente.

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    De plus près, avec l’entrée de la gare.

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    Les voies A et B (la voie C est à droite).

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    Un TER PACA à quai en train d’être nettoyé.

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    Les deux voies utilisées pour l’auto/train.

    • Sainte Catherine et le quartier de la Soie

    Le quartier de Sainte Catherine occupe une grande partie de la ville basse : avant, il s’agissait d’une commune à part entière. Avec l’extension de Briançon au-delà de ses remparts, l’ancienne commune a été intégrée à la ville. Elle comporte quelques grands axes structurant Briançon tels que les avenues Maurice Petsche, du 159 R.I.A ou encore la Chaussée. Dans la rue Centrale, on trouvera notamment de nombreux commerces de centre-ville ainsi que des restaurants et des bars. Accolé à Sainte Catherine, le quartier de la Soie est essentiellement constitué d’habitations et a subit une grande transformation avec l’implantation de résidences et d’une grande surface.

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    L’entrée de Briançon en venant de Gap.

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    Le haut de l’avenue Maurice Petsche.

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    Le jardin de Rosenheim, commune jumelée avec Briançon.

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    Le début de la Chaussée qui mène à la Cité Vauban.

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    La rue Centrale.

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    La place Centrale.

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    Le franchissement de la Durance en bas de la rue Centrale.

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    Vue sur la rivière.

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    Une promenade piétonne longe la Durance.

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    L’église de Sainte Catherine.

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    Depuis la place Centrale, un passage souterrain permet de franchir la Chaussée et de rejoindre…

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    … la place de l’Europe.

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    L’avenue du 159ème R.I.A avec les anciennes casernes de Berwick au fond.

    • Le Parc de la Schappe

    Espace verdoyant au cœur de la ville, le Parc de la Schappe est un endroit traversé par la Durance à proximité de la Cité Vauban. On y trouve un lac artificiel aménagé à la japonaise avec un pont faisant une partie du tour et un ponton pour s’avancer sur l’eau. Deux îlots reliés aux berges avec bancs et tables sont également accessibles. Le parc comporte de larges surfaces engazonnées permettant aux vacanciers mais surtout aux briançonnais de prendre du bon temps. En se dirigeant vers le petit canyon que forme la Durance sous la Cité Vauban, un parc d’accrobranche (Grimp In Forest) a été créé.

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    Le Parc de la Schappe, son lac et son pont à droite…

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    Le lac depuis le pont avec la Cité Vauban en arrière-plan.

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    Zoom sur la vieille ville.

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    Les surfaces vertes sont importantes.

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    On repère les îlots.

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    La Durance depuis un pont permettant d’accéder au GR 5 (qui descend de la Cité Vauban).

    • Le pied de la station

    En hiver, il s’agit d’un lieu très fréquenté des skieurs. Centré autour de l’avenue René Froger, le pied de station est situé de part et d’autre de la Guisane. Côté Prorel, on y trouve un parking souterrain, le départ de la télécabine ainsi qu’un accès depuis la D1091 (route de Grenoble). Sur l’autre rive se trouvent les commerces permettant de louer du matériel, les caisses, des infrastructures d’accueil, des hôtels… Il faut noter que c’est aussi ici que se trouve le seul casino de jeux des Alpes du Sud.

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    L’Avenue René Froger avec à droite le bâtiment qui regroupe les services liés à la station de ski.

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    Le parvis de la station.

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    L’accès aux caisses et à la télécabine.

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    Vue éloignée, en hiver, sur la télécabine depuis la passerelle.

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    L’entrée du parking souterrain du Silo du Prorel.

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    La passerelle du Prorel, liaison piétonne entre le Parc Hôtel et les résidences et de l’Orée du Bois et le pied de la station.

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    L’ensemble de la station depuis le haut de la passerelle.

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    Le casino de jeux.

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    Depuis l’avenue Maurice Petsche.

    • La Grand’Boucle

    Essentiellement commerçant ou destiné aux habitants, ce secteur comporte deux infrastructures notables : la galerie commerciale de la Grand’Boucle et le centre hospitalier des Escartons.

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    Le centre commercial de la Grande Boucle avec à gauche le quartier de Berwick et en haut à gauche le Serre Paix.

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    L’hôpital des Escartons.

    La ville haute

    La ville haute est bâtie essentiellement autour de la Cité Vauban, qui est le cœur historique de Briançon. La cité est composée de petites ruelles bordées de maisons collées les unes aux autres. Des « gargouilles », petits ruisseaux coulant au milieu des rues, descendent la cité de la Porte de Pignerol à la Place Blanchard. Deux en sont équipées : la Grande Rue (appelée habituellement « La Grande Gargouille ») et la rue de la Mercerie ou « Petite Gargouille ». Ces petits ruisseaux servaient à éteindre les incendies plus rapidement en ayant de l’eau à proximité immédiate. On entre dans la Cité Vauban par 4 portes : la Porte d’Embrun (Avenue de la République), la Porte Dauphine (entrée secondaire au Nord), la Porte de Pignerol (Champ de Mars) et la Porte de la Durance (depuis le pont d’Asfeld). Il faut noter qu’une partie de la Cité Vauban est piétonne, les voitures se garant pour l’immense majorité autour des remparts (parking Jean Freund), sur la Place Blanchard ou au Champ de Mars. Ce dernier est situé à proximité immédiate du fort du Château et est le plus grand parking de Briançon. Entièrement rénové récemment, il est payant (première demi-heure gratuite puis 0,3 € par heure, horaires de gratuité le midi et la nuit) et a une capacité de 300 places.

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    La Cité Vauban depuis la Croix de Toulouse.

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    La Porte d’Embrun.

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    Vue sur les murs d’enceinte.

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    En remontant, passage d’une seconde porte…

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    Et d’une troisième pour pénétrer dans la Cité Vauban.

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    La Place Blanchard avec le musée du ski.

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    La Grande Rue ou « Grande Gargouille » avec la gargouille au milieu.

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    La fontaine de Persens.

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    La place d’armes.

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    La rue de Castres, coin plus calme de la Cité Vauban.

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    Vue sur la mairie.

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    A l’opposé, côté Ouest, une promenade a été aménagée avec vue sur le Prorel.

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    Vue sur les fortifications. On repère aisément les formes caractéristiques de Vauban.

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    La petite place avec les façades colorées des bâtiments.

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    Vue arrière sur la promenade.

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    Revenons vers la Grande Gargouille.

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    La place du Temple avec l’office de tourisme et la collégiale Saint Nicolas…

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    … que voici.

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    L’ancien colombier militaire qui abritait les magasins du Génie.

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    La Porte de Pignerol.

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    Vue globale depuis le fort des Salettes sur le quartier près du fort du Château avec le Champ de Mars avec son parking.

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    La Cité Vauban et le Champ de Mars depuis ce même endroit.

    Briançon et le tourisme

    Briançon est une ville très sportive, élue déjà une fois par un magazine comme la ville de moins de 20000 habitants la plus sportive de France. Petit tour d’horizon (non exhaustif)…

    En hiver

    La principale activité touristique hivernale repose sur le domaine skiable : celui-ci est relié à Serre Chevalier Vallée pour former un ensemble composé de 62 remontées mécaniques et de 81 pistes. Briançon compte de son côté 9 remontées mécaniques : une télécabine en deux tronçons (qui est comptée comme deux appareils car chaque tronçon est indépendant de l’autre), deux télésièges et cinq téléskis. Ces appareils desservent une multitude de pistes : 1 noire (Couloirs), 8 rouges (Remparts, Grande Gargouille, Crocus, Croix Michel, Vauban, Chemin de Ronde, Club et Chauvet), 5 bleues (Bergers, Condamine, Chemin, Dame des Neiges, Yéti) et 4 vertes (Pelvoux, Escartons, Grande Boucle et Renard). On peut distinguer deux ensembles sur le secteur de Briançon : la face Ouest du Mont Prorel avec la télécabine du Prorel comme artère majeure et le plateau d’altitude. Le premier secteur comporte notamment une piste de compétition (Grande Gargouille) et l’espace débutants de Briançon, situé sur le plateau de Pra Long. Le secteur d’altitude permet un ski agréable face à la vallée de la Durance et de rejoindre Chantemerle en franchissant le col du Prorel.
    En plus du domaine skiable, Briançon propose, comme en été pour certaines, des activités telles que la piscine, la patinoire, la visite de la vieille ville mais aussi des raquettes, du ski de fond (Villar Saint Pancrace, Cervières et la vallée de la Clarée) et des sentiers piétons tracés dans la neige.

    Petite visite photographique du domaine skiable :

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    Vue globale sur la face Est du Mont Prorel, avec le secteur desservi par la télécabine.

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    La gare aval de la télécabine du Prorel.

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    Ski au soleil sur le secteur de Serre Pelat.

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    Vue sur le haut du plateau de Briançon avec le Funny Cross et les pistes de la Croix de la Nore au fond.

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    Le bas du secteur du Rocher Blanc.

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    La vue en direction du Parc National des Ecrins depuis le télésiège de Rocher Blanc.

    En été

    En été, les activités à faire à Briançon sont encore plus diversifiées : randonnées dans toutes les directions avec certaines au dénivelé important, alpinisme (aux Ecrins), sports d’escalade (via ferrata…) aux différents spots autour de Briançon, vélo (VTT ou sur route), sports nautiques (rafting, canyoning, canoë-kayak, piscine, baignade naturelle à Chantemerle)… On peut également visiter la vieille ville avec des forts très facilement accessibles et visitables (fort des Salettes notamment), aller au cinéma ou se reposer au Parc de la Schappe. Les possibilités quasiment infinies font que Briançon est une ville privilégiée des sportifs et des amateurs de montagne.
    Côté randonnées, Briançon est notamment traversée par le GR5 (qui relie la Mer du Nord aux Pays Bas à Nice en passant par les Vosges, la Suisse et les Alpes du Nord au Sud) et le GR50 (tour du Parc National des Ecrins) passe par Puy Saint Pierre. Les principales randonnées à faire sont le Mont Prorel au départ de Briançon, la Croix de Toulouse ainsi que la visite de certains forts (ceux des Têtes, du Dauphin et des Salettes sont très rapidement accessibles et celui du Randouillet est accessible de tous également). Sur le plan du VTT, de nombreux sentiers en enduro et en randonnée sont accessibles, notamment pour faire le tour des forts entre ceux des Têtes, du Dauphin, du Randouillet et de l’Infernet. De là, on peut rejoindre Montgenèvre et son bike park. La télécabine du Prorel permet également d’accéder à l’itinéraire des Combes pour rejoindre le vallon de Trancoulette.
    Sur le plan des sports nautiques, Briançon propose un vaste terrain de jeux pour les amateurs de rafting et de canoë-kayak : la Guisane et la Durance sont régulièrement le théâtre de compétitions (plus en aval cependant, entre L’Argentière-la-Bessée et le lac de Serre Ponçon). Pour les amateurs d’alpinisme, le Glacier Blanc est un bon endroit pour débuter avec des marches faciles, accompagnés par les guides de Briançon ou de Pelvoux - Vallouise.
    Enfin, les incontournables du cyclisme à Briançon sont assez nombreux : on peut notamment citer les cols du Lautaret, du Galibier, de Montgenèvre, de l’Izoard et du Granon. La cité haut alpine a été de nombreuses fois ville arrivée et/ou ville départ du Tour de France cycliste.

    Voici quelques images estivales de la ville, présentant une partie des activités praticables :

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    Affluence dans la Grande Gargouille.

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    Le mondial de l’escalade, organisé chaque année dans la ville, sur le territoire des anciennes casernes militaires de Berwick. © Lydie Gallopin, www.redbull.com

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    Côté randonnées, un sentier directement accessible à la sortie de Briançon est celui des Oratoires pour monter au Mont Prorel. Ici, vue sur Notre Dame des Neiges en haut de la falaise.

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    Un oratoire. Ceux-ci jalonnent le sentier et lui ont donné son nom, le sentier des Oratoires.

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    Au sommet de la télécabine du Prorel…

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    L’aire de pique-nique de la Croix de la Nore avec vue sur la vallée de la Durance et L’Argentière-la-Bessée.

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    La chapelle Notre Dame des Neiges.

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    La Croix Toulouse, sommet d’une randonnée rapide et peu compliquée (entre 1h30 et 2h de montée) et proposant également une via ferrata. Un beau panorama s’offre au sommet.

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    Le col du Galibier, lieu immanquable des amateurs de cyclisme.

    Vues supplémentaires

    Pour conclure la présentation de la ville de Briançon, voici quelques vues supplémentaires, hivernales puis estivales…

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    Coucher de soleil de décembre sur les Aiguilles de Montbrison vu depuis le domaine skiable, sur le secteur de Serre Pelat.

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    Mer de nuages recouvrant la ville depuis la télécabine du Prorel.

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    Chute de neige importante en centre-ville.

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    La Barre des Ecrins depuis le col du Galibier.

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    Briançon depuis la chapelle de Notre Dame des Neiges avec le Chaberton à gauche et le Pic de Rochebrune à droite.

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    La Cité Vauban depuis la montée du Mont Prorel.

    Liens

    Voici maintenant quelques liens pour continuer la visite de Briançon :

    Je clos cette présentation sur cette vue hivernale de la ville :

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    Briançon, une ville parfaite pour faire du sport, se détendre, se cultiver et admirer en même temps…

    Texte & bannière : Clément05
    Photos : Clément05 (années diverses)

    A bientôt.

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