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Arvieux
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Arvieux (Queyras)

Arvieux (Queyras)


Arvieux
Photo : l'alexois
Description rapide :
Arvieux est une commune des Hautes-Alpes, située dans la vallée du même nom, au pied du célèbre col d'Izoard. Ce dernier, culminant à 2361 mètres, est en effet une des étapes les plus connues du Tour de France. La commune d'Arvieux compte environ 400 âmes, et est composée d'une petite dizaine de hameaux répartis tout au long de la vallée. Elle est assez isolée, et se trouve à environ une heure de Briançon, 25 minutes de Guillestre, une heure et quart de Gap et 3 heures de Marseille.
Pendant plusieurs décennies, la commune d'Arvieux a compté deux domaines skiables : ceux de la Chalp et de Brunissard, situés chacun au-dessus des hameaux éponymes. Mais depuis les années 1990, seul celui de la Chalp est encore en exploitation, les téléskis de Brunissard ayant été démontés.
Aujourd'hui, on skie donc à Arvieux au-dessus du hameau de la Chalp, sur une vingtaine de pistes étalées entre 1690 et 2105 mètres d'altitude desservies par cinq remontées mécaniques.


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    Liste des reportages de cette station :


    Auteur de la description de la station : collonges74
    Section écrite le 02/05/2020 et mise à jour le 25/05/2020
    (Mise en cache le 25/05/2020)

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    Bienvenue dans le Queyras !


    Emplacement du Queyras en France :
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    Le massif du Queyras se trouve en France, dans le département des Hautes-Alpes (05), en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le Queyras est composé de plusieurs petits massifs montagneux, organisés autour d'une longue vallée d'une quarantaine de kilomètres : la vallée du Guil, qui suit grossièrement un axe est-ouest. De cette vallée partent une multitude d'autres vallées vers le nord ou vers le sud. Les montagnes y sont plutôt élevées : le plus haut sommet est le Pic de la Font Sancte (3385 mètres), mais on peut aussi noter le Pic de Rochebrune (3320 mètres), le Pain de Sucre (3208 mètres), le Grand Queyras (3114 mètres), le Bric Froid (3302 mètres)... Le massif est par ailleurs traversé par plusieurs sentiers de randonnée bien connus, parmi lesquels le GR5 (qui traverse les Alpes de Thonon à Menton), le GR58 (Tour du Queyras), etc.

    C'est un massif encore très préservé du tourisme hivernal de masse que l'on peut trouver dans de nombreux autres massifs alpins. En effet : on y trouve pas moins de sept stations, mais toutes sont de taille modeste et dépendent de petits villages traditionnels dans lesquels il est très agréable de séjourner. Ici, point de barres d'immeubles défigurant le paysage, place au bois et à la pierre !
    Ces stations sont les suivantes :

    • Arvieux (domaine skiable étalé entre 1690 et 2105 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
    • Ceillac (domaine skiable étalé entre 1690 et 2450 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
    • Aiguilles (domaine skiable étalé entre 1450 et 1480 mètres d'altitude, composé d'une remontée mécanique)
    • Abriès (domaine skiable étalé entre 1550 et 2400 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
    • Ristolas (domaine skiable étalé entre 1600 et 1630 mètres d'altitude, composé d'une remontée mécanique)
    • Molines et Saint Véran, deux stations séparées partageant le même domaine skiable, étalé entre 1740 et 2800 mètres, composé de treize remontées mécaniques.

    L'ensemble des station du Queyras est exploité par la Régie des Stations du Queyras. On compte au total une trentaine de remontées mécaniques, réparties entre 1450 et 2800 mètres.
    On notera par ailleurs que l'on skie dans le Queyras depuis les années 1930, puisqu'un téléski débrayable (toujours debout aujourd'hui mais plus exploité) fut implanté au-dessus d'Aiguilles dès 1938. Son reportage peut être consulté ici : https://www.remontees-mecaniques.net/bdd/reportage-tkd-du-chabataron-alta-dandelot-4833.html.

    Les six stations du Queyras :
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    Arvieux : au pied du col d'Izoard


    Arvieux est une commune des Hautes-Alpes, située dans la vallée du même nom, au pied du célèbre col d'Izoard. Ce dernier, culminant à 2361 mètres, est en effet une des étapes les plus connues du Tour de France. La commune d'Arvieux compte environ 400 âmes, et est composée d'une petite dizaine de hameaux répartis tout au long de la vallée. Elle est assez isolée, et se trouve à environ une heure de Briançon, 25 minutes de Guillestre, une heure et quart de Gap et 3 heures de Marseille.

    Il faut attendre 1950 pour que commence le ski à Arvieux, avec la construction d'un petit téléski sur les pentes du village en mars de cette année. D'une longueur de 246 mètres, il rachète un dénivelé d'une centaine de mètres, et dessert même une pente suffisamment raide pour organiser des slaloms ! Petite révolution pour l'époque, ses gares et sa ligne n'étaient pas fixées sur des ancrages en béton mais fixées à des pieux en métal fichés dans la terre.

    Ce téléski sera toutefois déplacé peu de temps après sa construction, puisque deux ou trois ans plus tard, il est démonté puis remonté un peu plus haut dans la vallée, près du hameau de Brunissard. Il sera rebaptisé "téléski de Pra-Bernard".

    Le téléski de Pra-Bernard, surplombé par le Pic du Cros (2703 mètres) (D.R.) :
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    Le domaine de Brunissard est ensuite considérablement étendu en 1961, grâce à la construction du très long et difficile téléski de Jamberoute. Long de plus d'un kilomètre et affichant un dénivelé de près de 500 mètres, sa pente moyenne était de 44 %, mais elle dépassait fréquemment les 50 à 60%. Il desservait toutefois de très belles descentes dans les forêts de mélèzes, à tel point qu'une compétition, appelée le "Grand Prix de Jamberoute", était régulièrement organisée sur les pistes qu'il desservait.

    A gauche, le téléski de Jamberoute, et à droite, le téléski de Pra-Bernard (D.R.) :
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    Les tracés des téléskis de Jamberoute (en rouge) et de Pra-Bernard (en orange) sur la carte IGN au 1/25000e d'Arvieux (Géoportail - Droits réservés) :
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    1961 marque aussi l'ouverture d'un second domaine skiable sur la commune d'Arvieux, mais cette fois-ci au-dessus du hameau de la Chalp, grâce à la construction du téléski de Catinat 1. Ce téléski sera modifié quelques années plus tard, et équipé d'une gare de départ plus moderne. A la fin des années 1960, le domaine de la Chalp gagne un peu en altitude, grâce à la construction d'un second téléski de près de 150 mètres de dénivelé. Avec un départ un peu au-dessus de celui du téléski de Catinat 1 et une arrivée à 1850 mètres d'altitude environ, il ouvre des pentes plus engagées, pour le plus grand bonheur des skieurs plus confirmés.

    La gare de départ du téléski de Catinat 1 dans ses premières années d'activité (D.R.):
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    Au premier plan, un pylône du téléski du Serre avant sa rénovation. Au fond à droite de l'image, on aperçoit également la gare aval du second téléski, qui montait au-dessus de celui de Catinat 1 (D.R.) :
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    En 1970, le domaine skiable de la Chalp s'agrandit considérablement, grâce à la construction d'un très long et difficile téléski (baptisé Catinat 2) au-dessus de celui de Catinat 1. Puis, peu de temps après, les noms des téléskis sont changés : le téléski de Catinat 1 devient le téléski du Serre, et le téléski de Catinat 2 devient simplement le téléski de Catinat.

    Le domaine de la Chalp au milieu des années 1970 :
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    A la fin des années 1970, la station décide d'agrandir son front de neige et d'augmenter le nombre de pistes dédiées aux débutants. A cet effet, le téléski situé au-dessus du téléski du Serre (dont le tracé était assez difficile et les pistes desservies souvent peu enneigées du fait de leur exposition) est démonté et réimplanté plus bas sur le front de neige. Il est à cette occasion rebaptisé téléski des Preyts, sur un nouveau tracé. Doté d'un virage à gauche, il permet de plus de rejoindre le hameau de Brunissard skis aux pieds.

    Le domaine reste ensuite inchangé quelques années. Mais ce n'est que provisoire, puisque d'importants changements vont intervenir dans les années 1980.

    En 1983, la station se dote de son premier (et seul) téléporté. Son choix se porte sur un télésiège fixe triplace, du constructeur Montaz-Mautino et baptisé télésiège de la Revue. Celui-ci double très grossièrement le téléski du Serre, mais sur un tracé beaucoup plus long, avec une arrivée proche du deuxième virage du téléski de Catinat.

    Puis, dès l'année suivante, le domaine connaît de nouvelles modifications importantes : le téléski de Catinat est raccourci de plusieurs centaines de mètres par l'aval, à tel point que son départ est remonté au niveau de l'arrivée du télésiège de la Revue. Et pour l'épauler dans la desserte du haut du domaine skiable et de ses longues pistes, la décision est prise de le doubler. C'est ainsi que naît le téléski du Clot, au tracé totalement parallèle à celui du téléski de Catinat.

    Le domaine de la Chalp à la fin des années 1980 :
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    Ces investissements restent les derniers réalisés à ce jour en termes de remontées mécaniques sur les domaines d'Arvieux. Depuis, le domaine de la Chalp s'est vu équipé de neige de culture sur ses pistes les plus importantes et les moins en altitude, et sa fréquentation est plutôt correcte. Côté Brunissard, en revanche, le bilan de ces dernières années est nettement moins rose. En effet, le domaine a hélas tout simplement fermé ses portes au début des années 1990, entraînant ainsi la perte de superbes descentes engagées et très intéressantes. Les deux téléskis, après être restés en place quelques années, ont par la suite été démontés au milieu des années 2000.

    Aujourd'hui ne subsiste donc plus que le domaine de la Chalp, et ses cinq remontées mécaniques.


    Situation géographique du domaine skiable (à la Chalp) par rapport au chef-lieu d'Arvieux :
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    Ce domaine peut dès lors être divisé en deux parties principales :
    • Le bas, desservi par les téléskis des Preyts et du Serre et le télésiège de la Revue, composé principalement de pistes vertes et bleues, destinées aux skieurs novices à moyens.
    • Le haut, desservi par les téléskis parallèles du Clot et de Catinat, qui s'adressent aux skieurs plus expérimentés, puisque le secteur est composé essentiellement de pistes rouges. On trouve tout de même une longue piste verte serpentant jusqu'au front de neige, mais au vu de la longueur des téléskis et leur classement dans la catégorie des "téléskis difficiles", les débutants ne sont pas très nombreux à s'y aventurer.

    Le plan des pistes 2019/2020 d'Arvieux :
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    Le domaine d'Arvieux en images

    Lorsqu'on se gare sur le parking de la Chalp, on se trouve à quelques mètres du front de neige :
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    Vue générale du front de neige d'Arvieux depuis la piste du Serre. L'horizon est occupé par le Pic du Béal Traversier (2910 mètres) :
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    Le front de neige se compose de nombreuses pistes vertes familiales et peu pentues parfaitement adaptées aux débutants :
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    Vue plus élevée du bas des pistes, depuis la fin de la piste de la Route. Le front de neige est directement surplombé par le pic du Cros (2699 mètres) :
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    Toujours sur les pistes vertes du bas du domaine, mais cette fois-ci sur la piste de la Goudine, desservie par le téléski des Preyts :
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    Prenons un peu de hauteur avec le télésiège de la Revue :
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    Vue de la vallée d'Arvieux et du télésiège de la Revue depuis la piste des Chevreuils, accessible depuis ce dernier. De gauche à droite le pic du Cros (2699 mètres) et le pic de Beaudouis (2843 mètres) :
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    Direction, cette fois-ci, les pistes du haut du domaine, desservies par les téléskis de Catinat et du Clot :
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    Du sommet de ces deux téléskis, à 2105 mètres, un somptueux panorama sur le Queyras s'offre à nos yeux :
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    Descente par la piste des Pylônes, équipée d'enneigement artificiel :
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    Retour vers le bas de la station avec la piste de la Route, également ouverte au ski de fond, autre activité phare d'Arvieux :
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